nom et prénom : Calypso Sand. âge : 35 printemps. contrée de naissance : Tameriel allégeance : je n'obéis qu'à mes propres intérêts. statut du sang : je suis née d'un viol, mon géniteur était un noble. race : humaine, aux tendances un peu animales tout de même. statut civil : abominable garce, totalement libre et indépendante. orientation sexuelle : pourquoi choisir ? Il faut savoir profiter de tous les plaisirs que vous offre la vie. métier ou fonction : Mère maquerelle de La Sangsue, maison close de Yelderhil. faction ou guilde : facultatif. rang : votre rang au sein de la faction ou de la guilde. armes possédées : mes courbes parfaites, elles peuvent être fatales et... Une épée, que je n'ai jamais utilisée et que je garde précieusement cachée.   

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? Je pense que cela fait un noble de moins. Pardon hein, mais je ne suis pas vraiment du genre compatissante et puis, je vis en Yelderhil, cela ne me concerne donc que peu voire, pas du tout. Alors oui, sans doute sa mort a-t-elle affecté beaucoup de personnes, c'est dommage, mais personnellement cela ne me touche absolument pas. Tant que cela n'influe pas sur mes affaires, qu'importe que ce soit le père ou le fils qui gouverne, c'est exactement la même chose pour moi. Quant à savoir si le jeune héritier s'en sortira, je n'en sais rien du tout. Il est la marionnette idéale pour la Main du Roi, et probablement que tant qu'il se laissera manipuler, tout ira bien. Bien sûr, si l'envie lui prenait de réfléchir par lui-même, les choses risqueraient de se passer un peu différemment. Mais bon, seul l'avenir nous apportera la réponse. ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Ah, la Garde des Ombres. L'idée était plutôt bonne, et ils ont fait preuve d'efficacité dans le passé mais aujourd'hui... Ils sont si peu. Je me demande si leur existence est encore légitime. Là aussi,  seul l'avenir nous apportera la réponse car je doute fortement que les engeances aient disparu définitivement. Tout n'est que cycle, et ce qui disparaît pendant un moment finit toujours par réapparaître lorsque l'on s'y attend le moins. D'autant que nous parlons de monstres, il faut nous attendre au pire.   ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? Rien n'est juste en ce monde, c'est la loi du plus fort qui règne. Priver quelqu'un, quel qu'il soit, de sa liberté est forcément arbitraire. La liberté est ce que nous avons de plus précieux. Après, bien sûr, nous savons tous de quoi est capable la magie, c'est compréhensible que cela effraie et quand l'Homme est effrayé, il réagit souvent de la manière qu'il juge la plus appropriée, dans l'impulsivité, sans forcément raisonner. Je ne peux juger cela, moi-même j'agis de façon instinctive la plupart du temps mais la magie ne m'effraie pas,  au contraire. Je trouve même cela plutôt intéressant bien que je ne m'en approche guère. ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Le gouvernement ? Laissez-moi rire. Comme s'ils étaient capables de s'intéresser à autre chose que leur petit nombril. Je n'ai pas peur des choses étranges qui peuvent se passer dans les bois, non. L'Homme m'effraie bien davantage. Il s'est toujours passé des choses bizarres ou inexplicables dans les coins sombres, les créatures infâmes ont toujours existé, mais aucune n'est plus cruelle que l'Homme. Et puis, dans mon métier, l'écoute est très importante... J'ai entendu mille récits d'hommes qui se prétendaient assez courageux pour avoir affronté je ne sais quelle créature dans je ne sais quelle contrée, mais croyez-moi, si la moitié de ce qu'ils racontaient était la vérité, ils ne seraient plus de ce monde depuis fort longtemps. Tout ceci n'est peut-être bien rien d'autres que des racontars...

Je ne pouvais m'empêcher de sourire en laissant glisser mon regard vers la petite fiole transparente que je tenais entre mes doigts délicats. Du venin de serpent parmi les plus efficaces que l'on pouvait trouver, quand l'on savait y mettre le prix. Je chérissais ma collection de venins comme l'on chérirait un enfant parce que justement, cela me rappelait mon enfance et que ces souvenirs me réchauffaient le cœur bien plus que quoi que ce soit d'autre en ce monde.

Ma mère était une diseuse de bonne aventure, si jeune et si belle qu'il était aisé pour elle d'offrir ses services. Son regard envoûtant et son sourire charmeur auraient réussi à convaincre n'importe quel récalcitrant en peu de temps. C'était comme ça que je me souvenais d'elle, une femme belle, à qui rien ne résistait ou presque. Un jour, son chemin croisa celui du Seigneur Droganson. Après quelques banalités échangées, il avait vite compris qu'elle ne serait jamais consentante, mais cela n'allait pas arrêter un homme comme lui. Évidemment que non. Il l'avait empoignée avec force, lui déchirant ses vêtements et s'était allongé sur elle en prenant bien soin de l'écraser de tout son poids. Il aimait qu'elle se débatte, qu'elle hurle et même qu'elle pleure. Cela le faisait rire. Un rire rauque et sadique, échappé d'une gueule à l'haleine putride. Plus elle avait mal, plus il prenait son pied. Ce n'était pas contre elle particulièrement, il n'avait pas cherché à la punir de quoi que ce soit. Il avait juste abusé d'elle parce que c'était ainsi, il voulait, il prenait, qu'on le veuille ou non. On ne  refusait rien à un homme comme lui. Ce n'est qu'une fois s'être assuré de l'avoir souillée avec sa semence encore chaude qu'il avait daigné se relever, la laissant pantelante et profondément brisée, au milieu de nulle part avec, en guise d'adieu, un cadeau qui mettrait neuf mois à germer au fond de ses entrailles. Moi.
Je n'étais donc pas une enfant désirée, et ma mère ne me l'a jamais caché. Elle m'a élevée du mieux qu'elle pouvait parmi les nomades, avec amour malgré tout, malgré son jeune âge, malgré que j'aie hérité des yeux émeraudes de mon géniteur, malgré que mon existence lui rappellait chaque jour cette journée abominable, elle m'a aimée. Jusqu'à la fin.
Même si nous ne nous étions jamais rencontrés, je savais qui était mon géniteur, Seigneur Droganson, banneret des Culkin, famille Ô combien anoblie, chargée de surveiller la chasse aux serpents.  J'avais une telle haine contre lui, et tous les nobles en général, que je trouvais amusant d'enfreindre ses précieuses règles. Passionnée par la chasse aux serpents depuis que j'étais en âge de marcher, comme à peu près tout le monde dans le coin, j'étais devenue avec le temps, une braconnière hors pairs. Mais là où mes camarades se contentaient de revendre la chair reptilienne, moi, j'excellais dans un tout autre domaine, celui de l'interdit. J'étais devenue la spécialiste en revente de venin. En voilà un joli pied de nez à papa ! Je n'avais pas dix ans que je savais déjà fabriquer quantité de poisons, et mon carnet de commandes ne cessait de se remplir.
Ah s'il l'avait su...

Trois coups francs portés à la porte de ma chambre me tiraient de ma rêverie. Rapidement, je versais une goutte de venin dans l'une des tasses fumantes, cela serait bien suffisant, et prenais soin de bien ranger la fiole à l'abri des regards avant de laisser entrer mon visiteur. Je le connaissais bien l'homme qui se présentait devant moi, c'était un client assez régulier de la Sangsue. Depuis qu'il fréquentait l'établissement, il n'avait cessé de clamer qu'il serait prêt à payer le prix fort pour avoir le droit de me baiser. Malheureusement pour lui, depuis que j'étais la tenancière de cette maison je ne jouais plus les catins, ou si peu, me contentant de certains de mes clients habituels que l'on pouvait aisément compter sur les doigts d'une seule main. Le malheureux n'avait donc jamais eu ce qu'il voulait. Mais cette fois, il avait réussi à attirer mon attention... A sa dernière visite, il s'était mal comporté avec l'une de mes filles, très mal comporté. Entraînant la demoiselle dans une séance de baise brutale, il y était allé un peu trop fort et elle était morte quelques heures après son départ, sous le poids des coups qu'il lui avait infligés. Il n'avait rien su de ce que son comportement malvenu avait engendré mais, il n'allait pas tarder à être au courant. Son regard lubrique courait lentement le long de mes courbes sensuelles et je devinais aisément le fond de ses pensées perverses. Les hommes, tous les mêmes. Je m'approchais doucement, ondulant des hanches telle une charmeuse de serpent et lui offrais la tasse avec le venin. Il semblait hésitant, plus par dégoût face à l'odeur du breuvage que par réelle méfiance. « Bois. C'est une infusion faite avec une plante aphrodisiaque très puissante, nous promettant une nuit des plus chaudes et des plus longues rien que tous les deux... » malgré sa visible réticence, sans doute pensait-il n'en avoir nul besoin, il s'exécutait sagement. Depuis le temps qu'il me désirait, je savais qu'il serait prêt à n'importe quoi pour avoir le droit de me toucher de ses grosses pattes dégueulasses. Je tournais autour de lui, lentement, laissant courir mes doigts de long en large sur son corps musclé. « Allez, montre-moi ta lanterne ! » lançait l'impatient cochon. Je répondais par un sourire. « Patience, on a tout notre temps. » Mes doigts glissaient doucement jusqu'à son épée, ce qui lui arrachait à son tour un sourire fier. « Elle te plaît ? » Je ne répondais pas à sa question. Je n'aimais pas les lames. Je les haïssais même, presque autant que sa sale gueule. « J'ai connu quelqu'un qui en avait une de ce genre... Il y a longtemps. »

Oui, c'était il y a longtemps. J'avais dix-sept ans, je vivais toujours avec mon peuple, et nous avions érigé un campement dans un petit village du désert. Un soir, des chevaliers de l'armée des Culkin ont débarqué, ravageant tout sur leur passage. Ils revenaient d'une bataille et voulaient se défouler bien sûr. Ils ont attrapé toutes les femmes sur leur passage, et ont commencé à mettre le feu partout où ils le pouvaient, tuant les hommes de mon peuple au hasard de leur chemin. Ma mère savait comment cela allait finir, et elle ne voulait pas que je vive la même chose qu'elle alors, elle m'a ordonné de courir, courir éperdument, jusqu'à ce que je ne sente plus mes jambes, et sans jamais me retourner. Je lui ai obéis. Je suis partie, abandonnant les miens et courant jusqu'à bout de souffle tandis que les larmes coulaient toutes seules sur mes joues. Arrivée à l'orée du désert, les jambes ankylosées et le souffle manquant, j'ai finalement désobéi, je me suis retournée. Le village brûlait, les gens criaient et les femmes pleuraient. Je pouvais les entendre, leurs cris de souffrance me mordaient la chair et me consumaient de l'intérieur. C'était mon peuple qui se faisait torturer. Trop occupée à contempler l'horreur du désastre qui se déroulait sous mes yeux, je n'avais pas vu que j'étais suivie par un chevalier. Au moment où il arrivait sur moi avec son cheval, je reculais pour trébucher, sans plus avoir la force de me relever. Je restais là, à ses pieds, tandis qu'il venait me surplomber avec son épée. J'étais terrifiée. Son regard lubrique dégoulinait sur moi et je devinais ses pensées malsaines. Il allait me faire du mal, même si je l'implorais de toutes mes forces. Et alors que je croyais ma dernière heure arrivée, son regard changeait soudain. C'était lui qui était terrifié désormais. Un gigantesque centaure venait à notre encontre, et attaquait avec rage mon bourreau. Une fois que le chevalier n'était plus qu'un cadavre sanguinolent, la créature se tournait vers moi. Il n'y avait plus d'agressivité dans son regard, il venait de me sauver, punissant  celui qui avait osé empiéter sur son territoire.
C'est en contemplant les restes de mon village décimé ce jour là que j'ai compris une chose, l'Homme était bien pire que n'importe quelle créature en ce monde et c'est pour ne plus jamais l'oublier que j'ai gardé l'épée du chevalier avec moi, telle une douloureuse plaie qui resterait béante pour toujours.

« Oh, tu ne m'oublies pas ? Déshabille-toi !» Je laissais mes souvenirs douloureux de côté pour me recentrer sur la brute. Comment voulait-il que je l'oublie ? Il avait tué l'une de mes filles, il n'y avait que moi qui en avait le droit. Lentement, je défaisais les attaches de ma robe légère pour la laisser glisser au sol. L'homme commençait à manquer d'air mais je savais que ce n'était pas ma nudité qui le gênait, c'était le poison qui faisait son effet. Son regard prenait une teinte d'horreur tandis que mon sourire s'élargissait. Calmement, je le poussais du bout des doigts jusqu'au fauteuil qui se trouvait derrière lui et l'y laissais tomber, comme un poids mort. « Du calme, allons... Le poison met du temps à agir, il nous reste encore quelques minutes avant que tes fonctions vitales ne se retrouvent définitivement paralysées. Je suggère que nous mettions ce temps à profit pour... Discuter. » Lui tournant le dos quelques instants afin de récupérer une chaise, je lui offrais une vue imprenable sur le serpent qui courait le long de ma colonne vertébrale, tatouage que j'arborais depuis pas mal d'années maintenant, et qui semblait terrifier l'homme encore davantage. Parfait. Je prenais place face à lui, croisant les jambes dans un mouvement volontairement divin. J'étais la dernière chose qu'il pourrait contempler avant de rendre l'âme, autant lui offrir du spectacle. « Sais-tu comment j'en suis arrivée là ? Pas dans cette chambre, avec toi, non. Ici, à Yeldehril, à la tête d'un commerce on ne peut plus fructueux... Hum ? Je prends ton silence pour une réponse négative. J'avais dix-sept ans quand des hommes de ton espèce ont réduit mon village et ma famille en cendres. Dix-sept ans. Je me suis retrouvée orpheline, seule au monde parce que de nobles chevaliers avaient juste envie de s'amuser. C'est à cause de ça que j'ai dû fuir jusqu'à Vulkin pour y apprendre à devenir une putain de talent. Que pouvais-je bien faire d'autre ? Et j'ai appris, beaucoup appris. Pendant sept longues années, j'en ai vu défiler des mâles aussi répugnants que toi et, j'ai appris à vous comprendre... A savoir ce qui vous faisait envie ou encore, comment vous réfléchissiez, jusqu'à ce que j'en aie marre de vous voir traiter les putains comme de vulgaires bottes usées. Alors, je suis venue ici et j'ai ouvert cet établissement. Oh bien sûr au début, ce n'était qu'un tout petit bordel sans prétention mais... J'ai fini par gagner le respect du peuple. Peut-être même que, j'en intimide certains. Mais en tout cas, personne n'a jamais osé se mettre en travers de mon commerce et j'ai pu le développer pour en faire ce qu'il est aujourd'hui. Et j'y tiens, énormément. Les filles qui viennent travailler pour moi sont des esclaves que j'achète au prix fort mais, elle ne garde pas bien longtemps leur statut d'esclave. Elle restent parce qu'elles le veulent, parce que ça leur plaît de travailler pour moi, parce que je les respecte et que je leur garantis un minimum de sécurité. Et toi, qu'as-tu fait ? Tu as tué l'une de mes filles, semant le trouble dans leur esprit. Que feront-elles si elles s'imaginent que je ne suis plus capable de les protéger des mâles dans ton genre ? Et les autres clients ? Tu ne crois pas qu'ils penseront qu'ils ont aussi le droit de maltraiter mes filles ? Tu comprendras que je ne peux pas laisser passer ça. J'ai un statut à tenir. » Celui de Reine des putes en l'occurrence. L'homme agonisait et je me délectais du spectacle quand l'on frappait une nouvelle fois à ma porte.

C'était Aeryn, l'une de mes filles. Elle restait statique quelques instants, hésitant à entrer tant la scène qui se déroulait sous ses yeux devait lui sembler irréelle. « Entre, n'aies crainte. » Docilement, elle s'exécutait, et faisait quelques pas vers moi pendant que j'en profitais pour la dévorer du regard. C'était l'une de mes favorites, elle était si belle avec ses longs cheveux cuivrés et sa peau diaphane, si douce et délicatement parfumée. Si j'avais été du genre à dormir près de quelqu'un, c'est avec elle que j'aurais voulu passer la plupart de mes nuits, mais j'aimais garder ma couche pour moi seule. Le sexe était une chose, le sommeil en était une autre et je trouvais le second un peu trop intime.
« Tu reconnais notre ami n'est-ce pas ? Je lui montre, en toute amitié, ce qui arrive quand on essaie de s'en prendre à l'une de mes filles ! » expliquais-je, d'un ton détaché tandis que l'homme rendait son dernier souffle. Je lâchais un soupir de satisfaction en reposant mon regard sur la fille, attendant qu'elle m'annonce la raison de sa visite.
« C'est la lune ronde Madame et je viens, enfin, c'est moi qui... » je me levais d'un bond. C'était déjà la lune ronde ? Le temps passait si vite. « Oh ! Oui bien sûr ! Mettons-nous au travail, veux-tu ? »

Je sortais deux écuelles dans lesquelles je commençais à verser divers ingrédients dont, dans la première, une goutte de venin. Pas le même que celui que j'avais utilisé sur le cadavre qui encombrait la pièce non, un venin un peu moins agressif. Puis, utilisant une clé que je gardais cachée, j'ouvrais le premier tiroir de la commode pour en sortir une longue boîte en bois ouvragé. C'était un cadeau de l'un de mes clients réguliers qui avait beaucoup de goût, il fallait le dire.
Au moment où je soulevais le couvercle, je soupirais. Au fond, peut-être que je m'attendais à ce qu'elle disparaisse un jour... J'ouvrirais la boîte et l'épée -la fameuse épée- aurait disparu emportant avec elle tous mes souvenirs douloureux. Malheureusement, je crois bien que je me fourvoie. Bien, je m'étais assez apitoyée. Sans aucune hésitation, j'empoignais la lame et venais inciser les paumes de ma jolie rousse. Ses yeux aux couleurs des fonds marins se plissaient sous la douleur mais elle n'en disait rien. Elle se laissait faire, docile courageuse et volontaire. Sachant très exactement ce que j'attendais d'elle, elle faisait couler le liquide rouge carmin dans l'écuelle au venin et attendait que je lui dise d'arrêter. Quand enfin je jugeais qu'il y en avait assez, j'allais m'installer sur la chaise que j'occupais déjà un peu plus tôt. Avec grâce, elle s'approchait de moi et dans une infinie douceur, ramenait mes cheveux derrière mes épaules avant de commencer à appliquer la mixture sur mon visage. Je fermais les yeux et savourais intensément ce moment, me délectant du contact de ses doigts délicats sur ma peau repulpée. « Pourquoi vous faites cela Madame ? Je veux dire, vous n'êtes pas vieille... » Rouvrant les yeux, je posais mon regard pénétrant sur elle. Non, je ne l'étais pas. Et j’espérais bien que cette concoction m'aiderait à ne jamais l'être. Vieillir, rider et flétrir était ma plus grande peur en ce monde et j'étais prête à faire n'importe quoi pour éviter que cela m'arrive. Mon regard si intense la mettait mal à l'aise et elle se sentait obligée de reprendre, d'un ton un peu plus léger. Je n'aimais les questions trop personnelles. « Vous savez, on dit partout que vous sacrifiez des jeunes vierges pour vos masques de beauté... » Cette fois, je souriais sincèrement amusée. « On dit des tas de choses à mon sujet. » Et j'aimais ça, je trouvais cela plutôt distrayant. « C'est plutôt flatteur comme réputation ne crois-tu pas ? Une tueuse sanguinaire et cruelle de jeunes pucelles... Au moins, on parle de moi. » « Mais cela ne vous dérange pas qu'il aient une image erronée de vous ? » insistait-elle. « Non. Bien sûr que non. Les gens viennent moins vous chercher des problèmes quand ils vous craignent... » Elle hochait la tête, résignée, peut-être convaincue même, et allait tremper ses mains blessées dans le baume de la seconde écuelle pendant que je lui sortais des bandage du fond d'un tiroir. Me retournant vers elle, je surprenais son regard tendre sur ma nudité. Cela me faisait sourire.

« Tu veux que je t'avoue quelque chose ? » lui demandais-je tout bas en entourant délicatement ses blessures de tissu. « Beaucoup de rumeurs me concernant sont fausses mais je ne les déments jamais, pour entretenir ma légende. C'est la légende qui fait l'homme ici. Ou la femme, en l'occurrence. » ajoutais-je, pleine de malice.  « En revanche, il y a une chose qui se dit et qui est totalement vraie. Je prends beaucoup plus de plaisir avec les femmes aussi belles que toi qu'avec les brutes dans son genre. » concluais-je en donnant un signe de tête vers le cadavre. Elle répondait à mon sourire et commençait à défaire sa robe. Ce n'était pas la première fois qu'elle m'offrait son sang à la lune ronde, et elle savait que j'allais la remercier comme il se devait.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; vous pouvez m'appeler Caly, j'ai l'âge d'utiliser les crèmes anti-rides, et *se tâte la poitrine pour vérifier qu'ils sont toujours là* oui, j'appartiens au sexe dit faible.ɤ fréquence de connexion ; tous les jours en terme de connexion, pour les rp, principalement le week-end. ɤ que pensez-vous du forum? ; j'adore  ɤ comment l'avez-vous découvert ? on m'en a fait de la pub, puis j'ai failli prendre Caitlyn avant de finalement me raviser pour ce personnage-ci.  ɤ code du règlement ; war will weather the souls of the lost ɤ célébrité choisie ; Eva Green. ɤ credits (avatar, icon etc.) ;Vanaheim et Tumblr.

Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE WHEEL OF FORTUNE.

Un joli personnage et une fiche bien agréable à lire, nous te validons sans problème ! Amuse-toi bien parmi nous.

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !