THIBALT ☆ no hero to idolize.

Nom et Prénom : Thibalt Raphaël Antora. Âge : 28 hivers. Contrée de naissance : Tous les enfants veulent un jour savoir d’où ils viennent, sur quel sol ils ont vu le jour. Thibalt, pour sa part, est né à Blancherive, dans la contrée de Sermar, lors d’un hiver particulièrement rude. Allégeance : Sa loyauté va au célèbre brigand Hermias, un bandit qui opère sur les routes accompagné de sa bande. Ils sont ce qui se rapproche le plus d’une famille pour lui, et ce depuis neuf ans. Quant à la royauté, il courbe l’échine de façon symbolique et aime s’imaginer libre comme l’air. Statut du sang : A moins que sa mère n’ait eu une infidélité avec un haut-seigneur, Thibalt est bel est bien un roturier. Nul sang bleu dans ses veines. Race : Sa défunte mère le surnommait tendrement son petit démon, mais il est humain. Statut civil : Malgré des liaisons plus ou moins sérieuses, il ne s’est jamais attiré les faveurs d’une femme suffisamment longtemps pour se caser.  Orientation sexuelle : La gente féminine est sans conteste sa favorite. Métier ou fonction : Si les choses s’étaient passées différemment, Thibalt aurait pu devenir troubadour comme ses parents. Toutefois, il est évident qu’aujourd’hui il n’est qu’un voleur de plus sur les routes.  Faction ou Guilde : Ni guilde, ni faction, seulement une bande de brigands. Rang :Après avoir prouvé à Hermias qu’il était digne de confiance et utile, il a fini par devenir son second.  Armes possédées : Techniquement, il pourrait posséder n’importe quelle arme et il saurait s’en servir plutôt bien, néanmoins il préfère généralement utiliser son arc et ses flèches. Il porte aussi en permanence un petit poignard – qui tiendrait bien mieux dans la main d’un enfant, mais qui est toujours aiguisé – qui représente le seul vestige de son passé. Il compense son manque d’armes en se battant à mains nues, ou en attrapant ce qui traîne pour s’en servir.

ɤ Une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du Roi Halbarad II, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des Sombrelames, pensez-vous que la Guilde soit devenue une menace pour le royaume ? Très sincèrement, que la Guilde des Sombrelames se tourne contre la couronne ne trouble aucunement le sommeil du brigand. S’il avait directement affaire à l’un de ces assassins, Thibalt n’en mènerait sans doute pas large – quoi qu’avec sa grande gueule coutumière, il serait capable de fanfaronner jusqu’à ce qu’il se retrouve avec la gorge tranchée – mais actuellement, il semblerait qu’ils soient plus intéressés par le sang bleu. Qu’ils se déchirent, qu’ils s’entretuent pour plus de pouvoir ou pour de l’or, cela ne changera guère le quotidien du voleur. Bien sûr que c’est inquiétant pour le Roi et sa cour, toutefois ça l’est nettement moins pour la bande d’Hermias. ɤ  Les animaux qui peuplent la forêt de Pestebois semblent être devenus fous. Des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de Pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. Pensez-vous que cela annonce le retour d'un Enclin ? Hé bien, ça, mes amis, c’est une réelle menace. Quelque chose d’autrement plus préoccupant que ces histoires de Sombrelames à la cour. Outre l’impact réel sur les finances de leur petit commerce, cela met en danger tous les villages alentours. Thibalt est déjà tombé sur des petits groupes de survivants et tous semblaient profondément traumatisés par l’expérience qu’ils venaient de vivre ; et il les comprenait. Un jeune de leur bande fait à présent d’intenses cauchemars où il se fait déchiqueter par des loups géants. C’est généralement Thibalt qui se charge de le réveiller dès qu’il se met à hurler, ne supportant pas de le voir ainsi. Son cœur est teinté de craintes, mais aussi d’espoir. Il a entendu tellement d’histoires sur la Garde des Ombres qu’il est persuadé que ses membres vont venir mettre un terme à cette folie. Après tout, si ce n’est pas l’influence des Engeances, qu’est-ce que ça peut être ? La sorcellerie ? Dans les deux cas, il serait incapable d’y faire face seul. Non, Thibalt est peut-être fanfaron, mais pas stupide. Une battue serait sans doute une excellente idée. Beaucoup d’hommes et beaucoup d’armes. ɤ Suite à la destruction d'une partie de la Tour du Cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les Templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ? Les mages sont aussi des humains, un fait que beaucoup ont tendance à oublier. Lorsque les rumeurs concernant le récent ‘incident’ à la Tour sont arrivées aux oreilles de Thibalt, il a eu une bouffée de colère contre ces Templiers. Abattre sans hésitation des hommes et des femmes qui désirent simplement vivre en liberté ? Ce n’était pas le but premier de leur ordre, pas aux yeux du brigand. Il avait beau voler pour survivre et piller des caravanes de marchands, il n’en possédait pas moins un certain sens de l’honneur. Qui plus est, il a eu la chance de croiser la route de quelques mages ayant échappé à l’influence de la Tour et ils n’étaient pas des monstres ! Non, vraiment, Thibalt ne cautionne par les actes des Templiers. Il n’est guère étonné que les réprouvés commencent à gronder. Tout ce qu’il espère, c’est que tout cela ne dégénèrera pas en guerre civile. Il faut cesser de se comporter comme des animaux et agir en tant qu’êtres humains. Sans alliance, sans paix, personne ne pourra en sortir vainqueur. La magie est trop puissante et les non-initiés trop nombreux pour que cela ne vire pas en bain de sang. ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Thibalt avait eu le choix entre continuer sa vie de voleur solitaire, rejoindre la bande d’Hermias ou retourner auprès de son père la queue entre les jambes – sans mauvais jeu de mots. Comme il était bien trop fier pour opter pour la dernière option, et qu’il était suffisamment intelligent pour savoir qu’il n’arriverait pas à grand-chose seul, il accepta l’offre du brigand. Les années suivantes le forcèrent parfois à commettre quelques actes méprisables, mais il s’efforça d’être toujours la voix de la raison et d’un ersatz de justice. Finalement, être un bandit, c’est tout ce qu’il sait faire.

Lorsque j’étais enfant, mon père pensait pouvoir m’apprendre à jouer comme lui. Sans doute songeait-il que par que j’étais un garçon, je possédais les mêmes gênes. Il avait tort, puisque le vieux luth sur lequel je m’escrimais jour et nuit semblait dépérir un peu plus à chaque nouvelle session. Je n’étais pas mauvais pourtant, seulement pas assez doué. Je manquais de ce que ma mère appelait « l’étincelle du musicien », ce qui faisait de mes parents d’aussi bons troubadours. De cette période, je ne garde que des souvenirs doux-amers : j’étais alors à l’aube de ma vie, sur le sentir tout tracé de mon père, à deux doigts d’embrasser une vie qui n’était pas la mienne. Les seuls instants où je me délestais de mon fardeau, c’était pour endosser le rôle de frère aîné auprès d’Azéline. Ma délicate et pourtant vaillante cadette, qui n’aurait pas pu être plus différente de moi. Elle n’avait pas besoin de faire d’effort pour jouer. Elle n’avait que trois ans de moins que moi et pourtant elle m’égalait déjà sans difficulté. A partir de l’âge de cinq ans, l’attention de mon père fut progressivement reportée sur elle, tout comme l’étaient ses espoirs et ses craintes. Nous n’avions jamais partagé grand-chose lui et moi, aussi n’en n’ai-je tenu rigueur à ma sœur. Au contraire, cela m’offrait la possibilité de me forger une partie de mon avenir sans me sentir fautif. Après un bref séjour à Sermar dans la maison d’un chasseur, je développais une nouvelle passion, l’archerie. J’y étais bien plus doué qu’en musique ; là au moins, je n’avais guère besoin de me concentrer sur des mouvements qui ne m’étaient familiers, je ne faisais que me laisser guider par mes instincts. J’étais jeune, mais débrouillard. J’appris seul à me servir d’un arc, à fabriquer mes propres flèches et, bien plus tard, à chasser. Pendant que je découvrais une toute nouvelle existence libre de toute obligation musicale, mon père passait de longues journées auprès d’Azéline à lui enseigner tout ce qu’il savait. Ma mère lui prodiguait quelques conseils, elle aussi, toutefois elle le faisait avec plus de tendresse et de retenue. C’est ainsi que j’ai toujours souhaité me souvenir de ma mère, une femme douce et affectueuse dont le chant m’emplissait de chaleur. C’est ainsi que je me suis toujours souvenu d’elle.

J’avais seize ans, lorsque mon quotidien vola en éclats. Six années de répit avant que subitement notre existence toute entière ne soit chamboulée par une décision paternelle. « Elle ira étudier à l’Académie, un point c’est tout ! » Je me rappelle qu’à l’époque, je m’imaginais déjà le mot honni, Académie, avec un A majuscule tant il semblait inspirer chez mon père un sentiment proche de l’adoration. Son ordre fut suivi, sous les pleurs de ma mère et de ma sœur, et je ne pus qu’assister à son départ les lèvres serrées. Ma sœur, Azéline, m’était arrachée. Nous n’avions passé qu’un temps éphémère ensemble, entrecoupé de rires, de disputes, d’entraînements au tir à l’arc, de plaisanteries et de jeux. Je m’étais efforcé de la distraire entre deux sessions de musique, de faire de sa vie une expérience douce et plaisante. Et voilà que mon propre père me l’enlevait, parce qu’il jugeait que c’était la seule chose à faire. Les routes étaient bien trop dangereuses pour une enfant, avait-il décrété. Ma mère n’a pas supporté son départ, elle s’est lentement laissé dépérir et cela m’affecta à mon tour. Mes relations avec mon géniteur se dégradèrent en même temps que la santé de ma mère. Impuissant face à ce désastre, je fis de mon mieux pour soulager ses maux. C’est à cette période que je commençais à chasser, pour nourrir la famille – nos finances étaient au plus mal avec la dépression de ma mère – puis un peu plus, pour vendre quelques prises au plus offrant. Lorsqu’il devint évident que je ne parviendrais jamais à gagner assez pour faire vivre trois personnes, je pris sur moi et décidai de faire la seule chose envisageable. Mes premiers butins ne furent pas impressionnants, néanmoins j’eu le mérite de ne jamais me faire prendre. Deux nouvelles années passèrent. Et ma mère mourut.

Elle était la dernière chose qui me retenait auprès de mon père, la seule personne à laquelle je tenais encore. Après son enterrement auquel seules quelques personnes purent assister – il faut dire qu’en étant sur les routes en permanence, cela n’aide pas à maintenir les amitiés – je fis mon paquetage et je quittai les lieux sans un regard en arrière. Quelques mois plus tard, je rencontrai l’homme qui allait changer toute mon existence. Hermias. Sa bande et lui me tombèrent dessus au détour d’un sentier, cherchant à faire une belle prise, mais ne récoltant finalement qu’un mollet perforé, des bleus, des bosses, une dent cassé et un adolescent essoufflé, revanchard, prêt à en découdre pour sauver le peu qu’il avait. J’ignore s’il avait été impressionné par ma combativité ou plutôt par mes compétences, mais il me proposa de le rejoindre. Neuf années passèrent, neufs années durant lesquelles je m’améliorai sur tous les points. Je devins plus agile, plus rapide, plus performant. Je ne compte plus les railleries que j’ai reçu parce que je refusais de m’en prendre à des femmes ou les remontrances d’Hermias parce que j’avais justement déclenché une bagarre en pleine attaque parce que l’un de ses gars avait subtilement signalé aux autres qu’il posait une option sur la donzelle après l’avoir dépouillée de ses biens. Je n’ai jamais hésité à abattre un homme, ou même, plus rarement, une femme parce qu’elle me menaçait, mais j’ai toujours essayé de faire en sorte que nos pillages se passent bien. Sans effusion de sang inutile, sans avantage en nature. Hermias a fini par reconnaître ça, au point de me confier officiellement le rôle de bras-droit. J’aime ma vie, quand bien même il m’arrive encore de me questionner au sujet d’une petite fille qui hante mes souvenirs. Je sais qu’Azéline est désormais une jeune femme, qu’elle chérit sa liberté plus que sa vie et qu’elle a réussi à l’Académie des Bardes. Peut-être que je pourrais même lui rendre visite, mais je me le suis toujours refusé. Je n’ai plus rien à lui apporter. Et c’est sans doute mieux comme ça.

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; la lune de sang. ɤ Fréquence de connexion ; je ne répondrais à cette question qu'en présence de mon avocat. ɤ Que pensez-vous du forum? ; des cacahuètes. ɤ Comment l'avez-vous découvert ? c'est bon les cacahuètes.  ɤ Code du règlement ; :hum:je cherche encore. ɤ Célébrité choisie ; Liam McIntyre. ɤ Credits (avatar, icon etc.) ; uniquement Tumblr, c'est mon keupin.