AccueilAccueil  Tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyJeu 17 Avr - 19:44


steadworthy, maiev
qui je suis et d'où je viens
Nom et Prénom : Steadworthy, de son nom. Il est largement connu, pour cause de parents très bon marchands d'étoffes, à tel point que les Steadworthy ont pu avoir le luxe de s'offrir une propriété de luxe, rien que ça. Mais, dans le fond, ils ne sont toujours que des marchands élevés. Ils n'ont qu'une fille, la prunelle de leurs yeux, Maiev, dont ils sont affreusement fiers et à qui ils ont tout donné. Âge : Elle est âgée de vingt-quatre ans. Contrée de naissance : c'est sur les routes de la Cahoridie, que Maiev a vu le jour, dans une auberge peu connue et probablement oubliée depuis le temps. Allégeance : obéir, Maiev ? Ca n'a jamais été son truc. Alors, prêter serment d'allégeance... Non, c'est pas son truc. Elle fait surtout confiance à ses propres valeurs et juge par elle-même; elle respecte le roi, mais devoir mourir pour lui ? (encore que, on se demande ce qu'une aubergiste pourrait bien faire pour un tel homme) Toutefois, elle voue une profonde reconnaissance à ses parents, mais en dehors de ça, elle ne s'écoute qu'elle même. (c'est pas toujours une bonne idée, cela dit)  Statut du sang : absolument pas, c'est une roturière de bas étage, mais grâce à la fortune de papa et maman... mademoiselle fait partie d'une certaine élite, bien qu'elle détestât qu'on le lui rappelle. Race : plus humaine, c'est pas possible. rien de magique, je vous assure. Statut civil : jeune veuve, de nouveau sur le marché messieurs. Orientation sexuelle : hétéorsexuelle. Métier ou fonction : à la mort de son fiancé, elle a décidé de reprendre le rêve qu'il avait, celui de tenir une auberge dans la capitale de la Cahoridie. Elle est redoutable, d'ailleurs, forte de son expérience antérieure de marchande d'étoffes. Faction ou Guilde : aucune. Rang : aucun. Armes possédées : on pourrait croire que la douce Maiev ne sait pas manier une arme, pourtant, si elle a appris une chose, c'est que les damoiselles sans défenses ne font pas long feu. Aussi, son caractère est souvent celui d'un agneau ; comme il peut se transformer en loup. N'en déplaise, elle cache bien sous ses jupons une ou deux surprises, si jamais ces messieurs auraient d'autres idées derrière la tête.


on a besoin de votre opinion
ɤ Une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du Roi Halbarad II, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des Sombrelames, pensez-vous que la Guilde soit devenue une menace pour le royaume ? Si l’on prêtait l’oreille à chaque rumeur énoncée, le monde serait sans dessus dessous. Néanmoins, quelque chose s’est passé, a ébranlé l’ordre en place. Les gens passent leur temps à se méfier les uns des autres ; qui sait, l’ennemi qui a attaqué le roi pourrait être votre voisin… Si l’aubergiste tend l’oreille, elle ne fait pas de conclusions hâtives, et préfère ne pas blâmer untel ou un tel, de peur de voir sa clientèle fuir son établissement. Elle n’a rien à reprocher à personne, mais elle doute que les Sombrelames en soient les auteurs. C’est insensé, ils existent depuis bien longtemps ; pourquoi s’en prendre au roi, et pourquoi maintenant ? Ca n’a aucun sens. ɤ  Les animaux qui peuplent la forêt de Pestebois semblent être devenus fous. Des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de Pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. Pensez-vous que cela annonce le retour d'un Enclin ? Les nouvelles lui sont parvenues comme le vent après une tempête vient balayer les plaines. L’inquiétude ronge les hommes, et leur méfiance ne s’en trouve que décuplée. Comment savoir quelle sorcellerie se cache derrière tout ça ? Peut être ne sont ce là que des loups affamés… mais les loups ont peur des hommes. Non, il se passe quelque chose. Cela n’annonce rien de bon ; mais de là à dire qu’un Enclin serait de retour… N’est-ce pas plutôt dans Fortererre même qu’était autrefois leur forteresse ? Pourquoi, dans ce cas, venir à Pestebois, terroriser ses habitants, plutôt que de s’en prendre à ceux qui sont leurs gardiens ? Là encore, ça n’a pas de sens, et Maiev, aussi inquiète soit-elle, ne peut pas faire grand-chose, elle qui est dénuée de tout pouvoir. ɤ Suite à la destruction d'une partie de la Tour du Cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les Templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ? Elle se souvient de la majestueuse Tour, que ses parents lui avaient montré lors de leur passage dans la région. Elle n’a pas réellement eu de contacts avec les mages, mais elle a toujours pensé que de les laisser enfermer là, c’était loin d’être une chose sage. Un jour ou l’autre, avait elle déclaré à son père, les mages briseraient leurs chaines. On ne retient un chien enchainé que parce qu’il le veut bien. Mais, lorsqu’il se sent attaqué, il riposte. Elle n’est pas étonnée par ce qui se passe ; ce n’est pas de la protection, c’est de l’enfermement. Et elle, elle détesterait être enfermée. Pourquoi serait-ce si différent pour des mages ? Maiev a toujours admiré ceux doués du Don. Elle aurait aimé faire partie de l’un d’entre eux ; mais jamais pour se faire enfermer dans une Tour. Il est temps que les choses changent.

et si vous nous racontiez vos aventures ?

Ce sont ces histoires, racontées au coin du feu, celles ou le héros se détache, celle ou il vainc le vilain, épouse la princesse, lui fait des enfants, se bat pour se qui lui est cher. Ce sont ces histoires qui restent dans l’esprit des Hommes, celles ou, plus le héros s’enfonce dans les ténèbres, plus l’espoir faiblit. Ce sont ces histoires qui forgent le futur.

Mais elles n’existent pas.


Le sol était dur sous ses pas. Pieds nus, elle allait : écorchés, étaient ses orteils. La gamine s’en fichait bien ; le spectacle qu’elle observait à travers sa cachette valait toutes les blessures. Le jeune garçon, le visage à demi masqué par un foulard, jeta un regard glacial au deuxième protagoniste. Ce dernier se tenait droit, altier, il méprisait visiblement le premier, et au coup d’œil, Maiev sut qu’il s’agissait d’un soldat. Le garçon n’avait aucune chance. Le soldat s’avança.

« rends ce que tu as volé. » C’était un ordre. Elle ne vit pas le sourire du garçon, vu que sa bouche était dissimulée par son foulard, mais Maiev le sentit. Il n’avait absolument pas peur de ce grand gaillard.

« Non. » fut tout ce qu’il répondit. Le soldat tenta d’attraper le voleur ; mais, si vif, il lui échappa, et du même coup lui envoya un coup de pied dans l’estomac, pliant l’homme en deux. En un instant, l’homme fut debout, mais le voleur avait déjà filé dans l’allée. Le soldat se lança à sa poursuite, et, Maiev, une curiosité dévorante, les suivit de cachette en cachette. Elle était passée maître dans l’air d’échapper à ses parents marchands, là, sur la place du marché ou ils vendaient leurs étoffes. Leurs transactions ne l’intéressaient pas aujourd’hui. Non, aujourd’hui, elle voulait savoir qui était ce garçon qui défiait ainsi l’autorité. Elle n’avait jamais vu si peu de peur sur le visage d’un homme, fut-il de son âge, ou de celui de ses parents. Elle finit par rattraper le soldat. Elle connaissait bien le village, et cet homme-là, lui, ne semblait pas le connaître du tout. Il était visiblement sur le point de coincer le jeune voleur, et la violence qu’elle lisait sur son visage ne lui disait rien qui vaille. Et, alors, Maiev fit quelque chose de très stupide. Elle se dressa sur le chemin du soldat, un air perdu sur le visage.

« Messire ! » son cri le fit s’arrêter, et elle joua avec ses talents de gamine perdue (chose qu’elle n’était absolument pas). « je me suis perdue.. je.. je retrouve plus mes parents… » Le soldat, visiblement, oscillait entre l’aider, ou la planter là pour aller coincer le chenapan qui lui avait détroussé sa bourse. Insistante, la gamine agrippa son avant-bras. « s’il vous plaît ! messire ! » Elle entendit le soldat soupirer, jeter un dernier regard vers le voleur qui disparaissait dans les ruelles, puis il se tourna complètement vers elle. « comment sont tes parents ? » marmonna-t-il, et un large sourire illumina le minois d’ange de Maiev. Elle lui en fit la description rapide ; il ne fallut pas longtemps au soldat pour la ramener auprès de ses parents. Et Maiev de ne pas pouvoir enlever ce sourire de son visage. Elle avait aidé un voleur. Cela faisait-elle d’elle une criminelle ? La pensée la survola, mais, aussitôt, elle l’oublia. C’est comme ça quand on est enfant. On oublie vite les choses.


Mais, le voleur, lui, n’oublia pas. Il l’observait des toits, la gamine frivole des marchands d’étoffe, si pure, si chaste. Et pourtant, elle venait clairement de s’interposer et de lui sauver la mise. Il ne croyait pas un seul instant qu’elle fut perdue ; elle paraissait trop sûre d’elle, là, sur l’étal du marché, et n’avait pas l’air de quelqu’un qui ne connait pas les lieux. Il réajusta son foulard, le resserrant autour du bas de son visage. Sa cicatrice affreuse l’avait assez défiguré, pas question de fanfaronner devant le monde comme une bête de foire.

La nuit allait tomber. Souplement, il quitta son perchoir, et se dirigea vers l’auberge. Il aurait, pour une fois, de quoi se payer un repas chaud et même une chambre. Lorsqu’il arriva aux abords de  l’auberge, la petite famille de marchands d’étoffes était autour de leur charrette. Un instant, il chercha des yeux leur fille, et entendit sa voix en provenance des écuries. Puis elle apparut, un sourire chantant sur le visage. Elle devait avoir, tout au plus, douze ou treize ans, et déjà, les prémices d’une beauté angélique se dessinaient sur ses traits. Son père et sa mère lui laissèrent le soin de s’occuper des mules ; ils entrèrent dans l’auberge, sous le regard du voleur. Il n’avait jamais eu de père ; de sa mère à lui, il n’avait eu que des coups. Lorsqu’il s’était enfin révélé assez grand, et qu’il lui en avait flanqué une à son tour, elle n’avait plus rien dit, et l’avait jeté dehors. Ces gens-là n’étaient pas comme lui.

« Pourquoi tu caches ton visage ? » Il sursauta violemment. La gamine, elle était là, devant lui, avec ses grands yeux et sa beauté de colombe. Il était plus grand qu’elle de bien deux têtes, et elle devait lever la sienne pour pouvoir le regarder dans les yeux.

« Pourquoi tu aides un voleur ? » Rétorqua-t-il presque du tac au tac. Elle rougit violemment. Puis, elle haussa les épaules. Elle n’allait pas lui répondre qu’elle le trouvait bien plus intriguant qu’un soldat, tout de même ? Des gens, elle en avait vu, des bons comme des mauvais, des déchirés comme des pauvres, mais il était le premier qu’elle voyait, qui ne craignait rien. Elle détourna un instant les yeux. « tu n’as pas peur. »

Ce n’était pas une question. Il n’eut pas le temps de répondre, que son père venait d’apparaître sur le seuil de l’auberge et d’appeler sa fille. Elle lui lança un dernier sourire, et s’en fut le rejoindre. Il rentra à sa suite, mais resta loin de la petite famille.



« Ce sera un coup parfait. La Guilde sera ravie.
- Ca ne fera pas de nous des hommes riches pour autant.
- Non, mais on le sera plus que nous ne le sommes à présent.
- Je n’aime pas ton idée.
- T’es libre de te casser, t’sais.
- Et te laisser dans la merde ? Tu tiendras pas sans moi.
- C’est ça. »

Le plan était simple. Entrer dans l’entrepôt, voler les étoffes de soie, soit celles qui se revendront le plus cher. Qui feront d’eux non seulement des hommes riches, mais en plus, d’obtenir l’approuvement de la Guilde des Voleurs. Même si tous deux étaient déjà passés experts dans le vol.

En soi, rien de bien compliqué. Surtout que l’entrepôt en question n’était pas gardé. Ça semblait même trop facile. C’était peut être pour ça que Amir se méfiait. Son ami était celui qui réfrénait le plus souvent ses ardeurs, auquel cas, lui serait déjà en train de voler le trésor royal.

« Bon, on y va ? » Il sourit sous son masque. « Oui, Amir, on y va. »


« Maiev ?
- Oui, père ?
- J’ai une commande qui n’était pas prévue, un noble souhaite qu’on lui livre ses soies tout à l’heure. Veux-tu bien t’en charger ?
- Absolument. »

A dire vrai, elle soupçonnait cette commande d’être une tout autre affaire. En regardant la commande, et le nom du noble en question, son intestin se tordit. Ce n’était pas la première commande qu’il faisait chez eux, et en trois fois en deux semaines, il y avait de quoi se poser des questions. Soit ce nobliau avait la folie des grandeurs… soit il cherchait autre chose. Et elle craignait fort de savoir ce qu’était cet autre chose. Elle avait rencontré l’individu ; grand, baraqué, pas du tout le type à acheter des étoffes. Et beaucoup trop avenant envers elle. Et son père, ainsi, qui lui demande de lui livrer en personne ? Elle grimaça. Elle savait que ça devait arriver, mais pas avec un tel homme. Elle avait espéré plus, quelqu’un de plus… eh bien, pas comme ça. Elle chassa ses pensées. Rien n’était encore fait, de toute manière. Rien ne se ferait sans son consentement, son père le lui avait promis. Il l’avait promis à sa mère sur son lit de mort. Maiev grimaça à nouveau. Ses pensées, parfois, l’agaçaient. Cette mission, tout compte fait, n’était pas une mauvaise chose. Elle quitta rapidement la villa que ses parents avaient pu s’offrir quelques années plus tôt, et s’enfonça dans les rues de la capitale, en direction de l’entrepôt. Le soleil n’allait pas tarder à se coucher, et l’agitation était grande dans les rues, à cette heure avancée de la journée. Il lui fallait un peu plus d’une demi-heure pour arriver à l’entrepôt à pied, alors qu’ordinairement, elle ne mettait pas tant de temps que ça, elle qui était une habituée de la marche et de la capitale. Quelques connaissances l’arrêtèrent également en chemin, ce qui la retarda encore. Mais sachant que, lorsqu’elle reviendrait de l’entrepôt, elle devrait aller chez le noble, elle prenait bien son temps, de fait. Elle ne voulait pas rester chez cet homme de nuit.  L’entrepôt se dressait devant elle avant même qu’elle ne se rende compte qu’elle était arrivée. Elle déverrouilla la porte, et se faufila à l’intérieur.

Mais aussitôt à l’intérieur, elle sut que quelque chose n’allait pas. Les étoffes s’entassaient sur des étagères, du sol jusqu’au plafond. Et le silence, était assourdissant. Elle avait fini par s’y habituer au fil du temps, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment. Et quelle idiote ! Laisser sa dague à la villa ! Vivre à la capitale, goûter la sécurité des murs, voilà qui l’avait quelque peu ramollie ! Elle se maudit dix fois, avançant prudemment entre les rangées des étagères. Le soleil perçait encore paresseusement à travers les hautes fenêtres ; mais il ne tarderait pas à se coucher, et, dès lors, elle serait aveugle, car la lampe à huile était restée près de la porte… stupide fille ! S’admonesta-t-elle. Comment peut-on être si tête en l’air ? Un bruit étouffé la fit sursauter. Plissant les yeux, relevant ses jupons, elle se débarrassa en silence de ses chaussures, et put ainsi marcher sans risquer de faire le moindre bruit. Elle était maintenant persuadée qu’il y avait quelqu’un, dans le fond de l’entrepôt, exactement là ou elle devait aller chercher ses étoffes. En passant, sur une étagère, elle s’empara d’un rouleau vide, qui lui servirait de gourdin au cas où. Juste au cas où. Et elle avança ainsi, les sens en alerte, s’approchant de son but. Et juste lorsqu’elle se détendit en se disant qu’elle imaginait des choses, un chuchotement retentit. Quelqu’un était bien là. Elle se faufila lentement entre les rangées et parvint à voir entre les étagères. Il y avait là deux hommes. Ils murmuraient, si doucement qu’elle n’entendit pas leurs paroles. Mais à voir leurs vêtements dépareillés, ils étaient loin d’être des employés à son père. De plus, elle ne les avait jamais vus. Un frisson lui parcourut l’échine, quand l’un d’entre eux passa dans la lumière. Des yeux bleus métallisé, un visage à demi masqué, des cheveux d’ambre… Elle avait déjà vu cet homme. Mais ou ? Quand ? Comment ? Son cerveau tournait à plein régime. Que devait-elle faire ? Prévenir son père ? Le temps d’aller le chercher, les deux hommes auraient le temps de voler ce qu’ils voulaient et de disparaître. Non. De toute évidence, ils se croyaient seuls. Ils ne l’étaient pas. Elle était là. Elle voyait tout. Elle ne savait pas quoi faire. Puis, soudainement, elle sut. Les deux hommes s’étaient retournés, dos à elle. Maiev tenait toujours le rouleau vide. Elle s’approcha en silence, et de toutes ses forces, abattit le rouleau sur la tête du premier. Il s’effondra, probablement bien assommé – c’est que ça doit faire mal, tout de même -, et elle s’apprêtait à répéter l’opération à nouveau avec le second. Il para aisément le coup, et d’un même mouvement, lui arracha le rouleau et la déséquilibra. Elle tomba à la renverse, étouffant un cri, et se retrouva assise sur les fesses. Celui qu’elle n’avait pas assommé jeta le rouleau, et s’agenouilla auprès de son ami inconscient. Avec un frisson, Maiev s’aperçut qu’elle n’avait pas assommé celui qu’elle aurait voulu en premier. Le Masqué n’était pas celui qu’elle avait envoyé dans les vapes. Elle l’entendit soupirer, puis il se tourna vers elle. En contre-jour, il était difficile de voir quelle était son expression, d’autant que seuls ses yeux étaient visibles.

« C’était très stupide. Ou très courageux. » Elle ne répondit pas. Il était affreusement intimidant, et son acte, là, lui parut tout à fait idiot et irréfléchi. Si elle avait plutôt appelé quelqu’un… elle n’en serait pas là. Il retourna auprès de son ami, le secoua. Le second revient doucement à lui, grommelant, marmonnant. « Elle t’a assommé. » fit le Masqué, en pointant le doigt sur Maiev. Elle eut un bref mouvement de recul, lorsque les yeux de l’autre se posèrent sur elle. Puis elle y lut la surprise. « t’es pas sérieux ?
- Très. C’était un joli coup.
- Ah ouais, parle pour ma tête.
- Ta tête ira bien.
- Ouais. Mais, on fait quoi avec elle ? »

Elle fronça les sourcils. Comment ça, on fait quoi ? Elle n’était pas un objet, qu’elle sache ! « La demoiselle n’apprécie visiblement pas comment tu la désignes, mon ami. » Et comment ! Ce moins que rien, elle l’enverrait bien dans les pommes une seconde fois, pour le principe ! Le second lui jeta un regard torve, et elle lui lança un regard noir. Le Masqué tapota l’épaule de son ami. Il se releva, s’approcha d’elle, et s’accroupit à sa hauteur. Suspicieuse, elle le regarda approcher, se mouvoir comme le ferait un homme qui posséderait l’endroit. Ce n’était pas le cas. « Mon ami a raison sur un point, cependant. » Il la fixa dans les yeux. Même accroupi, il restait plus grand qu’elle. « Que va-t-on faire de toi ? » Puis, soudain, elle se souvint. Le masque, le garçon, le soldat… Elle écarquilla les yeux. « Pourquoi tu caches ton visage ? » murmura-t-elle, et elle le sentit brusquement se tendre. La teinte de ses yeux passa de bleu océan à bleu orageux, mais elle ignora la tempête. Elle n’avait plus peur de lui. Se souvenait-il ? Elle l’ignorait. Lentement, elle brisa la distance qui le séparait de lui, tendant une main hésitante, effleurant le foulard noué autour de sa mâchoire. Elle sentit ses muscles se crisper. « tu n’as pas peur ? » Elle stoppa son geste, et lui lança un regard interrogatif. « Pourquoi caches-tu ton visage ? » insista-t-elle doucement. Il ne répondit pas, ne bougea pas. Statue de cuir. Elle trouva le nœud du foulard. « Je ne ferais pas ça. » Amir, le second, venait de parler. Maiev se tourna vers lui, son regard soudainement dur. « Je suis ici chez moi, étranger. » Elle ne l’aimait décidément pas, celui-là. Elle avait bien fait de l’assommer. Ses yeux revinrent sur le Masqué. Elle dénoua le nœud, hésita un instant lorsqu’il lui saisit le poignet. Il ne serra pas ; il lui tenait juste. A cet instant, elle sut qu’il l’avait reconnue, et que c’était en grande partie pour cette raison qu’il la laissait faire. Elle ne l’expliquait pas. Avec douceur, elle enleva le foulard. Une horrible cicatrice courrait sur sa mâchoire droite, descendant jusque dans son cou, effleurant sa jugulaire. Elle ignorait ce qui avait pu lui causer une telle blessure, mais imaginait sans peine l’affreuse douleur. Mais elle n’était pas effrayée. Il la fixa dans les yeux, cherchant une trace de terreur, de répulsion, de ce que, toute sa vie, les gens lui avaient jeté à la figure, mais il n’y trouva rien. Il en fut affreusement déstabilisé, plus encore, lorsqu’elle lui toucha timidement son autre joue. « là, c’est mieux, non ? » Et son sourire, son sourire le fit fondre comme la glace en plein été. « Pourquoi tu aides un voleur ? » murmura-t-il, un sourire sur ses lèvres à lui. Elle baissa la tête, cachant la rougeur de ses joues, ce qui lui rappela d’autant plus la gamine qui lui avait sauvé la mise plusieurs années auparavant. Sans croiser son regard, elle noua à nouveau le foulard sur sa mâchoire. « Prenez les soies, et partez. Je m’arrangerais. Mon père ne s’en rendra pas compte. » Il se releva, fit un signe à Amir. Ce dernier se détourna et s’empressa d’exécuter les ordres. Le Masqué tendit une main à Maiev. Elle sourit, mais se remit ses pieds sans aide. Bien sûr que son père s’en rendrait compte. Elle inventerait quelque chose. N’importe quoi. Amir avait terminé ; il attendait son ami, visiblement. « Va. » murmura-t-elle. Mais il hésitait. Elle le voyait déchiré entre deux sentiments. Il était si proche d’elle qu’elle aurait pu le toucher à nouveau ; mais cette fois, ce fut lui qui, de ses doigts lui effleura la joue. Puis, il ne fut plus là. Ils avaient disparu. Et elle ne savait même pas son nom.

Stupide fille !

Elle se rendit chez le noble, comme convenu. Mais sa tête n’était pas là. Elle était ailleurs, avec les récents évènements de la soirée. Le noble s’en rendit compte, et lorsqu’il vit qu’elle était absolument insensible à tous les efforts qu’il faisait pour lui plaire, il abandonna la partie. Elle rentra chez elle, mais elle fut incapable de trouver le sommeil. Ses yeux bleus la hantaient.

Dans les jours qui suivirent, elle ne fut pas totalement elle-même. Dans la lune, toujours à surveiller les toits, les rues, les coins d’ombres. Tant et si bien, que son père décida pour un temps de lui laisser du temps libre. Elle n’était pas concentrée, et avait faillit faire sombrer deux ventes importantes. Maintenant qu’elle avait du temps libre, elle ne savait pas quoi en faire. Ses pensées revenaient sans cesse sur ce qui s’était passé. Bien sûr, son père se doutait qu’elle n’avait pas tout dit. Elle ne lui avait révélé qu’ils avaient été volés, rien de plus. Qu’il manquait trois ballots de soie. Mais il n’était pas stupide, et il se doutait bien que quelque chose d’autre était arrivé, quelque qui avait bouleversé sa fille. Cependant, il n’avait rien dit, il attendait que d’elle-même elle vienne le voir.

Alors elle errait dans le marché, dans les rues, souriant ici et là. Elle écoutait les conversations, mais n’y participait pas. Une nuit, elle n’en pût plus. La capitale, soudain, l’étouffait. Sa chambre l’étouffait. Elle s’était réveillée en sursaut, trempée de sueur, et avait été incapable de se rendormir. Elle s’était levée, et s’était habillée, puis elle avait quitté la villa. L’air nocturne lui faisait un bien fou, et elle respirait à nouveau. Son cauchemar semblait bien loin derrière elle ; elle ignorait ou elle marchait. Elle aurait dû, avant de se rendre compte que ses pas l’avaient menée dans les quartiers mal famés de la capitale. Qu’espérait-elle en venant ici ? Elle ne savait pas, et doutait de réellement vouloir le savoir. Toujours est-il qu’elle préféra rebrousser chemin, plutôt que de s’aventurer de nuit dans des ruelles sombres. Mais alors qu’elle allait quitter le quartier, un homme se dessina sur la route. Maiev s’arrêta aussitôt. Son cœur s’affola aussitôt : elle était seule, de bonne extraction, dans un quartier fréquenté par les malfrats. Mais quelle mouche l’avait donc piquée de venir ici ! L’homme s’approchait, et elle avait beau regarder à droite et à gauche, elle ne voyait pas d’issue. Pétrifiée, elle le regarda s’avancer. « ma jolie, on est perdue ? » elle le craignait, par tous les dieux, elle craignait qu’elle une telle chose n’arrive ! Il puait à dix milles à la ronde, et visiblement, il appréciait la vue. Elle eut un vif mouvement de recul lorsqu’il voulut s’approcher un peu plus. Il l’intercepta ; elle tenta de fuir, mais il la tint par le bras et l’entraina dans une ruelle. Elle fit la seule chose qu’elle était en mesure de faire. Elle hurla. L’homme grogna, lui mit sa main crasseuse sur la bouche, mais elle n’arrêta pas pour autant, la terreur brûlant ses veines, coulant dans sa tête. Il la jeta au sol, et elle retint une exclamation de douleur. Il n’y avait aucune issue. C’était un cul de sac. « toi et moi, ma jolie, on va s’amuser… » Il ne vit rien. Mais elle, si. La lame si discrète, l’homme masqué, le bruit qu’elle fit lorsqu’elle s’inséra entre les côtes pour trouver le cœur. Son agresseur fut mort avant même de toucher le sol.

« je ne crois pas, non. » marmonna son sauveur. Il nettoya la petite lame sur les vêtements du mort, puis la fit disparaitre sous sa tenue de cuir. Il se tourna ensuite vers Maiev. Elle n’avait pas bougé, assise sur le sol, terrifiée. En un instant, il fut près d’elle, ses bras l’entourant. Elle tremblait. Sans un mot, il la serra, lui donnant ce qu’elle avait besoin. Une ancre. Sa terreur était telle qu’il la sentait. « C’est fini, » murmura-t-il contre son oreille, « c’est fini. » Il lui fallu de longues minutes pour revenir à elle, et lorsqu’elle le fit, elle rougit de la situation. Et lorsqu’il sentit que sa terreur s’était tarie, il ne la lâcha pas pour autant. Il n’en avait pas envie. Mais ils ne pouvaient pas rester ici. « Peux-tu marcher ? » lui glissa-t-il. Elle hocha la tête, quoique peu sûre si ses jambes seraient de cet avis-là. Il se releva en même temps qu’elle, ne la lâchant pas, et elle lui en fut reconnaissante ; ses jambes étaient en coton, et elle avait l’impression qu’à chaque pas qu’elle faisait, elle allait tomber. Elle se laissa guider, encore sous le choc. S’il n’avait pas été là, s’il n’était pas intervenu… elle n’osait penser à ce que cet homme aurait fait d’elle. Une porte claqua, et elle se rendit soudain compte qu’il l’avait lâchée et qu’elle se tenait dans une petite maisonnette cossue, avec une seule pièce. Le Masqué l’avait lâchée pour entretenir le feu dont l’âtre prenait presque tout le mur. Elle s’en approcha, et, lorsque le feu fut grondant, elle s’installa devant, sans un mot. Elle plongea son regard dans les flammes, réalisant sa stupidité.

« Tiens. » Il lui tendait une tasse fumante. Elle la prit sans un mot et la serra entre ses mains. C’était du thé. Il sentait merveilleusement bon, mais elle n’arrivait pas à détacher son regard des flammes. Il s’installa près d’elle, sur le sol ou elle-même était assise.

« Merci. » murmura-t-elle enfin. Elle aurait voulu ajouter d’autres remerciements, mais elle n’en eut pas la force. Elle le sentit sourire. De longues minutes passèrent, sans que ni l’un ni l’autre ne parlèrent ; mais le silence n’était pas gênant. Et alors seulement, elle tourna son regard vers lui ; et seulement maintenant, elle remarqua qu’il ne portait pas son foulard, qu’il n’était pas masqué. La lueur des flammes jouaient sur son visage, caressant sa cicatrice, faisant flamboyer ses yeux. Elle posa la tasse à côté d’elle, et se tourna davantage vers lui. « je ne connais même pas ton nom » fit-elle en baissant le menton et les yeux, s’égarant dans la contemplation des flammes. Doucement, il lui releva le menton. Parfois, elle lui rappelait si fort la gamine qu’elle avait été, si gênée par des futilités, et, d’autres fois, il était émerveillé par la femme qu’elle était devenue. « Valaran. » ce n’était qu’un murmure, un infime murmure, mais il la fit frissonner. Il connaissait déjà son nom à elle ; il avait été facile de le savoir, à vrai dire. Il avait mené son enquête, l’avait même suivie alors qu’elle l’ignorait. Il aimait la sonorité de son doux prénom. Il sourit. « Maiev. » Elle écarquilla les yeux à la mention de son nom, puis son sourire, oh, ciel, son sourire. Ce même sourire qu’elle lui avait offert dans l’entrepôt. Il ne put résister ; il l’embrassa. Elle ne le repoussa pas, bien au contraire, et il décida de l’entrainer dans une danse qu’ils seraient loin d’oublier.


Il n’avait jamais connu quelque chose de semblable. Une telle attirance pour une femme, qui allait bien au-delà de la simple attirance sexuelle. Endormie paisiblement à ses cotés, dans la petite maisonnette, il l’observait. Ses boucles brunes étaient un désordre qui agaçait Maiev et qui le faisait sourire. Tout en elle le faisait sourire. Elle était si différente de lui ; elle n’avait jamais eu peur de lui, elle ne l’avait jamais traité comme un monstre. Elle s’était contenté de regarder dans son âme, et quoiqu’elle aie vue, elle s’était attachée. Et il n’avait pas l’intention de la laisser partir. Ce n’était pas la première fois qu’ils se retrouvaient à la tombée de la nuit et finissaient dans son lit. Il voulait plus que ça, lui offrir bien plus. Elle était fille de marchand, et il n’était rien qu’un voleur enrichi. Mais il ne la laisserait pas partir. Elle soupira, et ouvrit les yeux. Il croisa son regard. « Épouse-moi. » Elle écarquilla les yeux, se frotta les yeux. Avait-elle mal entendu.. ? Il rit. « Epouse-moi, idiote. » Elle sourit. Puis se jeta sur lui pour lui prouver son accord.

Ce ne fut pas facile à avaler pour son père. Lui qui voulait qu’elle épouse un noble, il se retrouvait avec un roturier. Mais lorsqu’il comprit à quel point cet homme était le soleil de sa fille, il se radoucit, et, accepta. Il n’avait pas spécialement le choix ; sa promesse à sa défunte femme le liait. Mais il n’apprécia jamais l’homme qu’elle avait choisi comme époux. Aussi sa fille s’était-elle détournée de lui ; et elle ne reviendrait jamais plus lui adresser la parole.

Leurs fiançailles avaient été fêtés il y a de cela quelques semaines. Ils avaient pour projet d’ouvrir une auberge à mi-chemin du château et des murailles de la ville. Tout ça, les rêves, les espoirs, tout. C’était beau.

C’était Amir, qui était entré en trombe dans la villa. Il n’avait rien dit ; sur son visage était écrite toute l’horreur. Maiev l’avait vu. Elle avait vu l’horreur. Elle avait levé la tête, s’était emparé du bras d’Amir. « Ou ? » Son ton avait quelque chose d’impérieux, qu’il n’avait pas osé protester. Il l’avait conduite sur les lieux. Il était là. Les gardes l’entouraient, et elle les poussa pour passer. Son cri déchira l’air tandis qu’elle tombait à genoux auprès de lui. Il n’y avait aucune trace, rien, pourtant ses yeux bleus étaient ouverts, mais il n’y avait aucune vie. Il ne souriait pas. Il ne sourirait plus jamais. Il n’y avait aucun indice. L’enquête avait été abandonnée. On avait jeté aux orties la vie d’un homme balafré. Elle avait brûlé son corps, et répandu ses cendres sur le bord de la Serpentine. Il adorait le fleuve. Il ne faisait qu’un avec le fleuve.

Maiev ne souriait plus. Elle ouvrit l’auberge. C’était ce qu’il aurait voulu. Elle lui donna son nom. Chez Valaran. C’est tout ce qu’il subsiste de lui. Elle a mené son enquête. Il n’avait pas d’ennemis notables. Ses soupçons lui emplissaient la tête, se tournaient vers son père, vers la Guilde des Voleurs, celle des Sombrelames. Mais elle n’a aucune réponse. C’est ce qui mine son moral, c’est ce qui marque son visage.




et c'est qui derrière l'écran ?

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; wesh, vous me connaissez déjà. middle ages, laurine, fifille... vandathiel, c'était moi.  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  3349414918  ɤ Fréquence de connexion ; 5/7, et ça dépends des périodes et de ma charge de travail. ɤ Que pensez-vous du forum? ; c'est pas bien. j'ai pas le temps.  fuck. MAIS COMMENT VOULEZ VOUS QUE JE REVIENNE PAS AVEC TOUSSA?  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  4172398148  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  3658052439  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  4043396660 ɤ Comment l'avez-vous découvert ? je l'ai trouvé dans le fin fond du trou duc d'une engeance. (me demandez pas comment j'ai atterrit là-bas, pliz. merci.)  ɤ Code du règlement ; war will weather the souls of the lost. (m'en souviens encore par coeur, tiens.  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  1743779539 ). ɤ Célébrité choisie ; tamla kari. ɤ Credits (avatar, icon etc.) ;lediablealinterieur @tumblr.



Dernière édition par Maiev Steadworthy le Sam 19 Avr - 19:55, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
Irina
Irinathe hermit
ɤ REGISTRATION : 19/03/2014
ɤ PARCHEMINS : 103
ɤ STATUT DU SANG : fille de marchand
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : toutes et aucune
ɤ METIER OU FONCTION : Apprentie Assassin

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyJeu 17 Avr - 20:55

Bienvenue, vu toutes nos ressemblances, il nous faudra un lien  love 
Revenir en haut Aller en bas
Dezial Rivers
Dezial Riversthe justice
ɤ REGISTRATION : 15/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1043
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : En Medraven au sein de la cité d'Elaven
ɤ METIER OU FONCTION : Officiellement, maître d'armes à Aubétoile, officieusement il est membre du conseil des Sombrelames.

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyJeu 17 Avr - 22:09

Bon retour parmi nous nieu
Revenir en haut Aller en bas
Invité

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 2:22

VANDAAAAAA ! love
J'ai hâte de voir ce que va devenir cette demoiselle là. Bon courage pour ta fiche et re-bienvenue !
Revenir en haut Aller en bas
Lucian Lawrence
Lucian Lawrencethe wheel of fortune
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 419
ɤ STATUT DU SANG : fils de marin.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : terremer.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine d'un bâteau pirate ; un maître de la confrérie des pirates
ɤ INVENTAIRE : la pièce d'or l'identifiant comme un pirate.
sa boussole.
le portrait de sa belle près de son cœur.

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 6:09

REBIENVENUUUUE !
Et bonne chance pour ta fiche shon
Revenir en haut Aller en bas
https://tales-of-k.forumactif.org/t106-lucian-i-am-the-captain
Wilhelm P. Rahl
Wilhelm P. Rahlwilhelm
ɤ REGISTRATION : 22/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 324
ɤ STATUT DU SANG : ❝ Wil est de lignage noble, mais a renoncé à son titre en choisissant de devenir Templier.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : ❝ Terremer, dans la cité de Yenibohor
ɤ METIER OU FONCTION : ❝ Gardien en charge de Qahedar, son demi-frère.
ɤ INVENTAIRE : ❝ Une armure de Gardien, signe distinctif de son rang et de sa fonction
❝ Une épée
❝ Une cape de voyage portant le blason des Templiers
❝ Un vieux couteau qui a plus une valeur sentimentale que pécuniaire

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 9:14

Vandaaaaa si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  766995783

rebienvenuuuue ლ(ಠ益ಠლ) :hehe:
Revenir en haut Aller en bas
https://tales-of-k.forumactif.org/t293-wilhem-the-end-is-where-we
Avalon Scalesinger
Avalon Scalesingerjusticeadmf
ɤ REGISTRATION : 18/11/2013
ɤ PARCHEMINS : 1500
ɤ STATUT DU SANG : Noble ɤ Avalon est née dans une famille noble, les Scalesinger. C'est une des familles bannerets des Dummers. Ils sont surtout connus pour la beauté de leurs arcs.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Avalon est née à Blancherive dans la contrée de Sermar. Néanmoins, elle a quitté sa demeure à l'âge de huit ans. Elle n'en a donc que peu de souvenirs.
ɤ METIER OU FONCTION : Avalon se fait passer pour un homme ɤ Templier depuis cinq années au cercle des Mages.
ɤ INVENTAIRE : ɤɤɤ

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 10:13

BIENVENUUUUUUUE À NOUVEAU :hysteric:
Bon courage pour la rédaction de ta fiche. Si tu as la moindre question à propos des annexes & co, tu connais la maison shon alors n'hésite pas à mp Morrigan & moi shon
N'oublie pas d'aller réserver ton avatar ici pour qu'il soit à toi pendant au moins une semaine !
Revenir en haut Aller en bas
https://tales-of-k.forumactif.org
Invité

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 10:41

Bienvenue à nouuuveau  :yoho: 
Revenir en haut Aller en bas
Rohan E. Staghelm
Rohan E. StaghelmJustice - adm.
ɤ REGISTRATION : 06/09/2013
ɤ PARCHEMINS : 284
ɤ STATUT DU SANG : Noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Medraven.
ɤ METIER OU FONCTION : Soldat.
ɤ INVENTAIRE : Son épée, un petit poignard glissé dans sa botte, briquet et amadou.

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 10:42

oh ce choix d'avatar ♥️

REBIENVENUUUUUUUUUUUUE !
Avalon a tout dit alors j'me contenterai de te souhaiter bon courage pour ta fiche ! nieu
Revenir en haut Aller en bas
Invité

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 11:52

l'accueil n'a pas changé, ici, en tous cas.  :hug: 
merci à tous  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  37048232 si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  3595505528 vous m'avez manqué.  love2 
Revenir en haut Aller en bas
Eremir Whitehill
Eremir Whitehilleremir
ɤ REGISTRATION : 19/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 476
ɤ STATUT DU SANG : une famille de bannerets haïe et maudite en kahanor. un sang riche détesté.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : enfant aux couleurs du nord né dans les terres du sud; tameriel.
ɤ METIER OU FONCTION : il fut rôdeur, écuyer royal, pirate, voleur, mercenaire et il est maintenant propriétaire de l'auberge le bouclier d'argent, mais son coeur sera toujours volage.
ɤ INVENTAIRE : une bourse remplie d'or et deux poignards accrochés à la ceinture • l'arc familial et un carquois dans le dos • sa cape de voyage • de quoi se nourrir sur les routes • un médaillon qui a appartenu à son épouse.

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 12:55

VANDAAAAAAAA. Ca fait plaisir de te revoir ici bave L'avatar et le nom, je meurs si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  4172398148 Courage pour ta fiche !
Revenir en haut Aller en bas
Roskva
Roskvathe juggler
ɤ REGISTRATION : 13/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 62
ɤ STATUT DU SANG : fille de pêcheur
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Alcahar
ɤ METIER OU FONCTION : Mage du cercle

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 17:17

Rebienvenue Vanda si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  766995783
Revenir en haut Aller en bas
Thibalt Antora
Thibalt Antorathe hermit
ɤ REGISTRATION : 09/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 207
ɤ STATUT DU SANG : fils de troubadours.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Sermar, à Blancherive.
ɤ METIER OU FONCTION : bandit de grands chemins.

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyVen 18 Avr - 23:46

Hier soir, je bavais sur cet avatar en m'demandant qui pouvait bien se cacher derrière. Hé bien voilà, c'est Vanda, c'est normal si je bave sur ses choix Arrow

J'te souhaite rebienvenue parmi nous, et je te vénère pour la bouille de ta Maiev dont le pseudo est très original. si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  37048232
FIGHT pour ta fichette !
Revenir en haut Aller en bas
Zyra S. Darkfall
Zyra S. Darkfallthe juggler
ɤ REGISTRATION : 19/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 509
ɤ STATUT DU SANG : bâtarde des Blackwood, on le reconnaît par la couleur de ses cheveux, noirs comme la nuit.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : à Forteterre, près de Pestebois plus précisément.
ɤ METIER OU FONCTION : tenancière de l'auberge La Nuit Blanche près de Pestebois et fugitive du Cercle.
ɤ INVENTAIRE : une dague noire comme la nuit qu'elle utilise pour sa magie du sang. Une longue épée qu'elle a volé à un Templier, seule arme pouvant la défendre contre ses derniers. Un petit portrait d'Alexander, son apprenti assassiné. Une bourse pleine de pièces d'or. Des herbes pour soigner... ou tuer en cas de besoin.

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptySam 19 Avr - 3:20

Bienvenue chez les fous  mad 
Revenir en haut Aller en bas
Invité

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptySam 19 Avr - 17:43

Eremir, ça fait plaisir d'être de retour aussi.  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  3595505528  merci.  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  1646858536 
Thibalt, je te vénère aussi, c'est la première fois que je vois liam sur un forum!  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  4172398148 si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  4172398148 si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  3595505528 
zyra, merci.  si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  766995783 
Revenir en haut Aller en bas
Invité

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptySam 19 Avr - 18:12

    REBIENVENUE TWAAAA ! si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  186671299

    Tié belle, et ta fiche est trop cool :3
Revenir en haut Aller en bas
TALES OF KAHANOR
TALES OF KAHANORthe death
ɤ REGISTRATION : 03/09/2013
ɤ PARCHEMINS : 465

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyDim 20 Avr - 16:58


FÉLICITATIONS !
Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE WORLD.

C'est un plaisir de te relire, ta fiche est superbe et ton personnage fort intéressant, j'espère que tu t'amuseras bien avec elle ! si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  3595505528

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !

Revenir en haut Aller en bas
https://tales-of-k.forumactif.org
Eremir Whitehill
Eremir Whitehilleremir
ɤ REGISTRATION : 19/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 476
ɤ STATUT DU SANG : une famille de bannerets haïe et maudite en kahanor. un sang riche détesté.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : enfant aux couleurs du nord né dans les terres du sud; tameriel.
ɤ METIER OU FONCTION : il fut rôdeur, écuyer royal, pirate, voleur, mercenaire et il est maintenant propriétaire de l'auberge le bouclier d'argent, mais son coeur sera toujours volage.
ɤ INVENTAIRE : une bourse remplie d'or et deux poignards accrochés à la ceinture • l'arc familial et un carquois dans le dos • sa cape de voyage • de quoi se nourrir sur les routes • un médaillon qui a appartenu à son épouse.

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  EmptyJeu 24 Juil - 17:08

fiche archivée.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty
MessageSujet: Re: si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?    si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

si nous ne brûlons pas, comment éclairer la nuit ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» EGERTON ㄨ Même en enfer nous nous retrouverons.
» ⚜ mille et une nuit...
» LA PRECIEUSE ⚜ mille et une nuit...
» Eddä + dites-nous qui donne naissance aux irresponsables.
» Tamryn, Belle de jour et ombre de la nuit

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TALES OF KAHANOR. :: UNE PETITE CHOPE ? :: les sujets HRP :: Fiches de présentation-