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 (Freyha) + can we talk about business ?

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Lucian Lawrence
Lucian Lawrencethe wheel of fortune
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 419
ɤ STATUT DU SANG : fils de marin.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : terremer.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine d'un bâteau pirate ; un maître de la confrérie des pirates
ɤ INVENTAIRE : la pièce d'or l'identifiant comme un pirate.
sa boussole.
le portrait de sa belle près de son cœur.

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MessageSujet: (Freyha) + can we talk about business ?   (Freyha) + can we talk about business ? EmptySam 19 Avr - 8:39


   
“You can’t repeat the past.” “Can’t repeat the past?” he cried incredulously. “Why of course you can!” — F. Scott Fitzgerald. Freyha & Lucian
   

   
CAN WE TALK ABOUT BUSINESS ?

   
Ils étaient restés trop longtemps en mer. Ils avaient des esclaves à n’en plus finir et ça commençait à sentir mauvais sur le Black Roger. Au sens littéral comme au sens figuré. Lucian avait conscience qu’il avait abusé en voulant pousser toujours plus loin sa soif de méfaits. Il sentait que son équipage était à bout et qu’il n’en faudrait bientôt pas beaucoup plus pour qu’ils l’attachent à un boulet et le balance à la flotte. Était-ce sa faute s’il avait encore rêvé de son passé ? Il avait toujours pensé que lorsque les réminiscences de son ancienne vie revenaient le hanter c’était parce que poser un pied sur la terre ferme risquait de lui coûter beaucoup. Il savait qu’il obéissait à un instinct absolument ridicule et complètement à l’opposé de sa manière de penser habituelle, mais qu’y pouvait-il ? Il se savait recherché par la famille de sa tendre Edwina. Il savait qu’il était pointé du doigt comme le meurtrier de l’unique fille de la famille. Même si ça faisait dix-huit ans. Il avait tout effacé de cette période et il avait longtemps cru que ça pouvait rester comme c’était : des souvenirs enfouis. Lucian se redressa sur sa couche, il avait été réveillé en sursaut par les cris d’un des esclaves. C’était devenu leur manière de montrer leur mécontentement à eux aussi. Enfermés jour et nuit dans la cale du bateau avec l’odeur de rhum et les remous de la mer qui frappaient la coque, ils ne pouvaient qu’en avoir assez.

   L’on frappa à sa porte. « Entrez. » La porte s’ouvrit sur un simple matelot. « Qu’est-ce que tu veux ? » Fit-il tout en attrapant son chapeau et le posant sur sa tête. Lucian se redressa. Il dominait le jeunot d’une bonne tête et il le vit pâlir lorsqu’à son tour il arriva à la même constatation. « Mon… mon capitaine… avec les gars, on s’est dit qu’il serait temps de… de livrer les esclaves à dame Whispers. Parce que… parce que vous comprenez, ils n’arrêtent pas de crier et on d’vient fous avec les gars. » Bredouilla-t-il pitoyablement. Lucian sourit dévoilant des dents jaunis par le temps et le manque d’hygiène. Son matelot put même voir la dent en argent qu’il disait avoir fait faire par un mage des contrées lointaines. « Un pirate n’hésite pas quand il parle. J’aurai eu le temps de te planter mon épée au moins cinq fois avant que tu aies pu finir ta phrase. » Le pirate déglutit et se mit à triturer sa chemise d’un air peu assuré. « Et si un esclave s’met à crier, j’peux savoir pourquoi vous n’allez pas lui donner un coup histoire qu’il se taise ? Vous avez peur qu’ils vous mordent que vous ne voulez pas descendre les voir ? » C’était amusant de voir que son matelot était de moins en moins confiant. « C’est que… y en a un qui nous rend pas à l’aise. Il a rien dit depuis qu’on l’a capturé et il reste assis à fixer les planches comme s’il allait les casser avec ses yeux. Z’êtes sûr qu’on n’a pas pris un envoyé d’un des Dieux ou un mage même ? » Lucian secoua la tête. Un mage. Jamais il n’oserait. La magie restait une grande fascination pour le capitaine du Black Roger et pour sa vie comme pour son équipage, jamais il ne s’en prendrait à un mage. Peut-être que pour une fois son rêve lui disait de se poser quelque part et de se débarrasser de tout ce qu’il gardait dans son bateau. « Tu dis qu’il ne quitte pas les planches de yeux ? » Le jeunot hocha la tête. Lucian songea au prix qu’il pourrait en tirer. Lors de ses nombreuses discussions avec Kazhan il avait appris qu’un bon esclave – donc un bon gladiateur – était celui qui était capable de rester silencieux pendant des heures voire des jours. Paraîtrait que ça disait de lui qu’il avait une bonne capacité à résister aux coups. « Qu’est-ce qu’on fait mon capitaine ? On l’tue ? » Lucian hocha négativement la tête. « Non. Tu as raison. Nous allons saluer dame Whispers. Cap sur Yelderhil, camarade, nous avons des esclaves à vendre et de l’argent à empocher. » Il allait pouvoir en tirer le meilleur prix. Il le savait.

Le Black Roger mit deux jours à atteindre les côtes de Yelderhil. Deux jours durant lesquels, Lucian put voir son équipage beaucoup plus joyeux qu’auparavant. Toucher terre était souvent synonyme d’aller profiter des jolies filles et de l’alcool. Il ne pouvait rien dire là-dessus, ses hommes avaient des besoins à assouvir et il n’était pas si cruel que ça avec son équipage. « Yelderhil en vue ! » Hurla la vigie. « Hendrik, va dire aux trois qui font rien là-bas d’aller préparer les esclaves. »

Ils touchèrent terre trente minutes plus tard. Lucian avait décidé de s’armer plus que d’habitude, son appréhension était toujours présente et il avait toujours tendance à suivre son instinct. Il le trompait rarement. Une fois sur le pont, il put constater que les esclaves étaient parfaitement bien alignés, certains avaient un regard un peu plus fou que les autres. Lucian aperçut l’homme au regard fixe. Il se tenait le dos bien droit et il devait faire dans les deux mètres. Si jamais il venait à se battre avec lui, il perdrait à coup sûr. « Bien, allons-y. » Hendrik allait s’occuper du reste de l’équipage et du bateau pendant qu’il allait rendre visite à dame Whispers. La petite bande d’esclaves, ses trois hommes et lui traversèrent la ville. C’était jour de marché en plus. Il y avait toutes les odeurs que le pirate appréciait qui flottaient dans l’air : des épices, le poisson fraîchement pêché et un vieil effluve d’alcool qui sortait des tavernes. C’était plaisant. Lucian salua quelques marchands à qui il avait dérobé maintes marchandises lors de ses précédents passages non sans une certaine ironie dans la sourire. Bien généralement, on ne lui rendait pas son salut. Les pirates et leur réputation. Bien vite, ils arrivèrent devant la demeure de dame Whispers. Lucian s’avança et frappa à la porte, une charmante jeune femme lui ouvrit. Il s’inclina avant de s’annoncer. « Dites à dame Whispers que son pirate préféré vient d’arriver et qu’il a des cadeaux pour elle. » Il lui sourit, il l’entendit glousser et elle s’éclipsa. Lucian se tourna face aux esclaves. « Vous avez intérêt à plutôt bien vous tenir lorsque vous verrez dame Whispers, sinon vous allez tâter de mon épée. » Siffla-t-il entre ses dents. À cet instant, il n’avait plus rien du pirate aimable. Lucian entendit la porte grincer derrière lui et il se retourna pour faire face au visage angélique de Freyha. Il retira son chapeau, s’inclina et prit la main de la jeune femme qu’il baisa poliment. « Dame Whispers. Toujours un honneur. » C’était un rituel qu’il avait instauré dès sa première rencontre avec elle.
   
(c) Bloody Storm

   
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MessageSujet: Re: (Freyha) + can we talk about business ?   (Freyha) + can we talk about business ? EmptyVen 2 Mai - 13:28


   
“You can’t repeat the past.” “Can’t repeat the past?” he cried incredulously. “Why of course you can!” — F. Scott Fitzgerald. Freyha & Lucian
   

   
CAN WE TALK ABOUT BUSINESS ?

 « -
Tes genoux ! Cracha le petit être aux airs candides, frappant durement le creux des articulations du jeune gladiateur.  

Ce dernier se targua de lâcher un cri de protestation, serrant les dents et redressant sa silhouette trappue. Le bois de bambou fermement tenu dans ses mains, et quelques anciens esclaves plantés derrière elle. Freyha se donne comme mission bien personnelle de former ses nouveaux esclaves elle-même, avant de les laisser aux mains des plus expérimentés. A son humble avis, il est d'une importance capitale de s'investir auprès de ses nouveaux arrivants. Bien que ses leçons soient dures, et que certains futurs gladiateurs mettent du temps à accepter la jeune femme. Mais elle n'en a cure.
- Tu es plus raide que l'édifice qui nous entoure ! Persifla la syphilide aux traits poupins, ondulant autour de sa masse frêle. Tu es trop maigre. Remarque-t-elle ensuite, sans lâcher les onyx rageuses de l'esclave. Un gladiateur doit pouvoir tenir sur ses deux jambes. Si tel n'est pas le cas, ta chute dans une arène pourrait bien être ta dernière.
Et les spectateurs détestent les combats trop courts. Qu'elle achève pour elle même, plantant le bambou dans la terre poussiéreuse de la petite court d'entrainement.  
Une main sur la hanche, elle avise le jeune homme aux côtes visibles.
- Il va falloir te nourrir un peu plus, et t'entrainer plus longuement. Déclare Freyha, faisant fi de l'éclat de surprise dans les traits du futur gladiateur.
Elle sait d'où vient son trouble. Un bourreau qui veut le nourrir davantage ? Qui ne le regarde pas avec mépris, mais avec cet air parfois absent, comme emporté par un passé qui lui est propre ? Whispers est déjà un mystère. Car à part pour le remettre à sa place, et pour éduquer sa dextérité, jamais encore elle n'a levé la main sur lui. Une première pour l'esclave de toute une vie. Quant aux autres, ils semblent en forme, et non pas à deux doigts de s'écrouler aux pieds de leurs maitresses, en suppliant un peu de vivres. La terreur de transperce par leurs regards. Si ce n'est celui des combatants qu'elle jette dans l'arène. Dans ce cas présent, elle s'y prend pourtant sans scrupule. C'est à rien n'y comprendre. Leur peau ne sont pas immaculées de plaies, et ne possèdent aucunement l'apparence des plus démunis.  
- Ma dame ! L'interpelle alors une jeune servante, rare femme possédée par Freyha. Le capitaine Lawrence est à nos portes, il affirme avoir un présent pour vous …  
Son menton se tourne, et c'est seulement après un moment de réflexion que la veuve brise le silence presque religieux installé dès l'attente d'une réponse.
- … Un présent, n'est-ce pas ? Répète la maîtresse des lieux avec cynisme. J'ai hâte de voir ce que cette canaille me réserve encore.  Un simple murmure pour elle-même.


****

Affublé ce pirate de l'adjectif  'canaille', est certes un peu fort exagéré. Car, pour être tout à fait honnête, Freyha apprécie Lucian. Plus que son charme et sa compagnie, le pirate se voit doté d'un esprit vif et libre. Comme tous ses comparses, certes. Mais ce dernier est aussi doté d'un tempérament tout à fait singulier. Et … Particulier. Si ce n'est légèrement extravagant. Dans ses gestes et sa posture, il porte l'allure d'un ivrogne qui tient en équilibre précaire, et aussi surprenant que cela puisse être :  Cet homme-là ne chavire jamais. Peut-être est-ce simplement son équilibre, qui doit être remit en cause.
Quand les portes s'ouvrent, Freyha fait face à une foule atypique. Des esclaves, bien-sûr.
- Lauwrence, je ne m'attendais plus à votre visite … Rouspète la blonde, haussant un sourcil fin sur sa bouille faussement contrariée.
- Dame Whispers. Toujours un honneur.  
Le genre de courbette digne de Lucian. Lui baisant la main, se dernier se redressa, un sourire sûrement involontairement charmeur scotché à ses babines.
- Honneur partagé, mon ami ... Très bien, lâche-t-elle en jetant une œillade aux esclaves présents dans son dos. Je vois que vous voulez parler affaires ? Qu'elle suppose sans difficulté, ordonnant d'un signe très bref qu'on ouvre les portes. Entrez, j'aimerai étudier votre offre en privé.  
Car ici, les murs ont des oreilles.  
Et de se tourner vers la jeune esclave à la peau métisse.
- Va prévenir deux de nos hommes que le Capitaine est de retour avec sa marchandise. »

   
(c) Bloody Storm

   
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