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 Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian

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Adrian Rivers
Adrian Riversthe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 244
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard d'un noble
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Maître au Conseil de la guilde des Sombrelames.
ɤ INVENTAIRE : Une pierre à affûter, assez de pièces d'argent pour passer une semaine dans une auberge correcte...

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MessageSujet: Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian   Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian EmptyDim 23 Fév - 0:21

Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian Tumblr_lxl87bnno41r9j6y8o1_500Je vide ma choppe d’une traite et la repousse au bout de la table avant de sortir deux pièces d’argent de ma bourse et de les poser non loin.
Je me lève et salue l’aubergiste d’un signe de tête avant de monter dans ma chambre. Au moment où j’en ouvre la porte,  Conrad, assit tranquillement sur son lit relève la tête vers moi et me lance un regard noir. Je hausse un sourcil et écarte les bras avant de lancer un « Quoi ? » « J’en ai assez de cette ville maître ! Quand est ce que nous partons pour une mission ? Cette tranquillité me rend malade ! » Je lâche un léger rire avant de m’asseoir en face de lui. « Je sais Conrad. Je sais. Nous allons bientôt partir. Mais j’ai encore quelque chose à vérifier. » Il me lance un regard perplexe et reprend la parole, sur un ton bien plus calme. « Est-ce que ça a quelque chose à voir avec votre famille ? » « Navré, mais ceci ne te regarde pas. » Je me relève d’un bond et ramasse ma cape de voyage avant de la mettre sur mes épaules. « Je devrais être de retour dans la matinée. En attendant, tu as quartiers libres pour la nuit. » Je lui fais une tape amicale sur l’épaule avant de quitter la pièce.


———————— ϾҨϿ ————————


Ma jambe d'appui glisse sur la pierre humide et je m’accroche à une aspérité en lâchant un juron avant de me hisser péniblement sur le rebord de la fenêtre. Non mais quelle idée… Qu’est ce qu’il m’a prit de vouloir venir dans cette… Place forte ? Je ne trouve pas d’autre mot pour désigner cet endroit.
Je laisse mon regard se perdre sur les alentours et soupire en observant la silhouette d’Aubétoile qui se dessine au loin. Pourquoi ai-je décidé de quitter l’auberge pour venir me perdre ici ? Et est ce que cela en vaut vraiment la peine ?
Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. Je ne sais pas si ça en vaudra la peine, mais je veux en avoir le cœur net. Il faut que je sache.
C’est l’un de mes plus grand défauts, cette curiosité maladive. Ça et mon humour…

Je me retourne vers l’intérieure de la pièce et jette un rapide coup d’œil pour vérifier qu’aucun Cavalier n’est présent. Ce serait tout de même dommage d’avoir fait tout ce chemin pour finir par me faire repérer bêtement.
La voie étant libre, je me glisse silencieusement dans la chambre et me dirige vers l’embrasure de la porte.
Mes sens en alertes, je me faufile discrètement jusqu’au bureau de ma cible et me plaque contre le mur en entendant un bruit en provenance de mon objectif.
Elle est juste là, debout près de son bureau. Elle a l’air tellement occupée par son travail que je pourrais aisément traverser la pièce sans même qu’elle ne remarque ma présence.

C’est le moment de vérité Adrian… Est ce que tu veux vraiment faire ça ? Est ce que tu n’as pas mieux à faire ?
Je me passe une main sur le visage et prend une grande inspiration avant de pénétrer dans la pièce.
Tout en me rapprochant de son dos, je dégaine silencieusement ma dague. Elle n’a toujours pas remarqué ma présence. Mais c’est tout à fait normal. Je suis un Sombrelame après tout ! Elle ne me remarquerais que si je le souhaitais.  
Arrivé à quelques centimètres d’elle, j’arrête on geste et prend un temps de réflexion. Est ce que ça en vaut vraiment la peine ? Je pourrais finir exécuter pour avoir fait ça. Pourquoi est ce que je me complique la tâche alors que je pourrais tout simplement lui poser la question ? Je suis vraiment compliqué parfois…
Mais je veux la voir en action. Et puis… C’est bien plus amusant comme ça.

En une fraction de seconde je passe mon bras gauche devant elle pour la ramener contre moi avant de venir placer ma lame sous sa gorge.
Elle n’a absolument rien compris à ce qu’il vient de se passer. Je pourrais si facilement la tuer. Mais ce n’est pas pour ça que je suis là. La maintenant immobile, je me penche à son oreille avant de murmurer. « Alors demoiselle Tarly ? Qu’est ce que ça fait d’avoir une lame plaquée contre sa gorge ? Pas très agréable hein ? » Allez réagis ! Montres moi ce que Dezial t’as apprit ! Il a bien dû t’apprendre à te libérer d’une telle prise non ? Alors montres moi ! Tout ce que je veux c’est te tester, je ne te veux aucun mal. Il faut que j’en ai le cœur net.
Oh tu vas très certainement me haïr lorsque je t’expliquerai la raison de toute cette mise en scène, mais j’estime que le jeu en vaut la chandelle.
Je resserre un peu plus ma prise et appuie un peu plus la lame contre sa gorge. « Vous avez perdu votre langue ? Vous étiez pourtant bien plus éloquente lors du tournois. A moins que ce ne soit le fait d’avoir une lame qui vous menace qui vous empêche de parler ? » Je prends un instant pour chercher mes mots « Je dois bien avouer que vous me décevez, je pensais que vous valiez mieux que ça. »
Si avec ces piques là tu ne réagis pas, je ne comprends pas. Mais si nous devons en rester là, il va bien falloir que je te relâche. Je ne vais pas rester ainsi à te menacer éternellement...

Spoiler:


Dernière édition par Adrian Rivers le Mer 16 Avr - 22:23, édité 1 fois
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian   Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian EmptyDim 23 Fév - 1:44


visite nocturne
ɤ

Elle plissa les yeux devant le ballet incontrôlable des mots sur le parchemin, frustrée de ne pas parvenir à dominer la fatigue qui affaiblissait sa vision. Ses muscles engourdis par les longues heures passées sur cette chaise inconfortable et la douleur cuisante dans sa nuque ne l’aidaient pas plus à se concentrer sur ses ordres de mission. Parfois, Hedwige en venait à envier ses Cavaliers dont la seule préoccupation était de chevaucher de part et d’autre pour porter leurs missives à de riches seigneurs. Certains avaient du mal à se faire à la vie de bohème que leur destinée les obligeait à suivre, mais pas elle. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’avait jamais désiré rien d’autre qu’être indépendante. Faire ses preuves, démontrer qu’être née femme ne l’avait pas rendue plus faible, avoir le choix de prendre ses propres décisions. Dans plusieurs siècles, peut-être que cela semblera normal pour une femme de commander des hommes, néanmoins ça ne l’était pas aujourd’hui. Il arrivait parfois qu’on lui lance des regards condescendants qui blessaient autant que les mots que l’on marmonnait sur son passage – n’a-t-elle pas honte de porter des pantalons d’homme ? ne sait-elle pas où se trouve sa place ? Elle avait enduré leurs médisances durant de longues années, avant de finalement se faire à l’idée qu’ils n’étaient pas tous prêts à accepter un quelconque changement et que c’était à elle de les ignorer. Elle ne pouvait pas changer les autres, alors elle avait appris à ne pas entendre leurs messes basses jusqu’à ce que cela ne la blesse plus comme avant. Il avait fallu du temps pour que la jeune Hedwige cesse de brûler d’envie de défourailler avec le premier nobliau hautain venu, mais elle y était parvenue. Gagnant en maîtrise, en sang-froid, en tempérance, elle avait fini là où personne ne l’aurait jamais imaginée… Capitaine des Cavaliers Verts.

Avec le poste venaient les responsabilités qu’elle se devait d’honorer chaque jour que les Neufs faisaient et la plupart du temps, elle aimait ça. Sauf ce soir, de toute évidence. Le regard de la fille d’Alcahar accrocha les lentes ondulations de la bougie posée sur un coin de son bureau surchargé et elle exhala un soupir à fendre l’âme. Ce n’était pas la fatigue qui la faisait se trémousser sur sa chaise comme un enfant impatiente, mais bel et bien le manque d’action. Elle avait passé la journée entière enfermée dans son bureau, à classer des dossiers aux feuilles éparses, à transmettre ses ordres, à réprimander quelques apprentis un peu trop distraits. Le revers de la médaille ne lui avait jamais semblé plus terne qu’en ce jour précis. C’est pourquoi elle décida, pour cette fois, d’écourter son temps de travail. Une séance d’entraînement dans la cour déserte suivie d’un léger repas l’aiderait probablement à disposer d’un sommeil réparateur. Volontairement perdue dans ses pensées, la jeune femme était loin d’envisager qu’elle n’aurait pas le loisir d’aller chercher de l’action… Les problèmes lui arrivaient justement dessus. Sans qu’elle ne puisse réagir, un bras s’enroula autour d’elle pour la coller contre un torse tandis qu’une lame se pointait juste sous son menton. Elle ne cria pas, n’esquissa pas un seul geste et pourtant, son cerveau se mit à marcher à vive allure en cherchant un moyen pour elle de se sortir de cette position de faiblesse. Alors qu’elle commençait à se questionner sur l’identité de son agresseur, il murmura près de son oreille d’une voix railleuse : « Alors demoiselle Tarly ? Qu’est-ce que ça fait d’avoir une lame plaquée contre sa gorge ? Pas très agréable hein ? » Le chien galeux ! Ce fichu Sombrelame, que fichait-il ici ? Qu’espérait-il tirer d’elle à l’attaquer ainsi ? Y avait-il un contrat sur sa tête parce qu’elle fourrait son nez un peu trop près des affaires de Phineas ? Pourtant, elle avait pris des précautions, elle avait été tellement prudente qu’il aurait fallu la suivre dans ses déplacements pour espérer n’avoir qu’une faible idée de ce qu’elle manigançait.

« Vous avez perdu votre langue ? Vous étiez pourtant bien plus éloquente lors du tournoi. A moins que ce ne soit le fait d’avoir une lame qui vous menace qui vous empêche de parler ? » Son souffle lui chatouilla le cou, une sensation aussitôt atténuée par le contact glacé de son poignard sur sa jugulaire. S’il voulait l’abattre, il aurait tout aussi bien pu le faire sans se dévoiler. Il suffisait de laisser l’acier mordre la chair et ç’en était terminé d’elle. La Mort la frôlait de ses doigts décharnés, susurrant de lancinantes promesses… « Je dois bien avouer que vous me décevez, je pensais que vous valiez mieux que ça. » L’adrénaline parcourait ses veines comme un poison salvateur, éveillant ses sens à une toute nouvelle perspective. Ses entrainements auprès d’un Maître Sombrelame l’avaient préparée à ce type d’agression, elle se savait capable de se défaire de sa prise. Peut-être même plus capable maintenant qu’elle était consumée par le désir de lui faire ravaler ses paroles. Mais Dezial lui avait maintes fois rappelé que ce n’était pas en se laissant porter par ses pulsions qu’elle saurait prendre le dessus, un conseil qu’elle connaissait grâce à ses précédents maîtres d’armes et qui prenait tout son sens depuis qu’elle fréquentait des Sombrelames. A croire qu’ils pullulaient dans le secteur et qu’Aubétoile les attirait comme la lumière des papillons. « Adrian… Quel plaisir de vous revoir… » cracha-t-elle entre ses dents serrées en prenant soin de ne pas trop tendre la gorge. Une coupure était vite arrivée, d’autant plus que le bougre avait resserré sa prise juste avant. Sans lui laisser le temps de répondre, la jeune femme amorça alors un mouvement fluide et gracieux, lui glissant littéralement entre les doigts à la façon d’une anguille et, pivotant sur elle-même, elle lui asséna un coup rapide sur la main qui tenait l’arme afin de l’en débarrasser. Elle aurait aimé lui casser le nez, mais se tenir trop près d’un homme comme lui n’était pas bon pour elle.

« Je pensais aussi
que vous valiez
mieux que ça,
Rivers ! »

« Qu’est-ce qui vous prend ?! » Deux fauves en cage. Leurs mouvements suivaient le même schéma, mais ceux du Maître étaient emprunts d’une légèreté qu’elle n’était pas encore capable d’égaler. Elle se savait incapable de lui tenir réellement tête, donc sa seule option était d’alerter le reste du Drôme et d’espérer qu’il prendrait la fuite. Ses prunelles bleutées s’écartèrent momentanément de lui pour se poser sur la porte. Crier ne suffirait pas. Malgré les paroles qu’ils échangeaient, ils ne cessèrent pas une fois de se mouvoir. La clef dans un combat, que ce soit contre un Sombrelame ou contre un adversaire lambda, était toujours d’être mobile. Ne pas bouger était synonyme de mort dans bien des cas. Le cercle qu’ils décrivaient n’était pas très large, aussi pouvait-elle pratiquement sentir son souffle s’écraser sur son visage. Quelque chose dans l’éclat de ses yeux, une lueur arrogante et amusée, lui disait que la présence d’Adrian ce soir n’avait pas grand-chose à voir avec un contrat. Il était ici pour des raisons personnelles et ce n’était pas pour l’assassiner. « Je sais ce que vous êtes. Et vous ne me faites pas peur. » C’était vrai. Le ton de sa voix était ferme, autoritaire, dénué de sentiment. Elle ne craignait pas le Maître qui lui faisait face, parce qu’une partie d’elle savait qu’il ne lui voulait aucun mal, ou presque. Elle n’appréhendait que le moment où la Mort viendrait à elle pour l’emporter. Et ce n’était pas ce soir. Brusquement, elle se décida à bondir sur sa cible en espérant pouvoir atteindre au passage la porte qui se trouvait dans le dos de l’homme. Puisant dans ses connaissances acquises auprès de Dezial, elle esquiva, para, feinta tout en grâce et en vitesse. Pourtant, ce n’était pas assez. Dès les premiers coups, elle sentit qu’elle ne faisait pas le poids face à lui. Elle l’avait toujours su. Dans leur lutte, elle renversa l’unique bougie posée sur le bureau et elle s’éteignit presque aussitôt en les plongeant dans une obscurité intimidante seulement traversée par les fins rayons lunaires sortant des carreaux de la fenêtre. C’était tout juste suffisant pour qu’elle perçoive à temps le coup qu’il lui porta, qu’elle tente de l’éviter et n’entraîne le Sombrelame dans sa chute. Elle tenta de reprendre le dessus en faisant pivoter son bassin, mais ce fut peine perdue. Le souffle court, le cœur tambourinant à toute allure, Hedwige s’avoua vaincue temporairement et vrilla son intense regard pâle sur son adversaire. « Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que tu attends de moi ? Pourquoi m’avoir attaquée ? » Le tutoiement s’était installé pour mieux marquer la colère dans ses propos. Dire qu’elle l’avait trouvé sympathique au tournoi… Dire qu’elle avait même cru un moment qu’ils pourraient être amis… Elle se serait giflée pour tant de bêtise. « Parle ! Parle ou disparais ! » le harcela-t-elle, enragée et impuissante.
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Adrian Rivers
Adrian Riversthe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 244
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ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Maître au Conseil de la guilde des Sombrelames.
ɤ INVENTAIRE : Une pierre à affûter, assez de pièces d'argent pour passer une semaine dans une auberge correcte...

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MessageSujet: Re: Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian   Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian EmptyMer 26 Fév - 0:11

Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian Tumblr_miw3dxzsw51qkor91o3_250De longues secondes s’écoulent alors que nous restons immobiles, le silence n’étant rompu que par le bruit de nos respirations. Va-t-elle enfin se décider à réagir ? Je ne vais pas la garder sous la menace de ma lame éternellement.
Puis soudain tout s’accélère. D’un mouvement rapide elle échappe à ma prise avant de me désarmer en frappant le bras. Je me recule rapidement pour me tenir hors de portée de ses coups et lui lance un grand sourire. Enfin… Il était temps ! Et j’ai finalement la réponse à ma question ! Je savais bien que j’avais raison.

« Qu’est-ce qui vous prend ?! » Je ne réponds pas immédiatement et l’observe silencieusement alors que nous continuons de décrire notre cercle. J’ai encore envie de la tester un peu, histoire de voir ce que Dezial a pu lui enseigner. Oui je sais, mon humour ne fait rire que moi. « Je sais ce que vous êtes. Et vous ne me faites pas peur. » Mais j’espère bien que je ne te fais pas peur. Si tu avais peur, tu ne serais plus là. Tu aurais déjà prit la fuite ou appelé à l’aide. Si tu avais peur, Dezial ne t’aurait sûrement pas prit sous son aile. Il a du voir que tu avais du potentiel. Et moi aussi j’ai envie de le voir. Je veux voir de quoi tu es capable.
Nous continuons de nous observer en silence, sans faire le moindre mouvement brusque. Elle garde la tête froide, ne se jette pas sur moi sans réfléchir. Bien sûr ça ne veut pas dire qu'elle a suivi l'entrainement d'un Sombrelame mais tout de même. La plupart des personnes ont tendances à se jeter sur leur adversaire dans ces cas là.
Je veux en avoir le cœur net…
Je me jette rapidement sur elle, essayant de l’atteindre mais elle esquive mon coup et me frappe au visage en retour. J'essuie le sang qui goutte de mon nez d'un revers de manche et me remets rapidement en garde.

Nous continuons notre ballet de feintes, d’esquives et de parades jusqu’à ce qu’elle n’éteigne la seule source de lumière de la pièce. L’obscurité n’est pas totale, les rayons pâles de la lune éclairant faiblement la salle.
Je profite que son champ de vision soit amoindri pour la frapper mais elle parvient à parer mon coup avant de tomber en arrière. Mais alors qu’elle tombe elle parvient à me saisir par le col, m'entraînant avec elle.
Je me retrouve au dessus d’elle, les bras en appuis des deux côtés de son visage. Je dois reconnaître qu’elle est plutôt douée… Dezial l’a très bien formée. Je jette un bref coup d’œil aux dagues toujours accrochés à ses cuisses. Tout ce qu’elle a à faire c’est les dégainer et elle pourra me transpercer sans problèmes. Mais pourquoi est ce qu’elle ne le fait pas ? Aurait-t-elle compris que je ne lui veut aucun mal ?

Je suis tiré de mes pensées lorsqu’elle reprend la parole sur un ton plus incisif, son regard planté dans le mien. « Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que tu attends de moi ? Pourquoi m’avoir attaquée ? » Je ne peux empêcher un léger rire de franchir mes lèvres.
Elle doit vraiment me prendre pour un fou. A l’attaquer comme ça, sans prononcer un mot et en lâchant seulement quelques éclats de rire... Mais néanmoins je pense qu'il est temps d'en finir. Le fait qu'elle commence à me tutoyer montre bien qu'elle commence à en avoir assez. Il ne faudrait pas qu'elle en arrive à me tuer...
« Parle ! Parle ou disparais ! » Je m’arrête net et hoche silencieusement la tête avant de me relever. « J’en étais sûr ! » Devant son regard perplexe je souris légèrement et lui tend la main pour l’aider à se relever. « Je savais qu’il y avait quelque chose entre vous et Dezial ! Je l’avais bien sentit lors du tournois ! Je savais bien que vous n’échangiez pas tout ces regards parce que vous étiez ensemble ! C’est parce que c’est votre maître n’est ce pas ? » Je fronce les sourcils un instant. « Enfin après ça n’empêche pas que vous soyez ensemble... »
Je m’arrête un instant pour observer le couloir et vérifier que personne n’a entendu notre petite rixe. Ce serait dommage que ses compagnons débarquent alors que nous sommes en pleine explication. Ce serait surtout dommage pour moi en fait. Et je ne me vois pas affronter toute une garnison de Cavaliers verts. « Hum… Navré de vous avoir attaqué comme ça. Vraiment. Mais je voulais simplement vérifier ma théorie. » Maintenant que j’y pense, j’aurais très bien pu tout simplement lui demander. Ç’aurait été tellement plus simple… Elle doit vraiment me prendre pour un fou. « Et pendant que j’y pense. J’ai… Dû me débarrasser de l’un de vos hommes pendant que je m’infiltrais ici. Rassurez vous, il est toujours vivant. » Je me remets les cheveux en arrière avant de lui sourire légèrement et de reprendre. « Il aura juste un gros mal de tête en se réveillant. »

Bien… Maintenant que la partie vérification est terminée, il serait peut être temps de passer aux questions. Et j’en ai quelques unes à lui poser.
Je plonge mon regard dans le sien et reprend un ton plus sérieux. « Je me doute bien que vous devez m’en vouloir. Je suis sincèrement désolé. Je comprendrais tout à fait si vous souhaitiez que je parte mais… J’aurais quelques questions à vous poser. »
Même si son regard m'indique qu'elle s'est calmée, il ne faut pas que je baisse ma garde pour autant. Ça ne m'étonnerait pas qu'elle appelle ses hommes en renforts, après tout je l'ai attaquée. Je me recule donc de quelques pas vers la fenêtre, prêt à tout moment à sauter à travers.
J'espère simplement que je n'aurais pas à le faire...


Dernière édition par Adrian Rivers le Mer 16 Avr - 22:23, édité 1 fois
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian   Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian EmptyMar 25 Mar - 22:58


visite nocturne
ɤ

Hedwige devait se faire violence pour ne pas lâcher la bonde à sa colère. Elle bouillonnait littéralement d’envie d’abattre son poing sur sa belle gueule et chaque fois qu’il souriait ou éclatait de rire, ce désir se faisait plus ardent. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ? Par quel coup du sort avait-il décidé qu’il serait bien plus amusant d’attaquer sans sommation la Capitaine des Cavaliers Verts simplement parce qu’il avait une intuition la concernant ? Dès qu’il se releva, non sans laisser apparaître l’un de ses sourires désabusés dont il avait le secret, elle suivit le mouvement en ignorant superbement la main qu’il lui tendait. Elle aurait pu s’emparer des dagues qui sommeillaient suspendues à ses cuisses, n’attendant que le bon moment pour mordre la chair. Elle aurait pu le faire, mais elle avait senti qu’il n’était pas là pour la tuer. Ce n’était ni un contrat, ni un simple assassinat. Il attendait quelque chose d’elle. Presque instinctivement, elle laissa ses doigts s’enrouler autour des manches des lames, son regard se tournant vers l’épée qu’elle avait laissé sur le dossier de son siège, puis elle se mordit l’intérieur des joues et consentit à poser les yeux sur la silhouette du Sombrelame. La colère était encore là, frémissante et dans l’attente d’être relâchée. Elle inspira profondément. « Je savais qu’il y avait quelque chose entre vous et Dezial ! Je l’avais bien sentit lors du tournois ! Je savais bien que vous n’échangiez pas tous ces regards parce que vous étiez ensemble ! C’est parce que c’est votre maître n’est-ce pas ? Enfin après ça n’empêche pas que vous soyez ensemble... » Elle écarquilla les yeux de stupeur, ne pouvant dissimuler la surprise qui lui arracha pratiquement un hoquet. «  Pardon… ? »

Avant qu’elle n’ait pu commencer à déverser tout son ressentiment sur Adrian, il vérifia qu’aucun cavalier n’était en train de se précipiter par le couloir et reprit la parole. « Hum… Navré de vous avoir attaqué comme ça. Vraiment. Mais je voulais simplement vérifier ma théorie. » Il marqua un temps d’arrêt, son visage prenant une expression distante comme s’il réfléchissait à quelque chose. « Et pendant que j’y pense. J’ai… Dû me débarrasser de l’un de vos hommes pendant que je m’infiltrais ici. Rassurez-vous, il est toujours vivant. » Nouveau sourire de sa part. « Il aura juste un gros mal de tête en se réveillant. » Elle pinça les lèvres, refusant de répondre à ce qu’elle jugeait être une boutade mal placée. Et puis finalement, la colère se raviva. Adrian, Adrian… Ne lui avait-on jamais dit qu’il ne fallait pas agacer une femme ? Pourtant Hedwige ne laissait pas ses sentiments s’afficher au grand jour, elle arborait au contraire un masque parfait d’indifférence qu’elle avait appris à perfectionner au fil des années passées dans ce bureau et même depuis qu’elle avait reçu son insigne de cavalière. « Je me doute bien que vous devez m’en vouloir. Je suis sincèrement désolé. Je comprendrais tout à fait si vous souhaitiez que je parte mais… J’aurais quelques questions à vous poser. » « Hm, ça tombe bien, j’en ai quelques-unes pour vous aussi. »

Tout en écartant ses bras de son corps pour montrer qu’elle n’avait aucune intention malveillante à son égard, la jeune femme se rapprocha de son interlocuteur sans le quitter des yeux. La pénombre dans laquelle ils évoluaient plongeait la scène dans une atmosphère à la fois intime et mystérieuse dont elle se servit pour faire quelques pas de plus, n’hésitant pas à laisser un sourire léger flotter sur ses lèvres. Et dès qu’elle fut suffisamment proche de lui, portant son sourire angélique comme un bouclier et son regard pâle comme un drapeau blanc signifiant la fin des hostilités, elle lui décocha subitement un formidable coup de poing qui atteignit miraculeusement sa cible. Était-ce parce qu’il avait été distrait par son joli minois ou parce qu’il acceptait ce coup en guise de représailles, sachant pertinemment qu’il le méritait ? Peut-être un peu des deux, au fond. Adrian lui semblait être un homme terriblement enfantin parfois, mais elle savait qu’il dissimulait son intelligence derrière son masque d’ironie et de blagues douteuses. Après tout, il ne fallait pas oublier ce qu’il était. Hedwige déplia son poing, massant ses phalanges douloureuses pour faire passer la douleur : « Ça, c’était pour mon cavalier qui n’avait rien demandé à personne. » Elle fit un pas en arrière, reprenant une distance plus conventionnellement et moins intime. Elle n’avait rien d’autre à lui faire payer pour le moment et sa colère s’était envolée. « Ça fait du bien. » Une fois la souffrance passée d’avoir écrasé son poing sur la pommette de l’assassin – sans assez de force pour la lui briser cependant – elle devait bien avouer ressentir un agréable sentiment de… hé bien, presque de supériorité, il faut avouer. Néanmoins, son sourire joueur disparut bien rapidement, remplacé par un visage plus sérieux et plus calme.


« Je vous conseille
de lui laisser de quoi
s’offrir quelques bières
en partant, ça l’aidera
à faire passer son
mal de tête. »

« Et la prochaine fois que vous avez quelque chose à me demander, posez-moi la question. Je ne mords quasiment pas. » Sous ses sourcils légèrement froncés, la mer de ses iris avait retrouvé son état initial, paisible et pourtant porteuse de mille maux. « Et s’il s’agit de Dezial, allez lui rendre visite, je préfèrerais me tenir à l’écart des membres de votre organisation. » Son ressentiment était encore palpable bien qu’amoindri au fil des jours. Elle n’avait toujours pas pardonné au maître d’armes ses mensonges, quand bien même il faisait tout pour faire amende honorable. D’ailleurs, Hedwige ne s’en cacha pas face à Adrian. Au moins, l’homme avait eu le mérite de se dévoiler à elle – à sa façon un peu énervante et… unique, certes. « Nous ne sommes liés d’aucune façon. C’était autrefois mon ami et à la mort du Roi, il a tenu à ouvrir une enquête parce qu’il était persuadé que la Main avait quelque chose à voir avec ça. Il avait besoin de mon aide, et de celle de mes cavaliers, alors il a été obligé de m’avouer la vérité. Suite à ça, il m’a proposé de me faire suivre une formation d’apprentie et j’ai accepté. » Durant son monologue, Hedwige remit un peu d’ordre dans le bureau qui avait visiblement souffert de leur confrontation. L’idée qu’on ait pu l’imaginer en couple avec Dezial n’avait rien de désagréable ou d’offusquant, peut-être qu’elle aurait même pu s’en trouver flattée quelques semaines auparavant, mais beaucoup de choses avaient changé. « Nous ne partageons rien d’autre qu’un but commun. » Et un passé basé sur des mensonges et des non-dits. Est-ce que je lui fais confiance ? Est-ce que je l’apprécie toujours autant ? Il n’y a aucune réponse honnête à ces questions. La bougie retrouva sa flamme, prodiguant un peu de sa lumière sur les visages de deux protagonistes et elle se tourna finalement vers lui, s’appuyant à la table pour l’observer, les bras croisés sur sa poitrine. « Alors, Adrian ? Pourquoi toute cette mise en scène ? Quelles sont vos… tes questions ? » Elle passa de nouveau au tutoiement, cette fois-ci par désir de lui montrer qu’elle en avait assez de jouer aux devinettes et d’utiliser le protocole pour lui parler. Ils ne connaissaient vraisemblablement pas assez pour être en confiance, néanmoins ils avaient franchi une étape dans leur ‘relation’ et elle savait qu’il n’était pas nécessaire d’opter de bienséances avec lui. Il n’était pas là en tant qu’Adrian Rivers, le cousin bâtard de la Reine, mais bel et bien en tant qu’Adrian le Sombrelame, le génie de sa génération et Maître du Conseil. Ses phalanges meurtries lui faisaient toujours mal, mais elle ne regrettait pas son acte. Il l’avait mérité, ce maudit plaisantin.
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Adrian Rivers
Adrian Riversthe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
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ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Maître au Conseil de la guilde des Sombrelames.
ɤ INVENTAIRE : Une pierre à affûter, assez de pièces d'argent pour passer une semaine dans une auberge correcte...

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MessageSujet: Re: Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian   Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian EmptyMer 16 Avr - 23:01

Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian Tumblr_miw3dxzsw51qkor91o3_250Je la regarde se relever et s’avancer vers moi les bras écartés, un mince sourire sur le visage. Là je suis vraiment mal à l’aise. Ce sourire est loin de m’inspirer confiance. Mes réflexes me hurlent de bouger quand je le vois armer son bras pour me frapper mais je reste impassible. Je savais bien que mon mauvais pressentiment était justifié. Son poing m'atteint à la pommette et je recule de quelques pas sous la violence du coup. Je lâche un léger grognement avant de me masser lentement à l’endroit où elle m’a frappé. Est ce que l’ai mérité ? Sans aucun doute. J’aurais pu éviter sans problème son coup mais d’une j’aurais risqué qu’elle ne s’énerve davantage. Ce qui est loin d’être ce que je souhaite. De deux, j’ai vraiment agi comme un crétin ce soir et je méritais qu’elle me frappe.

Je la regarde silencieusement masser son poing. « Ça, c’était pour mon cavalier qui n’avait rien demandé à personne. » Je hoche la tête sans prononcer un mot. Et bien… Si elle m’a frappé pour un simple garde assommé je n’ose pas imaginer ce qu’elle pourrait me faire subir pour l’avoir attaquée ce soir. Mais je dois dire que je suis plutôt heureux qu’elle ne se venge pas. Enfin, il vaut mieux que je ne relâche pas ma garde. Notre entrevue est loin d’être terminée.  « Ça fait du bien. » Un léger rire nasal m’échappe et je maugréé un « Je veux bien vous croire. » Mais mine de rien, je me demande si elle s’est rendue compte que j’ai volontairement prit son coup ?

« je vous conseille de lui laisser de quoi s’offrir quelques bières en partant, ça l’aidera à faire passer son mal de tête. » Je me retiens de répliquer. Elle ne manque pas d’air tout de même ! Il faudrait que je m’excuses auprès d’un garde que j’ai dû assommer pour l'empêcher de compromettre ma mission ? Et qu’en plus je lui laisse de l’argent ? Si j’avais dû faire ça à chacune de mes missions je serai sur la paille aujourd’hui.


« Et la prochaine fois que vous avez quelque chose à me demander, posez-moi la question. Je ne mords quasiment pas. » Je souris légèrement et hoche à nouveau la tête. « Je tâcherai de m’en souvenir. » J’en prends note. Mais ce serait beaucoup moins amusant non ? Peut être que ça ne fait rire que moi, mais je ne regrette absolument pas mon geste. « Et s’il s’agit de Dezial, allez lui rendre visite, je préfèrerais me tenir à l’écart des membres de votre organisation. » Certes ça concerne aussi Dezial, mais c’était à elle que je voulais parler. Bien sûr, je pense que mon cousin aurait pu me répondre mais il était déjà bien assez occupé pour que je vienne l’ennuyer avec mes problèmes. Il a des problèmes bien plus importants à régler.
« Nous ne sommes liés d’aucune façon. C’était autrefois mon ami et à la mort du Roi, il a tenu à ouvrir une enquête parce qu’il était persuadé que la Main avait quelque chose à voir avec ça. Il avait besoin de mon aide, et de celle de mes cavaliers, alors il a été obligé de m’avouer la vérité. Suite à ça, il m’a proposé de me faire suivre une formation d’apprentie et j’ai accepté. » Alors c’était bien ça ! Je savais bien que j’avais raison ! Il l’a effectivement prise sous son aile. Mais sans en faire part à la guilde ? Ca par contre ça ne lui ressemble pas. Il a toujours joué franc jeu avec le conseil alors pourquoi le leur cacher ? Certes elle était un peu trop âgée pour être apprentie mais ça n’aurait pas poser tant de problèmes. Et puis il aurait pu compter sur mon soutient où encore celui de Jukka. Alors pourquoi ? Est ce que ça aurait un rapport avec son enquête ?  « Nous ne partageons rien d’autre qu’un but commun. » Rien d’autre qu’un but commun hein ? La dessus j’ai un peu de mal à la croire. Il suffisait de voir les regards qu’ils se lançaient durant le tournoi. A moins que quelque chose se soit passé entre eux entre temps.

Je la regarde rallumer la bougie pour redonner un peu de lumière dans la pièce avant de s’asseoir sur son bureau, les bras croisés sur sa poitrine. « Alors, Adrian ? Pourquoi toute cette mise en scène ? Quelles sont vos… tes questions ? » Le fait qu’elle me tutoie à nouveau montre bien qu’elle est tout à fait sérieuse. Je n’ai pas intérêt à essayer de la tromper, elle le remarquerait immédiatement.

M’appuyant le dos contre le mur, mais toujours non loin de la fenêtre -au cas où- je me racle la gorge avant de prendre la parole. « Tout d’abord je voudrais encore m’excuser pour mon… Arrivée. » Cette fois plus questions de rigoler. Je prends un visage impassible et reprend d’une voix plus sérieuse. « Comme je vous. Comme je te l’ai dis... » Si elle me tutoie, il n’y a aucune raison pour que je n’en fasse pas autant non ? « ...Je me doutais bien que Dezial t’avais pris sous son aile. Mais du coup, ça me fait me poser une question. Est ce que tu saurais pourquoi il n’en a pas fait part à notre conseil ? Parce que je dois bien avouer que ça me travaille un peu. D’accord tu es peut être un peu trop âgée pour être apprentie, mais ça n’aurait pas posé plus de problèmes que ça. » Je prends quelques instants pour chercher mes mots. « Pour ce qui est de ma... Mise en scène. Je voulais m’assurer que mon intuition était bonne. J’avais bien senti lors du tournoi que tu avais des réflexes bien au dessus de la moyenne. » Et je me souviens encore très bien de la sensation de la pointe de sa lame contre ma gorge... « Je voulais juste te tester. Je sais, c’est puérile et loin d’être intelligent. Et je m’en excuse encore. »

Je croise à mon tour les bras et baisse la tête pour chercher comment formuler ma prochaine phrase. « Ma prochaine question va peut être te paraître bizarre, donc je m’en excuse d’avance. » Je me redresse et m’avance vers elle, tout en restant à une distance respectable avant de plonger mon regard dans le sien. « Tu as un véritable talent, c’est indéniable. Mais à mon avis tu manques d’entraînement. Si je suis venu ce soir c’était pour te faire une proposition. A condition que mes soupçons se vérifient bien sûr. » Je soupire bruyamment et reprend sur le ton le plus sérieux possible. « J’ai une proposition à te faire Hedwige. Je me doute bien que Dezial ne va pas avoir beaucoup de temps à t’accorder dans les prochains temps. Or il s’avère que je compte rester à Aubétoile. Au moins le temps que la situation avec les Sombrelames se calme un peu et que l’on tire cette histoire de tentative d’assassinat au clair. » Conrad ne va pas du tout aimer ça… « Voilà ma proposition. Est ce que tu accepterais que je… Prenne en charge ton entraînement ? Loin de moi l’idée de vouloir remplacer Dezial hein ! Mais je pourrais t’enseigner quelques techniques qu’il ne t’aurait pas transmises ? »

Je lui lance un léger sourire. « Je te rassure tout de suite, il n’y a aucun piège derrière tout ça. Je ne te demanderai rien en retour. »

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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian   Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian EmptyMar 22 Avr - 17:43


visite nocturne
ɤ

De toute évidence, Hedwige ne croyait pas qu’elle était parvenue à le blesser sans un petit coup de pouce divin – ou quelque chose approchant. Cet homme était un Sombrelame, par les cendres ! Il était supposé prendre des vies en se fondant dans les ombres, tel Tendrël en personne. Il avait beau se montrer frivole, elle ne l’imaginait pas assez dupe pour se laisser tromper par sa comédie de bas-étage et un sourire du bout des lèvres. Mais peut-être se trompait-elle ? Peut-être n’était-il qu’un homme, après tout. Il lui concéda toutefois ce point, lâchant un léger rire qui ne l’énerva plus autant à présent qu’elle avait assouvi sa colère. A la mention des pièces, néanmoins, un éclat de stupeur vexé passa dans ses iris et elle fronça des sourcils pour l’inciter à revoir son opinion. Ce pauvre Cavalier n’était pas un contrat, il méritait un peu de considération. Une pensée fugace traversa son esprit : Dezial l’aurait fait, lui. Sans doute de meilleure grâce, d’ailleurs. Puisqu’il n’aurait servi à rien de mentionner cet état de fait, elle se contenta d’hausser les épaules et d’ajouter quelques mots, d’un ton presque badin, son regard recueillant une flamme amusée. « Quoi ? Après tout, il n’aurait pas mal à la tête si vous vous étiez montré plus discret. » Remettre en cause les capacités d’un Maître du Conseil n’était probablement pas la meilleure chose à faire si l’on désirait rester en vie, mais elle n’avait pas pu s’en empêcher. Sa boutade déclamée, elle décida de laisser l’homme décider de ce qu’il ferait en partant. Si elle découvrait qu’un de ses hommes s’offrait une tournée ce soir, elle saurait qu’il avait fait le bon choix. Sinon… Hé bien, il ne serait pas le premier à la décevoir, ni même le dernier. Pourtant elle aurait apprécié qu’il accepte cette menue rémunération pour le coup qu’il avait donné – peut-être parce que malgré ses manières excentriques, elle sentait qu’il était quelqu’un de bien. Ou peut-être ne faisait-elle qu’espérer vainement. Son jugement n’était plus aussi fiable qu’autrefois.

Le fil de la discussion revint à des sujets bien plus sérieux, la femme prenant place auprès du bureau et l’assassin appuyé au mur en face d’elle. Elle nota qu’il était près de la seule issue possible – mis à part la porte, bien entendu – et esquissa un sourire à sa phrase. « Excuses acceptées. Mais je risque de demander une revanche lorsque je ne serais plus désavantagée par mon inexpérience : je déteste perdre. » Après tout, il n’avait rien fait de mal, n’est-ce pas ? La rage sous sa peau ayant cessé de bouillonner, elle agissait avec bien plus d’indulgence et de sang-froid. Qui plus est, une partie d’elle lui était reconnaissante de lui avoir avoué la vérité – elle n’avait ainsi plus à lui mentir et elle se sentait soulagée d’un poids. Une personne de plus à connaître son secret, une personne de moins à duper. Il continua sur sa lancée, posant des questions auxquelles elle n’avait jamais songé. Pourquoi n’avait pas fait part de cela au Conseil ? Ils n’avaient guère eu le temps d’en discuter depuis le Tournoi ; le Roi tenait à le rencontrer et tous avaient été passablement occupés. Elle pinça les lèvres, secouant doucement la tête pour signifier son ignorance. « Je ne sais pas. Lorsqu’il m’a demandé d’être son apprentie, il m’a dit qu’il aurait dû me demander trois années de ma vie. Je ne peux pas les lui accorder, pour des raisons évidentes. » Elle ne pouvait décemment pas délaisser pleinement son poste de Capitaine pour ses entraînements, elle prenait déjà de grands risques à le faire partiellement. Il arriverait un moment où elle oublierait des rendez-vous importants, ou elle devrait chevaucher à bride abattue à l’autre bout du monde… et elle ne pouvait pas se permettre d’être à disposition du maître d’armes. Il le savait, c’était sans doute pour cela qu’il n’avait pas tenu à en informer ses pairs – maintenant qu’elle y songeait, elle comprenait un peu mieux les circonstances particulières de leur rendez-vous nocturne. Elle n’était qu’une apprentie officieuse, formée depuis cinq ans à des techniques poussées, qui finissait par disposer d’une formation d’arts Sombrelames. « C’est sûrement pour ça, en réalité. Je ne peux pas être une véritable apprentie, mais il tient à me former au cas où nos chemins croiseraient d’autres membres de votre faction. J’apprécie ce qu’il fait. Sans cela, je n’aurais absolument pas la moindre chance contre des personnes à moitié moins douées que toi. » S’il se souvenait de sa rapidité lors du tournoi, elle allait garder quelques bleus de leur précédente altercation. A la pensée qu’il aurait pu lui trancher la gorge dès le début et qu’il devait probablement se retenir pour ne pas la blesser, elle eut un long frisson glacé. Il était la mort, quoi qu’en disent ses jolis sourires et ses espiègleries.

« Je ne t’en veux pas, Adrian. J’ai simplement été très surprise et ce n’était pas la bonne période pour me faire ce genre de plaisanterie. » fit-elle avec un demi-sourire du bout des lèvres, tentant d’alléger l’atmosphère pour qu’il comprenne qu’elle n’allait pas subitement tenter de lui décocher un nouveau coup de poing dans le visage. Il avait eu le mérite d’être honnête. Il aurait pu se tromper lourdement à son sujet, ce qui aurait entraîné de nombreux problèmes avec la couronne… Le Destin avait voulu qu’il ait un bon pressentiment à son sujet, mais il avait risqué énormément en venant ce soir de cette façon. Quoi qu’en réalité, il n’aurait pas moins été en danger s’il avait déclamé sa véritable nature lors d’un rendez-vous officiel. Elle lui laissa le temps de la réflexion, ses bras finissant par couler le long de son corps pour que ses paumes aillent s’appuyer contre le bois du bureau. Son compliment la prit par surprise autant qu’il la flatta. Elle fuit très brièvement son regard, n’étant pas certaine de mériter pareille considération. Elle ne l’égalait pas. Elle n’égalait pas même Dezial, alors qu’elle combattait contre lui depuis des années. Certes, Hedwige n’était confrontée qu’à des génies, mais cela suffisait à la faire douter de son potentiel. Si elle se savait suffisamment douée en tant que Cavalier, elle n’était pas certaine de faire un jour le poids contre un assassin pleinement formé. De nouveau, ses bras se croisèrent sur sa poitrine. Elle était mal à l’aise. Adrian ne semblait pas remarquer outre mesure son trouble et reprit : « J’ai une proposition à te faire Hedwige. Je me doute bien que Dezial ne va pas avoir beaucoup de temps à t’accorder dans les prochains temps. Or il s’avère que je compte rester à Aubétoile. Au moins le temps que la situation avec les Sombrelames se calme un peu et que l’on tire cette histoire de tentative d’assassinat au clair. » Elle haussa un sourcil, désormais franchement intriguée par ce qu’il désirait lui proposer. Malgré elle, son corps se tendit vers l’avant et elle se suspendit à ses lèvres. « Voilà ma proposition. Est-ce que tu accepterais que je… Prenne en charge ton entraînement ? Loin de moi l’idée de vouloir remplacer Dezial hein ! Mais je pourrais t’enseigner quelques techniques qu’il ne t’aurait pas transmises ? » L’invitation était honorable, surtout si l’on considérait le fait qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques jours et qu’ils n’avaient échangés qu’une poignée de mots. Il se fiait sans doute au jugement de Dezial la concernant, couplé au fait qu’elle ne l’avait pas dénoncé aux gardes dès son intrusion au Drôme. Elle quitta sa position pour faire quelques pas en sa direction, ne sachant pas quelle réponse lui offrir. Il lui adressa un sourire, plus doux que moqueur. « Je te rassure tout de suite, il n’y a aucun piège derrière tout ça. Je ne te demanderai rien en retour. »

Ses paroles
apaisèrent Les
questions qui
s'étaient mises
à fourmiller
dans son esprit.

Elle devait tenir Dezial – elle avait encore du mal à le considérer comme son Maître – au courant, mais rien ne l’empêchait de prendre des leçons supplémentaires, n’est-ce pas ? Qui plus est, puisqu’il s’occupait des entraînements quotidiens du Roi et de la Princesse, il devrait sans doute apprécier un peu de temps libre. De son côté à elle, elle pourrait ainsi choisir plus facilement ses horaires d’escrime sans qu’ils ne coïncident avec ses responsabilités au Drôme. Elle leva finalement le visage vers l’homme de l’ombre, un sourire faisant écho au sien apparaissant sur ses lèvres. « Je suis très honorée par ta proposition et je l’accepte. Dezial m’a brièvement parlé de toi, mais il semble te tenir en très haute estime. Et respecter tes talents. Un peu de diversité ne me fera pas de mal, surtout si je dois compiler trois années d’apprentissage en quelques mois pour éviter de me faire bêtement tuer au premier affrontement. J’espère simplement que les Sombrelames ne sont pas réellement impliqués dans cette affaire. » Elle songea au pendant chaotique de cette organisation, laquelle s’était nommée d’elle-même la Main Noire, mais préféra ne pas aborder ce sujet pour l’instant. « Je pourrais presque te pardonner l’intrusion. » répliqua-t-elle après ce moment solennel, ses lippes s’étirant un peu plus. Lentement, la confiance prenait place entre eux et même s’ils avaient commencé leur relation d’un mauvais pied, ils avaient su s’apprivoiser suffisamment. Elle lui tendit sa main droite, pour sceller leur accord. Aurait-elle dû tirer sa lame pour faire un serment de sang, comme Dezial l’avait fait auprès d’elle ? Non. Elle n’était pas une Sombrelame et elle espérait ne jamais avoir à suivre des contrats stipulant de tuer des personnes. Certes, son ami lui avait longuement expliqué qu’ils étaient tous nocifs pour Kahanor, qu’ils étaient corrompus et méritaient leur sort, mais cela n’enlevait rien à ses sentiments. Elle n’hésitait pas à tuer lors d’un combat, elle l’avait déjà fait, cependant, assassiner une personne… Elle pensait l’acte différent, elle le trouvait plus sombre. Toutefois, si les Sombrelames disaient vrai, leur société n’avait prospéré que grâce à leur surveillance assidue. Il avait fallu faire couler le sang pour maintenir la paix et la cohésion chez les Hommes. Il fallait que quelqu’un le fasse, après tout. Dispersant ses pensées par un rapide mouvement de la tête, elle serra la main d’Adrian et posa ses prunelles d’acier sur lui. « Ne me ment pas, c’est tout ce que je te demanderai. En retour, tu peux être sûr que je serai toujours franche. » Ses prunelles s’adoucirent, retrouvant leur éclat de malice et de chaleur. « Oh. Et j’aimerai vraiment que tu dédommages mon pauvre Cavalier. » Un sourire, large et amusé, fendit ses traits. A croire que la présence du Maître du Conseil la rendait téméraire. Ou alors était-ce sa jovialité et son sarcasme qui déteignaient sur elle.
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Adrian Rivers
Adrian Riversthe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 244
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard d'un noble
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Maître au Conseil de la guilde des Sombrelames.
ɤ INVENTAIRE : Une pierre à affûter, assez de pièces d'argent pour passer une semaine dans une auberge correcte...

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MessageSujet: Re: Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian   Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian EmptyLun 5 Mai - 11:10

Visite nocturne ㄨ Hedwige & Adrian Tumblr_miw3dxzsw51qkor91o3_250Un léger silence s’installe entre nous alors que j’attends une réponse de sa part. Je commence à me demander si elle va accepter. Mais en même temps ça ne me surprendrait pas qu’elle refuse. Après tout, je me suis introduit chez elle par effraction avant de la menacer. Si elle accepte c’est qu’elle est vraiment très conciliante…

Je relève la tête vers elle lorsqu’elle reprend enfin la parole. « Je suis très honorée par ta proposition et je l’accepte. Dezial m’a brièvement parlé de toi, mais il semble te tenir en très haute estime. Et respecter tes talents. Un peu de diversité ne me fera pas de mal, surtout si je dois compiler trois années d’apprentissage en quelques mois pour éviter de me faire bêtement tuer au premier affrontement. J’espère simplement que les Sombrelames ne sont pas réellement impliqués dans cette affaire. » Un grand sourire se dessine sur mon visage alors que j’entends ces mots. Et bien on peut dire qu’elle est très conciliante. Et je dois dire que je suis plus qu’heureux de voir qu’elle accepte mon offre. Voilà qui va me tenir occupé pendant un long moment. Conrad ne va vraiment pas aimer ça. Mais à la rigueur je pourrai toujours essayer d’organiser un entraînement entre eux. Ce pourrait être un bon moyen de tester le niveau de mon apprenti. Ou même celui d’Hedwige d’ailleurs. Finalement Conrad pourrait aimer, il aurait enfin un adversaire à son niveau.

« Je pourrais presque te pardonner l’intrusion. » Lança-t-elle avec léger sourire avant de me tendre la main. Je me redresse du mur contre lequel j’étais appuyé et m’avance jusqu’à elle pour lui serrer la main. « Ne me ment pas, c’est tout ce que je te demanderai. En retour, tu peux être sûr que je serai toujours franche. » Je dois bien avouer qu’elle ne manque pas de cran. Elle sait qui je suis et ce dont je suis capable et pourtant elle se permet de me donner des directives. Je crois que je vais adorer assurer son entraînement. « Oh. Et j’aimerai vraiment que tu dédommages mon pauvre Cavalier. » Je souris en même temps qu’elle et sors presque immédiatement cinq pièces d’argent de ma bourse avant de les poser sur son bureau. « Je compte sur toi pour les lui donner. »

Je me recule à nouveau de quelques pas mais ne quitte pas son regard. « Et je peux t’assurer que les Sombrelames n’ont rien à voir la dedans. Dezial te dira la même chose. » Je dis ça mais en réalité, je n’ai encore aucune preuve que Sigmar est bien derrière tout ça. Mais d’un autre côté jamais la guilde n’aurait ordonnée cette affaire sans mon accord. Du moins je l’espère...  Non ça n’aurait aucun sens. C’est le principe même de la guilde de ne pas prendre de décisions sans l’accord du conseil tout entier.

« Et je suis vraiment ravi que tu acceptes ma proposition. Par contre, ne t’attends pas à ce que je te fasse de cadeaux. Je ne sais pas comment Dezial se comporte avec toi quand il t'entraîne, mais je suis vraiment méconnaissable quand j’enfile ma tenue de maître. » Je lâche un léger rire et m’incline légèrement avant de me retourner vers la fenêtre et de l’ouvrir. Je grimpe rapidement sur le rebord avant de m’y accroupir et de me retourner une dernière fois vers Hedwige. « Je te contacterai dès que je serai disponible. » Je lui lance un sourire avant de reprendre. « Et… Encore désolé pour. Pour tout ça. »

Je me laisse tomber par la fenêtre et me réceptionne sans difficulté dès que mes pieds touchent le sol. Je lance un dernier regard vers la fenêtre du bureau d’Hedwige avant de me remettre en route vers Aubétoile.
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