nom et prénom : Avel. âge : 23ans. contrée de naissance : Alcahar. allégeance : J'ai été banni de la ville de Brenwall, je ne répond plus que de moi même statut du sang : Roturier race : Humain. statut civil : Mâle orientation sexuelle : Hétérosexuel métier ou fonction : Vagabond des tranchantes. faction ou guilde : Aucune rang : nulle. armes possédées : Une grande hache et un couteau de chasse

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? je n'ai cure de l'avenir politique du royaume, mon quotidien est cerné de soucis et ce n'est pas un chiard assis sur un grand fauteuil qui m'apportera ma pitance ni montera mon camp ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ?En vivant seul, loin des constructions et institutions humaines j'ai pu voir certaines choses qui dépassent l'entendement, des choses qui glacent le sang. Les grands seigneurs et leurs sous-fifres se sentent protégé par les murs qui les abritent, néamoins la garde de l'ombre ne nous protège pas d'un mal inexistant selon moi   ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? j'ai vu ma soeur partir pour cette île, elle qui a toujours oeuvré pour le bien de notre famille et de nos voisins est considéré maintenant comme responsables de nos malheurs? Je n'en crois pas un triste mot, je flaire une basse manoeuvre politique derrière cela déstiné à diviser un peu plus et assurer que le pouvoir  reste en place ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Le gouvernement se préoccupe surement plus du menu de la prochaine réception que du sort de ce monde, dans quelques années peut être l'humanité aura mon quotidien de vieɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ?

Je suis né dans la ville de Brenwall en Alcahar, mon père se nomme Gaultier Dubleiz et ma mère Sonnia Adgraal, ils m'élevèrent avec ma soeur ,Ellia, dans les traditions de notre famille, c'est à dire dans une vision du monde ou l'on est soit la proie soit le prédateur.  Mon père nous a enseigné l'art des pièges, la patience nécessaire pour ne pas commettre de fautes, il était capable, nous disait il, de suivre et guetter une proie plusieurs jours durant.
Quant à ma mère, je n'ai jamais vu une femme plus intrépide et plus coriace, à la limite de la démence. J'ai aperçu alors que j'étais bien jeune, une jeune femme lançant des œillades à mon père avec quelques pincements de lèvres coquins alors que ma mère se trouvait à ses côtés, je l'ai alors vu bondir sur la jeunette et d'un grand coup de mâchoire lui arraché un bout de lèvre puis lui dire en recrachant le bout ensanglanté tandis que la pauvre séductrice hurlait sur le sol : "j’espère que ta bouche ne te démangera plus " et je voyais toujours ce même sourire amoureux en ces occasions sur le visage de mon père.

Mais je sentais que j'avais besoin de plus que cela, une vie de chasse, de proie et de prédateurs ne ferait pas de moi quelqu'un de complet, ma sœur se complaisait dans ce mode de vie malgré son tempérament naturellement bon envers les autres.
J'ai pu trouver ce qu'il me manquait à l'adolescence ou, amoureux d'une jeune amie d'enfance, je voulu lui faire passé un mot sachant que son éducation était lettrée et que cet effort lui plairait.  Je suis donc aller voir un colporteur que je connaissais bien et qui faisait office d'écrivain publique en certaines occasions. Le fait est que cet homme me donna des cours pour pouvoir écrire cette fameuse lettre, mais plus j'apprenais plus j'avais envie d'apprendre, ainsi commença ma passion littéraire et perdura bien après cette lettre douce.
Néanmoins tout ne fut pas aussi simple et à l'aube de mes 18 ans je fini par devenir la risée de mon quartier malgré les aptitudes à la chasse que j'avais acquises , tout le monde ne voyait que "le roturier voulant être érudit" .
Un soir alors que je rentrais chez moi, trois jeunes hommes de mon quartier m'attendais armés de bâtons et m'interpellèrent : "Alors Dubleiz, comme ça tu t'crois meilleur qu'nous?" je leur rétorque le plus aimablement possible : "messieurs du calme, je ne vois pas quel grief vous avez contre moi mais je suis sur qu'en discutant sur le fond du problème..." mais rien n'y fait, ils se lancent vers moi en beuglant avec la ferme intention de me rosser comme il se doit. Ayant préparé mon couteau de chasse durant l'échange je me résolu à en finir avec la stupidité incarné par ces trois pourceaux, je sentis la colère suinter sur ma peau échauffée, et d'un coup, quelque chose céda en moi. Je suis rentré chez moi couvert de sang, je les avais égorgés, transpercés, mutilés, il n'en restait qu'un amas informe de chair et d'os quand je suis partis.
Mes parents me regardèrent horrifiés, ils ne me connaissais plus.

Je fus banni pour cela, par mes parents, car les autorités m'auraient plutôt vu suspendu au bout d'une corde.

Dés lors j'appris à me débrouiller seul, les steppes sans fin autour de Brenwall  ne me permettraient pas de tenir bien longtemps c'est pourquoi je me suis dirigé vers les tranchantes dont mes parents m'avaient souvent parlé. De jour je ne rencontrais pas de problème particulier, dans l'après midi je vis au loin un énorme ours des cavernes disparaître dans les brumes glaciales mais ce fut tout.

Alors que la nuit tombait et que le vent se levait, je pus trouver un abri dans une caverne qui semblait abandonnée, du moins jusqu’à ce qu'une respiration profonde et rauque se fit entendre et s'approchait du fond de la grotte. Je sortis mon couteau de chasse tout en posant mes effets au sol, pas question d'abandonner l’endroit, la tempête commençait à faire rage dehors, ça serait la mort assurée.
La lumière blafarde de la lune dévoila peu à peu une immense créature canine à poil gris, un loup géant des steppes, une des plus dangereuses espèces vivant dans ces contrées. Celui la s'avançait babine retroussées avec un grognement sourd, c'était un vieux mâle borgne surement rejeté par la meute après qu'un jeune eu le dessus sur lui, son unique œil sévère me fixait avec une hargne et une sauvagerie indicible tandis qu'une patte après l'autre il se rapprochait de moi le museau humant l'air emplit de la peur,  de l'angoisse qui me figeait .
Un instant le temps semblait s’arrêter, l'un en face de l'autre, le sifflement assourdissant du dehors opérant comme une barrière fermant la caverne, lui ou moi. Puis d'un coup il fut sur moi, son immense gueule bardée de crocs comme des poignards ouverte en grand et ses pattes aux griffes acérées vers moi.
Dans un réflexe au delà de ce qui est imaginable je me plaquais au sol et levais mon couteau de toutes mes forces au dessus de moi. L'impact fut terrible, j'enfonçais mon arme jusqu'à la garde dans le poitrail de la bête et, emporté par son élan, mon bras suivit une trajectoire atroce qui me cassa le poignet dans un hurlement, mais l'animal n'était pas mort pour autant, dans un jappement il faisait claquer sa mâchoire en cherchant à m'arracher le bras. Dans un ultime effort je me jetais sur lui tout en faisant jouer le couteau dans sa chair d'une main et essayais de l'étouffer avec l'autre, mais il rua et m'envoya choir plus loin, horriblement meurtris, je pris mon couteau dans la main gauche et releva la tête juste à temps pour voir sa gueule s'ouvrir sur ma gorge,  je fermais les yeux.
Puis un choc, un gargouillis infâme et une intense douleur de la main jusqu’au coude, j'ouvrais les yeux sur un spectacle affreux : mon bras presque entièrement avalé par le monstre et mon couteau sortant par l’arrière de sa tête, du sang ruisselant et giclant par instant de sa gueule secouée de spasmes d'agonie.
Je retirais vivement mon bras de sur ses crocs tranchant, me lacérant en criant , puis me pâmais sur le sol froid et dur ou je m’évanouis complètement.
Je me suis éveillé, transi par le froid et couvert de sang, mes yeux s'ouvraient difficilement avec mes paupières crispées par le gèle. Je fis alors tout le nécessaire pour me mettre dans de meilleures dispositions, du feu, de la nourriture et du repos.
Je restais dans cette cavité une bonne semaine, je pris le temps de dépecer le fauve, manger sa chair et offrir certains organes choisis aux esprits des tranchantes. Quelques mois j’errais en ces lieux, rapportant mes émotions quotidiennes sur un journal que j'avais emporté et qui fut  le seul compagnon avec qui échanger durant ce temps, mes luttes avec les créatures de cette région étant constante.
Au premier jour de l'été, alors que je contemplais le paysage en pleine métamorphose, les neiges se parsemer et l'herbe surgir du sol, je vis au loin de petite tâches avancer en file indienne : la saison de la chasse reprenait.

Je partais sur la route un matin pour le sud, mon avenir ici  était figé dans les glaces de ces contrées auquel je savais ne plus appartenir.
 Mes regrets derrière moi j'avançais, suivant les routes et vivant du fruit de ma chasse, quelques villages que je croisais me proposaient parfois certains travaux de mercenariat, en général il s'agissait de mettre hors d'état de nuire une poignée de brigands improvisés ou de déloger le prestidigitateur du coin caché dans la foret avoisinante, un fugitif pour en traquer un autre.
Le meurtre ne m’effraie point, cette terre de souillure appelle le sang versé,

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