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 Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ

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Farwil Selkis
Farwil Selkis
ɤ REGISTRATION : 01/05/2014
ɤ PARCHEMINS : 33
ɤ STATUT DU SANG : Roturier
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Yelderhil
ɤ METIER OU FONCTION : Prince marchand

Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  Empty
MessageSujet: Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ    Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  EmptyLun 5 Mai - 15:25


Farwil Selkis
qui je suis et d'où je viens
Nom et Prénom : Farwil Selkis Âge : 39 Contrée de naissance : Yelderhil Allégeance : Farwil n'obéit qu'à lui même Statut du sang : Issu de la roture la plus crasse Race : Humain Statut civil : Célibataire Orientation sexuelle : Hétérosexuel Métier ou fonction : Farwil est connu comme le Premier Alchimiste de la Cité Libre, et l'un des seuls vu la façon dont il traite la concurrence. Son don pour préparer toutes sortes d’élixirs mêlant science et magie l'a rendu très riche et il est l'un des marchands les plus importants des terres connues, et le seul dans le domaine alchimique. Il possède aussi des intérêts dans divers trafics, esclaves, drogues, prostitution, et même dans quelques grands ensembles marchands tout à fait légaux, agissant sur le continent. Faction ou Guilde : Son empire marchand Rang : Propriétaire Armes possédées : Un nombre trop grand pour être listé, mais il n'a que de piètres compétences martiales, à peine quelques restes issus de la période où il était un rat des rues, préférant désormais user de son or pour faire intervenir ses gens à sa place, ou de sa magie pour solutionner les problèmes délicats. Il porte toutefois toujours sur lui une dague de belle facture, au pommeau en os de garn.


on a besoin de votre opinion
ɤ Une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du Roi Halbarad II, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des Sombrelames, pensez-vous que la Guilde soit devenue une menace pour le royaume ? Globalement tout ce qui advient sur le continent indiffère Farwil sauf si cela touche directement à ses affaires. Ainsi une catastrophe naturelle ne provoquera guère qu’un lever de sourcil, tandis qu’un conflit armé entre nobles de petite envergure lui fera se demander si l’un des deux camps ne pourrait avoir l’usage de quelque poison aussi indétectable que meurtrier pouvant être administré sous moult formes.  En l’occurrence cette histoire de tentative d’assassinat a suscité quelque émotion chez lui, mais nullement  envers la cible des assassins. Que les nobles crèvent, voilà qui ne fait que montrer la prétention de ces empaffés se croyant supérieurs à cause de quelque ancêtre ayant profité de son habileté et de sa chance pour se hisser à une position privilégiée. Non, en vérité c’est plutôt cette histoire de guilde d’assassins, dont il avait peu entendu parler, qui l’a irrité. S’ils peuvent frapper au milieu d’un tournoi organisé par la royauté, qui est à l’abri ? L’événement l’a fait revoir à la hausse sa sécurité personnelle, après tout qui pouvait savoir si cette tentative ne donnerait pas d’idées à un marchand envieux de son succès.ɤ  Les animaux qui peuplent la forêt de Pestebois semblent être devenus fous. Des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de Pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. Pensez-vous que cela annonce le retour d'un Enclin ? Farwil a bien entendu quelques rumeurs, mais il a tendance à minimiser. Oh, certes, les engeances existent, il en a même disséqué une pour faire quelques expériences. Certes les Enclins ont eu lieu et oui il n’est pas impossible qu’il y ait à Pestebois une espèce de remontée d’énergie maléfique affectant les chairs et les esprits ainsi que la faune et la flore. Pour autant penser immédiatement à un autre Enclin ou à une catastrophe d’envergure est prématuré. Et si cela devait advenir, hé bien… les engeances ne savent pas naviguer, n’est-ce pas ? Ce qui ne veut pas dire que le sorcier marchand ne prend aucune précaution. Quelques-uns de ses agents ont été envoyés sur le continent pour observer Pestebois à distance raisonnable et le tiennent au courant des nouvelles. Et puis il y a évidemment la question des nombreuses tonnes de cuirasses, de lances, d’épées, qui seront nécessaires aux forces armées humaines pour repousser les engeances en cas d’Enclin et qui viendront bien de quelque part… dès lors seuls les plus réactifs et les mieux informés pourraient, par exemple, acheter des stocks d’armes à prix cassés et les revendre fort cher aux nombreux demandeurs nécessiteux. L’un dans l’autre, Farwil est prêt à faire face. ɤ Suite à la destruction d'une partie de la Tour du Cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les Templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ? On attendrait sans doute de Selkis, mage puissant et fier de sa condition, qu’il soutienne inconditionnellement toute révolte de ses confrères. Pourtant… s’il offre fréquemment l’asile à des sorciers fuyant les persécutions du continent, il est partagé sur cette affaire. Sans conteste les mages méritent d’être libres et il est insupportable, abject, que des êtres aussi magnifiques et rares soient enchaînés et soumis à la volonté de plus faibles qu’eux, agissant ainsi par jalousie, pour trouver un bouc émissaire facile et satisfaire leur esprit obtus et limité. Oui c’est inacceptable mais est-ce qu’une révolte frontale est la solution ? Il est facile d’imaginer la radicalisation du petit peuple si une boule de feu s’abat sur la ferme du voisin ou qu’une horrible créature magique réduit en pièces l’être aimé. De son point de vue il serait plus sage de travailler sur la durée et de pointer du doigt les nobles corrompus et inefficaces. ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Quand on est un mage sur le continent la vie est horrible. Mais dans les contrées libres ce n’est pas d’une folle gaité non plus. Soit on est soit asservi aux intérêts d’un plus fort que soi, chef de la pègre, marchand, mercenaire, qui vous protège de la superstition populaire et use de vous comme d’une arme contre ses rivaux et comme un moyen de parvenir à ses fins, soit on est assez puissant, assez redouté, assez respecté, pour décider seul de son avenir. Et quand on a acquis assez d’or et de pouvoir pour parvenir à cet objectif, difficile de ne pas en vouloir plus, toujours plus. Surtout quand on vient de la rue et que le début de son existence fut fait de mauvaises odeurs et de coups pendables. En vérité, l’ascension de Farwil à la tête d’un conglomérat marchand n’obéit qu’à la nature humaine.


et si vous nous racontiez vos aventures ?

Farwil Selkis est né dans le courant de l’été 1573 de Maria et Fredal Selkis.  Cela peut sembler tout simple comme information mais lui ne le sut qu’au bout de plusieurs années. En effet ses premiers jours dans la Cité Libre n’ont pas été au cœur d’un foyer accueillant ou d’une superbe maison pleine de gens lui vouant une attention exclusive mais dans la rue, et pas la plus propre des rues puisqu’il s’agit du passage des sapeurs, dans les bas-fonds. Abandonné à sa naissance devant l’officine d’un guérisseur réputé pour sa bonté au milieu d’une fange sans scrupules, il ne dut son salut qu’au fait que ce dernier venait de souscrire à un contrat assez important auprès d’un bourgeois local qui avait besoin d’un homme médecine fiable et que, dans l’euphorie du moment, voyant ce bébé sur le pas de sa porte, il prit la chose comme un signe et l’adopta, le nommant Mesel.

Les huit premières années il se montra un père de substitution attentionné et bienveillant. Oh la vie était plutôt rude car les clients fortunés étaient l’exception plutôt que l’ordinaire et courantes étaient les situations ou demander un paiement à quelque criminel venu se faire recoudre aurait été équivalent à faire le souhait d’une livre d’acier dans la panse. Donc naturellement son éducation d’enfant connut quelques lacunes. Au lieu d’histoires pour le bercer, son guérisseur de père, Nalcath, lui apprit comment poignarder un homme plus fort sans laisser à ce dernier le temps de réagir, les endroits alentours où se cacher, il l’enrôla pour creuser un réduit sous terrain sous leur masure afin de s’y cacher en cas de coup dur, bref il lui apprit à survivre dans la cité libre. L’enfant se montrait réceptif. Doté d’une intelligence aiguisée et retorse et d’une curiosité même dans les domaines les plus orthodoxes, il prit un certain plaisir à comprendre très jeune les rouages de son quartier, qui travaillait pour qui, qui faisait quoi. Mais surtout, là où il se montra très vite remarquable, à la surprise de de Nalcath, ce fut dans la préparation de baumes et de potions.

Tout cela commença d’aimable façon, quand, alors qu’il avait sept ans, l’enfant se prétendit capable d’exécuter à la perfection un cataplasme de datura servant à soigner les infections dues à la rouille ou à d’autres saletés. La recette était certes simple et la préparation peu complexe comparée à d’autres, mais tout de même pour un enfant de cet âge, Nalcath n’y croyait guère. Pourtant, par soucis d’agréer l’enfant aimé, il le laissa faire. Quelle ne fut pas surprise de constater que le résultat était indifférenciable de ses œuvres ! Dès lors l’enfant commença à aider le guérisseur dans la création de potions de plus en plus complexes, faisant preuve d’un don inné pour les manipulations chimiques, et le chiffre d’affaire de Nalcath décupla.

Mais la bonne fortune ne dura pas. Un jour vint Jadar, chef du cercle des scorpions, un groupe de truands locaux spécialisés dans les enlèvements et les extorsions de tous ordres. Il exigea de Nalcath qu’il vienne soigner « un ami », sur le champ, sans en parler à personne. Or il était bien connu par tous les habitants du quartier, enfants ou adultes, que les guérisseurs que Jadar faisait quérir pour des soins dispensés dans le secret revenaient rarement, pour ne pas  pouvoir ensuite témoigner de la position de tel ou tel otage fortuné. Dès leur entrée, Mesel s’était esquivé pour se cacher dans le réduit creusé et c’est en vain qu’ils avaient fouillé l’endroit à sa recherche. Il avait emboité le pas à la bande de Jadar, les suivant discrètement en jouant de sa petite taille, jusqu’à leur repaire provisoire. Il attendit des heures, avec pour seule récompense de voir le cadavre de son père adoptif jeté nonchalamment dans un caniveau. L’enfant s’enfuit, pleurant, criant, fou de haine et de chagrin, se terrant dans les égouts pendant un jour entier. Mais il avait été modelé par ce quartier, par les bas-fonds, et il n’était pas un de ces gosses de riches faibles et larmoyants.

Il résolut de se venger. Pendant plusieurs semaines il resta auprès d’un groupe de jeunes orphelins voleurs, proposant ses talents de préparateur pour guérir leurs plaies, y trouvant une compagnie pour l’aider à subsister. Mais pendant tout ce temps il prépara son piège, collectant les herbes et les éléments les plus communs par la recherche, et d’autres par le vol, jusqu’à enfin obtenir ce qu’il désirait : un puissant poison à action rapide une fois mélangé au sang. C’était la première fois qu’il préparait une telle décoction visant un humain, même s’il s’était entraîné sur les rats et les petits animaux, à la grande frayeur de ses compagnons. Il prépara ensuite une planche cloutée qu’il enduit de sa mixture, et se mit en quête de Jadar.

Comme prévu ce dernier était en train de prendre du bon temps avec Ilona, sa catin préférée, chez qui il se rendait escorté d’un seul de ses hommes, qui montait la garde dans la cour de la masure que finançait Jadar. Cependant l’homme était négligent et il fut facile de le distraire en lui vendant un peu de vin drogué. Par après l’enfant se cacha sous une fenêtre et attendit que les bruits des ébats soient terminés. Dans ces moments, Jadar sortait toujours en premier, d’un pas assuré. Mesel disposa la planche cloutée sur l’une des marches et sortit de la cour, se cacha sur un toit à proximité d’où il avait une bonne vue. Le hurlement du bandit fut délicieusement perçant à ses oreilles. Et à la douleur du métal dans la chair, mélangé aux fibres de cuir de ses chaussures légères, vint s’ajouter la panique de se sentir étouffer, à mesure que la décoction faisait effet, sous le regard bovin et impuissant du garde peinant à sortir de son hébétude. Le poison fit effet en dix ou douze minutes et Jadar était mort.

Errant dans les rues quelques temps, vidé par ce qui était, au final, son premier meurtre, l’enfant de huit ans ne savait que faire. Finalement il retourna voir les orphelins qui lui firent bon accueil, non pas car ils appréciaient sa personnalité mais parce que ses baumes étaient d’une incontestable utilité. Il resta avec eux pendant trois ans, obtenant une certaine considération puis finalement un rôle de chef grâce à son habileté et à son intelligence qui palliaient son manque de force brute et ses capacités physiques moyennes. Il aurait pu rester éternellement dans ce milieu de petite crapulerie quand tout, à nouveau, bascula. Un jour il entendit qu’un couple de bourgeois fortunés du nom de Selkis se renseignait sur un gamin abandonné chez un guérisseur il y avait onze années de cela. Immédiatement il quitta sa bande et se mit en route jusqu’à la demeure des Selkis. Il les attendit des heures, et quand ils arrivèrent dans la rue menant à leur jolie demeure, ils furent pour le moins surpris de voir surgir un jeune bandit de onze ans tout droit venu des venelles les plus dangereuses de la cité, un couteau à la main, écumant de colère. Il exigea de tout savoir sur son abandon et, selon la réponse, prévint il, il risquait d’y avoir des sales conséquences.

La femme, une beauté aux cheveux blonds roux et aux yeux clairs était trop choquée pour parler, dans un premier temps, mais le père, un homme au visage résolu et aux traits durs ne se laissa pas intimider. Cela impressionna favorablement l’enfant, habitué aux rapports de dominant à dominé, à sentir la faiblesse ou la force chez les autres tel un jeune fauve.  Il accepta d’entendre ce que son « père » avait à lui dire à l’intérieur. L’homme parla longtemps. Il lui parla de sa mère, qui n’était pas la femme blonde – qui s’était d’ailleurs éclipsée -, mais une étrangère venu du continent avec qui il avait eu une aventure d’une nuit et qu’il avait lâchement abandonné à l’annonce de sa grossesse.  Il s’excusa, sobrement, sans pleurer, sans montrer de grandes émotions. Il fit part à l’enfant de ses recherches récentes pour retrouver la trace de la mère et de l’enfant, de son envie, l’âge venant, de retrouver cet enfant, ce descendant potentiel à qui transmettre ses entreprises textiles et ses savoirs. Cela, là encore, fit mouche sur le garçon qui n’aurait pas accepté un géniteur pleurnichard et soumis.

Ils discutèrent. Mesel apprit que son nom de naissance était Farwil, que son père s’appelait Moravel, que sa mère se nommait Latena et était bien mariée sur le continent, ne voulant plus rien à avoir à faire avec sa progéniture bâtarde, tandis que la beauté blonde était Olandra, l’actuelle compagne de son père. Il prit la mesure de la fortune de son géniteur, l’évaluant assez conséquente sans être immense, celle d’un bourgeois bien installé ayant réussi dans l’importation de tissu. Le père fut impressionné par la dureté et la maturité, mais aussi l’intelligence de son fils des rues, et ce dernier fut approbateur devant la réussite et la sincérité de son vis-à-vis. Mesel décida de rester pour la nuit, et le lendemain il répondait au nom de Farwil.

Et ce fut le début de sa vie chez les Selkis. Il se laissa apprivoiser petit à petit, apprenant les raffinements de la société bourgeoise, à qui il fut présenté comme étant un « neveu », quoique cela ne trompât personne, s’intéressant de près aux affaires paternelles, qu’il s’agisse des tractations ou du travail des comptables sans parler des aspects plus douteux comme les pots-de-vin. Dans le même temps il continua d’exercer sa passion pour les mélanges en tout genre et grâce à l’argent de la famille, put se procurer toutes sortes d’ingrédients. Mais surtout il accéda à une chose qui lui faisait défaut : l’instruction. Il se plongea dans les traités historiques, les livres d’arts, les romans manuscrits, les pièces de théâtre, dévorant chaque jour toujours plus de connaissances. Il découvrit que son don pour les mixtures ne relevait pas de la simple passade mais, à l’aide de ses nouvelles connaissances, réussit à s’engager sur le chemin de l’Alchimie. Il inventa toutes sortes de substances et en perfectionna d’autres, mais le couronnement de sa vie adolescente fut sans conteste l’élaboration réussie d’une formule de poix bien plus performante que celle usitée jusque-là dans la Cité Libre, que son père, dont il était devenu un conseiller et associé précieux, fit reproduire et qui accrut considérablement la fortune familiale. Et puis, il ressentit les maux de têtes.

C’était l’éveil de son don. Son père prit la chose calmement. Plus calmement qu’on aurait pu le penser. Il fit venir un mage, un individu vieux et peu puissant, mais sage, connu chez les gens bien informés de la cité pour aider les jeunes occultistes potentiels à dompter leurs talents surnaturels. Avernus, était son nom, et il fut un bon professeur. Il apparut bien vite que la magie dont usait et userait toujours  Farwil était l’élémentale. Deux branches, en particulier, avaient sa préférence. L’eau et tout ce qui touchait à l’élément liquide, car celui lui permit bien vite de transformer son alchimie en quelque chose d’autre, en de l’alchimie magique, aux fantastiques propriétés, et le feu. Le Feu. Lui qui avait toujours été faible face à la confrontation directe, devant fuir les plus grands et les plus baraqués, les manipulant plutôt que les intimidant, se découvrait un talent inné dans une magie hautement destructrice dont il devint bien vite un terrible utilisateur. En quelques années il dépassa le niveau moyen malgré son jeune âge et apprit à user de sa magie du feu et de l’eau non pas seulement pour détruire mais pour des usages plus subtiles. Enflammer l’intérieur d’un veston sans en avoir l’air, à quelque distance, au lieu de projeter un trait de flamme peu discret. Mais également, et pour ce faire il fallut trouver des régions désertes, loin de toute habitation, maîtriser de vastes conflagrations à la redoutable puissance de destruction.

Ce furent de belles années, heureuses. Mais comme toujours dans la vie de Farwil, cela ne dura pas. A vingt-quatre ans, alors qu’il était le numéro deux des entreprises familiales, et un mage et alchimiste progressant chaque jour, son père entra en conflit avec Olias Talwin, un importateur de métaux rares qui estimait que les nouvelles acquisitions des Selkis empiétaient gravement sur son territoire. Or, contrairement à Moravel Selkis, qui malgré sa dureté avait de nombreux scrupules moraux, Olias était un vrai bandit. Refusant de tenir compte des avertissements de son fils, Moravel ne prit pas les mesures de sécurité drastique que Farwil préconisait, se contentant de sortir accompagné, mais refusant la protection de son enfant,  autant par fierté que par dédain pour Olias. Dédain qui fut fatal. Tandis que Moravel et sa compagne naviguaient au large de leur propriété de l’Île Besse, un petit rocher fertile au sud de Yelderhil, ils furent attaqués par des pirates qui après les avoir dépouillé, les tuèrent et laissèrent leur corps en évidence, pendus à des arbres. Les quelques gardes et membres d’équipages ne défendirent même pas leurs employeurs, le capitaine ayant été acheté.

Farwil, lui, échappa aux assassins. Son père était intelligent mais trop confiant et n’avait pas vécu des années dans la rue avec les rebuts d’humanité les plus abjects de la Cité Libre. Le jeune homme se méfiait de tout le monde et quand deux gardes inconnus prirent leur service dans les jardins de la propriété familiale, il en fit des torches humaines avant qu’ils n’aient le temps de comprendre ce qui leur arrivait, puis s’enfuit, craignant à juste titre que d’autres membres du personnel n’aient été achetés ou victime d’un chantage. Il fut dévasté par la mort de Moravel mais encaissa le coup avec stoïcisme. Se cachant chez des subordonnés loyaux, il déjoua les recherches des mercenaires d’Olias et attaqua sa maison de nuit avec quelques hommes. Il fit l’essentiel du travail, usant de son feu pour faire fondre les chairs comme les pierres, et quand il tint Olias, il lui arracha la peau du visage tandis qu’il était encore vivant.

Il fallut de nombreuses années avant qu’on ose encore s’en prendre à Farwil Selkis et à ses gens. Et pendant quinze ans, sa puissance crut. Il maîtrisa sa magie et devint l’un des sorciers les plus redoutables des terres connues, quoique dans des domaines restreints, et surtout son Alchimie devint sa première source de revenus. Mêlant science et magie, il développa des élixirs valant chacun le prix d’une villa, capables d’accroître la force ou de guérir des blessures autrement mortelles, mais aussi des décoctions agressives, telles que la Pestemage, qui disposée un peu partout dans une demeure changeait de couleur selon le nombre de mages présents et pouvait, une fois appliquée sur leur peau, les priver de tout pouvoir pendant plusieurs heures, dont il était le seul à posséder l’antidote. Il trouva aussi la formule d’élixirs ralentissant le vieillissement, qu’il garda pour son usage personnel et dont il confirma les résultats sur de petits rongeurs et des vieillards proches de la mort.

Et il ne montra pas le même sens moral que son géniteur. Outre les Elixirs Alchimiques, et les importations textiles des Farwil, il investit dans le trafic d’esclaves, d’armes, dans des compagnies de mercenaire, finança des conflits, bref n’eut guère de scrupules. Sa réalisation commerciale la plus notable fut, sans conteste, l’association avec huit autres grands marchands de la Cité Libre, pour fonder la Banque des Neuf, une structure à qui l’on avait intérêt à rembourser les prêts contractés, sous peine de graves ennuis.

Bref en un mot comme en cent : il devint très riche, très puissant. Et pourtant il n’était pas encore satisfait. En effet il voulait jouer un rôle politique hors de la Cité Libre. Il chercha longtemps des familles de nobles continentaux qu’il pourrait approcher, et se décida pour les Feunoyr. Puissants, respectés, ces bannerets des Hammer étaient les inventeurs du feu grégeois et réputés homme de science. Il les approcha à la faveur d’une visite du patriarche de la famille dans les Cités Libres, les invitant dans son palais, les impressionnant par le faste de sa cour de prince marchand, par le raffinement de son éducation et surtout par ses réalisations alchimiques. Ils scellèrent une alliance fructueuse pour les deux partis. Les Feunoyr useraient de toute leur influence pour tenter d’améliorer le sort des mages et d’apaiser la méfiance de la famille royale envers eux, défendraient les intérêts de la Banque des Neuf et des entreprises personnelles de Farwil sur le continent, et en échange bénéficieraient pour eux et leurs descendants d’un prêt conséquent soumis à des conditions très avantageuses à la Banque des Neuf. Et le patriarche, lui, obtint un approvisionnement régulier en élixirs spéciaux lui conférant une immunité aux maladies communes et une vivacité quasi surhumaine. Farwil, toutefois, omit de préciser les effets secondaires de l’élixir et l’accoutumance qu’il entraînerait au bout de quelques années, paramètre dont il connaissait l’existence… et introduit à dessein.

Et désormais il cherche d’autres nobles, d’autres relations politiques, pour promouvoir ses vues de tolérance envers les mages, et déploie des trésors d’activité et de ressources pour s’insinuer dans les milieux continentaux qui avec qui jusque-là il n’avait que des relations d’affaire. Et gare à celui qui se trouvera sur sa route, car Farwil n’hésitera pas créer un second homme-sans-visage si cela s’imposait...


et c'est qui derrière l'écran ?

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Moi c’est Farwil (j’ai pas de pseudo particulier sur le net :p), je suis un homme et j’ai vingt-deux ans. ɤ Fréquence de connexion ; Plutôt soutenue, j’ai pas mal de temps en ce moment. ɤ Que pensez-vous du forum? ; SUPERBE. ɤ Comment l'avez-vous découvert ? Via une membre.  ɤ Code du règlement ; Validation par Ava ɤ Célébrité choisie ; Michael Fassbender. ɤ Credits (avatar, icon etc.) ;peoplearestrange.

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Aliah Kaerth
Aliah Kaerththe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 579
ɤ STATUT DU SANG : Fille de marchand. Son père est mort, quant à sa mère elle ne la voit pas souvent.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Cahoridie, la terre royale. On ne choisit pas son lieu de naissance. Elle n'a jamais manqué de rien.
ɤ METIER OU FONCTION : /

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MessageSujet: Re: Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ    Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  EmptyLun 5 Mai - 16:19

Bienvenue à toi Smile
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Invité

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MessageSujet: Re: Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ    Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  EmptyLun 5 Mai - 21:00

Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette.
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Flora
Florathe world
ɤ REGISTRATION : 13/03/2014
ɤ PARCHEMINS : 90
ɤ STATUT DU SANG : Orpheline ɤ origines inconnues ɤ plus tard esclave
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Inconnue ɤ trouvée dans le fleuve près de Tranquillien en Cahoridie
ɤ METIER OU FONCTION : vagabonde ɤ guérisseuse ɤ puis esclave de Farwil Selkis dans la Cité Libre
ɤ INVENTAIRE : une robe dans les tons ocres, une chemise blanche, un châle servant parfois de voile, une ceintures tissée ou en cuir, des bottes en cuir, une sacoche de médecines, une bourse, une dague.


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MessageSujet: Re: Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ    Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  EmptyLun 5 Mai - 22:23

Je te l'ai déjà dit mais j'adore vraiment ton écriture et ton histoire est vraiment passionnante. J'ai hâte que nos personnages se retrouvent ensemble en jeu ! :dance: 

Sinon, plus officiellement donc : BIENVENUE~   Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  778647970


Dernière édition par Flora le Mer 7 Mai - 6:38, édité 1 fois
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https://tales-of-k.forumactif.org/t764-flora-beauty-and-hope-in-t
Néïade Selkis
Néïade Selkis
ɤ REGISTRATION : 22/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 107
ɤ STATUT DU SANG : Pas une seule goutte de sang noble ne coule dans ses veines.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Tameriel, le désert cruel.
ɤ METIER OU FONCTION : Apprentie tueuse.
ɤ INVENTAIRE : Elle a un pendentif qui contient du poison.

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MessageSujet: Re: Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ    Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  EmptyMar 6 Mai - 13:43

Officiellement bienvenue lointain cousin !  (a) 
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Cellie O. Stormrage
Cellie O. Stormragethe emperor
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 521
ɤ STATUT DU SANG : Noble
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Cahoridie
ɤ METIER OU FONCTION : Fille de la main du roi... Oisive naturellement

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MessageSujet: Re: Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ    Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  EmptyJeu 8 Mai - 12:41

Bienvenue sur le fo officiellement love
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TALES OF KAHANOR
TALES OF KAHANORthe death
ɤ REGISTRATION : 03/09/2013
ɤ PARCHEMINS : 465

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MessageSujet: Re: Δ Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ    Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  EmptyJeu 8 Mai - 14:21


FÉLICITATIONS !
Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE WHEEL OF FORTUNE.

Fiche agréable à lire ! Personnage intéressant, ça promet :hysteric: Δ  Farwil Seklis Δ Dans la vie tout est signe Δ  37048232

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !

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