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 Hear the voïce of your heart ♠ Hedwige A. Tarly

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MessageSujet: Hear the voïce of your heart ♠ Hedwige A. Tarly   Hear the voïce of your heart ♠ Hedwige A. Tarly EmptyMer 25 Déc - 23:31

Hear the voïce of you heart
Hedwige A. Tarly & Siraliel Bloodwrath
Les auberges sont mes plus grandes amies, les amies des voyageurs, des rôdeurs, des cavaliers et des solitaires. Ici, on y trouve du réconfort, des gens qui rit, la chaleur du feu, les bonnes odeurs de la cuisine comme si on était chez soi, dans un moment de quiétude absolue. Cela me rappelle ainsi mon enfance, alors que j'étais une fille comme toute les autres. A Aubétoile, mon auberge préférée est sans conteste la modeste et rustique auberge tenue par une gentille femme. Allongée sur le lit confortable, pensive je réfléchissais. Mes rêves devenaient de plus en plus incompréhensibles,  fragmentés et sans aucun moyen de recoller les morceaux, perdus entre les trames du passé et du futur.Ainsi je me retrouvai avec des rêves prémonitoires ou des visions du passé de plusieurs personnes différentes en même temps. Je ne savais plus démêler l'un de l'autre, leurs artifices étaient impénétrables. Je sursautai alors, tandis qu'on toquait à ma porte. D'une voix néanmoins claire je répondis : << - Oui ?>>
<< - Du courrier pour vous >>
Surprise, je dis : << - Merci >>

Personne ne pouvait m'envoyer de courrier, j'y avais veillé et ceux qui comptent pour moi sont loin, mort ou en vadrouille. Je m'installai alors, à mon bureau, découvrant la lettre de son papier vierge. Des mots finement écrits à la main, tracés avec élégance m'apparurent alors, où s'échappait encore  une odeur d'encre malgré son voyage. Une lettre brève mais concrète : qui me disait qu'elle espérait que je recevrais ce message, malgré la difficulté à me trouver et qu'elle me donnait rendez-vous le jour même à une taverne de Aubétoile : celle-là même où j'étais car elle avait besoin de parler. Signée, de la main d'Hedwige A. Tarly, amie, confidente et capitaine des Cavaliers Verts. J'étais contente d'avoir de ses nouvelles, j'espérais qu'elle se portait bien malgré l'urgence que je lisais dans son message. Après tout, elle est une de mes seules amies, une confidente et qui m'accepte comme je suis et cela se chérie.  Oui, quasiment une des seules personnes qui est proche de moi et ne rejette pas ma magie. Une perle rare. Mais la route nous sépare bien trop souvent et en une distance qui se chiffre en de nombreuses lieues.

Quand les cloches de la capitale sonnèrent leurs douze coups, annonçant l'heure du repas, je descendis dans la salle. Habillée d'une robe blanche ample en flanelle avec ses espèces de bouton de manchette couleur argent. La cherchant du regard, je la vis, au fond de l'auberge, le dos contre le mur, lui permettant d'avoir une vision générale du bâtiment. D'un pas rapide, je la rejoignis à sa table, un grand sourire aux lèvres, je la pris dans mes bras, la serrant de toutes mes pauvres forces. La relâchant, je la regardai droit dans les yeux pendant un petit instant. Oui c'était bien ma Hedwige, malgré cette ombre dans son regard.M'installant sur la chaise face à elle, je lançai un :
<< - Hé, tu vas bien ? >>  

Je l'étudiai sous toutes les coutures, pour ne manquer aucun détail. La connaissant elle n'avouerait pas tous le premier tout. Ce plaindre, confier sa douleur n'est pas une chose qu'elle fait régulièrement, elle a tendance d'ailleurs à tout garder pour elle, à transformer sa tristesse, sa douleur en une arme redoutable, en une carapace aussi selon les personnes à qui elle a à faire. Même si avec moi les murs tombent plus facilement, c'est quand même une certaine bataille, une joute fort bien agréable au passage.



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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: Hear the voïce of your heart ♠ Hedwige A. Tarly   Hear the voïce of your heart ♠ Hedwige A. Tarly EmptyLun 20 Jan - 1:49


hear the voice of your heart
ɤ

En ce monde, il y avait peu de personnes à qui Hedwige avait entièrement donné sa confiance. A ses yeux, c’était un honneur qui se méritait, c’était le cadeau ultime qui scellait toute bonne amitié. Siraliel était une jeune femme épatante ; être une prêtresse de Mara par les temps qui couraient n’était pas chose aisé, et pourtant elle parvenait à garder un optimisme déconcertant ainsi qu’une humanité réellement sincère et bienveillante. En plus de dix ans de voyages, elle n’avait jamais rencontré une femme comme elle. La sagesse de la fille de Tameriel ne cessait de l’étonner et se retrouver face à elle lorsqu’elle faisait preuve de cette qualité lui faisait prendre conscience que ce n’étaient ni les années, ni même les connaissances que l’on amassait qui nous rendaient sage, mais bel et bien la richesse de l’âme. Siraliel était plus jeune que la cavalière, mais c’était elle qui apaisait ses craintes et non l’inverse. Face à elle, l’enfant du Nord ne ressentait nullement l’envie de se dissimuler derrière des remparts afin de paraître plus forte qu’elle ne l’était en réalité. Elle gardait sa réserve, quoi que grandement atténuée. Après tout, cela faisait tellement longtemps qu’elle faisait tout pour que ses peurs ne l’entravent pas qu’elle ne pouvait décemment pas s’abandonner dans une confession sans difficulté.

La première fois qu’elle l’avait rencontrée, Siraliel avait soigné ses blessures physiques après que des bandits de grands chemins aient tenté de s’en prendre à elle. Sa magie avait refermé les plaies pendant que ses mots l’accompagnaient dans un repos troublé par la fièvre et la douleur. Le lendemain matin, Hedwige était à nouveau capable de marcher sans n’éprouver qu’une fatigue musculaire. Elle lui avait juré de garder son secret jusque dans la tombe, précisant au passage qu’elle n’avait aucun grief à l’encontre des mages. D’autant plus que Siraliel l’avait sauvée… Alors quel monstre aurait pu lever l’épée contre son sauveur ? D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, la fille d’Alcahar n’avait jamais éprouvé qu’un léger malaise en présence de personnes capables de manipuler la magie. Elle ne les méprisait pas, elle n’avait pas peur d’eux. Tout ce qu’elle craignait, c’était qu’un jour un mage s’en prenne volontairement à elle, parce qu’elle savait qu’elle se retrouverait sans défense. Elle ne parlait que l’acier, pas la magie. Néanmoins, jusqu’ici, elle n’avait rencontré que des hommes et des femmes désireux de venir en aide aux plus démunis, ou cherchant à dissimuler leurs pouvoirs. Des personnes comme Siraliel.

Adossée au mur, elle avait délaissé sa chaise pour bénéficier d’une vue plus large sur la salle et ses occupants. Elle n’avait pas choisi cette auberge au hasard, sachant pertinemment que le tenancier était un homme de confiance habitué à ce que les Cavaliers Verts descendent dans son établissement le temps d’une nuit et d’un repas chaud. Il savait garder le secret de leur identité et ils lui rendaient cette fidélité par quelques piécettes d’argent. Lorsque les premiers coups de midi résonnèrent dans la capitale, une silhouette toute de blanc vêtue fit son apparition et elle reconnut sans difficulté son visage ; un large sourire étira ses lèvres. « Je suis heureuse que ma missive te soit parvenue à temps, Sira. » L’étreinte que la guérisseuse lui donna lui réchauffa le cœur et l’âme. « Merci d’être venue, c’est bon de te voir après tout ce temps. Comment vas-tu ? » Leurs questions se heurtèrent en plein vol, ce qui fit doucement rire la cavalière. Elles étaient tellement pressées de savoir si elles se portaient bien qu’elles se brûlaient la politesse. Hedwige tira enfin sa chaise pour s’installer autour de la table avec la jeune femme, son regard la dévisageant avec une intensité qui lui était coutumière.

« Je vais bien, merci de t’en inquiéter. Et toi ? » Elle patienta jusqu’à ce que son interlocutrice daigne lui délivrer sa réponse. « J’espère que le chemin n’a pas été trop épuisant. Je m’en voudrais presque de t’avoir fait déplacer, mais avec les récents évènements, je ne peux malheureusement pas prendre le risque de m’éloigner d’Aubétoile. Et j’avais besoin de ta présence. » confia-t-elle du bout des lèvres dans un presque murmure. Ce n’était pas facile pour elle d’admettre qu’elle avait besoin de quelqu’un, tant elle avait été habituée à savoir se débrouiller seule et à devoir gérer ses problèmes sans le soutien de qui que ce soit. Mais ce n’était pas la bonne période pour être forte… Plus de quinze ans plus tôt, elle perdait la seule personne qui ait réellement compté pour elle. Une fièvre tout ce qu’il y avait de plus bête, provoquée par une blessure s’étant rapidement infectée. Un soir il était là, lui dépeignant les merveilleux paysages des forêts sous leur manteau de neige et le soir d’après, il n’était plus qu’un corps froid et raide. Chaque fois que cette période s’approchait, Hedwige ne pouvait s’empêcher de repenser à ces souvenirs terribles et elle retrouvait la même fêlure au fond de son être. C’était une cicatrice que le temps n’avait pas guéri, une blessure que la puissante magie de Siraliel avait détecté, mais qu’elle s’était révélée incapable de faire disparaître. « Tu es la seule qui sait… qui a vu ce que j’ai vécu. Tu es la seule à laquelle je peux en parler. » Mal à l’aise de mettre ainsi à nu sa faiblesse, la fille du Nord détourna brièvement le regard en essayant de retrouver son assurance. Tourner autour du pot ne servait à rien, surtout qu’elle avait expressément demandé à la prêtresse de se déplacer jusqu’à la capitale. Lorsqu’elle avait écrit la lettre cette nuit-là, elle avait craint de ne pas parvenir à trouver les mots pour lui faire comprendre que c’était une requête personnelle et à quel point elle avait besoin qu’elle y réponde favorablement. Une partie d’elle avait même espéré qu’elle ne puisse pas venir, repoussant ainsi le moment où elle devrait se confier. Elle se mordilla la lèvre inférieure, signe de son intense nervosité. « Je suis désolée, c’est juste que… Tu me connais. » Elle prit une profonde inspiration tandis que ses prunelles revenaient vers Siraliel. « C’est bientôt l’anniversaire de sa mort et avec le décès du roi, j’ai l’impression de revivre ce cauchemar. » Elle s’interrompit, soulagée et honteuse d’avoir finalement lâché la bonde à ses sentiments.

La douce présence de Siraliel
à ses côtés l'aidait à se confier,
mais elle se sentait terriblement
confuse de se laisser ainsi
voir en position de faiblesse.

N’était-ce pas de cette façon que l’on reconnaissait les véritables amis ? Ceux qui n’abusaient pas de votre état, ceux qui, au contraire, vous épaulaient dès que le besoin s’en faisait sentir et qui savaient de quelle façon vous apaiser ? « Je… Je pense que je n’ai toujours pas fait le deuil de notre roi. Il était quelqu’un de bon et de juste. Comme mon père. »
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