prénom : Flora, un prénom que Badb m'a donné car je suis arrivée dans un lit de fleurs alors que c'était à peine le début du printemps et que les neiges de l'hiver n'avaient pas tout à fait fondues, un prénom qui me va aussi à merveille car j'aime ça, la nature, les plantes, les fleurs... âge : Cela fait dix-sept années que je suis de ce monde. contrée de naissance : Impossible de le savoir, mais j'ai été retrouvée en Cahoridie. allégeance :  Puisque je vis en Cahordie, je suis sujet du roi de Cahordie et j'obéis à sa loi. statut du sang : Orpheline, enfant abandonnée, je n'ai aucune idée de mes origines et de mon statut de naissance race :  Jusqu'à preuve du contraire je pense être humaine. statut civil : Je suis célibataire et je n'ai jamais été mariée ou même en couple. orientation sexuelle : Je pense être attirée par les hommes mais je ne suis jamais tombée amoureuse. métier :  Je suis serveuse à l'auberge du Dragon Vert à Aubétoile. faction ou guilde : Je n'appartiens à aucune faction ou guilde. rang :  Je n'ai aucun rang particulier et ne suis qu'un simple sujet du roi de Cahordie. armes possédées :  Je possède une dague en acier, souvent accrochée à ma ceinture.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? Je n'ai jamais vraiment eu d'intérêt pour la politique. Après tout, ce n'est pas tellement ma place, n'étant qu'une simple serveuse, et je n'ai pas vraiment de connaissances en la matière. Tant qu'il n'y a pas de guerre et que le royaume est dans une relative sécurité, cela me semble être pour le mieux. ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Je ne saurais dire. Ce que Badb  disait toujours très sagement c'est que si certaines choses existaient, c'était qu'elles avaient une raison pour exister, un rôle à remplir dans l'équilibre du monde.   ɤ les mages ont été banni sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. à vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? Je n'ai jamais vu de magie et je doute même que celle-ci existe. Peut-être n'est-ce qu'un conte pour enfants et que des personnes responsables de miracles ont été appelés "mages". Après tout, Badb faisait elle aussi des miracles parfois quand elle sauvait des vies, mais je doute qu'elle ait utilisé une telle chose appelée "magie". Ce qui est sans doute injuste est de traiter ainsi des personnes simplement par peur de leur différence. ɤɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Que cela soit une réalité ou un conte, le rôle du roi et des seigneurs est de protéger le peuple contre les menaces et prévenir d'éventuelles tragédies. C'est leur rôle de s'en préoccuper, le mien est de servir les clients.

Un matin de printemps, alors que les froids de l'hiver venaient à peine de libérer les eaux de la Serpentine de leur fine couche de glace transparente et bleue, une vieille femme du nom de Badb me découvrit, nourrisson abandonné à la merci du fleuve. Badb était une guérisseuse vivant seule dans une petite cabane, dans le Bois de Chey, près du village de Lordaeron. Elle avait fait le voyage jusqu'à Tranquillien, un village située près du fleuve, pour récupérer des plantes spéciales nécessaires à ses préparations médicinales, ne s'attendant pas à une pareille trouvaille ce jour-là.

Le couffin flottant sur lequel j'avais été posé était fait de roseaux et de fleurs multicolores et j'héritais ainsi plus tard de mon nom, Flora. J'avais de grands yeux en amande d'un vert lumineux et écarquillés, des cheveux sombres et des joues roses. Plus tard la vieille Badb me dit que tout de suite, à cet instant, elle savait que j'étais loin d'être ordinaire et promise à une destinée particulière, ses soupçons confirmés lorsqu'elle découvrit l'étrange tatouage que j'avais dans le dos.

Je ne l'avais jamais vraiment prise au sérieux là-dessus. Je ne suis pas certaine de croire au destin, je préfère penser que chacun est libre de créer sa propre voie, son propre chemin. Je pense qu'elle devait être surtout heureuse d'avoir enfin quelqu'un dans sa vie pour combler sa solitude.

Badb m'éleva comme sa propre fille, m'enseigna de nombreuses choses comme lire et écrire, et partagea ses connaissances d'herboriste et de guérisseuse. J'avais une incroyable soif d'apprendre, et je comprenais vite. Badb me disait parfois qu'elle n''avait jamais eu d'élève aussi studieuse, mais je ne sais pas si elle avait jamais eu d'élève pour commencer. J'ai toujours été d'une bonne nature je pense : douce et bienveillante, je faisais toujours mon possible pour aider les autres.

La seule chose qui pouvait m'inquiéter était ces migraines qui me prenaient de temps en temps. Et puis il y avait quelque chose dans le regard de Badb, quelque chose qui disait qu'elle en savait parfois plus sur moi qu'elle ne semblait vouloir me l'avouer, qu'elle me cachait des choses comme sur l'origine de ces migraines et de ces rêves étranges que j'avais parfois.

A l'automne de mes quatorze ans, la bonne vieille Badb mourut. Je devais dès lors prendre ma vie en mains et je choisis de me rendre à la capitale, Aubétoile, pour y trouver du travail. En chemin vers la ville, un gros orage éclata et  je me réfugiais dans l'auberge du coin, Le Dragon Vert. L'aubergiste était un homme respectable, un judicieux commerçant et un bon patron.

Lui et sa femme ne mirent pas longtemps à beaucoup m'apprécier et m'offrirent de rester avec eux et de travailler à leur service en échange d'un endroit où dormir et d'un salaire convenable. Après un temps de réflexion, j'acceptais leur offre car je savais que je n'étais pas encore prête à voyager à travers le monde.

Même si ma vie ainsi exposée aux regards n'était pas tous les jours faciles, et parfois même dangereuse, je m'accrochais au mieux. Après m'être fait secourir une nouvelle fois d'un client abusif, un ami me proposa de m'apprendre à me défendre. Bien qu'abhorrant la violence, je finis par accepter, décidée à me débrouiller seule la prochaine fois qu'une telle chose devait à nouveau arriver et ne plus être une pauvre victime attendant que quelqu'un vienne la sauver.

Je me montrais assez rapidement capable de me battre à mains nues et à désarmer mes adversaires, ce qui aura fait réfléchir les hommes qui par la suite tentèrent de s'en prendre à moi. Mais je m'ennuyais toujours dans mon métier, et attendais que quelque chose de réellement passionnant arrive, même si je ne savais pas encore quoi.  Je me sentais comme enfermée et n'appréciais pas vraiment la vie que je vivais. Je m'attendais sans doute à ce que quelque chose se décide enfin à mettre du piquant dans ma vie.

Depuis quelques temps, j'étais aussi prise de très violentes migraines qui semblaient aller croissant et s'empirer, et malgré toutes les médecines que j'avais essayé, celles-ci ne semblaient pas vouloir s'arrêter, me laissant parfois étourdie et pantelante, à moitié consciente. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? Ces migraines allaient-elles vraiment finir par me tuer ?

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Je m'appelle Hana, je suis une fille et j'ai 24 ans. ɤ fréquence de connexion ; Cela peut être très variable, en fonction de mes disponibilités. Ce n'est que depuis une période très récente que j'ai vraiment commencé à passer du temps derrière un écran. ɤ que pensez-vous du forum? ;  Il est très beau, magnifique même, plein de promesses de belles aventures.. ɤ comment l'avez-vous découvert ? Je ne m'en souviens plus, cela fait un petit moment et je l'avais ajouté à mes bookmarks.  ɤ code du règlement ; Validation par Ava ɤ célébrité choisie ; Kristin Kreuk ɤ credits (avatar, icon etc.) ; Dwal (avatar), Hana (le reste).  ɤ autres ; Je suis une petite eurasienne américaine (de NYC), en France depuis juin dernier. N'hésitez pas à me faire savoir toute erreur d'expression, lexicale ou grammaticale. J'apprends toujours la langue aussi je reconnais qu'il est assez facile pour moi de faire des erreurs malgré l'utilisation du correcteur orthographique intégré, du dictionnaire et de l'internet.