Nom et Prénom : Son prénom est unique, et pourtant d’autres hommes le porte. Yoren. Un vulgaire mot à mettre sur ce visage qu’on oublie, et qui reste pourtant gravé dans notre mémoire lorsque nos paupières sont closes. Pas de famille dans son cas, du moins rien pour le prétendre. Le passé est passé, et l’avenir trop indistinct pour l’homme en noir. Alors il est juste Yoren, et tout le monde s’y fait. Âge : On ne sait pas. Il peut faire figure de jeune homme lorsqu’on l’aperçoit au coin d’une rue, si notre œil est assez aiguisé pour le faire, s’entend, et à la seconde qui s’y suit, se mouvoir dans la foule, là où il est difficile d’être vu, sous les traits d’un vieillard. Peu on réussit à estimer son âge, et tous disent qu’au final, on s’en fout. Mais certains s’escriment à essayer, à cerner ce personnage qui cache en lui tant de secrets. Là encore, même s’ils ont n’ont pas tord lorsqu’ils disent que Yoren est âgé d’une quarantaine d’années, ils sont dans le faux : Cet homme ne cultive pas les secrets. Il est secret. Contrée de naissance : Terremer murmure-t-on sur son passage. Ses traits le hurlent, lorsqu’ils sont parfaitement scrutés. Son âme prend leur exemple, quand elle est parfaitement sondée. Cela n’est arrivé que de rares fois, qu’on compte sur les doigts d’une seule main. Mais après tout, quelle importance ? Yoren a beaucoup voyagé, contre son gré ou non, et a laissé une part de lui-même en chaque contrée qu’il a pu visiter, qu’on ne compte plus, cette fois-ci. Allégeance : Un sombrelame ne peut offrir d’allégeance à quiconque, hormis lui-même. Et si ce code n’est écrit noir sur blanc, Yoren se plait à lui faire honneur, nuit et jour. Homme libre il est, homme libre il demeurera. Statut du sang : Le sang. Jamais l’homme en noir n’a cru bon de croire que ce dernier nous façonnait. Et pourtant, le monde a essayé de le lui prouver, mainte et mainte fois. En vain. Yoren est libre, buté et à la fois tolérant. Si la noblesse ne lui cause aucun problème, il ne cherchera pas à faire parti de leur rang, et son sang chantera pour l’éternité qu’il est lui, et non noble, ou royal. Même si au fond, personne ne le sait, hormis peut-être la femme qui le fit naitre, simple épouse de pêcheur. Race : On dit qu’il possède la grâce d’un elfe lorsqu’il se mouve, dans l’obscurité comme dans la lumière. On dit, on dit. On dit beaucoup trop de choses sur lui. Ignorants. Il est l’eau qui s’écoule des ruisseaux, la flamme qui s’élance vers le ciel, l’oiseau prêt à l’envol. Mais il reste diablement et irrévocablement humain. Avec ses faiblesses et ses émotions. Harmonie et chaos à la fois. L’homme en noir. Statut civil : Solitude. Sa voie. Depuis la naissance. Solitude et voyage, rencontres éphémères, passions tout aussi subtiles, peines relégués au rang du passé. Vie. Mais toujours la solitude, qui s’est au fil du temps, après tout, transformée en parfaite compagne. Orientation sexuelle : La force des hommes est l’amour. Yoren a appris, à ses dépends, qu’elle est la plus forte arme qu’on puisse tirer des entrailles des humains. L’amour qu’on porte à une femme. L’amour qu’on porte à un homme. Cela n’a pas d’importance. Pas pour lui. Tant que cela apporte de la force, tout lui va. Force et plénitude. Harmonie. Il a pourtant renoncé à ladite force. Les humains deviennent trop souillés pour pareille aventure. Métier ou fonction : Il est le maitre. De son propre monde, de sa propre guilde dirait-on, même. Il suit son instinct, frappe, aime, blesse, s’en va, ou reste. Il voyage, il observe, sourit. Il prend élève, parfois, rarement, et le pousse sur la voie des sombrelames. Homme libre. Maitre assassin. Faction ou Guilde : Il est né pour elle. Ou elle pour lui, personne n’a jamais sut. Et il l’a arpenté, il l’arpente toujours, et ne s’étonne jamais en mesurant combien elle est infinie. En voyant comme elle se prolonge devant lui, gracieuse et sensuelle. Car avant d’être une guilde, Sombrelame est une voie. Ou un homme. Yoren. Rang : S’il possède l’âge et les qualités requis pour faire parti du conseil, l’homme en noir n’a jamais accepté le poste, pour la simple et bonne raison qu’il n’aurait jamais été d’accord avec les décisions de ses pairs. Harmonie. Yoren veut rester harmonie, oui, et c’est en le juchant en haut de l’estrade qu’il perdrait ce titre, c’est ainsi qu’il n’est que maitre assassin, depuis de longues années déjà. Armes possédées : Trois poignards sont dissimulés sous ses vêtements, ainsi qu’un quatrième, plus long, porté à la ceinture. Si Yoren aime utiliser ses lames qui n’ont plus de secret pour lui, il possède néanmoins un arc, et un cheval qui défi bien souvent le vent, pour gagner. Deux armes implacables à distance, qu’il manie parfaitement dans son art de Mort.  

ɤ Que pensez vous de la mort du roi ? L’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? La mort du roi, les alliances qui se créent petit à petit, ou qui se dissolvent tandis que le peuple patauge dans le froid, le vomi et le sang. Tous s'accordent à dire qu'il n'y  a aucune coïncidence là-dedans, simplement des plans mis à exécution. Qui ne toucheront jamais le maitre assassin, car le vent n'a que faire de la lutte pour le pouvoir de ces humains irrévérencieux. Il souffle, va où il veut, et rit de leur stupidité, de leurs dires insensés. Pourtant, il observe, et se fait son propre jugement des faits. L'âge est-il un frein au bon fonctionnement d'un royaume ? Peut-il fourvoyer ce jeune héritier, dont il entend parler nuit et jour ? L'homme en noir se rappelle de ses jeunes années, prétentieuses, où la vigueur et l'audace étaient toujours de la partie, ainsi que la sensation d'être indestructible, ce qui dans son cas était discutable. Un nouveau roi, remplaçant l'ancien, pourri jusqu'à la moelle. Dans les grandes lignes, cela plait au maitre assassin, cette nouvelle énergie qui pulse dans les veines de Kahanor, il la regarde de loin, sans jamais s'approcher car les serpents vicieux qui encerclent l'héritier est comme le poison dont il drape souvent ses lames. Jeune ou pas, il ne dérogera pas à la règle : On essayera de le manipuler comme on pourrait manipuler  un homme plus âgé. A voir, maintenant, si ce jeune homme possède les qualités requises pour ne pas se laisser faire, et diriger comme il l'entend lui, en s'entourant de personnes de confiance. Sur ce point, Yoren est bien pessimiste : Il n'en reste plus aucune à la cour royale. ɤ  A votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? Les Engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Les menaces demeureront à jamais. Les Engeances aussi, et si le maître assassin ne porte pas dans son cœur la garde des ombres pour diverses raisons, sa sentence est irrévocable à ce sujet : Elle doit continuer d'exister aussi. Pour faire contrepoids, comme l'Harmonie et le Chaos. Entremêler, entrelacer dans le crime, pour garder une constance en ce bas monde. Il lui faut donc rester forte, rester prête, et élargir ses rangs, en formant leurs nouveaux élèves tout aussi bien que la guilde des sombrelames, si possibilité il y a. Yoren sait qu'une quelconque comparaison est vaine avec la garde des ombres, qui a perdue depuis de longues années sa prestance d'antan, mais ne doute pas là-dessus : La menace plane toujours, personne ne sait qui se dissimule en Kahanor, hormis le vent. La brise légère qui lui murmure de nombreuses choses à l'oreille, quant la nuit sonne l'heure.   ɤ Les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'Alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. A vos yeux était-ce juste ? La magie est elle une chose à proscrire ? Et pourquoi pas remplir les prisons des idiots qu'on trouve en Kahanor ? Il n'y aurait plus personne pour peupler les rues, comme il n'y a plus personne pour utiliser à bon escient la magie. Yoren est certain que cette dernière peut être bénéfique dans le royaume, si elle est entre les mains des bonnes personnes, s'entend. Même la guilde des sombrelames ne cracheraient pas sur quelques mages capables de guérir blessures et maladies. Nous avons la chance d'être né sur des terres où la magie s'écoule comme l'eau dans les ruisseaux, pourquoi la cloitrer dans une tour, et énerver la totalité de ses hôtes, alors que seuls quelques uns se sont enfoncés dans le vice ? Yoren l'a bien compris, cette incartade se retournera un jour ou l'autre contre le gouvernement, et  des dizaines de mages en colères sont bien la dernière chose que souhaite le pays en ces temps de troubles et de peines. ɤ  La forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? Le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Depuis la nuit des temps, ces bois abondent de chimères à en faire pâlir les plus courageux. Pourquoi avoir peur d'elles à présent, alors que depuis toujours, chacun vit dans l'idée qu'elles existent et que le destin les fera surgir ou non ?  Que le gouvernement s'occupe de régler son compte au tas de vipères se trouvant à ses pieds, ce sera un but bien plus louable que courir après des créatures qui n'ont, à priori, rien demander aux humains, et qui se sont pendant des années tenues tranquilles. La menace ne se trouve bien souvent pas là où on l'attend le plus, c'est à dire dans la forêt de sombrebois. Que le royaume prenne le temps de réfléchir à ces quelques mots, que personne ne devrait prendre à la légère. ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Une sombrelame l'a sauvé de la mort, alors qu'il se trouvait dans un vieil abreuvoir, à moitié noyé, et que deux bougres le laissaient inconscient après lui avoir volé ses doigts, suite à un vol qui n'en était pas un. Elle l'a soigné, du moins a fait ce qu'elle a pu afin de lui redonner une certaine valeur, et ne lui a, même si elle ne l'a jamais formulé à haute voix, laissé aucun choix : C'était rejoindre la guilde, ou se retrouver à endosser le rôle de gamin des rues, et périr rapidement, puisqu'hormis sa rapidité à toute épreuve, l'enfant qu'était Yoren ne possédait aucune aptitude à gagner au dangereux jeu qu'est celui de la survie. Il suivit donc Hama dans ses aventures, à travers les contrées, et lui donna trois ans de son existence, qui le forgea entièrement et le transforma du tout au tout, en conservant pourtant ses aspirations premières, qu'étaient le voyage et l'harmonie qu'il voulait ressentir dans son corps et son esprit. Et si maintenant, la voie des sombrelames semble être la seule qu'il puisse arpenter en toute honnêteté envers sa propre personne, il songe que dans son cas, elle n'a jamais été qu'une guilde ou un chemin, mais une vie toute entière, filée dans ses veinures qui le pulsait et le pulse toujours un peu plus loin à chaque fois. Une vie passée à aller au gré de ses envies, et prendre l'essence vital de ceux qui ne le méritent plus, afin de conserver l'équilibre même de Kahanor.

La nuit avait ce pouvoir sur lui, qui le rendait calme et apaisé, bien que sa nature le prépare toujours à tout, et surtout au pire. Il avançait pourtant d'un pas tranquille dans les rues d’Aubétoile, juché sur sa monture fraîchement achetée, puisque la dernière n'avait pas survécu à l'embuscade dans laquelle le maître assassin les avait fourré, un plan calculé à l'avance, destiné à préparer l'ultime attaque, celle qui ferait valoir les droits de la nature sur le reste : Les sombrelames vous retrouvaient toujours. Et savaient comment occire l'adversaire. Il l'avait pourtant aimé, ce petit hongre bai, intelligent et bagarreur. Il l'avait aimé comme on aime un ami, et les dieux savaient comme il était rare que Yoren prenne ami. Sa confiance se méritait. Aucun humain ne l'avait eu depuis Hama, son guide sur la voie qu'il arpentait depuis des dizaines d'années, sans jamais fléchir, sans même ralentir. Tous croyaient à une fin. Yoren savait qu'il n'y en avait aucune pour l'infinie voie des sombrelames. Et c'est cette seule pensée qui le poussait à vivre, comme quelques années auparavant, les ordres justes de son maître lancés à travers la brume environnante, vocable destiné à l'assassin prometteur qu'il allait devenir, un assassin qui n'avait pourtant pas toujours eu la prestance qui le caractérisait à présent, malgré ses mains mutilées, peu aptes, néanmoins, à laisser place à un quelconque doute sur leur efficacité. Personne ne s’y trompait : L’homme en noir était dangereux, sous ses airs placides et ses traits délicats.
« - Elle t’a encore fauché, la gueuse, j’donne pas cher de ta peau la prochaine fois, elle peut t’détrousser les yeux fermés.
- Pour sûr. Occupe-toi de tes affaires, Ned.
- C’est ce que je fais l’ami... Bon, on va la boire, cette bière ? » Aubétoile était toujours la même, intacte et tranquille, et lorsque Yoren y remettait les pieds, il ne s’étonnait pas de revoir toujours les mêmes personnes. Des idiots au pouvoir, qui se plaisaient à gouverner d’autres idiots, dans la boue. Uc.
 

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; païenne/quinze/f. ɤ Fréquence de connexion ; trop souvent (5/7). ɤ Que pensez-vous du forum ? ; parfait. ɤ Comment l'avez-vous découvert ? bazzart.  ɤ Code du règlement ; war will weather souls of the lost. ɤ Célébrité choisie ; tom wlaschiha. ɤ Credits (avatar, icon etc.) ; moriarty/tumblr.