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 hedwige ☇ relative hysteria

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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyMar 13 Mai - 23:15

Relative Hysteria
hedwige tarly & halbarad hammer (speed rp)

   

   
Je suis Yseult des yeux alors qu'elle retourne au Drôme. Ses cheveux balayent ses épaules et son dos gracieusement. Frappé par sa beauté, je me reprends lorsqu'un bruit de pas attire mon attention. Mon sourire s'élargit tandis qu'Hedwige Tarly, Capitaine des Cavaliers Verts, vient dans ma direction. Le Cavalier que j'ai envoyé la chercher a fait vite ; ils sont d'une efficacité redoutable, et tout ça grâce à elle. Le respect que j'ai pour cette femme n'a pas de limites ; elle est une femme de confiance, loyale. Droite et juste, je crois en elle autant qu'en ma propre famille. Je vais à sa rencontre, main droite posée sur le pommeau de mon épée, accrochée à ma ceinture. « Merci d'être venue aussi vite. » Je la salue d'un signe de tête, rien de très conventionnel. Mais Lady Tarly et moi avons quelque peu outrepassé les règles de bienséance, quand bien même nous nous vouons un grand respect mutuel, lié à nos fonctions. Depuis le temps que nous nous connaissons, nous avons simplement appris à nous apprécier au delà ce que nos positions peuvent nous apporter, à l'un comme à l'autre. « Nous n'avons pas eu l'occasion de converser, depuis le Tournoi. Je ne vous retiendrai pas longtemps, je voulais simplement vous parler un peu. Avez-vous du temps à m'accorder ? » En croisant les bras sur mon torse, je hausse un sourcil, la mettant au défi de refuser. On ne refuse rien au Roi, et ses propositions n'en sont jamais vraiment. C'est une chose que j'ai apprise, tant bien que mal. Le Roi ne demande pas, il ordonne. Maintenant que je suis en compagnie d'Hedwige, les gardes me laissent plus d'espace. Ils préfèrent me savoir avec elle plutôt qu'avec Yseult Stormrage. Pourtant, je crains davantage la Capitaine qui, à coup sûr, saurait me mettre à mal si elle décidait de me trahir. Je me demande parfois à quoi pensent les gardes, et surtout ce que ma mère, et mes proches en général, peuvent bien leur dire que j'ignore encore. « Je voulais m'assurer que vous ne vous en vouliez pas, pour ce qui est arrivé au Tournoi. » Ce n'est pas la véritable raison de ma venue, cependant je préfère commencer en douceur, par toutes ces petites choses qui me torturent l'esprit. La façon dont elle s'est adressée à moi, déclarant qu'elle n'avait pas été à la hauteur … Cette image est restée gravée en moi, me hante. Je veux que son cœur soit léger et son esprit libre pour qu'elle se concentre sur ce qui l'attend. Ce que j'ai failli subir n'est en rien sa faute. « Vous ne serez pas débarrassée de moi comme ça, je suis bien décidé à m'accrocher à la vie, et à ma couronne, n'en déplaise à certains. Et je compte bien à ce que vous continuiez à me charrier et me traiter comme vous le faites d'habitude. J'ai … Besoin, que la vie suive son cours. » Depuis ce maudit tournoi, on me lance des regards emplis de pitié, on renforce la sécurité autour de moi. J'étouffe. Personne ne semble comprendre que la seule chose que je veux, c'est qu'on sourie, et qu'on soit heureux. Mais peut-être est-ce trop demandé en ces temps troublés. A ce rythme là, l'allégresse sera un mot banni de notre vocabulaire. Cet équilibre là, je l'ai trouvé aujourd'hui, auprès d'Yseult Stormrage. Mon regard azur se perd à l'endroit où elle a disparu, avec regret.
   
   
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyMer 14 Mai - 0:26


 
relative hysteria

 
Quelques jours plus tôt – 1 Novembre 1 612
SPEED RP
 

  Lorsque le Cavalier était venu la trouver pendant qu’elle vérifiait l’inventaire des armes, Hedwige était passablement excédée. La tâche était des plus fastidieuses et elle aurait de loin préféré se concentrer sur la répartition des missives ou faire l’inspection de la sellerie. Toutefois son agacement se mua en étonnement, puis en inquiétude dès qu’il mentionna la présence du Roi au Drôme. Il vous demande, Capitaine. La phrase était d’apparence anodine, mais elle savait que cela pouvait dissimuler des sujets bien plus épineux et dangereux. Que faisait-il ici ? Que désirait-il ? Elle eut une pensée fugace au sujet du Tournoi, durant lequel elle s’était sentie passablement inutile. Elle avait fait part de son sentiment à Halbarad II, se répandant pratiquement en excuses devant lui parce qu’elle avait eu le sentiment d’avoir manqué à son devoir. Elle n’avait pas été assez rapide, pas assez attentive, pas assez efficace. Si Dezial n’avait pas été présent, la vie du jeune homme aurait pu être écourtée de façon drastique. Cet acte avait joué dans la balance lorsque le Maître Assassin lui avait demandé de l’accompagner pour son voyage à Tamarang ; elle ne lui faisait plus autant confiance qu’avant, mais savoir qu’il veillait attentivement sur son neveu était rassurant.

Après avoir remercié son Cavalier, elle lui faussa compagnie au petit trot, dissimulant ses interrogations derrière un masque d’impassibilité. Mais son air neutre se fendit instinctivement d’un sourire dès qu’elle aperçut le Roi et qu’il lui rendit son regard. Nulle ombre ne gâchait l’éclat de ses prunelles, ce n’était donc pas un sujet délicat – elle avala la distance qui les séparait en quelques enjambées, esquisse amicale aux lèvres et air solennel. Quand bien même l’avait-elle connu plus jeune et plus préoccupé par les escarmouches avec ses novices que par la royauté, elle éprouvait pour lui un réel respect doublé d’une sincère affection. Elle se plaisait à penser que si d’aventures elle devait avoir un fils, il serait au moins aussi bon et dévoué que lui. Si le bas-peuple craignait son manque d’expérience et si la noblesse misait sur sa jeunesse pour le manipuler, elle croyait en lui. Son âme était pure, son cœur était loyal. Il ferait un Roi parfait, elle le savait. « Savoir que le Roi en personne vous mande tend à faire réagir les personnes un peu plus vite qu’à l’accoutumée, » fit-elle avec une pointe de malice dans la voix.

Il enchaîna rapidement avec le sujet de sa visite, fait dont elle lui était reconnaissante. Si elle appréciait sa compagnie et si elle ne pouvait décemment pas lui refuser cette entrevue, il n’en restait pas moins qu’elle avait encore du travail à accomplir avant la nuit. Les nouvelles recrues pleuvaient ces derniers temps et elle avait décidé de prendre sous son aile une jolie jouvencelle prénommée Yseult, ce qui, ajouté à ses responsabilités de Capitaine, rendait ses journées plus exténuantes. Toutefois, elle ne regrettait pas son choix. Malgré le caractère explosif et les manières raffinées de la jeune fille, elle avait bon espoir de faire d’elle une Cavalière compétente d’ici quelques années – et de lui remettre les idées en place aussi, parce qu’elle s’accrochait encore à son nom de famille comme si cela importait au Drôme. « J’ai toujours du temps pour vous, » elle faillit l’appeler par son prénom, mais se reprit. Même s’ils n’étaient pas aussi protocolaires qu’ils l’auraient dû, il restait le Roi et elle la Capitaine. Avec les gardes royaux non loin et les oreilles indiscrètes des Cavaliers Verts, mieux valait ne pas se montrer trop familiers.

Elle pensait qu’il était venu s’adresser à elle pour des raisons professionnelles, aussi fut-elle surprise de l’entendre mentionner le Tournoi. Elle en perdit son joli sourire et ses sourcils se froncèrent légèrement au-dessus de ses prunelles bleutées. Il essayait de la délester de son fardeau, prétextant que ce n’était en rien sa faute s’il avait failli mourir ce jour-là. Il n’avait pas entièrement tort : elle n’était pas de la Garde, les Cavaliers étaient seulement présents pour renforcer la sécurité et même ainsi, ils n’étaient pas supposés être de grands guerriers. Mais Hedwige voulait porter le monde à bout de bras. Elle endossait les responsabilités sans coup férir, elle se voulait meilleure épéiste, meilleure Capitaine, meilleure femme et meilleur sujet. Sa vie toute entière avait été dévouée à la Couronne depuis qu’elle avait franchi les portes d’Aubétoile, poussée par l’Appel. Il n’y aurait eu qu’un seul homme pour la détourner de son devoir et il était parti depuis bien longtemps. Elle s’humecta les lèvres, mal à l’aise devant son discours, nerveuse à l’idée qu’il se soucie autant de sa personne. Néanmoins, elle saisissait le mal dont il souffrait. Propulsé au sommet de la hiérarchie après la mort de son père, le jeune Halbarad avait cessé d’être traité comme un prince pour devenir le Roi devant lequel tous devaient s’agenouiller. Les comportements avaient changé, tout comme son quotidien. Il ne pouvait plus venir défourailler avec les écuyers, plus à présent. « Mon Roi… » commença-t-elle, avant de se reprendre brusquement, le regard plus déterminé. « Halbarad, je suis vraiment honorée que vous ayez pris le temps de me rendre visite à ce sujet. Mes craintes ne devraient pas vous causer autant d’inquiétudes. J’ai… » Elle croisa les bras, sautant pratiquement d’un pied sur l’autre, ne sachant plus où mettre la limite entre le respect et la familiarité. Tout était plus facile, avant. Elle opta pour la franchise et le vrilla de ses prunelles claires. « Je n’aurais pas supporté qu’il vous arrive quelque chose. Je vous connais depuis tellement longtemps… Et avec le décès de votre père, tout a basculé. Vous êtes devenu Roi, vos visites au Drôme ont cessé. Le peuple connaît votre visage à présent, tous savent qu’ils vous doivent allégeance. Mais ils ne vous connaissent pas comme moi. Lorsque cette lame est tombée au sol, lors du Tournoi, j’ai réalisé que sans la présence de Dezial, vous seriez mort. Et… » Elle hésita à nouveau, se mordant la lèvre inférieure et fronçant des sourcils. « Je n’aurais pas supporté de vous perdre vous aussi. Je n’aurais pas supporté le regard de votre mère ou celui de votre sœur. Ma loyauté envers votre famille n’est pas feinte, vous le savez. J’ai dédié non seulement mon existence, mais mon cœur à chacun d’entre vous. L’idée même que vous cessiez d’exister m’est insupportable. » finit-elle par confier d’une voix un peu trop basse, le regard franc et honnête. Elle ne pouvait clairement pas lui avouer qu’elle l’aimait comme un neveu ou comme un fils, elle ne pouvait pas lui dire qu’il était probablement l’une des personnes qui comptait le plus à ses yeux et qu’elle aurait donné sa vie pour lui. Elle ne pouvait pas lui dire toutes ces choses-là, car elles dépassaient le protocole. Il était le Roi, à présent.

 
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyMer 14 Mai - 12:32

Relative Hysteria
hedwige tarly & halbarad hammer (speed rp)

   

   
Je l'observe en silence, amusé par son embarras presque contagieux. Hedwige n'est pas du genre à se laisser démonter, d'habitude. Ses mots s’imprègnent en moi, bouleversants, violents, affectueux.  Je serre les dents, ému par ses paroles et irrité à la fois qu'on me rappelle à quel point je suis faible. A quel point je suis incapable de me protéger moi-même, et de protéger les miens. Mon père, moi, qui sera le prochain ? Mon fils aura-t-il à subir le même sort ? La dévotion de la Capitaine des Cavaliers Verts me va droit au cœur, je ne saurais trouver meilleure alliée qu'elle en ce monde. « Je le sais. Et je vous en remercie. » je murmure avec reconnaissance. D'un signe de main, je lui propose de faire quelques pas en ma compagnie. « Vous m'êtes précieuse, non seulement parce que, comme vous l'avez souligné, nous nous connaissons depuis longtemps, mais également parce que votre position de Capitaine m'est fort utile. » Mon regard se perd dans l'immensité des plaines qui séparent le Drôme des premières bâtisses d'Aubétoile, au loin. Cet endroit est reposant et pourtant si vivant ! Les bruits des épées qui s'entrechoquent, les rires des Cavaliers et les hennissements des chevaux s'élèvent jour et nuit, ont fait de cet endroit ma deuxième maison. Après les couloirs gigantesques et immaculés du Palais Blanc, c'est bien cet endroit dans lequel je me sens le mieux. Être devenu Roi si jeune m'a arraché à ces longues après-midis durant lesquelles j'observais les Cavaliers s'entraîner, participant même à leurs jeux et leurs fêtes quand mes caprices de Prince Héritier me le permettaient. Aujourd'hui, je n'y viens que lorsqu'il m'est nécessaire de faire partir une missive au plus vite, lorsque je dois m'entretenir avec Hedwige Tarly … Ou revoir Yseult Stormrage. « Ce que j'essaye de vous dire, c'est que … Vous n'avez pas à porter toutes les responsabilités. Plus que jamais, j'ai compris à quel point la vie était éphémère et l'erreur était humaine. Vivez, Lady Tarly. De sombres heures se profilent à l'horizon. Ce monde basculera-t-il dans les ténèbres ? Seuls les Dieux le savent. Alors tâchons de profiter de ce temps qu'il nous reste pour vivre, le cœur le plus léger possible. Peut-être cela semble-t-il irresponsable et naïf de ma part, après tout je ne suis plus Prince mais bien Roi. Mais pourquoi cela signifierait-il d'arrêter d'être heureux ? » Je me mords la lèvre en plantant mon regard dans le sien. Je croise les bras, m'arrête pour lui faire face de nouveau. « Mon oncle m'a fait part de son désir de vous emmener à Tamarang. J'ai accepté à la seule condition qu'il veille sur vous plus que sur sa propre vie. Quant à vous, je veux que vous y alliez concentrée sur la tâche qui vous incombe. » Voilà pourquoi je veux que son cœur soit dénué de toute culpabilité. Je veux qu'elle soit concentrée sur ce qu'elle a à faire, et uniquement sur ça, pour sa propre sauvegarde. Il n'est pas question d'aller se promener, mais bien de se jeter dans l'antre de la plus redoutable Guilde d'Assassins de Kahanor. Si l'idée de me perdre lui est insupportable, la réciproque est vraie. J'ai besoin d'elle, et je crois qu'elle le sait. J'espère le lui avoir fait assez comprendre. Moi non plus je ne supporterai pas de perdre quelqu'un qui m'est cher, après tout ce qu'il s'est passé.
   
   


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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyMer 14 Mai - 20:34


relative hysteria


Quelques jours plus tôt – 1 Novembre 1 612
SPEED RP

Pendant que le jeune Roi marchait à ses côtés, les pensées de la belle Capitaine dérivaient à travers ses souvenirs et ses sentiments. Elle s’était toujours sentie chez elle au Drôme, plus qu’en tout autre lieu. Au décès de son père, l’Appel avait été pour elle une façon d’échapper à ses obligations d’unique héritière, de braver les convenances, d’être quelque chose de plus qu’une simple pouliche que l’on offre en mariage pour conserver la lignée pure. Chaque fois qu’elle y resongeait, son cœur se serrait et elle réalisait tout le chemin qu’elle avait parcouru depuis. Sa mère n’était clairement pas heureuse de son choix, toutefois il avait bien fallu qu’elle s’y fasse. L’enfant sauvage était devenue une écuyère avide de connaissances, emplie d’une gratitude envers l’ancien Capitaine et, rapidement, cet endroit était devenu son nouveau foyer. Par la suite, lorsqu’elle avait à son tour pris les rênes de sa faction, elle avait insisté sur l’intégration des nouveaux venus. Elle voulait qu’ils se sentent aussi bien entre ses murs qu’elle, qu’ils ne considèrent pas le Drôme comme une prison, mais bien comme une maison. L’exercice était parfois plus difficile avec d’autres, notamment les progénitures issues de la noblesse qui subissaient une sorte de déchéance. Yseult était de ceux-là et, même si elle compatissait à sa condition, elle ne pouvait clairement pas se résoudre à le lui faire savoir. Si l’on s’apitoyait sur son sort, la jeune femme finissait par vous entortiller au bout de son doigt avec aisance. Mieux valait être ferme, déterminé et inébranlable si l’on désirait avoir une chance qu’elle vous considère comme son égal.

Les mots d’Halbarad II la frappèrent de plein fouet, tant par leur sincérité que par leur vérité. Nul n’ignorait que les récents évènements n’auguraient rien de bon pour le futur de Kahanor, entre l’influence de Pestebois qui s’étendait aux villages voisins, la mort du Roi, la tentative d’assassinat sur son héritier, les sombres murmures des Templiers. Il n’avait pas tort, en disant qu’il valait mieux profiter de chaque instant avec un sourire plutôt que de passer ses journées avec les sourcils froncés. Elle le considéra un instant, impressionnée par l’apparente sagesse de ses propos malgré son jeune âge. « Vous n’êtes ni naïf ni irresponsable. » Elle glissa sa phrase pendant qu’il reprenait sa respiration, le regard tendre et solennel. Peut-être que s’il n’avait pas été Roi et qu’il aurait été plus âgé, elle lui aurait confié qu’un homme avait pu la rendre heureuse pendant un temps. Elle lui aurait parlé d’Eremir, de ses prunelles sans cesse animées d’une flamme malicieuse, de sa tignasse emmêlée et de sa fougue. Elle lui aurait dit qu’elle était tombée amoureuse pendant ses premières années au Drôme, fatalement amoureuse et qu’elle n’avait jamais osé retenter l’expérience depuis. C’était en partie à cause de cela qu’elle s’était à ce point plongée dans le travail. Elle ne voulait pas être heureuse, pas si cela signifiait être malheureuse ensuite. Pourtant les paroles de son interlocuteur ravivaient les souvenirs de cette nuit au creux du pin-compagnon, où elle avait eu l’espoir que les Dieux finiraient enfin par lui sourire. L’espoir qu’il était temps pour elle d’avoir droit au bonheur.

Finalement, Halbarad en vint à sa principale préoccupation, liée au projet dont Dezial lui avait brièvement parlé suite à l’incident du Tournoi. Il voulait qu’elle cesse de s’inquiéter pour lui, afin qu’elle soit plus apte à se défendre elle-même. Sa considération la touchait, l’aidant à se rendre compte que si elle tenait à lui, la réciproque était plus que vraie. « Je ne pourrais jamais cesser de songer à chacun d’entre vous, parce que vous êtes… » ma famille, manqua-t-elle de dire, mais elle se reprit. « … importants pour moi. Mais je vous fais le serment d’être prudente. Votre oncle tiendra sa promesse, soyez-en certain. Et si je suis apte à faire mordre la poussière à notre Roi bien-aimé, qu’est-ce que quelques Sombrelames ? » Son sourire se fit plus doux et malicieux. « Je reviendrais, Halbarad, soyez sans crainte. Vous ne vous débarrasserez pas de moi aussi aisément. »

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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
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ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyDim 18 Mai - 19:54

Relative Hysteria
hedwige tarly & halbarad hammer (speed rp)

   

   
Je ne peux m’empêcher de grimacer quand Hedwige déclare me faire mordre la poussière. Ce n’est pas des plus flatteurs, mais je ne m’en formalise pas. Au contraire, cela m’amuse. Une telle insolence a fait d’elle une femme importante et une femme à laquelle je tiens. « Très bien, parce que je ne compte pas être débarrassé de vous tout de suite non plus, et j’espère même ne jamais avoir à appeler un autre Capitaine. » A mes yeux, c’est Lady Tarly la Capitaine des Cavaliers, et personne d’autre. Un comportement puéril et enfantin, comme l’on dirait que sa mère est à soi, et à personne d’autre. « Et surtout, si les choses venaient à mal tourner, n’insistez pas. Votre dévotion et votre désir de m’aider à découvrir la vérité me touchent au plus profond du cœur, mais je ne veux en aucun cas que mon Oncle et vous soyez en danger. Enfin vous avez raison, je m’inquiète certainement trop … » Ce n’est pas facile de rester serein dans un moment comme celui-ci. J’ai pourtant davantage tendance à être plus anxieux pour les autres que pour moi. Une façon certaine de ne pas penser à mes propres problèmes. « J’ai toute confiance en vous, je sais que vous mènerez à bien cette tâche. Je tenais simplement à vous faire part de cela. » Voilà qui est dit. Maintenant que les choses sont claires, la conversation peut devenir plus allègre. « Et ne croyez pas que vous me fassiez mordre la poussière aussi facilement que cela : à votre retour de Tamarang, j’exige un duel ! » J’esquisse un sourire provocateur et hausse un sourcil, avant de retrouver mon sérieux. Voilà bien longtemps que nous ne nous sommes pas défiés sur le terrain d’entraînement du Drôme. Ma technique s’est améliorée, pourtant je doute fortement être capable de la vaincre. Mais viendra le jour où l’on vantera mes capacités à l’épée, à moins que je ne meure avant. Cette perspective n’est pas des plus plaisantes. Je frémis et reprends ma marche silencieuse, avant de briser de nouveau le silence : « Puis-je vous poser une question ? » Je ne dois pas demander l’autorisation. Mais je ne sais pas comment tourner mes idées de façon à ce que cela paraisse quelque peu neutre, aussi je décide de foncer tête baissée, comme je le fais – à défaut d’être doué pour m’exprimer avec tact – comme d’habitude : « Pensez-vous que Lady Stormrage sera une bonne Cavalière ? » L’ombre d’un sourire se dessine sur mes lèvres et je pose mon regard bleuté, rieur, sur elle. Je n’ai aucun droit de faire part des doutes et craintes de ma nouvelle amie, mais j’ai le droit de m’inquiéter pour elle. Je sais Hedwige assez honnête pour me dire la vérité et pour garder cette question pour elle.  Les rumeurs se propagent si vite ! Je dois choisir soigneusement à qui je fais confiance, et Hedwige en fait partie. « C’est de la simple curiosité. » je précise, au cas-où.  D’ici, la vue est belle. Apaisante. J’ai partagé cette même vue avec cette dernière quelques minutes plus tôt, trop rapidement. Le soleil décline à l’horizon, me rappelant trop bien à quel point le temps passe vite. Qui sait si le soleil se lèvera encore demain ? Si Kahanor ne sera pas plongé dans les ténèbres ? C’est maintenant que l’on doit vivre. « Seuls les Dieux savent de quoi l’avenir sera fait. Je prie pour que l’on puisse apprécier cette vue comme nous l’avons fait tant de fois demain encore, et que nos enfants après nous se tiendront ici-même pour se perdre dans sa contemplation. Avant de se donner une raclée. » Je ricane et croise les bras sur mon torse.
   
   
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
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ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyLun 19 Mai - 0:22


relative hysteria


Quelques jours plus tôt – 1 Novembre 1 612
SPEED RP

Hedwige savait que le jeune homme en face d’elle allait faire un excellent dirigeant, parce qu’il se souciait plus des autres que de lui-même. N’avait-il pas failli perdre la vie quelques jours plus tôt ? N’était-il pas constamment sur le fil du rasoir, ses ennemis guettant la moindre de ses faiblesses pour agir ? Et pourtant, il se tenait là, ses prunelles soucieuses posées sur elle. Il lui disait de faire attention, d’être prudente, de ne pas agir inconsidérément. Pourtant, une partie de lui devait savoir que son discours était vain ; le dévouement de la Capitaine envers la Couronne l’aurait poussée à se battre jusqu’à son dernier souffle pour son Roi, quand bien même lui aurait-il ordonné le contraire. Dès qu’il lui confia qu’il s’inquiétait sans doute trop, un sourire fleurit sur ses lèvres. Elle ne répondit rien, mais songeant instantanément aux multiples menaces qu’elle avait découvert en peu de temps. Lorsque Dezial avait levé le voile de son ignorance, elle avait réalisé que les nobles n’étaient pas les seuls à craindre. Qu’il y avait pire que les intrigues de pouvoir basées sur des langues de vipères et des pots-de-vin. Ces assassins de l’ombre excellaient dans leur domaine et quoi qu’en dise le maître d’armes, elle n’était pas prête à faire totalement confiance à sa guilde. C’était aussi pour cela qu’elle avait accepté de le suivre en Tamarang ; elle était son apprentie officieuse et elle voulait en savoir plus. Elle ne laisserait pas d’autres lames s’approcher aussi près du cou de son souverain, pas si elle avait son mot à dire.

Elle répondit à sa provocation par un sourire plus accentué, porteur de malice et de mystère. « Vous exigez ? J’espère pour vous que vous profiterez de mon départ pour vous entraîner, parce que je ne serais pas tendre… Que vous soyez mon Roi ne changera rien une fois l’épée en main. » Elle songea à ses entraînements auprès de Dezial, plus poussés sans doute que ceux qu’il offrait pour le moment à son neveu. L’idée de lui apprendre quelques passes durant leur prochain échange lui vint et elle la remisa dans un coin de son esprit. Il devait être en mesure de se protéger, et ce n’était pas en gardant un niveau de simple épéiste qu’il y parviendrait. Il n’était pas question de maîtriser les arcanes des Sombrelames, simplement d’être en mesure de les éviter ou de les reconnaître. Le genre d’aptitude qui pourrait lui sauver la vie un de ces jours. Pendant quelques instants, ils continuèrent de marcher côte à côte dans un silence reposant, puis le souverain reprend la parole. Il était hésitant, aussi tourna-t-elle les yeux vers lui pour le dévisager avec intérêt. « Bien sûr. » répondit-elle aussitôt avec automatisme. Il aurait pu lui demander n’importe quoi, il le savait. Il n’avait pas besoin de lui ordonner de lui répondre. Elle ne lui avait jamais rien caché, après tout. Leur relation était basée sur la confiance, le respect mutuel.

Lady Stormrage. Elle cligna des yeux, cachant sa surprise en ravalant son sourire amusé et taquin. Ainsi c’était avec elle qu’il était juste avant ? Elle avait remarqué son air un peu rêveur, sans y prêter de réelle attention jusqu’à cet instant. Si Eleonore Hammer savait que son fils portait un intérêt à une nouvelle fille de cette famille, elle n’en serait pas forcément ravie… D’autant plus qu’Yseult portait plus clairement les traces de son patronyme que la douce Cellie. Elle s’autorisa quelques secondes de réflexion avant de lui répondre, laissant un léger soupir s’échapper de ses lèvres. « Elle peut l’être. Tout comme elle peut se perdre et échouer. Yseult a beaucoup de potentiel, vous savez. C’est une battante, mais il faut la pousser au-delà de ses capacités pour qu’elle le réalise. Elle a tendance à trop réfléchir. J’essaie de l’aider à éclaircir ses pensées, pour qu’elle sache quels choix faire et qu’elle considère son avenir avec plus de sérénité. » Elle eut un sourire en coin. « Mais la tâche est dure, tout comme sa tête. » Elle croisa les bras, donnant au passage un léger coup de menton vers lui. « Et vous, que pensez-vous d’elle ? Si je puis me permettre. » Ses prunelles pétillèrent d’amusement. Elle le provoquait, en douceur bien entendu. Il porta son regard vers l’horizon, son visage baignant dans la lueur mourante du soleil couchant. Le monde sembla marqua un temps d’arrêt. Elle l’observa, dans une position similaire à la sienne, finissant par hausser légèrement la voix en ancrant ses yeux aux siens. « Vous saurez nous donner cet avenir, j’en suis certaine. Même si les jours à venir s’avèrent être difficiles, vous saurez nous donner de l’espoir. Il faut toujours plus sombre avant l’aube. »

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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyMar 20 Mai - 21:51

Relative Hysteria
hedwige tarly & halbarad hammer (speed rp)

   

   
Je ne me lasserai jamais des provocations d'Hedwige. Ni de son insolence, ni même de son sourire. Le sourire d'une femme en qui je peux avoir confiance et qui sait qu'elle peut avoir confiance en moi. Le sourire d'une deuxième mère, d'une tante, d'une sœur, d'une amie. « C'est ce que nous verrons. » je grogne avec une grimace. Je sais pertinemment qu'elle va me faire mordre la poussière et m'humilier publiquement, ce n'est un secret pour personne. Mais peu importe ; je ne cherche rien à lui prouver. Pas à elle. Lui mentir ne servirait à rien, Hedwige Tarly me connaît trop bien. Sa réponse vis à vis d'Yseult m'arrache un sourire moqueur que je ne cherche pas plus à dissimuler que la vérité à mon sujet. Cela ne m'étonne pas qu'Hedwige rencontre quelques réticences vis à vis de la jeune Stormrage qui m'a confié ses doutes quelques minutes plus tôt. « Sa compagnie m'est agréable. Elle est étonnamment naturelle et insolente à mon égard, elle me fait penser à vous. » Je réfléchis un instant et conclue : « Tout ça est très nouveau pour elle, elle craint de décevoir son père. Mais Yseult saura se montrer à la hauteur de ce qui l'attend. C'est une Stormrage. » Je lui rends son sourire espiègle. Je ne suis pas certain qu'Hedwige me demandait mon avis sur sa future condition de cavalière, mais je préfère laisser planer le doute. Puis-je vraiment lui dire qu'il m'a fallu une poignée de minutes pour me laisser envoûter par son regard trop bleu et ses cheveux blonds en bataille ? Puis-je lui dire que je l'ai trouvée magnifique dans son malheur comme dans ses sourires, et que je n'ai pas connu telle complicité avec qui que ce soit depuis Cellie ? Cela doit rester enfoui dans un coin de mon esprit et ne jamais en sortir, jamais. Pour Yseult, et pour moi. Nos regards se croisent et, une nouvelle fois, Hedwige trouve les mots justes pour me donner une nouvelle bouffée de courage. Il fait toujours plus sombre avant l’aube. Ces mots résonnent dans mon esprit, puissants, brusques. J’acquiesce et m’arrache à sa contemplation, pour reporter mon attention vers l’horizon, moins troublante. « Oui, je le ferai. C’est bien là mon désir le plus cher. » Ce n’est pas un quelconque ego surdimensionné qui parle, mais bien ma détermination. Je ferme les yeux et soupire, avant de les rouvrir, et me tourner de nouveau vers Hedwige. « C’est grâce à vous, grâce à Phineas Stormrage, ma Mère et tous ces gens qui m’épaulent en permanence que j’y arriverai. Je vous remercie, de m’accorder votre confiance. Cela me fait le plus grand bien. » Je la gratifie d’un sourire reconnaissant. « Et vous Hedwige, est-ce que vous avez des gens sur qui vous pouvez compter de la sorte ? Mis à part moi, bien entendu. Et mon Oncle. » Je me rends compte que je ne sais rien de ses fréquentations en dehors des Cavaliers. Je ne sais pas avec qui elle aime passer son temps libre, qui elle peut détester, ou exécrer. Je peux me targuer d’être proche d’elle, mais pas réellement de la connaître sur le plan privé. Je pourrais parler d’elle durant des heures, vanter ses mérites, sa loyauté, son efficacité, mais pas de son parcours exact. Son histoire ne me regarde pas, pourtant elle m’intéresse. Comme l’histoire de chacun des gens qui croise ma route. Je me nourris d’aventures que je ne vivrai jamais, apprends à connaître mon peuple à travers elles. « Il y a bien des choses que j’ignore à votre sujet ! Vous ne cessez de m’étonner davantage de jour en jour ! » lancé-je d’une voix amusée en passant ma main sur ma nuque. Il y a bien trop de questions que je pourrais poser à Hedwige, et pourtant j’ai la sensation que je ne la comprendrai jamais totalement. Un nombre incalculable de mystères tournent autour d’elle, fascinants. Une part de cette femme sera toujours sienne, secrète, indicibles. Je n’ai pas envie de tout savoir d’elle, elle me plait avec ses silences et ses non-dits. Chacun de nous a des choses à cacher. Moi qui me plains de n’avoir aucune intimité, je ne peux sciemment pas m’immiscer dans celle des autres. « Je me demande par exemple … A quel âge avez-vous ressenti l’Appel ? Depuis quand vouez-vous votre vie à notre famille ? N'avez-vous jamais eu envie d'autre chose ? » Je ne peux pas m’empêcher de lui poser la question. C'est un peu plus personnel que ce que je ne l'aurais voulu. Aussi, je m'empresse d'ajouter : « Oh, vous n'êtes pas obligée de répondre. Cela ne me regarde pas. »
   
   
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptySam 24 Mai - 22:21


relative hysteria


Quelques jours plus tôt – 1 Novembre 1 612
SPEED RP

Les paroles du Roi au sujet de la jeune Stormrage sont élogieuses, précisément ce qu’elle attendait. Il n’avait guère besoin d’en dire plus pour qu’elle sache que cette adolescente avait fait forte impression sur lui ; était-ce son regard clair auréolé d’une magnifique chevelure blonde qui l’avait charmé, ou était-il sincère lorsqu’il mentionnait son comportement à son égard ? Hedwige ne pouvait pas s’empêcher d’être méfiante à l’égard d’Yseult, car elle avait le pressentiment qu’elle n’était pas aussi dévouée à la cause des Cavaliers qu’elle l’aurait dû. Beaucoup d’enfants de noble lignée répugnaient à faire passer leur nouvelle condition avant ce qu’ils considéraient comme leur devoir, il était cependant nécessaire qu’ils comprennent qu’ils n’avaient plus à agir dans l’intérêt de leur famille. A présent que l’Appel l’avait menée entre ces murs, la jeune fille pouvait décider de son propre futur. Elle n’était plus forcée de suivre les préceptes qu’on lui avait inculqués, elle n’avait plus à porter le poids de son nom de famille, elle avait la possibilité de se forger sa propre réputation. Un fait dont l’adolescente semblait avoir du mal à se fier. Hedwige comprenait ses réticences, même si elle ne les avait jamais partagées : il était plus aisé de courber l’échine face à quelque chose que l’on connaît plutôt que de s’aventurer dans l’inconnu.

La Capitaine acquiesce donc silencieusement face à la déclaration de son seigneur, laissant toutefois un sourire narquois se former sur ses lèvres. Elle le connaissait trop bien pour être dupée par ces paroles faussement neutres – mais quelque part, elle espérait que cette fois-ci, les Dieux souriraient à son Roi, en lui apportant l’affection dont il avait tellement besoin. Cellie aurait été un excellent parti, mais ils avaient dépassé le stade des promis depuis longtemps pour n’être que des amis. Elle tenta de lui apporter un peu de réconfort pendant qu’il observait l’horizon et eut la surprise de constater que ses mots avaient fait mouche. Le sourire qu’il lui adressa fit battre son cœur un peu plus vite ; l’estime qu’il lui portait lui donnait envie de se rendre plus utile chaque jour et de lui prouver qu’elle méritait sa confiance. Pas seulement en tant que loyal sujet, en tant qu’amie. Son enthousiasme fut toutefois quelque peu douché par la mention de Phineas Stormrage, mais elle ne le montra pas. Tant qu’elle n’avait pas de preuves suffisantes au sujet de la Main du Roi, elle n’irait pas semer la zizanie à la cour de crainte que la confiance qu’il lui portait ne s’émousse. Le jeune Prince avait entièrement confiance en l’homme qui épaulait son père depuis des années, il était naturel qu’une fois la couronne sur sa tête, il continue de faire appel à cet homme. Les bras croisés sur sa poitrine, elle le jaugea un instant avant de dire, doucement : « Il est vital que vous sachiez que les vôtres en confiance en vous, jusqu’à la fin. Confiance et loyauté ne vont toutefois pas toujours de pair, et ce sera toujours à vous seul de déterminer si c’est le cas. » Sur cette mise en garde, elle retrouva un visage plus avenant et consentit même à laisser échapper un léger rire devant l’exclamation du jeune homme.

« Moi, je vous étonne ? Vous savez pourtant que je n’ai aucun secret pour vous ! Il suffit de poser les bonnes questions. Je suis un livre ouvert… » dit-elle théâtralement en esquissant une courbette malicieuse, sachant pertinemment que c’était faux. Elle gardait tellement de choses pour elle qu’elle avait cessé de considérer cela comme des secrets ou des mystères. Elle était ainsi, à la fois renfermée et sociable, chaleureuse et distante. Elle pouvait se lier d’amitié avec n’importe qui et rester complètement anonyme, ou presque. Mais elle ne le faisait jamais sciemment, c’était simplement devenu une seconde nature pour elle. « Si ça peut apaiser vos craintes, j’ai effectivement des personnes sur lesquelles je peux compter. Chaque Cavalier a été approuvé par mes soins, je sais qu’ils me sont loyaux autant qu’à vous. Mais en-dehors de ce Drôme… » Les visages de ses plus proches connaissances se succédèrent les uns aux autres, sans qu’elle n’y trouve la même confiance qu’il mentionnait. Jusqu’à ce qu’elle retrouve l’éclat bleuté du regard amusé d’Eremir : il était probablement la seule personne qui en connaissait autant sur elle et à laquelle elle confierait sa vie sans hésiter. « Oui, il y a bien quelqu’un. » Elle n’ajouta rien de plus, laissant la parole à son souverain avec un sourire qui trahissait la sérénité qu’elle ressentait à la simple pensée de cette personne.

Aux nouvelles questions du Roi, elle ne peut s’empêcher de secouer la tête en riant tendrement. « Vous n’exigez plus ? Vous en auriez pourtant le droit. Mais je sais que vous n’êtes pas le genre de souverain à abuser de vos pouvoirs pour satisfaire votre curiosité. » Elle se rapprocha légèrement de lui, abaissant la voix pour le forcer à écouter attentivement. « Ceci ne devra jamais être répété : je veux garder mon aura mystérieuse, elle m’a bien servi jusqu’à présent. » Son sourire se communiqua à ses prunelles, et elle reprit une position plus naturelle. Décroisant les bras, elle passa une main dans sa chevelure brune avant de poursuivre : « Mon père, le tiern Tarly, était profondément voué aux Hammer. Il m’a transmis son amour pour Halbarad Ier, quelque chose que je n’ai réalisé qu’après être entrée à son service en tant que Cavalière Verte. C’était un homme juste, qui savait se faire aimer de ses sujets et respecter de ses ennemis. Mais aussi grand homme fut-il, je sais que vous le dépasserez, car il a été votre modèle et que votre mère est une femme extraordinaire. » Son sourire se fit plus doux. « Je suis arrivée à Aubétoile à l’âge de treize ans, forcée par l’Appel à traverser tout Kahanor sans avoir la seule idée de ce qui m’arrivait. J’avais perdu mon père quelques mois plus tôt. Ce fut un choc que de comprendre que je ne prendrais jamais sa succession… » Elle marqua une pause. « Ou plutôt devrais-je dire un soulagement. Je n’étais pas faite pour être une Lady. Je voulais découvrir le monde, voyager, chevaucher, me battre à l’épée et à l’arc. Je ne voulais pas porter de corset et je rendais toujours ma mère folle de rage parce que mes robes finissaient régulièrement dans des états épouvantables. Mon père était le seul qui me comprenait, il savait que mon âme était celle d’une aventurière. » Comme à chaque rare fois où elle mentionnait son défunt père, Hedwige se sentait envahie d’une chaleur peu coutumière et une vague de nostalgie l’abattait. Cette fois pourtant, elle puisa réconfort dans le regard que le jeune homme posait sur elle et reprit : « J’ai pu accomplir tout ça en devenant Cavalière. La seule chose qui aurait pu manquer… » Elle songea à Eremir et à Auréa, à la famille qu’elle aurait pu avoir dans une autre vie. Elle frémit. « Je n’ai jamais visité Yelderhil, il me reste au moins une chose à découvrir. » Elle avait préféré taire ses récentes inquiétudes concernant la vie de famille qu’elle avait manquée et elle dissimula cela derrière un sourire compatissant. « Et vous, Halbarad ? Qu’auriez-vous désiré être dans une autre vie ? »

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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: hedwige ☇ relative hysteria   hedwige ☇ relative hysteria EmptyVen 30 Mai - 1:26

Relative Hysteria
hedwige tarly & halbarad hammer (speed rp)

   

   
Je garde le silence en écoutant Hedwige me parler d'elle. Je bois ses paroles, excité à l'idée d'en découvrir plus sur elle. Cela ne m'étonne guère qu'elle ait des gens sur qui compter, et sur qui elle peut compter. Que je sois Roi, chevalier, cavalier, ou simple homme de ferme, marchant, pirate, voleur, conteur, j'aurais eu confiance en elle. En cette femme droite qui aime la vie, les siens et les autres. Elle me semble pourtant parfois si seule ! Dans son échéance vers le sommet, elle me paraissait avoir laissé beaucoup derrière elle. Elle affirme pourtant avoir quelqu'un sur qui elle peut compter, et le soulagement s'empare de moi. J'acquiesce, amusé par son regard plus tendre qu'à l'ordinaire. De qui il peut s'agir, je l'ignore ; cela ne me regarde pas. Il y a des limites que je ne peux pas franchir avec Hedwige, non pas que la familiarité soit un défaut avec elle, mais parce qu'elle a droit d'avoir des secrets comme j'ai le droit d'avoir les miens. Que serions-nous, sans secrets ? « Ne laissez pas ceux que vous aimez vous échapper. Lorsque vous avez besoin d'eux, ils sont déjà loin. » je déclara avec douceur. Je pense bien entendu à mon père, mais aussi à Cellie, à Màebh. Tout est de ma faute, je les ai perdus pour ne pas avoir pu veiller sur eux. On m'a souvent répété que je ne pouvais rien faire pour mon père, le Roi. Ou pour Cellie. Qu'il serait mort malgré tout, et qu'elle serait tombée malade quand même. Mais je ne peux pas le croire. Pourquoi les Dieux s'acharneraient-ils ainsi à détruire mon entourage, sinon parce que j'ai du commettre une erreur assez importante pour provoquer leur colère ? Sa remarque m'arrache un petit rire : non, je ne suis pas du genre à abuser de mon statut. Seulement quand c'est nécessaire. « Je serai muet comme une tombe. » je réponds en ancrant mon regard dans le sien, sérieux. Si Hedwige ne veut pas que cela se sache, c'est qu'elle doit avoir ses raisons. Je ne peux que les accepter, à défaut de les comprendre. Elle se lance dans le récit d'une part de sa vie que j'ignorais jusqu'à présent, vivant à travers ses paroles une existence fascinante et triste pourtant. Elle s'est forgée elle-même, a grandi seule dans un environnement essentiellement masculin et a réussi là où eux ont échoué. Elle me fait alors part de son désir de se rendre en Yelderhil, après une brève hésitation. J'entrouvre la bouche et la referme. Yelderhil, les cités libres. Qui n'a jamais rêvé de s'y perdre, et de vérifier que ce qu'on dit à leur sujet est vrai ? Avant de répondre à sa question, je déclare : « Ce que vous avez accompli est très courageux. Vous pouvez être fière de vous, et ce n'est pas votre père qui dirait le contraire. Kahanor aurait largement besoin de davantage de femmes tel que vous. Vous êtes un modèle de volonté et de loyauté pour nous tous. » J'esquisse un sourire fin et sincère. « On dit de Yelderhil que le soleil ne s'y couche jamais. Que ses rayons illuminent les maisons et ses jardins exotiques avec douceur. » J'essaye de me rappeler tout ce que j'ai appris au sujet de ces lieux fascinants, que j'aurais moi-même aimé explorer. Ce qui sera bien évidemment impossible. « Même les gens sont différents, paraît-il. Plus ouverts, plus violents aussi. Il semblerait que toutes les femmes soient belles, et que les hommes aient peu de considération pour la vie humaine. » Je frémis en pensant aux combats dans les arènes, aux femmes à la peau dorée et à leurs robes immaculées, aux gigantesques marchés et aux jardins luxuriants.

« Je vous souhaite que vos voyages vous mènent jusqu'en Yelderhil,  et que vous soyez en mesure de me le raconter. Si je peux vous y accompagner en rêve, cela me sera suffisant. » Je ferme les yeux un instant et les rouvres, avant de croiser les bras sur mon torse. C'est maintenant à mon tour de répondre à la question : qu'aurait-il aimé être ? Tout, il aurait pu vivre n'importe quelle vie. « J'imagine que j'aurais aimé être chevalier. Ou Garde Royal. Ou quoi que ce soit qui me permette de voyager. » Je fais un bref signe de tête en direction du paysage qui s'étend devant nos yeux. « N'est-ce pas honteux de ne rien connaître de ce monde, alors que j'en suis à sa tête ? » Comment diriger convenablement, quand on ne sait pas ce qu'on guide ? « Oui, j'aurais aimé plus d'aventure. Pouvoir me battre librement, ne pas avoir tant d'obligations sur les épaules. » Je gratte le sol du bout de ma botte en cuir et relève les yeux vers Hedwige, avant de conclure : « Mais être Roi est ma propre aventure. Peu importe les autres vies que j'aurais pu mener, c'est sur celle là que je dois me concentrer, à laquelle je me voue corps et âme. Je suis né pour être Roi. » Une fois de plus, il ne s'agit pas là de narcissisme déplacé, mais bien d'un simple constat. Je ne suis pas le fruit d'un amour dévorant, mais d'un besoin de perpétrer la lignée des Hammer et des Tilney. Comme mes fils, et comme leurs fils après eux. Ils naîtront pour être Roi, pour mener Kahanor. Est-ce une malédiction, ou une bénédiction ? « Je vous remercie de m'avoir raconté la façon dont vous êtes arrivée ici, et merci de votre dévotion envers mon père, et ma famille. Je suis certain qu'il serait heureux d'entendre ça. Je prie pour qu'il veille sur vous autant que sur nous, durant les heures à venir. » Personne ne sait de quoi l'avenir est fait. Peut-être qu'un miracle rétablira la situation à Pestebois, que les Mages cesseront de s'agiter dans leur Tour, que celui qui a tenté de porter atteinte à mes jours sera arrêté. Mais je n'y crois pas, tout cela ne fait que commencer. « Il va certainement bientôt être temps pour vous de retourner à votre tâche, n'est-ce pas ? Je ne souhaiterais pas vous mettre en retard. » je lance en m'étirant. La journée a été longue pour moi aussi, et riche en émotion. Mon ventre hurle famine, mes jambes sont lourdes et je suis épuisé.
   
   
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