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 ce n'est pas du tout ce que vous croyez - wilh & thea

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MessageSujet: ce n'est pas du tout ce que vous croyez - wilh & thea   ce n'est pas du tout ce que vous croyez - wilh & thea EmptyLun 10 Mar - 22:53




ce n'est pas du tout ce que vous croyez.

Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j´entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule.


La grâce de la nuit suivait chacun de ses pas, caressant chacun des obstacles se trouvant devant sa route et recouvrant ce qui n’était maintenant plus une menace. Une chandelle à la main, le faisceau lumineux entourant la jeune femme protégeait son ascension vers la plus haute fenêtre de la Tour. Ce parcours, elle le traversait à l’occasion depuis déjà plusieurs années, quelque temps après son enfermement. Un tout petit corbeau perçait les nuages depuis la berge pour rejoindre celle qui se faufilait dans la noirceur et les dédales de sa geôle. Les seuls bruissements provenaient d’un rouleau de parchemin qui fendait l’air dans l’autre main de la magicienne. Ce bout de papier était le seul et unique responsable de cette errance nocturne et illégal, braver les dangers pour contact celle qui lui avait offert la vie.

Tout l’après-midi, le soleil s’était fait timide dans les grandes fenêtres de la bibliothèque, la table sur laquelle Theadora avait posé ses effets personnels n’avait été ensoleillée qu’à peine une heure au total, alors qu’elle avait passé pratiquement la moitié de la journée installé au même endroit. C’était habituel de la voir ainsi accommodé à cet endroit, son besoin de nourrir ses connaissances était connu de tous, nourrissait les jugements et surtout les railleries de son entourage. Elle n’en donnait pourtant que très peu d’attention, sa magie gagnait en puissance tous les jours, ce qui n’était pas le cas de tous les élèves. Seulement, aujourd’hui elle n’étudiait rien de bien précis, les livres ouverts sur sa table n’avait aucune connivence entre eux : herboristerie, alchimie, magie élémentaire… rien de suspicieux, alors qu’il fallait avoir les plus grands des doutes sur ses agissements à cet instant précis. Lorsque Theadora ne s’investit pas particulièrement dans un sujet, son étude cache toujours. Tentant de maîtriser un domaine de la magie qui est proscrit, elle se dut d’inventer des stratagèmes afin de pouvoir le faire en paix et dans le secret. Son sérieux et sa maturité ont réduit de beaucoup les regards des Templiers, qui lui font plus confiance de certains habitants de la Tour. Elle peut donc cacher au travers d’un bordel organisé les livres dont elle a précisément besoin. Cette fois-ci, un recueil de pommades et de concoctions dangereuses se cachent sous un tome d’arithmancie, peu véridique selon sa lectrice d’ailleurs, afin de trouver la recette d’un remède à une affliction qui touche un cousin éloigné de sa famille. Son but est de réaliser celle-ci, grâce à l’aide de sa mère afin de soigner un cousin éloigné qui dépérit de jours en jours selon les membres de la famille. Le plus ardu était d’expliquer les méthodes de récoltes et les précautions à prendre face aux différents ingrédients à des gens qui ne fréquentaient la magie que dans le plus profond de leur inconscient. La missive écrite mesure, au final, plus d’un bras de longueur, avec plusieurs schémas et dessins indiquant des techniques précises et minutieuses qui se devaient d’être exécuter pour le succès de la mixture.

Après cela, le reste de son après-midi se réserva à l’écriture d’un deuxième petit mot qui se retrouva aussi long que l’autre, dans celui-ci elle parcourait les dernières nouvelles de son quotidien et demandait la même chose en retour. Ce texte fut plus difficile à écrire, comme toute correspondance avec l’extérieur était surveillée, voire interdite. Aucun garde ne jeta pourtant un coup d’œil aux écrits de Thea, un seul l’aborda pour lui rappeler qu’elle devrait peut-être avaler quelque chose avant de s’effondrer, mais il ne porta aucune attention sur ce que sa plume avait tracé, à peine remarqua-t-il les tâches laissés par quelques larmes lorsque ses souvenirs serraient le cœur de la jeune femme.

La nuit maintenant tombée, le colis pourrait enfin se rendre à destination. L’oiseau s’était posé dans le cadre de la fenêtre et attendait patiemment sa maîtresse. Ce corbeau appartenait à la jeune fille depuis très longtemps, il s’était lié d’une étrange amitié alors qu’elle s’était recluse dans les chambres les plus profondes de sa maison familiale. Une décision prise de manière indépendante afin de protéger ses frères et sœurs de son flux magique qu’elle ne parvenait à contrôler à l’époque, alors que son âge ne dépassait pas même les dix hivers. Dès qu’apparu les lueurs de la chandelle, l’oiseau s’excita et agita ses ailes vivement, il s’envola et se posa sur le poignet de Thea sans qu’elle puisse y dire quoi que ce soit. Déposant ce qu’elle tenait fermement dans ses mains, une douce caresse sur les plumes de l’oiseau provoqua un cri de sa part en signe de satisfaction. Heureux de se retrouver, les deux amis partageaient un doux moment avant de se dire au revoir à nouveau. Ils se savaient obligés de vivre et de revivre ce déchirement éternellement, ou du moins jusqu’à ce qu’elle quitte la Tour, ou qu’on l’autorise à garder Baemil dans l’enceinte de celle-ci. Ce compagnon l’accompagne depuis son arrivée ici, il s’est faufilé un jour dans les couloirs et retrouva sa fidèle gardienne en pleurs sur son lit. Jamais il n’avait failli, jamais il ne s’était fait voir, et surtout, jamais il n’était pas revenu. Lorsqu’il n’est pas en mission, ce loyal animal se camoufle au travers des oiseaux sur les ilots les plus près pour garder un œil et contact avec celle qu’il sert. Grâce à des heures de recherches et d’études, elle était parvenu à établir un lien entre eux pour qu’il sente qu’elle demande son aide s’il se trouve à une distance raisonnable, le plus difficile était de le cacher, comme il se démarquait des autres oiseaux par sa grosseur et ses sens plus aiguisés que les autres.

La magie lui avait ainsi permis d’ordonner la présence de l’animal à cette heure précise au sommet de la Tour. Ce n’était pas par des paroles qu’elle l’appelait, mais simplement par le sentiment d’urgence. Une espèce d’empathie surdéveloppée entre les deux. Ils parviennent à ressentir les besoins de l’un et l’autre. Au creux de ses poches se cachaient d’ailleurs un peu de nourriture pour récompenser son fidèle serviteur de lui rendre encore une aide précieuse. Après qu’il est englouti ce qu’il restait de son propre repas et qu’elle savait qu’il apprécierait, elle accrocha à la patte gauche du corbeau l’objet de sa mission. Les deux parchemins s’enroulaient l’un et l’autre pour ne former qu’un long tube attaché à l’oiseau. Un dernier passage sur les plumes noires comme l’ébène de son compagnon et celui-ci comprit qu’il devait se diriger maintenant vers Hanangard, la demeure de ses parents. Parfois, elle parvenait à sentir à travers Baemil l’odeur de sa cité natale, comme un frisson qui parcourait son nez, sa bouche. Elle ne vit aucun dédain envers la Tour, mais personne ne peut renier d’où il vient, pas même elle. Il est possible de détester là où on a grandi, ce qui n’était pas son cas, mais il est difficile de l’effacer de ses souvenirs. Si la possibilité de revenir chez elle lui était offerte, elle sauterait sur l’occasion sans hésiter. Simplement pour voir tout le chemin de ses frères et sœurs, pour prendre soin de sa mère et de son père qui vieillissent, qui doivent gérer beaucoup plus qu’une grande famille. Pour aussi revoir les habitants d’Hanangard, pour reprendre contact avec son peuple. Elle se savait prise pour encore des années, si ce n’est pas pour toujours.

Perdue dans ses pensées, elle ne remaqua jamais les pas qui se rapprochait d’elle. Une carrure sombre et forte faisait craquer les dalles du plancher, rien n’était délicat dans la démarche de l’ombre et pourtant Thea ne se retourna qu’au moment où il put l’aggriper.

    Mais qu’est-ce que…


love.disaster
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Wilhelm P. Rahl
Wilhelm P. Rahlwilhelm
ɤ REGISTRATION : 22/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 324
ɤ STATUT DU SANG : ❝ Wil est de lignage noble, mais a renoncé à son titre en choisissant de devenir Templier.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : ❝ Terremer, dans la cité de Yenibohor
ɤ METIER OU FONCTION : ❝ Gardien en charge de Qahedar, son demi-frère.
ɤ INVENTAIRE : ❝ Une armure de Gardien, signe distinctif de son rang et de sa fonction
❝ Une épée
❝ Une cape de voyage portant le blason des Templiers
❝ Un vieux couteau qui a plus une valeur sentimentale que pécuniaire

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MessageSujet: Re: ce n'est pas du tout ce que vous croyez - wilh & thea   ce n'est pas du tout ce que vous croyez - wilh & thea EmptyJeu 20 Mar - 16:57


Theadora & Wilhelm ɤ



Par moments, Wilhelm se demandait s'il avait véritablement fait le bon choix. Abandonner tout ce qu'il avait jamais connu, sans avoir aucune certitude quant au fait que son frère soit en vie ou non. Mais il l'avait fait. Sur un coup de tête, faisant ses adieux à sa mère, à son foyer. A son avenir de seigneur de Yenibohor. Tous les jours, il en arrive à se demander quelle genre de personne il serait devenu, s'il n'avait pas fait le choix de partir. Il aurait très probablement été influencé par sa mère, et ses néfastes habitudes. Même si cette femme lui avait donné la vie, elle n'en restait pas moins méprisable. Après tout, c'était elle qui avait vendu Qahedar à la Tour. Ô ça pour avoir pleuré le départ de son véritable fils, elle l'avait fait. Tout comme lui avait pleuré celui de son frère.

Pendant près de dix années, Wilhelm avait douté. Douté d'avoir fait le bon choix. Il avait craint d'avoir fait tout ça pour rien. Et pourtant, toutes ces incertitudes avaient volées en éclat à l'instant même où il avait croisé le regard de son frère, le jour de son arrivée dans la Tour. Tous deux n'étaient plus des enfants. Le temps de l’insouciance révolu. Alors non. Si vous lui demandez, Rahl ne regrette pas le chemin emprunté pour en arriver là. Il sait où est sa place, il sait ce qu'il a faire. Il sait pourquoi il est là.

Pourtant, la vie à la Tour n'était pas bien palpitante ces derniers jours. Mis à part l'incident incluant le démon, bien entendu. Tous les Templiers étaient toujours sur le qui vive, et les Mages surveillés plus que d'habitude. Un couvre-feu plus strict avait été instauré, les tours de garde renforcés, et les entrées bien plus contrôlées. Personne ne voulait qu'un nouvel accident ne survienne. Alors, tout était contrôlé au millimètre près. Le temps que la situation se tasse convenablement, le niveau d'alerte allait rester élevé.

La première moitié de la journée, Wilhelm avait été cantonné à la surveillance des salles de classe. Car oui, même là, ils étaient observés. Appelez ça de la paranoïa si ça vous chante, les Templiers vous répondrons 'Vigilance constante! Rahl ne savait que penser. Il refusait de croire que l'acte avait été délibéré. Il refusait de croire qu'on puisse accueillir volontairement un démon dans son propre corps.

D'ordinaire, les salles de classe étaient bien moins calmes. Les récents événements étaient encore trop vivaces pour être occultés. C'est donc dans un silence religieux que les jeunes mages écoutaient leurs professeurs. Wilhelm quant à lui, devait lutter contre le sommeil qui le gagnait au fur et à mesure que le temps passait. Il avait bien essayé de suivre, mais les termes employés étaient pareils à un Garn en train d'essayer de communiquer avec lui.

Le soir venu, il était de patrouille dans la partie est de la Tour. Darian et lui étaient de paire. Rahl appréciait le jeune Templier. Toujours prompt à plaisanter, et à rendre service. Pour une raison qu'il ne s'expliquait, ce dernier avait décidé que Wilhelm serait son exemple à suivre. Ils venaient de passer devant les appartements de l'archimage, quand Darian décida qu'il allait lui raconter le pourquoi de sa présence chez les Templier. Il avait souhaité retrouver un amour de jeunesse, qui s'était avérée être une mage, et qui avait été emmenée. Rahl lui avait jeté un regard désolé en apprenant qu'elle n'avait jamais franchit la porte de la Tour. Le plus petit Templier n'avait jamais réussi à savoir ce qui lui était arrivé. Sans doute avait-elle tenté de s'échapper lors de son transfert, usant de magie et blessant un de ses garde, et se faisant exécuter par la suite, conformément aux ordres. Songeur, Wilhelm se remit à penser à ce qui se serait passé s'il n'avait pas retrouvé son frère en arrivant.

Alors qu'ils passaient devant la volière, Rahl ne put s'empêcher de remarquer la faible lueur qui émanait de sous la porte. Qui donc se trouvait là-dedans à cette heure tardive ? Il fit signe à son camarade de continuer sans lui, précisant qu'il le rattraperait sous peu. Sans poser de question, Darian s'exécuta. Rahl attendit que son compagnon ne disparaisse derrière l'angle du prochain couloir, avant d'entrer dans la pièce.

Effectivement, il y avait bel et bien quelqu'un qui se tenait là. S'approchant sans plus de discrétion que ça, le Templier se retrouva bien vite sur sa cible qu'il attrapa par le poignet, un air renfrogné sur le visage.

« Theadora ! Puis-je savoir ce que tu fais là ? » questionna-t-il d'un ton bourru, sans trop élever la voix. Il lui semblait avoir déjà prévenu la gamine d'éviter ses sorties nocturnes. D'autres que lui seraient beaucoup moins compréhensifs.
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