Mihrünnisa, soleil des mers. Voilà ce que signifiait ce prénom. Mihrünnisa était originaire de Yelderhil, où elle y était née esclave. Jeune, sans doute avait-elle treize ans, elle fut rachetée par des marchands étrangers qui l'emmenèrent au royaume de Kahanor. A Aubétoile, elle fut placée dans un bordel. A quoi était-elle destinée dans ce lieu infâme ? Tout simplement à être formée afin de devenir une fille de joie. Mihrünnisa n'avait jamais rêvé de cela, même dans ses songes les plus fous et perdus. C'est ainsi qu'elle s'échappa, livrée à elle-même dans une ville qu'elle ne connaissait guère. Elle courut aussi vite qu'elle le put, entamant par la suite une longue marche. Sous l'épuisement, Mihrünnisa perdit conscience dans une ruelle. La chance fit qu'elle fut trouvée par la reine-mère Daëna, dont le carrosse passait dans les alentours. Soignée au palais royal, on l'intégra parmi les caméristes de la reine. Ce fut de cette manière que le jeune roi Ronan Hammer tomba amoureux de Mihrünnisa. Celle-ci vivait un véritable conte de fée, qui s'écroula quelques années plus tard lorsque la reine-mère Daëna eut vent de cette relation. Refusant la proposition de son fils, qui était d'épouser Mihrünnisa, Ronan en épousa une autre sous la contrainte... tandis que pendant ce temps-là, Mihrünnisa donnait la vie à leur premier fils Osman. Ne pouvant se résoudre à abandonner sa douce, il fit de Mihrünnisa sa concubine, sa presque épouse. L'influence qu'elle exerçait sur Ronan n'était pas des moindres. Aux yeux des romantiques, sa présence était légitime. Selon les plus traditionalistes, Mihrünnisa méritait l'exil. A qui la faute ? On l'ignorait. Certainement à celle de Ronan, qui refusait de jeter cet amour à l'eau. Mihrünnisa, camériste ou pas, était plus qu'une simple amourette. Ce fut ainsi que le jeune roi Ronan poursuivit cette relation interdite.

Avec le temps, Mihrünnisa fut rebaptisée Seastar. Elle était l'astre des mers qu'on avait apporté à Ronan, elle était sienne. On la disait redoutable, parce qu'on ne pouvait la toucher sans s'attirer les foudres du roi. Seastar était sa conseillère, sa favorite. Elle était devenue la digne mère de ses quatre fils : Osman, Maelor, Rüstem et Ibrahim. Et ce fut ainsi qu'Haydarian vit la lumière du jour en tant que cinquième enfant et fille unique du roi Ronan et de sa favorite Seastar.

« Enfant, j’ignorais la définition exacte de la bâtardise. A mes yeux, je n’étais pas bâtarde mais princesse. J’étais la fille unique du roi Ronan, sa petite lune. Ma mère était une reine et mes demi-frères n’était pas les fils d’une autre dame. Oui, tout allait pour le mieux… mais tout a une fin. »

Haydarian tournoyait. Une spirale infernale, couronne de sa mère sur la tête. Oh que oui, elle espérait un jour être aussi belle que Mihrünnisa Seastar. Celle-ci avait les plus belles robes et bijoux, était la femme la plus distinguée de la cour. En tant que favorite du roi Ronan, elle ne manquait de rien et il en était de même pour ses progénitures. Fille unique du roi, Haydarian recevait une éducation digne d’une véritable princesse et celui qui daignait ouvertement la désigner comme étant bâtarde était passible d’une lourde punition. On lui apprenait le chant – ou elle excellait – la musique, la danse, les lettres et le maintien. Elle se devait d’être telle une lady. « Reposez immédiatement la couronne de lady Mihrünnisa avant qu’elle n’arrive et vous gronde ! » La voix de sa préceptrice se perdait parmi les rires carillonnants d’Haydarian, qui l’ignorait. « Lady Mihrünnisa est ma mère, elle ne me fera aucun mal. » Invincible. C’était ce que la fillette croyait être à cette période, étant protégée et choyée de tous. Les autres courtisanes pestaient derrière son dos et celui de sa génitrice, mais qu’importe, elle était une véritable princesse selon ses parents. Ces derniers l’adoraient et ne levaient jamais la main sur Haydarian. Elle était leur précieuse. Ce fut alors que les prévisions de la préceptrice se réalisèrent. Les portes des appartements de Mihrünnisa s’ouvrirent, laissant entrer la propriétaire des lieux. Ce fut à ce moment-là que la couronne choisit de s’échouer au sol, une perle se détachant de la majestueuse pièce pour rouler sous un canapé. Les yeux écarquillés, Haydarian contempla le désastre. Au final, sa préceptrice avait toujours raison. « Ophée, je croyais que ma fille devait finir sa composition ! » La mère d’Haydarian était à moitié furieuse, ses iris bleus-verts faisant la navette entre la couronne qui balayait le sol, Haydarian et Ophée. « Lady Mihrünnisa, je vous assure que j’ai tenté de la convaincre de se mettre au travail mais elle n’en a fait qu’à sa tête. » Mihrünnisa soupira, consciente de la véracité des propos de sa domestique. Ophée ne mentait jamais et elle-même connaissait les penchants aventuriers et impulsifs d’Haydarian. Elle ramassa la couronne, la posant sur une petite table circulaire et jetant un regard désapprobateur à sa fille. « Vous pouvez disposer, Ophée. Je me chargerais personnellement du cas d’Haydarian. »

Une fois seules, Mihrünnisa s’avança vers Haydarian, qui se mordait la lèvre inférieure. L’enfant était prise de remords, comme à chaque fois qu’elle commettait une bêtise et que sa mère la surprenait. « Maman, je suis tellement désolée… je ne voulais pas casser ta couronne. » Comment ne pas la croire ? On craignait Seastar à la cour. Elle n’était pas farouche, mais était la protégée du roi et savait se faire obéir au doigt et à l’œil. Personne n’osait l’interrompre lorsqu’elle parlait, mis à part la reine, avec qui les relations étaient plus que tendues. Alors, ce n’était pas Haydarian qui allait se permettre de briser un objet de grande valeur appartenant à sa mère. « Je sais. Assieds-toi. » Assise sur un canapé, elle invita Haydarian à prendre place à ses côtés. Quelque peu craintive, Haydarian obtempéra. Quel sort lui réservait-on ? Elle détestait être punie. Néanmoins, une infime partie d’elle lui soufflait qu’elle ne serait pas punie. « Hier, tu me disais encore que tu voudrais une couronne. Te souviens-tu ? » Oui, Haydarian se souvenait. Parce qu’elle n’en possédait pas et pourtant, elle avait déjà une multitude de colliers et autres breloques. Alors, pourquoi pas une couronne ? « Eh bien, tu en auras une quand tu seras plus grande ma douce. » Sa mère essayait de la rassurer par un mensonge. C’était les reines qui arboraient des couronnes et Haydarian n’était pas prête de le devenir, étant vouée à épouser un homme d’une autre famille. Si elle n’était pas consciente de sa bâtardise, elle devinait déjà un bout de son futur. « Mais je ne serais pas reine, maman. » Mihrünnisa eut un sourire étrange, mêlé de compassion, de peine et de fierté. Trois sentiments qui ne s’accordaient pas ensemble. « Ma toute belle, tu es la fille d’un grand roi. Tu t’appelles Haydarian, fille de Seastar, n’oublies jamais. Tes mots seront des ordres, tes souhaits seront réalités… et ce, où que tu ailles. Tu auras le droit à la couronne de tes rêves. »

« Do you know what sibling love means, Mother ? It means to look into the depth of the eyes of your siblings, of your brother, to see the love. It means to feel the warmth of your heart, and that the hearts are beating together. For this, you don't need to be born from the same mother. »

La rivalité entre Mihrünnisa Seastar et la reine Jane Hammer n’avait jamais été un secret. Leurs querelles étaient sources de ragots au palais royale, même si le nombre de témoins était restreint et que le raffinement dont elles savaient faire preuve rendait ce lien haineux plus discret qu'il n'aurait dû l'être. Elles n’avaient rien en commun, mais partageaient le même amour démesuré pour leurs enfants. La reine Jane avait donné deux héritiers au roi Ronan, tandis que Seastar était la mère de quatre fils vigoureux et aussi talentueux que les princes Hammer. Les deux femmes luttaient pour la survie de leurs garçons et la plus craintive était la reine, sans doute allait-elle perdre la raison si Halbarad venait à mourir un jour. Des rumeurs folles circulaient. On racontait que Ronan Hammer était si épris de Seastar qu’il aurait accepté que l’aîné de leurs bâtards monte sur le trône à sa mort s’il arrivait malheur au prince Halbarad. Ce n'était que des dires de courtisanes ainsi que des histoires destinées au bon plaisir du peuple, mais il y avait de quoi en faire frémir la digne reine, qui menait ainsi une guerre sans merci contre la belle Seastar.

Mais entre les cinq enfants de Seastar et les trois héritiers, tout allait pour le mieux. Les liens fraternels semblaient indestructibles et il était indéniable qu’ils s’aimaient. Les disputes existantes étaient futiles et ils finissaient par en rire. Ils ne s’imaginaient pas une seconde se bouder éternellement.
Sauf que pour la cour et autres nobles du royaume de Kahanor, cette entente n’était pas infaillible. La vie n’était pas un conte de fée.

En 1594, le roi Ronan était souffrant. Cloîtré dans son lit depuis quelques semaines, on ne lui donnait pas plus de trois jours à vivre. Le peuple acclamait déjà le prince Halbarad, faisant des vœux pour un futur règne prospère. La jouvencelle Tilney était même sur la route qui la mènerait à Aubétoile afin d’épouser Halbarad. Pendant ce temps-là, Haydarian s’efforçait du mieux qu’elle le pouvait à vivre. Elle n’était âgée que de dix ans mais priait chaque soir pour la guérison de son père, qu’elle adorait. La petite se souvenait encore des étreintes chaleureuses du roi, de ses conseils avisés ou encore, de chaque soir d’orage où il l’autorisait parfois à se glisser dans son lit afin de lui conter une histoire. Il avait fait un père formidable.

Ce fut à l’aube de la nouvelle année que Ronan rendit son dernier souffle, laissant Halbarad aux rênes du pouvoir. Il fut le premier à consoler Haydarian. « Tu es maintenant la sœur d’un roi. Ne pleure pas, ton statut doit t’inciter à être forte. » Elle devait garder la tête froide, il n’avait pas tort. Ce fut ainsi qu’Haydarian apprit à s’endurcir, à devenir femme. Tandis que son frère aîné Osman devenait le Grand Argentier du royaume, Haydarian s’assagissait. Elle cessait doucement ses aventures et bêtises, prenant en maturité. Simultanément, elle devenait également très belle. « Rappelles-toi lorsque tu me disais que tu voulais me ressembler. Aujourd’hui, tu es bien plus encore. » On évoquait même sa beauté dans des poésies, certains se bousculaient pour avoir ses faveurs ou s’asseoir à ses côtés alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente. Malgré la mort de leur père, les fleurs florissaient et Haydarian était heureuse.

Il n’y avait que deux femmes pour s’inquiéter : Seastar et la reine-mère Jane. Cette dernière voyait le popularité d’Osman s’accroître. C'en était dérangeant, car même s'il n'obtiendrait techniquement pas le trône, Jane Hammer ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine jalousie. La gloire ne devait pas couler sur le crâne d'un bâtard. Certes, il n’était que le Grand Argentier mais jouissait d’un grand prestige. On vantait ses mérites de guerrier, son intelligence ainsi que son grand courage. Halbarad était un très bon roi, il fallait en convenir, mais la reine-mère avait peur. Sa pire phobie était que les enfants de Seastar se mettent à conspirer contre ses princes. De plus, il était temps de se venger des affronts de Seastar. Ronan n’était plus et elle avait la voie libre pour attaquer, tel un serpent. Une bataille se fit durant des années, où Haydarian aida sa mère à lutter sans pour autant se mettre Halbarad à dos. Ce fut pendant la nuit du Jour des Sentinelles de l’an 1603 qu’un malheur frappa le palais royal : les quatre fils de Seastar, retrouvés morts au matin. Osman, le plus vaillant, étranglé par une corde de soie. On racontait qu’il s’était battu avec véhémence, mais que ses dix assaillants avaient eu raison de lui. Les trois autres, empoisonnés.

Haydarian s’était alors ruée dans les appartements de son frère Halbarad. Elle se souvenait avoir tambouriné sur les portes des appartements du roi, se fichant éperdument de la présence de la reine Eleonore. Il lui avait ouvert, s’inquiétant du pourquoi du comment. « Tu savais ! » avait-elle hurlé. Parce qu’elle était persuadée qu’il était l’investigateur de ces meurtres. « Toi et ta mère, n’êtes que pourritures. » avait-elle craché, le poussant en arrière pour la première fois. Ils s'étaient toujours très bien entendus et en cette seconde précise, leur lien semblait s'être écroulé sur des roches. Halbarad n’avait jamais supporté de voir sa sœur en pleurs. De plus, les larmes d’Haydarian ne coulaient pas aisément. « Quel est le motif de ces reproches, Haydarian ? Deviendrais-tu folle ? » Folle ? Il venait d’anéantir son univers, de tuer ses frères, qui la faisaient vivre et sourire autant qu’Halbarad avait su lui redonner le sourire après la mort de leur père. « Mes frères sont morts, Halbarad. Et à ce titre, tu n’es plus le mien. Tu seras juste Ma Majesté. » S’inclinant, elle se releva plus digne que jamais et détala, le cœur en miettes. Halbarad était resté pantois, les bras ballants, choqués par la nouvelle et par les accusations de sa sœur, qu’il chérissait plus que tout. Car non, il n’avait pas ordonné la mort de ses frères. C’était uniquement la reine-mère, Jane.

« Death is in actuality freedom for the body to leave its shackles and become free with the light of God. Do not say bad things about the one who has died, nor call them good ; as they have become free of goodness, and badness. Do not see everybody as being bad, and do not say things that you do not witness. »

La colère d’Haydarian s’était apaisée avec les années. Le bonheur d’être épouse d’un homme qu’elle aimait et d’être mère l’avait calmé, comme si la perte de ses quatre frères se devait d’être un lointain souvenir et qu’elle avait pour obligation de se focaliser sur l’éducation de ses enfants. Lady Mihrünnisa Seastar vivait toujours et son regard s’était teinté de nostalgie, malgré les Dieux l’avaient débarrassé de la reine-mère Primaëlle. Haydarian jouissait d’une haute position à la cour, étant fille de roi ainsi la dame Feunoyr. Son mariage était une véritable réussite et elle avait donné un fils, puis trois filles triplées à son époux.

En ce jour de l’an 1612, les nuages couvraient le soleil, empêchant les rayons de réchauffer la peau d’Haydarian. Elle semblait muette au milieu d’une foule, une douleur vive lui transperçant le cœur. A sa gauche, la reine Eleonore Hammer. A leurs pieds, le cercueil somptueux d’un roi défunt. Son frère Halbarad était mort. Elle ne parvenait pas encore à assumer la nouvelle, qui ne semblait pas réelle. Pourquoi l’abandonnait-il aussi tôt ? Les Dieux étaient témoins : oh non, elle n’était guère fâchée. Son affection envers son frère était indéfectible malgré leurs querelles. Avec le temps, Haydarian avait fini par croire en l’innocence d’Halbarad lorsqu’ils avaient appris la culpabilité de la reine-mère Jane, celle-ci passant aux aveux lors de ses dernières heures. Ils s’étaient réconciliés et voilà qu’il quittait ce monde, tel un éclair dans la nuit. Le visage d’Haydarian vint se poser sur l’épaule de sa propre mère. Lady Mihrünnisa n’avait jamais détesté Halbarad et compatissait au chagrin de sa fille. « Les Dieux ont puni Jane Hammer de m’avoir pris mes fils en lui prenant le sien. Mais que l’âme d’Halbarad soit en paix, il était bon. » Haydarian redressa brutalement son visage, les lèvres pincées. Sa mère tenait encore rancœur à Jane, faisant passer cette rivalité avant la perte d’Halbarad. En cet instant, c’était insupportable. Avant même que les chants des femmes auxquels elle devait participer ne débutent, elle quitta les lieux sous les yeux éberlués de son entourage.

Haydarian regagna ses appartements. Une fois à l’intérieur, elle se précipita vers une boîte noire aux reliures or, s’empressant de l’ouvrir. Dedans, se trouvait une lettre qu’elle n’avait pas lue jusque-là. Elle provenait d’Halbarad et c’était une de ses plus fidèles domestiques qui s’était chargée de la lui remettre à la mort du roi. « Ma très chère sœur, ma précieuse. Si tu viens à lire cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde. La vie est emplie de pertes et de cadeaux. Après avoir perdu Osman, Maelor, Rüstem et Ibrahim, voilà que c’est à mon tour de partir. Ne sois malheureuse, car tu ne seras jamais seule. La cour n’est pas forcément avec toi, mais n’oublies jamais la promesse accomplie des années auparavant : à neuf, pour toujours. Parmi les enfants de notre père Ronan, tu restes la seule survivante et je te laisse le soin d’honorer la mémoire de la dynastie… avec le souvenir de tes frères dans ton cœur. Aide également mon épouse Eleonore à prendre soin d’Halbarad et Euphemia. Montrez-vous unies, pour la sécurité et le bien-être de la Maison Hammer. »

Elle replia la lettre, la rangeant dans la boîte. Fermant les yeux, ce fut dans un murmure qu’elle fit la promesse de veiller sur son neveu, le désormais jeune roi Halbarad II, ainsi que sur sa nièce Euphemia.

« I am Haydarian, the king Haydar's daughter. I am part of Mihrünnisa's Seastar's heart. I am the most beautiful lady in all the palace, Aubétoile, even the world ! The most precious jewels, the finest silk, all wealth is at my feet. Every man would die for a lock of my hair. »

Déterminée – Fière – Ne se considère pas comme étant une bâtarde et personne n’ose l’évoquer à voix haute devant elle – Respectable – Est une des dames les plus influentes de la cour, surtout après la reine-mère Eleonore – Possède un sens aigu de la loyauté envers sa famille, se montrant protectrice et avenante envers les siens – Fut un temps soupçonné d’avoir tué le roi Halbarad I afin de venger la mort de ses quatre frères – Déteste Phineas Stormrage, l’accusant d’être particulièrement satisfait de l’assassinat de son défunt frère ainé Osman, ancien Grand Argentier du royaume au début du règne d'Halbarad Ier – Est très courtisée, causant la jalousie de son époux lord Feunoyr – Parle couramment le dialecte de Yelderhil, sa propre mère était à l’origine une esclave née à la Cité Libre – Peut faire preuve d’une grande cruauté et vanité envers ses ennemis – Est la seule survivante des enfants de lady Mihrünnisa Seastar, nés de par sa relation avec le roi Ronan Hammer – Est mère de quatre enfants, un fils et trois filles – A une fascination pour les Sombrelames et le paranormal – Ne supporte pas qu’on lui désobéisse au profit des ordres d’Eleonore Hammer – Use de son charme pour manipuler les hommes, dont elle se sert comme des pions sans pour autant avoir des relations poussées avec – Sa devise est « Mes mots sont des ordres » – Est capable d’aller très loin afin de défendre ses intérêts et sa survie – Elle ne se sacrifierait uniquement que pour ses neveux et enfants – Ne se laisse pas facilement abattre et la dernière fois qu’on l’aurait vu pleurer aurait été lors des funérailles de ses frères, neuf ans plus tôt – Est indissociable de sa mère, lady Mihrünnisa Seastar – Ne craint pas la mort – Manie le lancer de dagues à merveille – A une parfaite connaissance des poisons depuis l’empoisonnement de trois de ses frères.