nom et prénom : James Horace, deux prénoms donnés par sa mère ; le premier lui plaisait, le second était celui de son défunt père. Storm, la moitié de Stormrage, enfin c'est ce que James aimait se dire quand il était petit. La moitié d'un nom pour une moitié de sang noble. âge : 25 ans. contrée de naissance : Terremer. allégeance : James a prêté allégeance à son propre père, Phineas R. Stormrage. statut du sang : Bâtard, comme le souligne son nom. Il est issu d'une simple femme de cuisine et la Main du Roi en personne. race : Simple humain. statut civil : Célibataire. En théorie, il n'aime que les Trois et a fait vœux de chasteté. orientation sexuelle : Hétérosexuel. métier ou fonction : Prêtre. faction ou guilde : Ordre du Culte des Trois. rang :  James est un prêtre directement placé sous les ordres du Haut-Prêtre du pays. armes possédées : Il ne possède aucune arme, n'ayant de toute façon jamais appris à les manier.

ɤ une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du roi halbarad ii, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des sombrelames, pensez-vous que la guilde soit devenue une menace pour le royaume ? Je ne crois pas qu'il faille trop prêter l'oreille aux rumeurs, sinon le monde finirait par disparaître dans le chaos. Si chaque on-dit devait entraîner des méfiances et des guerres à n'en plus finir, Kahanor serait fini. D'ailleurs, cela n'a pas de sens ; les Sombrelames se sont tenus tranquilles jusqu'à maintenant alors pourquoi tenteraient-ils quelque chose à l'encontre du Roi seulement aujourd'hui ? Bref, je ne pense pas que cette guilde soit une menace à l'heure actuelle, ils font leur travail, c'est une bonne chose, fin de l'histoire. D'ailleurs, ce n'était qu'une tentative, elle n'a pas abouti.Dans tous, les cas, le coupable doit être découvert le plus rapidement possible. Si le Roi est vulnérable, alors le pays tout entier l'est. ɤ  les animaux qui peuplent la forêt de pestebois semblent être devenus fous. des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. pensez-vous que cela annonce le retour d'un enclin ? Me trouvant au coeur même de la Capitale, je n'ai pas été témoin par moi-même de ces événements et je ne sais pas vraiment ce que je dois en penser. Toutefois, je crois que tout est lié ; si ces phénomènes sont dus à une quelconque magie noire, elle-même provient bien de quelque part. Le monde des Hommes est une boucle sans fin: il suffit d'une guerre, des ténèbres, puis le monde est purifié et le coeur des Hommes n'a plus qu'à noircir de nouveau. Lorsque cela arrive, il n'est pas étonnant que cela touche jusqu'au pays et ses animaux. Mais dans tous les cas, je crois qu'il s'agit vraiment d'un mauvais présage et je suis heureux de me trouver à la Capitale - quoi que le coeur des hommes n'y soit pas nécessairement meilleur, au contraire. ɤ suite à la destruction d'une partie de la tour du cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ? Je ne me suis jamais senti très concerné par la magie, n'ayant moi-même aucun don particulier. Cela dit, les mages sont enfermés dans une tour et il n'y a rien d'étonnant à imaginer les voir un jour se rebeller. Les hommes, mêmes dotés de pouvoirs, ne sont pas faits pour rester confiner quelque part. Leur sort est terrible, bien sûr, mais on doit tous se plier aux règles établies par la société. Que voulez-vous, on a tous des devoirs. Ils ont un don, ils ont l'obligation de rester enfermer. Les pauvres, les orphelins, les bâtards, ont le devoir de se taire. Les plus riches doivent veiller sur les plus pauvres et accepter le pouvoir qui leur est donné. Quand quelqu'un se rebelle face à ce devoir, l'ordre des choses le remet soigneusement à sa place, quitte à le faire avec violence pour en faire un exemple. ɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Disons que le choix s'est plutôt présenté comme une obligation pour moi. Je pensais être maître de mon avenir tant que je continuais à garder le silence sur l'identité de mon père mais hélas, il en a décidé autrement. Je ne l'ai compris que bien plus tard mais il avait besoin de quelqu'un pour contrôler le pouvoir religieux et j'étais tout désigné pour la tâche, moi, l'erreur qui finalement pourrait peut-être lui être utile. J'étais d'autant plus manipulable que ma mère était en danger si je n'obtempérais pas.

parce que c'était lui, parce que c'était elle.
La femme était agenouillée au milieu de la cuisine, à côté d'un baquet d'eau. Les larmes coulaient silencieusement sur ses joues, des larmes qu'elle essayait de cacher à son petit garçon. L'enfant se tenait debout à côté d'elle. Il la fixait avec inquiétude ; voir sa mère pleurer, c'était comme si la mort en personne venait d'entrer dans leur petit chez-eux. Sa mère ne pleurait jamais, même quand elle était triste. James Storm posa une main douce sur la joue rougie de sa mère. Elle avait mal, il le sentait. Cet homme qu'était son père prenait un plaisir pervers à la torturer, lui reprochant chaque fois cette erreur. James était l'erreur, la chose qui n'aurait pas dû exister. Du haut de ses sept ans, il avait compris tout cela. Il savait que si sa mère souffrait chaque fois que l'homme venait, c'était parce qu'il existait, lui, petit bonhomme grand comme trois pommes. Sa mère ravala un sanglot, resserrant ses habits autour d'elle comme si elle avait froid, et James sentit l'amertume en lui. Il n'avait jamais éprouvé tant de... Il ne connaissait pas vraiment le nom de cette émotion meurtrière mais elle était terriblement forte. Il n'aimait pas son père, il n'aimait pas la Main du Roi parce qu'elle était dangereuse pour leur petite famille. Comme sa mère tremblait, le petit garçon la serra contre lui. A présent, lui aussi avait envie de pleurer car il savait que c'était de sa faute – au moins en partie. « Je suis désolé d'exister, mère. » Il ne reprochait rien à sa mère, il l'aimait trop pour cela. Il savait d'ailleurs qu'elle aussi l'aimait profondément. C'était un peu eux deux contre le reste du monde. Toutefois, il sentait qu'il devait excuser son existence qui lui valait toute cette souffrance. S'il n'était jamais né, cet homme ne serait sans doute jamais revenu la voir car il n'aurait rien eu à lui reprocher. Il contempla les traits de sa mère. Ils étaient beaux, même avec son jeune âge il pouvait le dire. Elle n'était qu'une femme de cuisine mais elle était belle. C'était peut-être pour ça que son père l'avait aimé dans le temps. Il avait beau haïr cet homme du fond du cœur, son esprit de petit garçon pensait encore à la famille idéale, où son père avait un jour aimé sa mère. Elle était belle, certes, mais son visage s'était usé avec le travail difficile, avec la rudesse de leurs conditions de vie. La femme renifla et sourit tristement à son fils, lui repoussant au passage les cheveux qui lui mangeaient le visage. « Ne redis jamais ça, Jamie. Ton père est juste occupé et nous sommes un soucis supplémentaire pour lui. » James n'y croyait pas vraiment mais il hocha la tête pour faire plaisir à sa mère. Elle avait assez pleuré, il ne voulait pas lui faire davantage de peine. La femme le serra brièvement dans ses bras. Elle souriait mais le garçon lisait encore quelque chose qu'il n'aimait pas au fond de ses yeux.

le mensonge occupe chaque pan de la vie.
Les trois enfants s'écroulèrent dans une botte de paille, à bout de souffle. « On va en faire quoi ? Attendez, montre-nous James ! » Le garçon âgé de treize ans ôta le tissu de mauvaise qualité de l'objet et laissa la place à ses camarades. « C'est un vrai livre, vous vous rendez compte ? » James s'en rendait bien compte, oui. Voir l'ouvrage posé sur la paille, rien que cela suffisait à le faire rêver. Et vu les expressions des deux autres gamins, il n'était pas le seul. Toutefois, il subsistait un léger obstacle. « Sauf qu'on sait pas lire. » « Mon père savait lire, lui. » James leva un regard curieux sur le petit roux qu'il connaissait depuis toujours. Il s'appelait Odo, il vivait dans un taudis au bord de la ville et sa mère était un peu simplette. Enfin, c'était son avis mais sa mère s'entêtait à dire qu'elle était très gentille. Soit. « Vraiment ! » reprit Odo, « je me souviens qu'on avait un livre avant, il me lisait une page parfois. » Le père d'Odo n'était plus car la vie des petits gens en Kahanor était souvent pleine de dangers. « Enfin il fallait bien qu'il tienne les comptes de notre ancienne boutique donc c'est normal. Et vous, ils savent lire ? » L'humeur de James s'assombrit aussitôt car il sentait venir la discussion sur les parents. Son propre père savait probablement lire, le nobles avaient de l'éducation. Quand il se prenait à rêver d'une vie parfaite, il l'imaginait parfois venir lui enseigner deux-trois choses, dont la lecture. James était un rêveur dans l'âme et les livres faisaient voyager, il n'y avait donc rien d'étonnant à sa curiosité. Il sentait le regard interrogatif de ses deux amis posé sur lui. Ils savaient tous deux qu'il n'aimait pas parler de son père mais ils en ignoraient la raison. Ils ne savaient pas que c'était en fait la Main du Roi. Ils ne savaient pas non plus le calvaire que c'était au quotidien. Il était un Storm et puisqu'il avait une mère, il n'était pas un orphelin. A partir de là, les gens ne le prenaient plus en pitié, ils se contentaient de dévisager sa mère de travers. Lui n'avait aucun droit. Bien sûr, c'était différent avec des enfants qui traînaient dans la rue en chapardant des livres : eux ne le jugeaient pas trop sévèrement. « Je vous ai déjà dis, c'était juste un homme de passage dans la région. Je ne sais rien de lui. » Effectivement, James ne savait rien de son père. Il l'avait réellement entrevu deux fois, quand il se précipitait auprès de sa mère pour constater qu'elle avait de nouveau été battue. Avec le temps, il en était venu à se dire que Phineas aimait venir de défouler sur cette pauvre femme sans défense qui avait eu l'audace d'avoir un enfant. Chaque fois que cet homme passait la porte, la haine de James grandissait.  « Je peux garder le livre ? »

chaque jour est un nouveau voyage.
Le voile sombre de la nuit venait de tomber sur le logis de la petite famille quand Phineas Stormrage s'était présenté. Il n'y avait pas eu de coups, pas eu de cris. Il avait simplement demandé à voir son fils. James, quatorze ans, écoutait aux portes chaque fois que son père venait, par crainte que la violence n'achève un jour sa pauvre mère. A l'emploi du terme fils, il s'était figé : quelque chose sonnait faux dans ce mot, il ne s'appliquait pas à lui. Il n'avait jamais été le fils de la Main du Roi, juste un désagrément, et voilà qu'il souhaitait lui parler en personne ? Le garçon avait vu l'éclair de plaisir traverser les yeux de sa mère. Les femmes qui attendaient leur mari parti en mer avait le même quand le bâteau réapparaissait à l'horizon. James aurait voulu refermer la porte sur cet homme puis dire à sa mère qu'elle ne devait pas rêver ainsi. C'était mal, elle se faisait du mal. Et une fois de plus, la colère envers Phineas Stormrage s'était réveillée dans son cœur, avec une violence inouïe puisqu'il osait donner de l'espoir à sa mère. L'entretien avait été bref mais il avait glacé James. En plus de détruire sa mère, Phineas s'employait maintenant à lui voler sa vie. Toutefois, il n'était pas idiot : une fois dans un monastère, il ne pourrait nuir à personne. Il ne serait qu'un énième Storm perdu ayant choisi la voix de l'amour des Trois. Il n'y avait pas eu d'obligation dans les propos de la Main, c'était plus comme une proposition. Ou ça l'aurait été si l'éclair menaçant au fond de son regard n'avait pas ôté tout doute à James.
Il avait été tenté de refuser, de partir loin de la ville. Il avait grandi en courant dans les rues, il était débrouillard pour un petit bonhomme à demi-noble, il pourrait se débrouiller, même seul. Il ne savait pas utiliser les armes mais il pourrait tout à fait se faire employer dans une ferme ou quelque chose dans ce goût-là. Son esprit rêveur l'avait emporté loin de chez-lui, sur des sentiers inconnus mais remplis d'aventures. Puis James était brutalement redescendu  sur terre lorsque sa mère était venu le rejoindre dans la pièce. Il sentait son inquiétude mais aussi sa joie d'avoir vu les deux seuls hommes de sa vie se parler enfin – soit dit en passant que James n'avait pas dit un mot excepté les politesses d'usage. Il ne pouvait décemment pas la laisser là, seule face à la colère de la Main, s'il venait à s'en aller. Elle ne voudrait pas non plus partir car sa vie était ici. Elle avait un logement, des amies, un travail... Et elle n'avait jamais eu l'esprit plein de rêves comme son fils. Voyager ne l'intéressait pas. S'il la laissait, la Main la punirait. Il serait encore la cause de ses souffrances, son existence lui ferait encore mal. La proposition était déguisé en choix mais il n'y avait qu'une seule bonne réponse. « Je vais partir, mère. »

les oiseaux volent loin, là où les nuages s'enfuient.
L'oiseau s'envola dans un battement d'ailes et James le regarda disparaître lentement à l'horizon. Il était à la Capitale désormais, assitant le Haut-Prêtre. Les années s'étaient écoulées, paresseuses, depuis son départ. Il n'avait pas revu sa mère mais il pensait parfois à son beau visage maternel. Il avait d'abord cru qu'être envoyé dans ce monastère où il venait de passer dix années n'était qu'une façon de se débarrasser de lui ; la vérité était toute autre. Il n'y avait pas songé de suite car il n'était rien d'autre que James Storm puis cela s'était imposé à lui. Il avait appris à lire, il avait appris bien des choses qu'un simple enfant d'une femme de cuisine n'aurait jamais su, et son esprit s'était affuté. Son père avait pris des nouvelles de lui régulièrement, parlant parfois de sa mère et l'assurant de sa bonne santé : elle n'était pas seule, elle avait de quoi subsister, elle l'aimait, toutes ces choses qui suffisaient à le rassurer. Devenu prêtre, James avait aussitôt été envoyé à la Capitale, sous les ordres directs du Haut-Prêtre. C'était là que ce qu'il avait envisagé toutes ces années s'était révélé vraies : la Main du Roi avait besoin de lui. Elle avait besoin d'un intermédiaire dans le domaine religieux car la Religion était une chose importante de leur temps.
James avait longtemps obéi pour la sauvegarde de sa mère, parce qu'il craignait pour sa vie. Ensuite, il avait écouté les ordres car ils le hissaient de plus en plus haut. Et s'il obtenait une forme de pouvoir, alors il n'avait plus besoin de son père. Phineas Stormrage avait fait de son enfance un calvaire et James n'oubliait pas les larmes de sa mère, les bleus sur ses joues, ses épaules, son dos. Il gardait encore en tête les sourires tristes et désolés qu'elle lui adressait. Elle s'excusait de lui avoir donné un tel père et une telle vie. Lui, il s'excusait de ne pas l'en avoir débarassé plus tôt. Le silence et la soumission seraient bientôt finis. Puisque sa mère allait bien, il pouvait encore prendre son temps ; mais bientôt, il ferait comme cet oiseau qui s'enfuyait rapidement vers son père pour lui mener un message : il volerait de ses propres ailes sans l'ombre menaçante de Phineas Stormrage. Sa mère n'aurait plus à pleurer en craignant ses visites suivantes – quoi que le bâtard s'était révélé utile finalement -  et lui n'aurait plus à vivre sous son ombre.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; .ipar haizea, 17 yo, ♀ ɤ fréquence de connexion ; Régulière. ɤ que pensez-vous du forum? ; Il est magnifique, je tourne autour depuis si longtemps...  Par contre, la longueur des RP me fait peur. ɤ comment l'avez-vous découvert ? Bazzart.  ɤ code du règlement ; War will weather the souls of the lost. ɤ célébrité choisie ; François Arnaud. ɤ crédits ; Tumblr & Bazzart.

Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE TOWER.

Ta fiche était agréable à lire Amuse toi bien parmi nous !

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !