nom et prénom : simul. pas de nom de famille, on s'encombre déjà assez d'un prénom. Et puis "Simul", c'est rapide à dire. âge : vingt-cinq ans, et presque toutes ses dents (certaines sont pourries, d'autres ont des caries, et quelques unes sont tombées, à force). contrée de naissance : Tranchecolline, en Cahoridie. village paumé, vide, et dénué d'intérêt. pour simul, en tout cas, qui a tout fait pour quitter l'endroit le plus tôt possible. allégeance : À la reine et à la famille royale, rien que ça. (sous réserve d'accord des admins, bien entendu) statut du sang : la roture, voyons. personne dans sa famille n'a bénéficié de la savonnette à vilains ! race : humaine. statut civil : elle est camériste, vous croyez vraiment qu'elle se mariera un jour ? orientation sexuelle : c'est à se demander si elle a jamais connu un homme. métier ou fonction : camériste au service de la reine (sous réserve de l'accord des admins). faction ou guilde : aucune. rang : nul. armes possédées : un tison… mais seulement si elle est dans la chambre de sa maîtresse au moment où on tente de l'agresser. le reste du temps, Simul est sans armes et sans défense autre que sa voix de crécelle et son cri suraigu.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? il était bien le roi. il était juste. un grand homme. c'est ce que tout le monde dit, au palais, devant la reine. et après, ça médit une fois que ça a tourné les pieds et que ça a quitté le palais. Moi, ce que j'en dis, c'est que notre roi était un bon roi, et qu'il était respecté dans chacune de ses décisions. Personne ne serait allé contre lui. J'entends certains dire qu'il est mort trop tôt, qu'il s'est éteint dans des circonstances suspectes. Mais je n'en sais rien. Qui aurait tout intérêt à ce qu'Halbarad premier rende son dernier souffle ? Des gens qui en veulent à la paix du royaume, sans doute. Quant au fils, à Halbarad II, celui qui règnera bientôt lorsqu'il aura atteint l'âge, ce n'est qu'un imbécile. Il est trop jeune pour réussir à se faire entendre des grands du royaume, et trop jeune aussi pour se faire respecter de la plèbe. Il est né pour régner, mais ne mérite pas encore la couronne qu'on mettra sur sa tête. Mais je ne suis qu'une humble camériste, qui suis-je pour juger qui doit ou qui ne doit pas régner sur Kahanor ? ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Si vous croyez vraiment que je me soucie de ces histoires ! Tenez, aidez-moi à plier ça pendant que je réfléchis à votre question. Je ne sais pas si les engeances ont réellement disparu, ou si elles sont encore là, à rôder et à nous menacer dans l'ombre. Ce ne sont pas des sujets qui se discutent entre domestiques, quelle que soit la personne que nous servons. Si les engeances existent encore, la garde de l'ombre doit rester en place. Si elles n'existent plus et qu'on en a la preuve claire et nette, alors on pourra congédier les gardes des ombres. Mais tant qu'on n'est pas sûrs… Ma mère disait toujours (et dit encore, sans doute) qu'il vaut mieux prévenir plutôt que guérir. ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? Je ne suis pas sûre qu'ils méritaient tout ce qu'on leur a fait. Après tout, il y a bien eu des mages qui ont fait le bien ! C'est comme si on disait que tous les prêtres des Trois étaient des monstres sous prétexte que l'on découvrait qu'une poignée d'entre eux avaient été coupables d'actes criminels au nom (blasphématoire, bien entendu) des Trois. Mais d'un autre côté, si on les a bannis, c'est peut-être que c'était une décision juste. Je n'en sais rien. La magie a du bon, parfois, quand même; ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? « C'est où déjà, Sombrebois ? - Simul, tu es vraiment inculte. - Mais quoi, je sais pas moi, où c'est Sombrebois ! - Mais comment tu peux prétendre être camériste de la Reine si t'es même pas capable de situer Sombrebois ? - J'en sais rien. Montre-moi où c'est sur la carte, allez. Ah mais c'est là ! - Ben oui, c'est là. - Mais c'est tout près ! - Tu es désespérante. Tiens, vide le pot de chambre pour la peine. »  

partie un • de la fange à la soie
« Tiens-toi droite, crénom. J'vais couper en biais, sinon. » La gamine de 8 ans, docile et craignant la pointe d'une épingle, se tient droite sur le tabouret à trois pieds. Sa mère lui fait une nouvelle robe, vu que la dernière lui arrivait à mi-mollets et que ça devenait n'importe quoi (troué par les mites, et sali par la boue). Si Simul bouge, Hyrga va la piquer avec une épingle, histoire de lui faire comprendre qui est le chef ici. De l'autre côté de l'immense machine à tisser, se trouve le père de Simul, Oron ; il actionne les rouages de la machine sous l'œil attentif du frère cadet, futur tisserand qui prendra la suite de son père. Le reste de la famille est dehors, à remplir des tâches variées : la sœur ainée est au marché, en train de troquer des chutes de tissu contre de quoi manger ; le frère ainé est à la forge (ça doit être un des seuls de la famille à avoir décidé de ne pas bosser dans le textile). Et Simul, petite dernière de la famille, attend patiemment que sa mère ait fini d'ajuster le bas de sa future robe. Un père tisserand, une mère couturière, ça présageait qu'elle devienne brodeuse, ou un truc du genre. Mais elle en eut assez un peu trop tôt.

Simul avait 12 ans lorsque son père fut emporté par une épidémie de caquesangue. Le pauvre homme avait attrapé ça dans une taverne alors qu'il fêtait le retour d'un de ses amis soldats. À vrai dire, presque tous les gens présents dans la taverne ce soir-là avaient chopé la caquesangue et ça avait fait du ménage au niveau des chefs de famille de la plèbe dégueulasse de Tranchecolline. Les enterrements s'étaient succédé pendant un bout de temps. Oron avait été enterré par sa famille et son frère, dans un cimetière déjà surchargé où grouillaient les rats. Le bonheur, donc. Simul s'était jurée de ne jamais finir ainsi, emportée par la caquesangue, ou d'autres maladies qui pullulaient chez le petit peuple.

« Elle commence à être en âge d'enfanter, ta fille, Hyrga. Tu comptes la marier quand ? - N'essaie même pas, Asold. Elle n'est pas pour un pouilleux de ton genre. » Assise dans un coin de la baraque, dans l'ombre, on ne distingue de Simul que le tissu qu'elle brode et sur lequel se concentre le rai de lumière. C'est tout ce dont elle a besoin. Son premier sang est passé depuis vingt-huit lunes déjà (2 ans et demi) et sa poitrine s'est développée, sa taille creusée, et ses poils apparus. Elle préfère rester dans l'ombre. Asold a trente ans, elle en a seize, et elle aimerait bien rester libre pendant encore longtemps. Sa mère envisage de la marier à un fils de marchand de Tranchecolline, mais il n'y a pas vraiment l'embarras du choix et ils sont tous hautains. Ils ne s'intéressent pas aux artisans du textile, Simul s'en doute bien. Et ça l'arrange : ils sont tous méchants. Sa sœur ainée est mariée depuis cinq ans, elle a déjà eu trois enfants. Son frère ainé a quitté la maison familiale, et sème derrière lui des bâtards, sans songer à se marier, préférant la forge à un foyer bien tenu. Quand à son frère cadet, il a pris la succession de son père et manie avec dextérité le métier à tisser.

Simul a eu de la chance une seule fois dans sa vie, mais elle a été déterminante. Intéressé par une tapisserie réalisée à Tranchecolline, un noble du palais a envoyé son intendant auprès dudit tisserand pouilleux. L'idée était de débaucher le tisserand et de le faire entrer dans ses artisans attitrés. Sauf que Joren, 23 ans, ne l'entendait pas de cette oreille, s'étant lui-même promis de rester auprès de sa mère vieillissante pour s'assurer qu'elle ne manquerait de rien. Alors se barrer à Aubétoile n'était pas du tout dans ses plans. L'intendant avait aussi comme ordre de trouver une servante pour Madame. Avisant la jeune sœur de Joren, il a demandé à Joren si cela posait problème qu'on leur ravisse Simul : il y avait besoin de camériste dans la maisonnée du noble qu'il servait, et ça aurait été pratique qu'il ne fasse pas le voyage pour rien.
Avant même que Joren puisse dire quoi que ce soit, Simul avait bondi de son tabouret où elle brodait et était au garde-à-vous devant l'intendant. Joren donna son accord, tout en se disant que sa gueuse de sœur aurait mieux fait d'attendre qu'il accepte de lui-même.
Simul quitta Tranchecolline et arriva à Aubétoile alors qu'elle n'avait que dix-huit ans. Elle avait encore la vie devant elle.


partie deux • aubétoile, deuxième round
« Tu t'appelles Simul, c'est bien ça ? » Simul hoche la tête. Elle est devant sa maîtresse. Enfin, sa future maîtresse, si la dame décide de garder la pouilleuse de Tranchecolline à son service. « Sais-tu lire et écrire, Simul ? » Simul secoue la tête, négativement. « Sais-tu compter ? » La jeune fille hausse les épaules. Elle sait, mais pas jusqu'à beaucoup. Vingt, tout au plus.
La dame la considère du regard, jaugeant la capacité de la gueuse à assurer les travaux qui attendent une camériste. Et puis, d'un signe sec de la tête, elle accepte la demoiselle dans son service. « Tu apprendras les rudiments. »
Tu parles, qu'elle va les apprendre. À l'heure d'aujourd'hui, Simul ne sait toujours pas lire, écrire encore moins, compter un peu mieux, quant à déchiffrer une carte, c'est même pas la peine.

« Simul, apporte-moi mon miroir. - Tout de suite, madame. » Sauf que le miroir n'était pas là où il aurait dû être. Simul resta interdite devant cette découverte. Où était-il donc passé ? Qui l'avait pris ? Qu'est-ce qui— « Eh bien, Simul, mon miroir ? - Je… Je ne le trouve pas, madame. » Ça commençait mal, cette journée. Il fallut passer commande d'un nouveau miroir, et la femme noble dût attendre deux jours avant d'avoir un nouveau miroir. Et Simul, elle, soupçonnait que quelqu'un vole des objets. Ce ne fut que trois jours après la disparition du miroir que Simul le trouva dans sa chambre, dans la petite armoire au pied de son lit. Elle se sentit mal. Quelqu'un avait posé le miroir pour lui nuire, sans nul doute. Ça s'était déjà passé auparavant. Ça n'était pas nouveau. Et elle avait peur que ça se reproduise.

A vingt ans, Simul quitta le service de sa première maîtresse et passa au service d'une dame de compagnie de la Reine Eleonore. Discrète, appliquée, quoiqu'ignorante des us et coutumes de la noblesse, Simul apprit à évoluer dans un monde de luxe et de dorures qui ne lui était nullement inné. Les passages des serviteurs étaient aussi évidents que le chemin dans la maison de ses parents entre le mur et le métier à tisser. Étroits, certes, mais elle n'y voyait aucun ombrage, puisqu'elle était dans son élément. Courbettes après courbettes, ses révérences guindées devinrent aussi naturelles que de se lever le matin. Un réflexe, une évidence. La tête basse, elle croisait rarement le regard des nobles. Elle avait pris l'habitude de discuter avec les autres servants et s'entendait facilement avec tout le monde.

Sa maîtresse décéda des suites d'une maladie contractée on-ne-savait-comment. Ou peut-être un poison. Elle n'avait pas de fille, et son époux avait déjà un valet de chambre attitré. Il offrit finalement la camériste de sa défunte femme à la Reine Eleonore, en espérant obtenir une faveur de la couronne en retour. C'est ainsi que Simul, née à Tranchecolline, devint camériste de la Reine alors qu'elle avait vingt-deux ans. Les usages à la cour lui étaient désormais familiers, aussi ne commit-elle jamais d'impair. Sauf que sa kleptomanie n'en fut pas plus contrôlée.


en quelques mots
Simul est une jeune fille de Tranchecolline, parvenue au sommet de la hiérarchie des servants en devenant camériste de la Reine Eleonore. Elle est au service de la Reine depuis trois ans, et a presque tout oublié de son village d'origine. Néanmoins, sa présence au palais n'en fait pas pour autant une gueuse cultivée : elle conserve de sa basse extraction des dents pourries et une santé relativement fragile, une ignorance totale de la géographie du royaume, une crédulité assez importante, et une lâcheté sans pareil.
Auprès de la Reine, elle a appris quelques rudiments de lecture, mais n'est pas capable d'écrire son nom sur un quelconque support. Elle sait mieux compter, mais n'est pas capable de réaliser de simples additions. Issue d'une famille d'artisans du textile d'un village reculé, elle a été initiée dans sa tendre enfance au culte des Neuf, mais son frère Joren lui a donné un conseil qui lui a sans doute évité bien des ennuis : en quittant Tranchecolline, elle a laissé derrière elle ses croyances d'enfant et feint de n'avoir foi que pour les Trois. Heureusement pour elle, rares sont ceux qui interrogent une camériste sur ses croyances : si on grattait un peu le vernis de ferveur feinte, on se rendrait compte qu'elle baratine beaucoup.
Kleptomane depuis toujours, Simul n'a pas conscience qu'elle prend les objets lorsqu'elle les dérobe. Aussi, depuis qu'elle est jeune, elle est persuadée que des gens malveillants (voire des esprits frappeurs) s'amusent à dérober des objets et à tenter de lui faire porter le chapeau. Cela pourrait bien lui valoir des ennuis un jour ou l'autre, si elle n'apprend pas à maîtriser ce problème dont elle n'a pas conscience.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; arté/22/f. ɤ fréquence de connexion ; normalement tous les jours, mais après, pour le RP, ça sera moins fréquent. ɤ que pensez-vous du forum? ; il est bien. sombre, mais cool. et puis bien travaillé, bien fouillé, bref, je suis sous le charme :top: . ɤ comment l'avez-vous découvert ? bouche à oreille, zonage sur les projets sur bazz, et puis via la pub, aussi. oh, et, une certaine personne a été assez fourbe pour me dire qu'elle s'y était inscrite (kewkew toi).  ɤ code du règlement ; Validation par avalon ! ɤ célébrité choisie ; clémence poesy. ɤ credits (avatar, icon etc.) ;gif©dunsted.tumblr

bravo l'ami ! t'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE WORLD.

Ça c'est une fiche qui dépote et le personnage, , elle est juste excellente ! J'ai bien ri en lisant ta fiche et j'sens que j'vais m'éclater à lire tes RPs alors... amuse-toi bien parmi nous, et pique pas tous les bijoux de la Reine.

par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de rps. c'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit rp. encore avec nous ? parfait ! si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? c'est ici qu'il faut aller demander. maintenant, ton personnage est bien installé ! aaahn dernière petite chose. si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. encore de l'inspiration ? n'hésite pas à lier ton personnage à des pvs déjà écrits. c'est par là que ça se passe !

néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le rp. c'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? n'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

n'oublie pas une chose ; amuse toi bien !