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 (flashback) i love the way you lie.

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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: (flashback) i love the way you lie.   (flashback) i love the way you lie. EmptyDim 16 Fév - 16:41

dyllant & halbarad hammer
think where man's glory most begins and ends, and say my glory was i had such friends.



« Majesté, il n’est pas prudent de continuer ! Nous devons nous arrêter à l’Auberge la plus proche en attendant que la tempête se calme ! » Le Roi se résigna et, sous une pluie battante, chevaucha jusqu’à cette vieille auberge appelée « La Fin du Monde », dans laquelle aucun noble n’osait s’aventurer. Il descendit gracieusement de son cheval et tendit les bras à son fils, le jeune Halbarad deuxième du nom, qui s’y laissa glisser avant de sauter à son tour sur le sol boueux. On vint attacher les chevaux du Roi et des gardes qui entrèrent précipitamment dans l’Auberge sous une pluie battante, devant le regard curieux des habitués qui n’avaient visiblement pas l’habitude de l’opulence et des bijoux. En quittant Aubétoile pour se rendre à Sombrebois, les Hammer et leurs gardes avaient pris son de se vêtir plus humblement, afin que ceux qui ne les avaient jamais vu ne se doutent pas un instant qu’il s’agisse de la famille royale ; ici, ils paraissaient simplement un peu plus noble que les autres. Le prince héritier, trempé de la tête aux pieds, était cependant plus hagard que ses semblables et se promenait dans l’Auberge en dévorant des yeux chaque visage, chaque détail. Fasciné, curieux, passionné, il avait durant ce voyage accumulé tant d’images et de belles choses ! « Ne t’éloigne pas, mon fils. » ordonna son père en s’essayant à une table un peu reculée en compagnie des gardes. On leur servit à boire et à manger, mais l’enfant n’avait pas faim. Du haut de ses dix ans, il avait envie de découvrir le monde. De découvrir ce qu’un jour il serait voué à diriger, comme son père le faisait d’une main de maître. L’Auberge était la plus vieille de toutes les bâtisses qu’Halbarad ait vues. Il avait peur de s’appuyer à un poteau de bois et que celle-ci ne s’écroule sur leurs têtes. Ses yeux trop bleus rencontraient parfois ceux des clients qui s’amusaient de son comportement aventurier et étrange, louchant avec envie sur la chaine d’or qu’il portait autour du cou, par-dessus sa fourrure qui le protégeait de la rudesse des contrées du nord. Il était épuisé, tendu et son dos le faisait souffrir, mais il s’en moquait bien. Un garçon de dix ans ne s’arrêtait pas de vivre parce qu’il était fatigué ; non, dormir c’était pour les faibles. Bercé par le vacarme que faisait l'orage qui s'éloignait dehors, il s’accroupit devant la cheminée pour se réchauffer, lançant de temps à autre des sourires à son père pour le rassurer. Ce dernier ne le quittait pas des yeux, anxieux et attendri par ce gamin qui prendrait sa relève bien trop tôt. Chaque fois que l’homme posait les yeux sur lui, une immense bouffée de fierté l’envahissait. Il aurait fait n’importe quoi pour que son père lui répète encore et encore au creux de l’oreille qu’il l’aimait et qu’il était fier de ce qu’il devenait, avant d’ébouriffer ses cheveux et continuer sa route avec droiture. Des bruits de pas le firent recouvrir ses esprits et Halbarad releva les yeux, dévisageant une fille qui se tenait debout devant lui, avec ses cheveux blonds et ses taches de rousseur. « Bonjour. » dit-il, en clignant des yeux. En la voyant ainsi, Halbarad sut qu'il avait à faire à une dure à cuire et il avala sa salive avec difficulté.
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Dyllant
Dyllantthe juggler
ɤ REGISTRATION : 31/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 281
ɤ STATUT DU SANG : ❝ fille d'aubergistes
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : ❝ (sermar/cahoridie) à la croisée des routes entre Blancherive, Tamarang et Elaven
ɤ METIER OU FONCTION : ❝ apprentie peu prometteuse

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MessageSujet: Re: (flashback) i love the way you lie.   (flashback) i love the way you lie. EmptyMer 5 Mar - 16:34

Keep calm my love, and run with me for your life.
And you thought the lions were bad, well they tried to kill my brothers, and for every king that died, oh they would crown another. And it's harder than you think telling dreams from one another, and you thought the lions were bad. Well they tried to kill my brothers. (c) Mirror Wax





"Putain regardez, y'a des pète-secs qui débarquent !" fit une voix fluette.

"Ils ont pas de perruques ?" s'étonna une autre.

"T'es con ou quoi ? C'pas des putes."

"Tu me marches sur les pieds !"

"Ta mère !"

"Vous pensez qu'ils vont nous manger ?"

"Oh, va crever."

Coincés dans le minuscule placard, les cinq enfants admiraient d'un oeil à la fois émerveillé et méfiant les arrivants qui descendaient de cheval. On les aurait prit aisément pour de simples voyageurs, mais même dans la pluie battante et le soleil couché depuis un moment déjà on pouvait percevoir qu'ils avaient quelque chose de plus, qu'ils avaient des vêtements trop luxueux pour n'être que des ventre-creux. Et les enfants, en voyant arriver la diligence, étaient allés se cacher là où ils n'avaient pas le droit, dans l'espoir de trouver une idée brillante sur que faire. L'espace exigu entre la cave à vins et le plancher du rez-de-chaussé de l'auberge ne laissait qu'entrapercevoir l'extérieur au travers des planches mal isolées, et on se donnait coups de coudes et insultes dans l'espoir d'attraper un peu plus de détails sur l'image qui se dévoilait à leurs yeux.

"Là !"

Le petit garçon, dans son geste pour pointer du doigt, fracassa la tête d'un compagnon un peu trop proche qui insulta toutes les femmes de sa famille sur plusieurs générations.

"...Ils ont un enfant", se délecta une petite blonde au visage couvert de taches de rousseur.

Les autres se mirent automatiquement à ricaner, déjà prêts à laisser parler leurs désirs sadiques sur le petit bout d'homme qui entra dans l'auberge en même temps que sa cohorte de riches. La blonde - qui semblait être un peu comme la chef du petit attroupement - compta rapidement dans sa tête ; il y avait en effet assez d'enfants de voyageurs aujourd'hui pour que la guerre ne se permette. Avec la boue, la pluie ; les conditions étaient idéales. Si idéales, en fait, que même s'ils s'étaient retrouvés les six permanents contre un seul temporaire, elle n'en n'aurait pas fait de fromage. Ils attendirent un moment, préférant attendre que le petit garçon ne se retrouve un peu plus seul pour lui faire comprendre qu'il y avait des règles, à la Fin du Monde, et qu'il était impossible de s'en échapper. À peine s'était-il éloigné plus de quelques secondes de celui qui semblait être son père - qui devait définitivement être un banneret ou quelque chose de peu glorieux - que la fille alla le rejoindre, un sourire crochu sur son visage bien inquiétant. Elle prit un moment pour le détailler ; cheveux sombres en bataille, grands yeux bleus, il était plus petit qu'elle mais ils semblaient avoir environ le même âge. Il semblait tout fragile, le pauvre ; elle le briserait.

"Bonjour, salua le garçonnet sur un ton d'excuses.

- Bonjour, lui répondit la fille. Moi c'est Lentilleuse.

Son regard étincela un moment, comme un prédateur sur le point de sauter sur sa proie.

- Je sais pas t'es qui et on s'en fout, continua-t-elle. Tu vas être dans l'équipe des Temporaires, alors attache-toi c'te blason bleu sur le bras. Nous, tu peux nous reconnaître avec le rouge. Les règles sont simples : essaie de survivre, et reconnais qu'ici, c'est moi qui dirige. Compris, Fesses-Poudrées ?

Les autres Permanents lui répondirent d'un rire sadique.
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
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ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: (flashback) i love the way you lie.   (flashback) i love the way you lie. EmptyLun 10 Mar - 23:39

dyllant & halbarad hammer
think where man's glory most begins and ends, and say my glory was i had such friends.



« Bonjour. Moi c'est Lentilleuse. » Halbarad jeta un coup d’œil à la clique qui suivait la drôle de fille et il se releva à leur hauteur. « C’est un nom, ça, la lentilleuse ? » s’enquit-il, curieux. Jamais au cours de sa vie il n’avait entendu pareille appellation, qui menaçait de lui arracher un sourire. Toutefois, le garçon évita car il n’était pas rassuré par son regard qui en disait long sur son caractère de femme dominante au sein de sa petite tribu. « Je sais pas t'es qui et on s'en fout. Tu vas être dans l'équipe des Temporaires, alors attache-toi c'te blason bleu sur le bras. Nous, tu peux nous reconnaître avec le rouge. Les règles sont simples : essaie de survivre, et reconnais qu'ici, c'est moi qui dirige. Compris, Fesses-Poudrées ? » Halbarad esquissa un sourire amusé et accrocha le brassard bleu autour de son bras en acquiesçant. « D’accord, ça a l’air amusant. Je crois. » Nombreux étaient les adultes qui s’étaient arrêtés pour les regarder. Son père, quant à lui, était plongé dans une grande discussion et avait oublié quelque peu sa présence, permettant ainsi à Halbarad de prendre du temps pour s’amuser avec les enfants du peuple. « Mon nom c’est Hal … Halvard. Halvard le Lubrique. » Le pauvre jeune Halbarad n’avait aucune idée de ce que mot pouvait bien dire, mais l’ayant entendu quelques instants auparavant en passant parmi les clients de l’auberge, il s’était permis de s’en servir en toute impunité. Il n’avait pas non plus donné son véritable prénom, car son père lui avait clairement ordonné de ne pas le faire, pour leur sécurité. Personne ne devait savoir qui ils étaient. « Quand tu parles de survivre … Enfin … Sommes-nous sensés nous battre ? » demanda-t-il, lèvres pincées. Un sourire amusé naquît peu à peu sur son visage, et Halbarad s’élança dans l’auberge en riant « Allez les rouges, essayez de m’attraper ! » lança-t-il joyeusement, ne sachant absolument pas ce qu’il devait faire ni où il devait aller. Heureusement, ce soir-là il n’était personne. Juste un petit garçon comme un autre. Il aurait été mal vu pour le prince héritier de courir comme un forcené parmi les tables où s’accoudaient pauvres et malheureux, poursuivi par des gosses vulgaires et irrespectueux qui, contre toute attente, deviendraient ses amis d’une nuit. Halbarad s’empara d’un morceau de bois qui traînait par terre et le pointa dans la direction des enfants au tissu rouge, les Permanents. « Vous vivez ici ? Je veux dire … Tout le temps ? » demanda-t-il en riant, les menaçant de son bout de bois qui ne lui serait d’aucune utilité. Le garçon, qui avait réussi à échapper à la surveillance des gardes et de son père qui conversaient à voix haute, se sentait étrangement bien. La fatigue, son désir de voyager, ou peut-être même de rentrer, tout ça avait disparu. Il ne rêvait que d’une chose, c’était de se jeter sur ces gosses et rouler avec eux dans la boue en riant et en criant. Drôle d’envie pour un petit prince, qui se devait d’être propre et bien habillé en toute circonstance. Mais Halbarad était avant tout un garçon, et bagarreur de surcroît. « Je parie que vous osez même pas aller dehors par ce temps-là ! » dit-il, espiègle.
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Dyllant
Dyllantthe juggler
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MessageSujet: Re: (flashback) i love the way you lie.   (flashback) i love the way you lie. EmptyMer 9 Avr - 3:36

Keep calm my love, and run with me for your life.
And you thought the lions were bad, well they tried to kill my brothers, and for every king that died, oh they would crown another. And it's harder than you think telling dreams from one another, and you thought the lions were bad. Well they tried to kill my brothers. (c) Mirror Wax





-  D’accord, ça a l’air amusant. Je crois.

Un sourire ravi illumina le visage couvert de taches de rousseur de Lentilleuse. Seuls ceux qui la connaissaient depuis longtemps purent reconnaître ce qui étincelait réellement dans son regard ; de la malice. Le pauvre gamin ne savait pas du tout dans quoi il s'était embarqué, et c'était peut-être à l'avantage des Permanents. La fillette ressentait se plaisir qui ne lui était donné que de rares fois : elle se sentait pleinement maîtresse de ce qui allait arriver au visiteur. Avait-il seulement remarqué que dans toute la bande, seuls trois d'entre eux - si l'on comptait Fesses-Poudrées - étaient marqués d'un blason bleu ?

- Mon nom c’est Hal … Halvard. Halvard le Lubrique.

Le Lubrique ? Le sourire de Lentilleuse pris une teinte narquoise par-dessus les quelques rires étouffés des enfants connaissant la signification de ce mot, résultat d'une sur-exposition à l'atmosphère grivoise de l'auberge. À tous les coups un faux nom, leur dirigeante était assez maligne pour le savoir ; mais elle ne tenait pas à connaître le véritable nom d'un garçon de passage, comme il n'était pas obligé de savoir le sien.

- On s'en fout, lâcha-t-elle. Tu crois vraiment que Lentilleuse, c'est mon vrai nom ? On va continuer à t'appeler Fesses-Poudrées, ça te va mieux. Halvard c'est un nom de vieux.

Un court silence s'ensuivit, pendant lequel Fesses-Poudrées semblait chercher quelque chose.

- Quand tu parles de survivre … Enfin … Sommes-nous sensés nous battre ? demanda-t-il timidement.

Lentilleuse retint un ricanement sarcastique ; il était si naïf..! Mais elle n'eut pas le temps de placer une remarque bien grinçante comme elle le faisait pour intimider tous les Temporaires que le nouveau fila en rigolant.

- Allez les rouges, essayez de m’attraper ! lança-t-il par-dessus son épaule.

Le moment de surprise passé, les troupes de Lentilleuse se lancèrent à la poursuite du Temporaire en poussant un cri de guerre, laissant pour un moment leurs autres prisonniers au brassard bleu. Reprenant les devants, la fillette cueilli un croûton de pain trempé de sauce à l'une des tables à la volée, bien décidée à l'envoyer sur sa victime ; telles étaient les règles du jeu. Mais aussitôt, le petit garçon attrapa un bâton qui traînait par là et le brandit comme une épée. D'un geste de sa main, la masse informe de gamins crasseux qui la suivaient s'immobilisa.

- Vous vivez ici ? Je veux dire … Tout le temps ? questionna Fesses-Poudrées.

Lentilleuse prit une pose nonchalante, croquant dans le pain fraîchement dérobé avec un semblant de classe mielleuse.

- Évidemment, chantonna-t-elle. Mes parents c'est les tenanciers ; eux sont les gosses de nos employés. Et en plus, on a un contrat de commerce avec l'Enchanteresse de Sombrebois.

Elle disait tout cela comme si c'était supposé impressionner leur petit visiteur, loin de se douter qu'il appartenait aux rangs de la famille royale. Le tout avec une petite touche de fantaisie, bien entendu ; sans quoi ce serait banal et inintéressant. Le regard du gamin glissa un instant vers la porte de bois d'où quelques gouttelettes parvenaient à s'immiscer.

- Je parie que vous osez même pas aller dehors par ce temps-là !

Un curieux silence s'ensuivit. Lentilleuse n'aimait pas qu'on remette en doute son courage, encore moins que l'on pique ainsi son orgueil ; mais déjà, on entendait le murmure de protestation de certains Permanents. « On a pas le droit la nuit », « Le Sombrebois il est dangereux des fois » ; les gamins ne pouvaient que trop se souvenir de la semaine dernière où ils avaient décidé de déroger à la règle et où ils avaient vu une araignée aussi grosse que leur main, assez pour les convaincre de retourner à l'intérieur illico. Le tout bien sûr couronné par de sérieuses engueulades de la part de leurs parents - ou tuteurs - respectifs, ce qui avait tôt fait de les persuader que sortir, la nuit, dans la forêt était une très mauvaise idée. Déluge mis à part. Pourtant, le petit nouveau avait osé faire quelque chose que peu oseraient, et que beaucoup savaient dangereux, y compris les autres Temporaires qui étaient quelque peu des habitués ; la fillette aux abondantes boucles blond-roux n'allait pas laisser passer cela.

Elle tendit sa main pour sceller le contrat.

- J'espère que tu cours vite, le menaça-t-elle avec une expression démoniaque.

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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
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MessageSujet: Re: (flashback) i love the way you lie.   (flashback) i love the way you lie. EmptyJeu 10 Avr - 17:37

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« On s'en fout. Tu crois vraiment que Lentilleuse, c'est mon vrai nom ? On va continuer à t'appeler Fesses-Poudrées, ça te va mieux. Halvard c'est un nom de vieux. » Halbarad écarquilla les yeux, offusqué. Non seulement personne ne lui disait jamais « on s'en fout », mais en plus appeler le Prince Héritier de la sorte était l'un des pires affronts possible. Bien loin de se laisser démonter, le petit garçon se laissa entraîner dans les jeux de la fille au caractère un peu trop trempé, plus masculine que l'ensemble de ses amis sans doute, mais également beaucoup plus amusante. « Mes parents c'est les tenanciers ; eux sont les gosses de nos employés. Et en plus, on a un contrat de commerce avec l'Enchanteresse de Sombrebois. » Le jeune Prince pinça les lèvres pour ne pas rire et acquiesça.  « Intéressant, très intéressant ! » répondit-il en s'efforçant de garder son sérieux, comme arrivait à le faire son père quand on venait à lui au palais pour se plaindre ou parler de choses et d'autres. Sauf que l'histoire de la Lentilleuse qui paraissait quelque peu extrapolée. Il avait entendu parler de cette Enchanteresse de Sombrebois, mais pourquoi ferait-elle du commerce avec une Auberge insalubre dans laquelle vivait un monstre dans un corps de petite fille suivie par une multitude d'autres gosses prêts à taper sur le premier petit noble passant dans le coin ? Que ce soit un mensonge ou la vérité, Halbarad s'en moquait vraiment ; ça lui donnait envie de jouer encore plus qu'avant, parce qu'il semblait que les enfants du peuple étaient doués pour ça. Et c'était bien ce qu'il manquait à ceux de son entourage. La Lentilleuse lui tendit la main en guise de défi. « J'espère que tu cours vite. » Le Prince prit sa main dans la sienne avec un sourire ravi. En cet instant il n'y avait plus qu'eux, les autres lui semblaient bien loin. C'était un combat qui s'était engagé entre elle et lui, enfant d'auberge et enfant de la couronne, dont l'issue serait la victoire de l'un ou de l'autre. Les enfants, autour, n'étaient que les acteurs passifs d'un duel dont ils ne tireraient aucune gloire, sinon la victoire potentielle de leur parti. « Et j'espère que tu n'as pas peur de te salir. » répondit-il avant de se tourner vers les siens, les Temporaires, quelque peu réticents à l'idée de sortir par ce temps. « Mes amis, il est l'heure de faire la Guerre ! Battez-vous pour la liberté … Et pour leur prouver qu'ils ne sont pas meilleurs parce qu'ils vivent là ! » s'écria-t-il. Si le début de la phrase avait été dit d'un ton très solennel comme le faisait son père quand il s'adressait aux gardes, la fin avait été lancée alors qu'il courrait vers la porte qu'il ouvrit à la volée. Il fut aussitôt glacé des pieds à la tête par une pluie glacée et un vent infernal qui collaient ses cheveux bruns sur son visage. Il contourna l'Auberge en se protégeant le plus possible sous le ravalement du toit de bois, riant aux éclats. Halbarad manqua de glisser dans une flaque de boue et se rattrapa de justesse au bras d'un Temporaire courageux qui lui emboîtait le pas. « On ne va quand même pas laisser une fille gagner, ce serait trop la honte ! » lança-t-il d'une voix forte et pointant son bâton dans la direction de la Lentilleuse. « Est-ce que tu sais te battre, femme ? » s'enquit le Prince, espiègle. Halbarad n'aurait jamais cru vivre ça un jour ; s'amuser sous la pluie et dans la boue, désobéir à son père, lancer un tel défi à une fille. C'était tellement différent de sa vie de confort extrême, tellement à l'opposé de ce que l'on attendait de lui ! Ne pouvait-on concevoir qu'il s'amuse comme tout un chacun ? « Si tu gagnes … je te considérerai comme la meilleure au combat dans la boue jusqu'à la prochaine fois ! Mais sinon, tu devras m'appeler Majesté ! » Vraiment ?
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MessageSujet: Re: (flashback) i love the way you lie.   (flashback) i love the way you lie. EmptyJeu 8 Mai - 22:04

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Et le pacte fut scellé.

Autour, la vie normale continuait. les bardes beuglaient, les ivrognes buvaient, les vieillards mouraient. Mais rien, pas même le vacarme emporté qui les entouraient, pas même les sombres regards des clients aux occupations douteuses ou un royaume entier attendant un signe de la part de son roi ne pouvait les atteindre. Les sons étaient ténus, les couleurs ternies ; seules comptaient leurs mains serrées, leurs bandeaux de couleur, symboles de guerre. Dehors, le tonnerre roulait de plus belle, inquiétant l'un ou l'autre de ces tafioles qui suivraient Lentilleuse jusqu'à la mort, dont la lâcheté n'avait d'égal que leur loyauté. La fillette arbora son sourire hautain ; son adversaire était seul, lié à une bande d'inconnus plus faibles les uns des autres. Elle, elle avait une armée.

"Et j'espère que tu n'as pas peur de te salir", lui répondit Fesses-Poudrées avec un sourire espiègle.

Il se retourna vers son armée à lui, assemblée désordonnée de sauvageons intrépides, comme un général le ferait. Lentilleuse se cabra immédiatement ; il embrasa ses troupes d'un discours digne de la jeune chef d'auberge. Elle ne lui laissa pas le temps de continuer à la couvrir de honte comme cela. Alors que lui les galvanisait à forces de :

" Mes amis, il est l'heure de faire la Guerre ! Battez-vous pour la liberté … Et pour leur prouver qu'ils ne sont pas meilleurs parce qu'ils vivent là !"

Elle, elle les fit hurler leur cri de bataille.

"PATATES MOOOOOOOOOOOOOOLLES"

Les adultes de la pièce fondirent en larmes devant la puissance et la grandeur de ce début de combat épique, digne des plus grandes épopées que chantaient les bardes mille ans plus tard ; du moins, ils pleuraient dans l'esprit de la fillette aux taches de rousseur. En réalité, ils sursautèrent et enchaînèrent les soupirs exaspérés alors que le troupeau de morveux bruyants se pressèrent à l'extérieur de l'auberge. La première chose que Lentilleuse remarqua, c'était la force du vent ; un vent glacial, hurlant, précipitant les gouttes de pluie presque à l'horizontale sur ses boucles cuivrées qui se plaquèrent contre ses joues rougies. Ses petits pieds patinèrent un instant dans la boue, mais elle réussit à rester droite et fière comme elle le devait à ses compagnons Permanents.

- Est-ce que tu sais te battre, femme ? osa lui demander Fesses-Poudrées, encouragé par les siens.

- T'as du culot, cracha-t-elle. Mon père a été le plus grand chevalier du royaume, commandant de la Garde Royale que le roi aimait tellement qu'il l'a laissé devenir aubergiste ; et il m'a apprit.

Elle le tenait par les couilles, elle en était sûre. Il n'allait jamais oser affronter si grande guerrière qu'elle.

Et pourtant...

"Si tu gagnes … je te considérerai comme la meilleure au combat dans la boue jusqu'à la prochaine fois ! Mais sinon, tu devras m'appeler Majesté !"

Sans même le savoir, elle déglutit. Elle était en réalité terriblement maladroite, et la seule arme qu'elle avait pu toucher, c'était un arc, comme tout Sermarin qui se respecte. Mais s'il y avait une chose qu'il ne fallait pas affecter - et le petit noble n'arrêtait pas de le faire -, c'était son orgueil.

"Tu vas regretter de me mettre au défi, Nez-Haut".
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ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
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MessageSujet: Re: (flashback) i love the way you lie.   (flashback) i love the way you lie. EmptySam 10 Mai - 23:21

dyllant & halbarad hammer
think where man's glory most begins and ends, and say my glory was i had such friends.



T'as du culot. Mon père a été le plus grand chevalier du royaume, commandant de la Garde Royale que le roi aimait tellement qu'il l'a laissé devenir aubergiste ; et il m'a appris. » Son père, commandant de la Garde ? Halbarad s’esclaffa, à la fois impressionné et amusé : était-ce vrai ? Il en doutait. Le commandant de la Garde Royale n’avait aucune raison de finir aubergiste dans un endroit aussi insalubre que La Fin du Monde, et les gardes royaux il les connaissait bien. Certains étaient même présents dans cette pièce. « Ah oui, et c’est quoi le nom de ton père ? » provoqua le petit Seigneur, sourcil haussé en guise de défi. Passionné d’histoire, Halbarad savait très bien qui avait été Commandant de la Garde Royale ces dernières années et comprendrait vite si elle avait menti. Mais les mises en gardes de son père lui revinrent en mémoire : hors de question de laisser supposer son rang ! Il pourrait toujours faire croire que son père et lui travaillaient au service de la couronne et qu’il rêvait lui-même d’entrer dans la Garde, ce qui n’était pas tout à fait un mensonge. Le jeune garçon aurait donné n’importe quoi pour en faire partie, et il était certain que cela finirait par arriver. « Tu vas regretter de me mettre au défi, Nez-Haut. » Nez-Haut ? Ce surnom le fit rire et il lui tira la langue – geste totalement indigne de son rang – avant de tendre son bâton dans sa direction. Il adorait observer les entraînements à l’épée dispensés à la Cour, pour lesquels il se passionnait avec ferveur. Reproduire ce qu’il voyait n’était pas des plus simples mais il y prenait tout autant plaisir, surtout qu’un simple bout de bois était largement plus léger que les épées qu’il peinait à soulever. Parfois, Halbarad s’entraînait à l’arc, pour le principe … Mais rien ne valait une épée. « En garde, alors, la Lentilleuse ! Voyons qui de nous deux est le meilleur, et lequel de nos deux pères enseigne le mieux à se battre ! » Ce n’était pas son père qui lui apprenait à manier l’épée, mais mieux valait lui faire croire cela plutôt que lui dire qu’il avait à disposition les meilleurs maîtres d’arme du royaume. Il esquissa un sourire amusé, continuant à la défier ouvertement sans la moindre crainte. Cette fille parlait beaucoup mais n’agissait pas tellement : c’était ce qui faisait le plus rire Halbarad, qui se permettait donc de la pousser chaque fois plus loin dans ses retranchements. Il voulait voir jusqu’où il pouvait aller, quelles limites atteindre, avant que la jeune fille passe clairement à l’offensive. Le garçon envoya le premier coup mais fut déstabilisé par un permanent qui se mit sur sa route. Dans un cri de rage, tous les enfants décidèrent de se sauter dessus et s’envoyer des coups de bâton dans une cacophonie terrible. De temps à autre, leurs cris étaient couverts par les grondements du tonnerre et le martèlement de la pluie sur les diverses planches de bois alentours qui provoquaient un vacarme assourdissant. « Ton armée se bat mieux que toi, Lentilleuse ! » cria Halbarad en reculant un peu, pour l’éloigner du tas de Permanents et de Temporaires qui avaient oublié leur présence pour se livrer une guerre bien méritée. « Est-ce que tu aurais peur, par hasard ? » Il planta ses beaux yeux bleus dans les siens et tendit de nouveau son bâton dans sa direction. « Allez, attaque ! Je te laisse commencer, par courtoisie. C’est un truc de Fesse-Poudrée la courtoisie, vous avez ça, ici ? » Il venait tout juste de rencontrer cette fille, et pourtant il l’appréciait énormément. Ce qu’il pouvait lui dire, il ne pouvait le dire à personne d’autre. C’était une libération absolue, et cette sensation d’être en vie, d’être lui-même, était si forte qu’il savait qu’il serait malheureux à l’instant même où on le ferait remonter sur son cheval.
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