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 Cours du soir - Euphemia

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Dezial Rivers
Dezial Riversthe justice
ɤ REGISTRATION : 15/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1043
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : En Medraven au sein de la cité d'Elaven
ɤ METIER OU FONCTION : Officiellement, maître d'armes à Aubétoile, officieusement il est membre du conseil des Sombrelames.

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MessageSujet: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyMar 7 Jan - 23:27


♫ En attendant les temps qui feront de nous des héros
En attendant les temps, veux-tu les conter?
ɤ


« L'on dit souvent que le mensonge est un pêché. Il est vrai que mentir pour de mauvaises intentions est, forcément quelque chose de mal vu par les Dieux, mais, qu'en est-il des bons mensonges ? Entendez par là, ceux utile, ou bénéfique à autrui. Mentir pour sauver une vie est-il une mauvaise chose ? Bien sûr que non. Certains vous diront qu'un petit mensonge vaut bien mieux qu'une grande vérité, ou encore qu'un petit mensonge ne fera jamais de mal. D'un autre côté, vous aurez ceux qui vous diront qu'il vaut mieux un une vérité qui fait mal, plutôt qu'un mensonge qui réjouit. Qui a raison ? Qui a tort ? Il me semble que chacun est en droit de choisir lui-même sa façon de voir la chose. Quant à moi, je fais parti de celles et ceux qui pensent qu'un mensonge est parfois nécessaire. Et, pour mon plus grand bonheur, notre ami, maître d'armes, Dezial Rivers était lui aussi de ce côté là de la barrière. Après tout, quelqu'un menant une double vie ne peut que choisir le mensonge pour sa survie. Comment pouvait-il avouer aux siens être un assassin ? Qui pourrait réellement comprendre les desseins de cette guilde à la mauvaise réputation ? Malgré son amour infini pour sa famille, ce léger doute d'être rejeté, de ne pas pouvoir expliquer le pourquoi du comment, l'empêchait de se confier, préférant mentir, n'agissant que dans l'ombre. C'est dans ces ombres qu'il veillait à la protection des siens, et du Royaume. Dezial ne préférait pas imaginer ce rejet, cette solitude qui s'en suivrait. Lui qui passa sa vie à tout faire pour être reconnu, ne serait-ce qu'en tant que guerrier, afin de pouvoir se tenir fièrement auprès de sa très chère sœur. Non, ce rejet lui arracherait définitivement le cœur.

Mais … Aujourd'hui, il ne sera pas question de ce mensonge-là qui, à lui seul régissait sa vie entière. Non, en ce jour il est question d'un mensonge bien plus petit, bien plus insignifiant. Insignifiant, certes, mais pas pour tout le monde. Ce léger mensonge avait pour unique but de protéger l'un des siens. Ou du moins, de prévenir tout problème qui pourrait ressurgir ultérieurement. Laissez-moi vous conter cela.

La nuit était présente depuis quelques heures déjà. La lune, pleine en cette soirée, était suffisamment haute dans le ciel pour illuminer la cité d'Aubétoile. C'était un spectacle magnifique, à ce que les livres racontent, la ville s'étendait longuement jusqu'aux murailles, ça et là apparaissaient quelques fumées de cheminées, tantôt d’artisans, tantôt de simples familles voulant se réchauffer, ou encore éclairer la pièce afin de passer du temps avec les siens. Le maître d'armes était là à attendre, patiemment une arrivée. De qui ? Hé bien, c'était sa très chère nièce, Euphemia qui devait lui rendre visite. Mais, il ne s'agissait pas là d'une simple visite, non. Après tout, à une heure si tardive, cela serait bien étrange. Et, n'allez surtout pas vous imaginez des choses lugubres entre les deux personnes ! Non, la raison de cet entretien nocturne était tout autre, la belle avait demandé à son oncle de lui apprendre à se défendre. Il était d'ailleurs sûrement la seule personne à qui elle pouvait demander, sans craintes que son frère, ou sa mère soit au courant de la chose. Le bâtard avait une certaine réputation à la capitale. Malgré son nom, Rivers, qui lui valait quelques crachats, regards insistants, et, de temps à autres insultes, dans le feutré, l'homme était d'abord connu pour sa maîtrise du combat, sous tous ses aspects. Choisi par le précédent roi lui-même, après avoir été sauvé d'une façon incroyable, il était certain qu'auprès de lui il apprendrait beaucoup de choses, et, il ne s'était pas trompé. Malgré le fait qu'il ne pouvait devenir chevalier à cause de son sang, il était considéré comme l'un des meilleurs combattants du royaume, et l'avait de nombreuses fois démontré. Et, ce que beaucoup ne savaient pas, c'est qu'il était le meilleur guerrier de la Guilde des Sombrelame, ce qui faisait de lui quelqu'un de très dangereux. En temps normal il bridait ses capacités afin que personne ne fasse le lien, mais, s'il venait à combattre en laissant tomber ses chaînes, je gage qu'une seule poignée de guerrier aurait été capable de lui faire face, et pour cause, dès son plus jeune âge on décela un certain génie en lui. Mais, outre ces capacités de combat, Dezial était aussi connu pour être doté d'une certaine sagesse, ce qui lui valait de nombreuses discussions. En plus de quoi, on le savait d'une grande confiance.

Ainsi, quelle raison y avait-il pour qu'un membre de sa famille aille voir ailleurs ? Certes, l'homme aimait plus que tout sa sœur, ne la trahirait pour rien au monde et veillerait sur elle jusqu'à sa mort, mais … Lui mentir pour le bien de sa fille, était-ce vraiment une mauvaise chose ? Je ne pense pas. Sa nièce était une jeune fille d'une très grande beauté. Il était conscient que certaines choses pouvaient lui arriver et, qu'aussi, il ne pourrait la surveiller en permanence, la savoir capable de se défendre seule était une bonne chose.

Ce soir-là, la jeune femme était en retard, sans doutes un peu peureuse à l'idée d'arpenter les couloirs, braver le couvre-feu et éviter les gardes. Sans doutes l'idée de prendre quelques coups l'avait effrayé ? Dans tous les cas, son oncle l'attendait de pied ferme. Il lui avait demandé de venir dans une tenue confortable, tenue dans laquelle elle pourrait se mouvoir avec aisance. C''était la première chose à laquelle elle devait penser, car, les premiers cours porteraient sur le combat à mains nues. Quelque chose de primordial aux yeux du maître. Les armes sont utiles, importantes certes, mais, on ne peut en avoir une en permanence sur soi, ainsi, notre corps devait lui aussi devenir une arme, voilà sa philosophie.

Après une longue attente, la porte finit par s'ouvrir, silencieusement, et quelques pas se firent entendre dans son dos. Sans se retourner, toujours en contemplant la cité, Dezial prit la parole.

« Tu es en retard ma chère. Es-tu prête pour ta première leçon ? »

Une fois ces mots terminés, le trentenaire se retourna, tout souriant, retroussant ses manches, montrant que lui, il l'était. »
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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyMer 8 Jan - 20:56


I CHOOSE A MORTAL LIfE
It is mine to give to whom I will. Like my heart.

Quelle est donc cette beauté qui nous fait donc face ? Un bourgeon à peine éclot de seize cycles passés. À l'aube de devenir une femme, la jeune princesse n'était pas vêtue d'une robe de nuit pour se laisser porter par Morphée. Elle était affublée de vêtements d'homme, certes un peu trop grand pour elle mais qui lui aller à merveille, du moins pour elle. Regardant son reflet, un petit sourire se dessina sur son visage, satisfait. Elle était prête pour apprendre à se battre ...
J'étais prête à apprendre. Lasse de cette existence, ce statut que l'on me donna par droit du sang était devenu une véritable gêne, presque un handicap. Née princesse, fille du roi Halbarad I et sœur du roi actuel. Le destin n'a pas été cruel. Quel meilleur statut pouvais-je avoir si ce n'était celui-ci ? Tout ce que je désirais, je l'obtenais. Tout m'était dû parce que je portais le prestigieux certes, mais lourd nom Hammer. Une vie de dentelle et de soie jusqu'à ce je mets les pieds un peu trop loin des murailles. Trois années ont passé après cet incident, celui qui m'a ouvert les yeux pour de bon. Jadis enfermer dans une bulle, dans un monde où tout était rose je n'ai pas vu la réalité. Je n'avais pas fui non, elle m'était inconnue. Alors j'ai fait un choix, celui de changer. La princesse allait troquer ses beaux bijoux contre une lame acérée. Peut-être était-ce farfelu, que j'étais complètement déluré, mais je n'allais pas revenir sur mes choix. Faire marche arrière était impossible depuis que ces murmures vinrent à mes oreilles. Ces paroles si effroyables qu'elles me firent frissonner de part et d'autre. Celles qui disaient que mon père n'était pas mort naturellement, mais bel et bien assassiner. J'étais apte à croire ce genre de ragots. J'étais peut-être naïve, mais avec certaine limites. J'ai bien compris à l'instar de l'extérieur qu'à l'intérieur même du château, il y avait des hommes perfides, prêts à tout pour ce maudit trône. Alors oui, j'avais des soupçons. Infondés, mais qui me poussèrent à changer. Mon frère était roi. Ne serait-ce que d'imaginer qui lui arrive la même chose était intolérable et dans mon état qu'est-ce que je pouvais bien faire ? Coudre, chanter et danser. Des cartes qui ne me servaient à rien.

Les femmes étaient à mes yeux associées aux poules. Bonne à pondre en étant lié par un coq, le meilleur si possible. Affreuse réalité. Mon éducation avait été faite pour que j'en devienne une de bonne qualité. Alors, au début conciliante là je rejetais tout en bloc. La cour était un poulailler, habité par des oiseaux carnivores mâles et femelles prêts à tout pour dévorer le coq en tête, le roi. Mon frère. Je ne voulais pas être une simple poule, ni un coq. J'avais le désir d'être le renard, celui qui mange férocement les deux premiers. Protéger ma famille était-ce qui me tenait à cœur. Ceux qui ne sont pas nous, sont des ennemis. Radicale comme concept, mais je n'avais confiance en personne si ce n'est ma famille. Je voulais apprendre et devenir plus forte, mais il me fallait un professeur. Alors qui de mieux que cet homme, maître d'armes de la cour, mon oncle Dezial Rivers ? Rivers ... Dans cette rude société, ce nom l'étiqueter de bâtard qui en faisait un homme sans véritable maison. Le vilain petit canard. Le bâtard ... Dire que je n'aimais guère ce mot était un euphémisme. Le sang primait sur tout, et je m'y employais faisant une abstraction totale sur le nom que portait mon oncle. Quand d'autres le méprisait et le rejeter, moi je l'aimais d'un amour sincère. À mes yeux, il était mon oncle et j'étais sa nièce. Comment pouvait-on rejeter ces propres enfants ? C'était inconcevable. Je ne comprenais pas cet étrange système.

Doué dans l'art de la lame, il était le frère de ma mère. J'avais confiance en lui, si bien que je lui fis partager mon petit secret. Au début, quelque peu craintive qu'il ne dévoile tout à la reine et au roi pour me protéger, il accepta finalement de m'aider sans condition. Il comprenait ma situation, et j'ai eu raison de le choisir lui, mon oncle était prêt à mentir un peu pour moi. Voilà, pourquoi j'étais affublée de cette manière. Habiller en homme pour être à l'aise, les cheveux simplement coiffés d'une tresse. Sortant discrètement de mes appartements, les couloirs étaient aussi silencieux qu'une crypte à cette heure tardive. Je n'étais pas apeurée, sans doute parce que ce n'était pas la première fois que je le faisais. Mes pas se voulaient discrets et assurés, marchant lentement pour ne pas être surprise par mégarde par des gardes. Tapissant les murs, je finis par rejoindre sans encombres les appartements de mon oncle qui me semblait bien plus près des miens durant la journée. Ouvrant la porte sans m'annoncer, il était sans doute en train de m'attendre, et je vis juste. Droit, contemplant la ville, il était de dos. « Tu es en retard ma chère. Es-tu prête pour ta première leçon ? » Se retournant finalement, il me sourit ce à quoi je répondis de la même manière. « Pardonnez-moi mon oncle. J'ai bien cru que mes femmes de chambre n'allaient jamais partir. » Autre détail important à mes yeux que j'appréciais en étant en sa compagnie : il faisait abstraction des convenances, tout comme moi je le faisais avec n'importe quel membre de notre famille. M'avançant vers lui, j'étais prête moi aussi. La journée avait été bien trop longue, j'ai attendu ce moment avec impatience.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Euphemia E. Hammer le Lun 13 Jan - 11:48, édité 1 fois
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Dezial Rivers
Dezial Riversthe justice
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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyDim 12 Jan - 20:54


♫ En attendant les temps qui nous emmèneront là haut,
Jʼapprendrais doucement à aimer
ɤ


« L'art du combat est une chose délicate. Avant d'apprendre comment s'en servir, il faut d'abord au maître apprendre quand. Beaucoup parleront de philosophie derrière les coups, de bien être et de méditation durant l'exercice, mais, la réalité, du moins, selon Dezial, était toute autre. Apprendre le pugilat ou l'escrime ne sert en fin de compte qu'à deux choses, attaquer et défendre. Ceux qui voient d'autres choses ne font que se voiler la face. Une lame a été faite pour ôter la vie, ni plus ni moins. Celui qui a créé la première n'imaginait nulle philosophie derrière. En cela, il est toujours délicat de prendre un disciple, il faut s'assurer que ce dernier dispose des mêmes principes que nous. Mais, comment en être réellement sûr ? L'on ne peut que se baser sur cette chose vacillante nommée confiance. Par chance, la nouvelle disciple de cet homme n'était autre que sa nièce. Comment ne pas avoir confiance en sa propre famille ? Certains y arrivent, mais, notre homme est loin d'être de ceux-là, sa famille est le plus précieux trésor que la vie ait fini par lui offrir.

Fort heureusement pour lui, son élève était jeune et potentiellement encore malléable, en s'y prenant bien, il réussirait à lui inculquer sa vision des choses, si tant est que celles-ci diffèrent l'une de l'autre. Alors, pour être certain que sa nièce correspondrait bien à ses attentes, et, pour surtout apprendre à la protéger, il lui enseignerait en premier lieu, à se défendre avant d'attaquer.

Finissant enfin par arriver, la jeune femme s'excusa, prétextant avoir eu du mal à se défaire de ses domestiques. Il en rit légèrement, avant de prendre à son tour la parole.

« Ce n'est pas si grave, ce que nous faisons est compliqué à mettre en place, et … Compliqué à cacher. J'ose d'ailleurs espérer que l'on ne nous trouvera pas. »

Un long soupir s'échappa de ses lèvres.

« Nous allons commencer par le combat à main nue. Si jamais tu viens à devoir te défendre, il y a de grandes chances pour que cela se déroule dans ces conditions. Ainsi, nous allons longtemps travailler sur ce sujet, et, avant même d'apprendre à donner des coups, il va falloir apprendre à les voir venir et à les éviter. D'un point de vue physique, l'homme sera toujours supérieur à la femme, et, une personne de ton rang ne peut décemment prendre du volume. Alors, je vais t'apprendre à éviter et dévier les coups afin de pouvoir contre-attaquer ensuite. »

Dezial sourit avec tendresse, avant de relâcher ses chaînes qui le bridaient généralement la journée. Des chaînes qu'il s'était lui-même imposé afin que personne ne puisse faire le lien entre ses capacités et la guilde des Sombrelame. Personne ne devait savoir. Cela dit, peut-on vraiment voir une ombre dans l'obscurité ? C'est ainsi que le maître d'armes sembla soudain disparaître pour venir réapparaître dans le dos de la jeune femme, l'index légèrement enfoncé dans sa nuque ; le faisant ainsi sourire grandement.

« Aussi, je vais t'apprendre à te mouvoir comme une ombre, c'est justement parce que tu seras moins forte qu'eux que tu devras agir avec ruse. Entraîner ton assaillant dans un « monde » qui t'est familier, et qui leur est inconnu te donnera un avantage considérable. Et, dans ces situations, il n'y a aucune pensée pour l'honneur à avoir. Si un jour tu as à te servir de ce que je t'enseigne, c'est que ta vie où celle des tiens est menacée, tout ce qui compte est la survie. »

Dezial devait à tout prix protéger sa famille, plus particulièrement Euphemia et Halbarad, cela, il l'avait promis à leur mères. Et, il le ferait, quitte à leur apprendre des mouvements qu'ils ne devraient pas connaître, puisant dans l'arsenal des Sombrelame. Les illusions qu'il pouvait créer grâce à certains mouvements pouvaient faire penser à de simples tours de passe-passe, et pourtant, ceux-ci n'en étaient pas tous. Dans l'obscurité, les membres de cette guilde devenaient comme invisibles, et, existe-t-il meilleur moyen de se protéger qu'en étant invisible ? J'en doute fort. Bien entendu ces techniques devraient leur être inconnues, et, cela pourrait leur amener des problèmes à eux, comme à lui si on les voyait faire. Mais, s'ils venaient à avoir des problèmes, tôt ou tard Dezial interviendrait et finirait le travail, laissant disparaître le témoin gênant.

Enlevant son doigt de là où il était, l'oncle vint de positionner face à elle, l'invitant ainsi dans le coin réservé à l'entraînement. Une zone remplie d'armes en tout genre. A nouveau, il prit la parole.

« Maintenant, nous allons réellement commencer. En premier, le coup direct qui aura le plus de chance d'arriver lors d'un combat. »

Se mettant en garde, le maître d'armes envoya un coup de poing directement vers le menton de sa nièce, l'arrêtant net à quelques millimètres de sa cible. Le but était de lui montrer le coup en question. Savoir comment le faire, comment pousser de son pied, tourner sa hanche et ses épaules, cela viendrait nettement plus tard. Avec une infinie tendresse, le jeune homme vint se poster derrière son élève, prenant ses deux bras pour mimer le mouvement de défense. Le bras gauche, poing vers le haut, se déplaçait vers l'extérieur, tandis que le droit, lui, reculait jusqu'à sa hanche, qui, elle aussi tournait pour donner plus de force au mouvement. L'idée était là, très simple : dévier le coup afin de faire perdre l'équilibre son adversaire, permettant une contre-attaque nette et précise en direction du menton. A chacune de ses erreurs, Dezial la reprenait avec douceur, il n'était pas de ceux à s'énerver lorsque l'on se trompait, il pensait que cela ne faisait que crisper le disciple, et l'on ne tirait rien de bon après ça. Il avait tout son temps, et il voulait la former au mieux. »
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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyLun 13 Jan - 16:57


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« Je troque mes belles robes, et je choisis la voie de la lame. » M'excusant pour mon retard, mon oncle ne s'en offusqua pas. « Ce n'est pas si grave, ce que nous faisons est compliqué à mettre en place, et ... Compliqué à cacher. J'ose d'ailleurs espérer que l'on ne nous trouvera pas. » Oui, c'était un secret dur à garder, mais il a quand même accepté de le partager avec moi. Je n'osais penser aux conséquences, si quelqu'un nous surprenait. Que le Roi ou la Reine ait vent de tout ceci, et s'en était finit de moi. Cependant, être puni n'était pas un véritable problème, ce qui me dérangeait le plus était le cas de mon oncle. En lui demandant une faveur, j'avais fait de lui mon complice. Que les représailles me touchent était une chose, que le maître d'armes pâtisse aussi en était une autre. Face à cette constations, un sentiment de regret me mit quelque peu mal à l'aise. Je fis silence, entendant son soupir peut-être regrettait-il ? « Nous allons commencer par le combat à main nue. Si jamais tu viens à devoir te défendre, il y a de grandes chances pour que cela se déroule dans ces conditions. Ainsi, nous allons longtemps travailler sur ce sujet, et, avant même d'apprendre à donner des coups, il va falloir apprendre à les voir venir et à les éviter. D'un point de vue physique, l'homme sera toujours supérieur à la femme, et, une personne de ton rang ne peut décemment prendre du volume. Alors, je vais t'apprendre à éviter et dévier les coups afin de pouvoir contre-attaquer ensuite. »
Je buvais ses paroles, ayant soif de savoir. Tuer était moralement horrible, mais dans ce monde, il était parfois nécessaire de tuer pour protéger sa famille, et la mienne était un trésor que je voulais préserver au risque de ma propre vie. J'avais un amour infini pour les miens, et commettre un acte monstrueux était un prix peu cher à payer. Savoir se défendre avant d'attaquer, à l'instar d'un enfant, il apprenait à marcher avant de courir. J'avais pour but de suivre à la lettre les enseignements de mon oncle. Puis vint la surprise. Sursautant en sentant un doigt dans ma nuque. Mon oncle était devant moi quelques instants avant pourtant ... À ce moment-là, je n'étais pas apeuré non. Une certaine fascination m'envahit d'un coup. Comment avait-il fait ça ?

« Aussi, je vais t'apprendre à te mouvoir comme une ombre, c'est justement parce que tu seras moins forte qu'eux que tu devras agir avec ruse. Entraîner ton assaillant dans un « monde » qui t'est familier, et qui leur est inconnu te donnera un avantage considérable. Et, dans ces situations, il n'y a aucune pensée pour l'honneur à avoir. Si un jour tu as à te servir de ce que je t'enseigne, c'est que ta vie où celle des tiens est menacée, tout ce qui compte est la survie. » Se déplacer telle une ombre, voilà qui était fort intéressant. J'étais littéralement impressionné, n'ayant jamais eu connaissance du savoir-faire de mon oncle. Revenant face à moi, il m'invita dans un coin réserver à l'entrainement. Plusieurs armes qui m'étaient familières ou non jonchaient les murs. Par curiosité, mes yeux tapissaient cet environnement. « Maintenant, nous allons réellement commencer. En premier, le coup direct qui aura le plus de chance d'arriver lors d'un combat. » En garde, sans que je ne m'en rende compte le coup partit. Fermant les yeux instinctivement, j'eus un mouvement de recul, mais vain. Cependant, je ne ressentis aucune douleur due au choc. Mes paupières clauses, elles s'ouvrirent. Il m'a montré le geste, en titre d'exemple.
Se mettant par la suite derrière moi, il m'aida à mimer les gestes pour contrer ce coup. Grâce aux dieux, j'avais une bonne mémoire malgré les quelques erreurs que j'ai pu commettre. Me reprenant quand mes gestes n'étaient pas bons, j'appréciais grandement sa façon d'enseigner. Il était très calme, et doux. C'était plaisant, et je l'en remercier en m'appliquant le plus possible. Tout en m'exerçant, une question me taraudait « Où avez-vous, donc, apprit ça mon oncle ? Je n'ai jamais vu de chevaliers se battre ainsi. » Je savais qu'il n'était pas chevalier, mais il avait sans doute apprit auprès de quelqu'un. Répétant plusieurs fois les mêmes gestes, je l'avais bien en tête. Alors pour surprendre le maître, j'allais tester mes compétences en allant le frapper de manière quelque peu maladroite.

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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyMer 22 Jan - 1:52


♫La nuque baissée, pieds nus, immobile telle une statue de pierre,
Le torse dévêtu, rompu à ne pas se laisser faire,
ɤ


« Au début, le maître d'armes avait pensé que sa jeune nièce n'était que guère sérieuse dans ces propos. Il pensait qu'elle s'était fait tout un tas d'idées sur la formation à l'épée, quelque chose de simple, à la portée de tout le monde, ne demandant que peu d'efforts. Après tout, si tant d'hommes sont capables de manier une épée, c'est que cela ne doit pas être si compliqué non ? Voilà ce que Dezial avait peur que sa nouvelle disciple vienne à penser. Mais, fort heureusement, elle semblait très concentrée sur ce qui se disait, buvant avec grande attention toute les paroles de son oncle, et faisant des plus attentions aux moindre de ces gestes. Plus ça allait, et plus elle semblait intéressé, ce qui rassura grandement l'homme. Il se permit aussi à sourire, lorsque, surprise de son déplacement furtif, elle sursauta. C'était quelque chose qu'un jour elle serait capable de faire. Bien que cela n'aurait rien d'officiel, la demoiselle deviendrait quelque chose de semblable à une Sombrelame. Pour son bien, il était prêt à lui apprendre cet art obscur, pas forcément pour tuer, mais au moins pour survivre. Ainsi, se déplacer de cette façon finirait par être un jeu d'enfant pour elle.

Quelques instants plus tard, le court avait, pour ainsi dire, réellement commencé. La première leçon était des plus simples, du moins, sur le papier. L'idée était de lui enseigner à parer un coup de poing direct au visage. Il s'agissait là d'un coup dangereux, le visage comportait de nombreux points sensibles, qui, bien visés pouvaient infliger de très lourds dégâts. La bouche, bien que l'on y pensait que peu était un point des plus sensibles, les lèvres s'ouvraient facilement, les dents pouvaient tomber, et, le moindre coup ici sonnait. Le nez, bien sûr, qui se brisait facilement, surtout la première fois, déversant un flot de sang continu et prodiguant une très grande douleur. Il y avait aussi cette partie entre le nez et la lèvre supérieure -dont j'ignore absolument le nom- qui est très sensible. Bien sûr il y a bien d'autres endroits comme les arcades, la tempe, la mâchoire ou la glotte. Mais, le coup qui arrivait le plus souvent était en direction du menton. La raison était très simple, le choc dû à ce coup remonte jusqu'à une certaine partie du cerveau qui coupait les jambes. Un adversaire au sol, sonné et incapable de bouger ses jambes jusqu'à une quinzaine de secondes était une proie facile. Alors, pendant qu'il la corrigeait, avec grande attention, lors de ces erreurs, le maître expliqua tout cela. De son point de vue, avant même d'apprendre à frapper, il valait mieux savoir où frapper. Le « comment » était important certes, mais, le « où » l'était bien plus. Un coup parfaitement exécuté, mais n'importe où ne ferait que peu de dégâts, alors qu'un coup hasardeux dans un point sensible était lui, beaucoup plus dangereux.

Après quelques mouvements réussis avec son aide, l'oncle s'écarta de quelques pas pour la regarder faire avec amour. La demoiselle s'exécuta avec ferveur avant qu'une idée ne vienne la déranger dans sa concentration. Finissant par ne plus pouvoir garder cela pour elle, la belle questionna son enseignant sur la manière dont il avait appris ce genre de techniques, précisant qu'elle n'avait jamais vu un chevalier combattre ainsi. Dezial en rit.

« Hé bien, je ne suis pas un chevalier ma très chère, cela explique bien des choses. Vois-tu … Un chevalier doit vivre dans la lumière, vertueux et honorable, il doit montrer l'exemple à ceux qui l'admirent, et cela commence par sa façon de se battre. Moi, je suis né dans l'ombre, dans les bas quartiers d'Elaven. Je suis aussi une ombre dans la lignée de notre noble famille, bien qu'aimé des miens, je ne suis rien de plus qu'une ombre. Ainsi, j'ai eu bien plus de liberté quant à ma façon de me battre. Rien que ma façon de combattre avec deux épées courtes, cela est impensable pour un homme adoubé, moi, l'on ne me dit rien. Tu le sais sûrement, mais, à mes 18 ans, j'ai quitté les terres de mon père pour voyager. L'on m'avait bien fait comprendre qu'en restant là, je ne deviendrais rien ni personne. La seule chose qui me restait était d'accomplir des faits d'armes suffisamment impressionnant pour que l'on me reconnaisse comme un grand guerrier. Je voulais aussi aider les nécessiteux, je savais ce qu'était que de vivre isolé et sans rien. J'ai donc arpenté durant 9 longues années le Royaume, j'y ai exploré de nombreuses contrées, ait rencontré de très nombreuses personnes, et cela m'a fait « grandir ». Notre maître d'armes m'avait dit que j'avais un … Un don pour l'épée. J'ai essayé de le développer et … Certaines techniques qui, semble-t-il peuvent dépasser l'entendement humain. Ainsi, peu de personne me savent capable de faire ce genre de choses. Mes … Mes techniques de … De l'ombre doivent rester secrètes. Je veux bien te les enseigner, mais, tu devras me promettre de ne rien dire, et surtout … De ne les utiliser qu'en dernier recours. Il ne doit pas subsister de témoin à ces coups. Tu pourras suffisamment blesser ton assaillant pour me laisser le temps d'intervenir et … Supprimer ces fameux témoins. Pourras-tu faire cela pour moi ? »

Un long discours plein de nostalgie et d'amour. Cette période, il se la remémorait de temps à autres, toujours avec tendresse. Sur ces mots, il souriait tendrement, il était certain qu'elle garderait cela pour elle, bien entendu il avait une infinie confiance en elle. Un tel secret pourrait rester enfoui en elle à jamais, il en était sûr. Les mots de sa nièce lui rappelèrent quelque chose qui le firent rire, avant de lui faire reprendre la parole.

« Ma nièce, que dirais-tu de laisser tomber le vouvoiement ? Nous sommes seuls, personne ne t'entendra, et … Je préfère à vrai dire. »

Après avoir entendu ces mots, la demoiselle vint tenter un direct maladroit, que le professeur para sans mal, avant de lancer la contre-attaque qui allait de pair. Le poing qui se tenait près de sa hanche fut propulsé en direction du nez de la belle s'arrêtant, une fois de plus à quelques millimètres. Il sourit.

Toujours souriant, le jeune homme vint se placer face à elle, une fois sûr qu'elle avait bien assimilé le geste. Après être sûr qu'elle était bel et bien prête, Dezial arma son coup de poing et l'envoya en direction du menton, bien plus lentement cette fois. L'idée était qu'elle comprenne elle-même le rythme à donner pour la parade. Peu à peu le maître accéléra la cadence, qu'Euphemia comprenne comment la parade s'effectuait était une chose, réussir à la placer sur un coup rapide en était une autre. Après un bon quart d'heure d'exercice, le bâtard se permit une petite fantaisie. Il voulu lui montrer une de ces fameuses techniques de l'ombre, et, il le fit sur le dernier coup de poing. Alors qu'il semblait partir normalement, il y avait comme une impression de flou sur ce dernier, jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement, passant outre la parade et venant « atteindre » sa cible. Une fois de plus, Dezial se permit un large sourire pour reprendre la parole.

« Voilà une des fameuses techniques. Tout n'est basé que sur l'illusion, mais, peu de gens seront capables de voir à travers cela, à part s'ils ont des yeux affûtés ou des réflexes phénoménaux, le coup devrait passer. Pour tout te dire, lorsqu'on t'attaquera, personne ne pensera à ce que tu puisses te défendre, alors un tel coup fera forcément mouche. »

Le professeur rit légèrement avant de rejoindre sa chambre pour revenir quelques instants plus tard avec deux verres d'eau. Tendant l'un à sa disciple, il but l'autre avec patience, précisant qu'il fallait boire durant l'entraînement, sinon, cela pouvait être mauvais, surtout quand on en avait pas l'habitude. Oui, Dezial était un maître des plus attentionnés. »
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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyJeu 23 Jan - 10:36


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Mes oncles étaient tous des hommes bons, gentils, dignes et surtout honorables. Des hommes à mes yeux irréprochables que je pensais connaitre jusqu'au bout des doigts. Cependant, cet entrainement d'auto-défense se révéla bien plus intéressant que prévu. Foulant pour la première fois une salle d'entrainement, je découvrais en même temps une nouvelle facette de la personnalité du maître d'armes que je n'avais jamais ne serait-ce qu'aperçu auparavant. Je le savais très habile dans l'art du combat, il n'avait pas eu le titre de maître d'armes de la cour pour rien, mais là, ses capacités m'impressionnaient, me subjuguait même si bien que cette soif d'apprendre ne fît qu’accroître. J'avais pris la bonne décision en choisissant cet homme et pas un autre. Curieuse en découvrant ses capacités hors-normes, je finis par le questionner, et il me donna une réponse pour ainsi dire étonnante « Hé bien, je ne suis pas un chevalier ma très chère, cela explique bien des choses. Vois-tu ... Un chevalier doit vivre dans la lumière, vertueux et honorable, il doit montrer l'exemple à ceux qui l'admirent, et cela commence par sa façon de se battre. Moi, je suis né dans l'ombre, dans les bas quartiers d'Elaven. Je suis aussi une ombre dans la lignée de notre noble famille, bien qu'aimé des miens, je ne suis rien de plus qu'une ombre. Ainsi, j'ai eu bien plus de libertés quant à ma façon de me battre. Rien que ma façon de combattre avec deux épées courtes, cela est impensable pour un homme adoubé, moi, l'on ne me dit rien. » Effectivement, il avait raison. C'était mal vu de voir un chevalier combattre avec plusieurs armes. Certains trouvaient ça peu honorable, moi j'avais un tout autre avis sur le sujet. Gagner n'était pas très important, c'était de rester en vie. Si je pouvais rester sauve avec deux épées, je ne me serais pas gêné. Avec deux épées n'avait deux fois plus de chance de toucher l'ennemi, non ? Mon oncle ne portait pas de nom glorieux, l'idée même d'être chevalier était impensable pour lui et j'étais contente qu'il puisse trouver une autre voie que la chevalerie. « Tu le sais sûrement, mais, à mes 18 ans, j'ai quitté les terres de mon père pour voyager. L'on m'avait bien fait comprendre qu'en restant là, je ne deviendrais rien ni personne. La seule chose qui me restait était d'accomplir des faits d'armes suffisamment impressionnants pour que l'on me reconnaisse comme un grand guerrier. Je voulais aussi aider les nécessiteux, je savais ce qu'était que de vivre isolé et sans rien. J'ai donc arpenté durant 9 longues années le Royaume, j'y ai exploré de nombreuses contrées, ait rencontré de très nombreuses personnes, et cela m'a fait « grandir ». » À l'époque, j'étais friande des contes de fées que me contait une nourrice, à présent, j'étais plus apte à écouter des histoires d'aventures. Je m'aventurais au-delà du château pour cette raison. Découvrir le monde pour grandir comme il disait. Malheureusement peu de gens pouvaient le comprendre, un énième secret à garder pour moi.

L'écoutant toujours avec intérêt, la suite de son histoire me parut étrange. J'avais l'impression qu'il cherchait ses mots pour en cacher d'autres. Rien que le fait de dissimuler ces capacités était assez curieux, et au point de tuer tout témoin était d'autant plus bizarre. Il en avait peut-être dit trop ou pas assez. Cependant je ne posais pas de question même si ça me démangeait beaucoup, je ne voulais pas l'embarrasser et qu'il me congédie pour avoir été trop curieuse. Ne faisant qu'acquiescer par moment pour lui montrer que je l'écoutais, je ne l'interrompais pas « Notre maître d'armes m'avait dit que j'avais un ... Un don pour l'épée. J'ai essayé de le développer et ... Certaines techniques qui, semblent-ils peuvent dépasser l'entendement humain. Ainsi, peu de personnes me savent capable de faire ce genre de choses. Mes ... Mes techniques de ... De l'ombre doivent rester secrètes. Je veux bien te les enseigner, mais, tu devras me promettre de ne rien dire, et surtout ... De ne les utiliser qu'en dernier recours. Il ne doit pas subsister de témoin à ces coups. Tu pourras suffisamment blesser ton assaillant pour me laisser le temps d'intervenir et ... Supprimer ces fameux témoins. Pourras-tu faire cela pour moi ? » En me remémorant certains détails de mon passé, je finis par me rappeler d'une chose étonnante : les gestes qu'il venait de m'apprendre, je les avais déjà vus. À l'époque de mes treize ans quand j'ai eu l'audace de sortir seule, un homme m'a sauvé la vie en tuant mes agresseurs. Il était aussi habile que mon oncle. Coïncidence ? « Je vous le promets mon oncle, je ne dirais rien. » Comme tout noble qui se respectait un minimum, je n'avais qu'une seule parole et je préférais être déshonoré dix fois plutôt que de trahir un de mes proches. Un bon change de procédé, il gardait mon secret, et je gardais le sien. « Ma nièce, que dirais-tu de laisser tomber le vouvoiement ? Nous sommes seuls, personne ne t'entendra, et ... Je préfère à vrai dire. » Ça me soulageait qu'il me le demande étant lasse de toutes ces convenances que j'aurais volontiers jetées, et j'attendais qu'il me le demande. Je trouvais ça vraiment étrange de vouvoyer les membres de sa famille. Princesse ou non, bâtard ou pas. « J'attendais que tu me le demandes. C'est fatiguant toutes ces étiquettes superficielles. » Dis-je avec un sourire.

Bien évidemment ma tentative d'attaque avait un été plouf monumental. Ça aurait été trop beau de le toucher, mais au moins j'avais essayé. Le contre coup arriva aussi vite qu'un débit de paroles, et s'arrêta bien avant de me toucher. C'était assez frustrant de se sentir si démuni, et je regrettais de ne pas avoir prit la décision d'apprendre à me battre bien plus tôt. Ne m'annonçant pas vaincue pour autant, ma motivation m'empêchait de vouloir abandonner. Je me l'étais interdit, le but était bien trop important. Alors reprenant l'exercice, mon Oncle se dressa devant moi. Pratiquant les gestes qu'il m'avait appris avec une cadence lente pour que j'assimile plus soigneusement la trajectoire de ce coup. Parant ce poing plusieurs fois, pour l'enregistrer, quelque chose d'improbable arriva de nouveau. Mon Oncle était-il magicien ? Il m'impressionnait toujours un peu plus et rien qu'à l'idée que j'allais apprendre ces feintes m'émoustillait beaucoup. Avoir ce genre de capacité était un atout majeur non-négligeable. « Voilà une des fameuses techniques. Tout n'est basé que sur l'illusion, mais, peu de gens seront capables de voir à travers cela, à part s'ils ont des yeux affûtés ou des réflexes phénoménaux, le coup devrait passer. Pour tout te dire, lorsqu'on t'attaquera, personne ne pensera à ce que tu puisses te défendre, alors un tel coup fera forcément mouche. » Il marquait un point. Une femme qui savait se battre était déjà très rare, une princesse qui savait se battre était encore plus rare. Je n'avais pas du tout la carrure d'une combattante. C'était certainement un avantage, comme disait l'adage "les apparences sont souvent trompeuses". Me laissant seule quelques instants, il revint rapidement avec deux verres en main. Je l'avais déjà constaté, mais il était vraiment attentionné. « Merci mon oncle. » Buvant, je cherchais mes mots. « Te rappelles-tu du jour où je suis sorti au-delà des murs pour un stupide jeu avec Halbarad ? Un homme m'a sauvé ... » Faisant une pause, je continuais ... « Et il bougeait de façon similaire à la tienne. »

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Dezial Rivers
Dezial Riversthe justice
ɤ REGISTRATION : 15/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1043
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : En Medraven au sein de la cité d'Elaven
ɤ METIER OU FONCTION : Officiellement, maître d'armes à Aubétoile, officieusement il est membre du conseil des Sombrelames.

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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyJeu 30 Jan - 19:56


♫ Le long de ses bras, quelques flux de veines sculptées dans sa chair,
Le petit homme est jeune mais connait le souffle de la guerre.
ɤ


« Entraîner était, en soit, quelque chose de très difficile. Chaque Homme possède une logique propre, des raisonnements que peut-être rares sont ceux qui peuvent le partager. Chacun dispose des capacités physiques particulières, tout comme d'un intellect fixe, qui peut difficilement s'améliorer. Aussi, chacun de nous dispose de cet instinct, que bien souvent -à tort- l'on ne donne qu'aux animaux. Chaque être humain a cet instinct animal en soit. Certains d'entre nous aussi, ont un sens de l'anticipation plus ou moins développé. Certains des plus grands artistes martiaux ont même réussis à exacerber ce don, jusqu'à en faire quelque chose de plus … Effrayant, se rapprochant plus de la prescience qu'autre choses. Ceux-ci, dit-on, seraient capables d'anticiper quelques coups en avance, rendant l'esquive ou la parade bien plus aisée. Peut-être cela peut-il sembler … Fou pour certains mais … Sans de tels dons, comment expliquer qu'une personne puisse passer sous un coup, alors que le fameux coup est si rapide que l'information ne peut remonter au cerveau puis repartir dans le corps entier avant que l'esquive ne soit faite ? Ainsi, de temps à autres, le corps agit, pour ainsi dire, de son propre chef. Dès lors que l'on fait partie de cette élite, dès lors que tous nos mouvements semblent si élémentaires, si naturels, n'est-ce pas difficile d'essayer d'enseigner notre savoir à une personne qui dispose de capacités bien différentes ? Essayer de tout mettre au niveau pour que l’élève puisse appréhender les capacités, tout en essayant de le lui montrer de la meilleure des façons … Tout cela n'est pas aisé. Ainsi était le travail de Dezial, non seulement d'apporter son savoir, mais de l'adapter à chacun de ses élèves.

En cette belle soirée, l'élève était plus facile à former. Non pas qu'il disposait d'un don pour le combat ou autre non, l'élève n'était autre que sa chère nièce. Ainsi, il la connaissait parfaitement et, ainsi, savait parfaitement comment tout lui expliquer, tout lui montrer. Bien qu'il doutait au départ de sa motivation, il consentit sans hésitation à l'entraîner.

La belle était des plus gentilles, comme à son habitude. Attentive et passionnée par ce qu'il se passait, elle buvait ses paroles et captait avec attention chacun de ses mouvements, s'efforçant de se les remémorer, pour les effectuer par la suite. Bien qu'un peu maladroite, et que ses gestes n'étaient pas conformes à ceux de son oncle, la princesse comprit bien vite l'essence de la première parade. Que sa façon de faire ne soit pas identique à la sienne ne l'importait que peu. Il préférait, pour tout vous dire. Comme expliqué plus tôt, chaque personne a une façon de penser et de faire propre. Si la demoiselle arrivait à s'approprier le geste d'une certaine façon plutôt que de s'efforcer à reproduire à l'identique un geste, tentant de se rappeler le positionnement de chaque doigts, le placement exact de l'autre main ou encore l’écart entre les deux jambes. Non, si elle arrivait à se protéger et à se mettre en une position suffisamment stable pour relancer un coup, cela irait parfaitement.

Après avoir répondu à ces questions et fait part de son envie de garder ces fameuses techniques ,peu naturelles, sous le plus grand secret, sa nièce lui promis de le faire, chose qui le fit grandement sourire. Suite à cela, bien que gêné, le maître d'armes proposa de laisser tomber le vouvoiement, ce qui fut accepté par son élève, à sa plus grande joie.

« Dans ce cas, je suis heureux. Je n'en suis pas particulièrement friand non plus, mais … Ainsi va le monde. Et puis, tant que ma sœur ne nous entend pas parler ainsi, aucun mal ne sera fait. »

Dezial se permit alors un petit rire. Oh, oui, il aimait sa sœur, plus que tout. Cela dit, il préférait ne pas trop imaginer sa réaction si elle entendait Euphemia parler à son oncle de la sorte en public.

S'ensuivit alors l'entraînement à proprement parler. Se mettant face à elle, l'enseignant balança des coups de poings pour lui faire assimiler la parade. Une fois bien assimilée, le Sombrelame se permit de lui dévoiler un peu plus de ses techniques, un coup de poing fantôme comme il les appelait. Cela pouvait sembler prétentieux, mais, tel était le constat de la cible. En réalité, il ne s'agissait que d'un changement d'axe permis par un mouvement de bassin et un déplacement de la jambe d'appui. Cela dit, un poing qui change d'endroit en plein milieu d'une course alors qu'il continue tout droit est des plus perturbants, et … Compliqué à voir venir. Bien souvent, l'on tente d'esquiver sur le côté, mais … Le poing peut vous suivre. Ainsi, la jeune femme semblait surprise du coup, mais en même temps captivée et … Comme heureuse. Sans doutes l'idée de savoir faire ce genre de choses un jour, lui plaisait grandement. S'absentant quelques instants, Dezial revint très vite avec deux verres d'eau dont un qu'il tendit à la princesse. Elle le remercia avant de revenir sur ces derniers mots, intriguée par cette technique, et curieuse sur un événement passé. Un jour, alors qu'elle était sortie des murs avec son frère pour jouer, tout deux s'étaient fait attaquer, et … Adrian, son cousin était intervenu pour la sauver, usant de quelques techniques Sombrelames pour y arriver. Dezial se creusa la tête quelques instants pour savoir comment tourner cette situation de façon à ce qu'elle ne se doute de rien. Il se mit alors à rire légèrement.

« Ahaha, tu as l’œil. La réponse est … Simple et complexe à la fois. C'est un ancien disciple. Je ne peux vraiment te dire qui il est, mais, sache juste que c'est quelqu'un de très proche. Qu'importe la situation, il sera de notre côté, et … Crois moi, tant qu'il est là, tu n'auras absolument rien à craindre. »

Un mensonge. L'homme devenait des plus doués pour cela, mais, au vu de sa situation, il le fallait. Un Sombrelame à la cour, le moindre faux-pas pouvait causer bien des tracas, et, il valait mieux s'en passer. Adrian n'avait sans doutes rien à apprendre de son cher cousin, considéré comme le génie de sa génération, il n'avait sans doutes rien à apprendre de quiconque en réalité. Même si le maître d'armes était considéré par beaucoup comme le meilleur combattant de la guide de sa génération, il s'est toujours pensé inferieur.

Récupérant les verres pour les poser plus loin, le maître fit reprendre l'entraînement.

« Cette fois, tu vas apprendre à éviter les crochets. On reviendra très souvent sur tous les coups de poings, alors ne t'inquiète pas. Le mieux pour ce genre de coup, est de passer en dessous. »

Se mettant en garde, il montra le coup, fléchissant ses jambes tout en faisant tourner son bassin, simulant une « sortie » une fois le coup passé pour une contre-attaque. Suite à la démonstration, il se plaça face à son élève et envoya doucement le fameux coup. Il voulait voir si elle arrivait à reproduire ce geste seulement de visuel. Le timing viendrait plus tard. Sur le moment, il fallait qu'elle comprenne comment passer sous ce fameux crochet, rien de plus. »
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Euphemia E. Hammer
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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyMar 4 Fév - 9:46


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« Dans ce cas, je suis heureux. Je n'en suis pas particulièrement friand non plus, mais ... Ainsi va le monde. Et puis, tant que ma soeur ne nous entend pas parler ainsi, aucun mal ne sera fait. » M'accordant également un petit rire en entendant la réflexion de mon oncle, je ne pouvais le contredire au sujet de ma mère. La Reine avait toujours été une femme très droite, pleine de gentillesses, diplomate et juste. Cependant, elle ne lésinait pas sur les étiquettes aristocrates, au contraire, c'était la première à me reprendre quand je devenais mal poli ou que je faisais une erreur. Elle était sévère à ce sujet, car les apparences étaient importantes pour vivre dans ce monde qu'était le nôtre. Par moment, je me posais beaucoup de questions. On m'avait toujours appris à être sincère et honnête, mais pas trop, tout du moins jamais avec des gens extérieurs à notre maison par pure précaution. Au plus je prenais de l'âge, au plus je me rendais compte que dans ce palais on est entouré de requin prêt à nous manger à la moindre bavure. Nous étions ua sommet, il suffisait d'un rein pour que les autres nous fassent tomber. Sortant vite de mes pensées, je m'accordais un rapide regard par la fenêtre. Le temps passé si vite que la nuit était déjà bien entamer. Pourtant, je n'avais pas eu l'impression d'être rester si longtemps, je n'avais presque rien appris. Les minutes étaient précieuses. Continuant cependant l'entrainement, oncle Dezial me fit de nouveau une démonstration de ses talents. Si je ne le connaissais pas un minimum, j'aurais juré qu'il était une sorte de mage tellement ses techniques étaient aberrantes. Je l'avais déjà dit, mais il m'impressionnait. Mon oncle était vraiment une ombre invisible et pourtant bien là. Me montrant un nouveau "tour de magie", il arma son poing, pour le faire littéralement disparaître lors de sa trajectoire. Le temps qu'il aille chercher les verres d'eau, j'essayais innocemment de faire les mêmes mouvements, peine perdue forcément, mais j'ai quand même essayé.

Je n'étais pas fragile, ni frêle. J'avais un corps souple et mince. Cependant, je n'avais jamais eu d'activité physique contrairement à mon frère qui avait grandi avec l'art de la lame. De ce fait, je commençais un peu à fatiguer, mais ne voulant pas le montrer, je souriais. La cadence de ma respiration me trahissait quelque peu, buvant mon verre pour apaiser ma gorge, ma curiosité maladive prit le dessus, faisant quelques commentaires en lui rappelant ce qui m'était arrivé. « Ahaha, tu as l’œil. La réponse est ... Simple et complexe à la fois. C'est un ancien disciple. Je ne peux vraiment te dire qui il est, mais, sache juste que c'est quelqu'un de très proche. Qu'importe la situation, il sera de notre côté, et ... Crois-moi, tant qu'il est là, tu n'auras absolument rien à craindre. » Ses paroles me surprirent à un tel point que j'ai faillis lâcher mon verre pour qu'il se fracasse au sol. Cet homme mystérieux, il m'avait sauvé la vie et je n'ai jamais pu le remercier correctement. À chaque sortie en dehors du château, j'avais la maigre espérance de le revoir, et là comme un miracle mon oncle m'apprenait qu'il le connaissait, mieux qu'il était proche de lui. J'ai imaginé beaucoup de façons de rencontrer mon sauveur, rêvant parfois de lui, le revoir était un désir virulent. « Tu es en train de me dire que tu le connais ? Je sais que tu ne peux pas me dire qui il est, mais j'aimerais revoir cet homme. Il m'a sauvé, sans lui je serrais morte et déshonorer au moins dix fois. C'est important, je dois lui dire merci. » Vidant mon verre avant de lui rendre, je savais qu'il serait dur de faire parler mon oncle. Dans la famille, tout le monde savait ça. Il avait des secrets comme bons nombres d'entre nous, et bien rare étaient les gens qui arrivaient à le faire parler. Cependant, je tenais réellement à connaitre l'identité de l'homme mystérieux. Que je l'apprenne par lui ou par moi-même importait peu, si ce n'est que ça me faisait gagner un temps précieux. « Cette fois, tu vas apprendre à éviter les crochets. On reviendra très souvent sur tous les coups-de-poing, alors ne t'inquiète pas. Le mieux pour ce genre de coup, est de passer en dessous. » Me remettant droite, soulageant un peu mon dos avec quelques courbettes, je devais faire extrêmement attention. Qu'on remarque au dîner que j'avais des courbatures ou des bleus et s'en était finit de moi. « D'accord. »

Prenant la même position que lui, je fus encore une fois très attentive en regardant les mouvements qu'il me montrait. Je savais que ça allait être dur d'apprendre à se battre, mais là, je voyais vraiment la difficulté en face, je la vivais même. Je pris conscience alors que bon nombre de gens étaient talentueux, je leur tirais à tous humblement mon chapeau. Fléchissant ses jambes, ce que je fis également, il tourna en même temps son bassin pour une contre-attaque. Assimilant, du moins j'essayais, il se replaça devant moi pour simuler le coup. Comme déjà dit, j'avais une bonne mémoire, reproduire était facile les détails par contre l'étaient beaucoup moins. Alors mouvant mon corps en calquant sur ce que j'avais vu pour passer sous ce crochet, je réussis. En même temps, mon oncle avait pris une cadence lente que mes yeux pouvaient suivre, s'il avait adopté le vrai rythme, il était sûr que j'aurais commis un énième échec. J'étais plutôt fière de moi, lui redemandant plusieurs fois ce même exercice pour cette fois-ci enregistrer avec détail les mouvements, même si je ne les reproduisais pas avec exactitude. Faisant une autre pause, j'ouvris une fenêtre pour prendre un peu l'air. Prenant une grosse inspiration. Défendre avant d'attaquer. Règle primordiale, mais impatiente que j'étais, je voulais savoir me servir d'une arme. Regardant avec intérêt celles accrocher au mur, je nourrissais un peu la conversation que l'on avait entamée « Est-ce que c'est dur de tuer quelqu'un mon oncle ? Je ne parle pas de l'acte en lui-même, planter sa lame dans la gorge de quelqu'un doit sans doute être facile, je parle au sens moral. » Plantant mon regard bleuté dans le sien, il y a quelque temps de cela, il ne me serait jamais venu à l'esprit de parler d'une chose aussi morbide. Cependant par les temps qui couraient, mon éthique avait changé de façon radicale. Auparavant, je n'aurais jamais ne serait-ce que pensé à tuer quelqu'un, à l'heure où je lui parlais, c'était devenu une option que j'envisageais. Rien de sadique dans mes propos, mais tuer pour protéger ma famille était une idée envisageable que je ne pouvais malheureusement pas écarter surtout depuis que les murmures qui se propageait au château qui soupçonnaient certaines personnes d'avoir tuer Habarad Premier, mon père.

On m'avait toujours dit que tuer était un acte ignoble, et inhumain. En franchissant les murs du château j'ai compris que c'était presque une mœurs. Il n'y avait pas d'étique en dehors, et apparemment il n'y en avait pas non plus au palais. « Tu as sans doute entendu les rumeurs concernant la mort de Père ... Et par les dieux, si un jour j'apprends que ces dires sont vrais et que l'identité du coupable me soit révéler je me vengerais. » Tout le monde aimait feu le Roi, dont moi si ce n'est plus. C'était plus qu'un roi, c'était mon père. La vengeance était-elle une mauvaise chose ? Je n'avais aucune réponse, mais coupable s'il y avait alors il était capable de recommencer en ayant une nouvelle cible, mon frère. Perdre mon père avait été très dur, perdre Halbarad était inimaginable.

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ɤ STATUT DU SANG : Bâtard
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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyDim 23 Mar - 16:54


♫Lui, qui a connu la misère, la peur et lʼoubli dʼaimer,
Vivant seulement pour être à la hauteur des contes de fées
ɤ


« La fatigue avait commencé à prendre possession de la jeune princesse. De part sa vie royale, la demoiselle n'avait jamais eu une activité sportive très poussée, ainsi, son endurance était elle aussi à faire. Le souffle était quelque chose de primordial, Dezial le savait très bien, sans cela, impossible de tenir un combat, et de le remporter. Sans souffle, la mort ne peut que se présenter au bout d'un échange de coups. La jeune femme était essoufflée mais tentait de le cacher avec des sourires. Elle était forte, à cela, il n'y avait aucun doute. Cela fit tendrement sourire le maître d'armes qui voyait en sa nièce une élève capable d'apprendre tout ce qu'il savait, et capable de devenir une grande combattante. Bien sûr, les techniques d'assassinat, il les garderait pour lui, ou pour sa disciple « officielle », mais, Euphemia serait bien vite capable de venir à bout de mon nombre d'assaillants.

Curieuse, la princesse finit par parler d'un événement qui eut lieu quelques années plus tôt, alors qu'elle se promenait, elle fut attaquée, et sauvée par un mystérieux inconnu. Du moins pour elle, car il s'agissait d'un autre oncle, un peu plus éloigné de la branche familiale, bâtard tout comme lui, ainsi que membre du Conseil Sombrelame. Étrangement, Adrian ne s'était pas présenté ce jour-là, laissant la demoiselle en détresse nager dans l'inconnu. Bien évidement, le maître d'armes savait ce qu'il avait fait ce jour-là, heureux que son cousin ait put la sauver à sa place. Lorsqu'il finit par dire qu'il le connaissait, Euphemia fut surprise, choquée même, ayant un mouvement de recul, ce qui le fit légèrement rire. Reprenant ses esprits elle finit par avouer vouloir le retrouver pour le remercier. Une envie qu'elle avait précieusement gardée depuis bien des années semble-t-il. L'oncle récupéra les deux verres pour les poser sur une table un peu plus loin, avant de revenir se placer devant elle et tenter de lui expliquer ce qui pouvait être dit.

« Ne t'en fais pas, tu le verras prochainement, j'ai cru comprendre qu'il devait passer par la capitale dans peu de temps. Et … Il passera sans aucun doutes voir la famille royale. Quant à savoir qui il est vraiment ... »

Il eut un petit rire.

« Tu seras encore plus ravie de le retrouver, sans nul doutes. Mais il me semble que c'est au héros de se présenter. Tu n'auras plus à attendre bien longtemps, je te le promets. »

Dezial n'aimait pas mentir aux siens, même si, pour de nombreuses choses il était obligé, notamment au sujet de son affiliation à cette fameuse guilde d'assassin. Les secrets qu'il avait gardait bon nombre de gens en vie. Certains ennemis savaient qu'un Sombrelame veillait sur eux, sans pour autant savoir qui c'était. De fait, tenter quelque chose devenait bien plus compliqué. Cela dit, cacher Adrian ne rentrait pas dans les mêmes prérogatives. De son point de vue, si son cousin avait caché son identité, c'est qu'il devait avoir ses raisons, ainsi, s'il devait se dévoiler, ce serait à lui de le faire et à personne d'autre.

L'entraînement reprit alors de plus belle, lui enseignant comment esquiver les coups de poings circulaires, simplement en passant sous le coup, permettant ainsi une contre-attaque qui se révélait bien trop souvent dévastatrice. En effet, il lui montra le coup qui se trouvait en toute logique dans la continuité de l'esquive, un mélange entre le crochet et l’uppercut visant les cotes, ou le foie, faisant ainsi des dégâts important. Malgré la fatigue, l'élève se montrait sérieuse, attentive et appliquée dans tout ce qu'elle faisait. Cependant, l'accumulation de fatigue la fit arrêter assez tôt, se permettant d'ouvrir la fenêtre pour prendre un peu d'air avant de regarder attentivement, et avec envie, les armes entreposées ça et là dans la salle, pour enfin poser une question à son professeur. Son regard fixé dans le sien, la question fut posée. Était-ce difficile de tuer quelqu'un ? La belle parlait bien du sens moral de la chose, pas forcément de l'acte en lui-même. Dezial fut abasourdi par la question. Il ne voulait pas qu'elle ait à passer par cette épreuve, mais, il fallait bien la préparer, un jour ou l'autre, elle aurait peut-être besoin. Réfléchissant à la façon qu'il formulerait cela, l’assassin récupéra une épée sur un des râteliers pour faire des moulinets avec.

« L'être humain est une créature bien fragile. Un simple coup porté sur un endroit précis peut nous tuer. Et ces endroits sont très nombreux. Il peut arriver de tuer sans le vouloir. Une entaille un peu trop profonde sur la cuisse et nous voilà en train de nous vider de notre sang. Un coup dans l'épaule, dans le bas ventre, les endroits sont nombreux. Quand tu prends une arme, il te faut te préparer à cela, mais surtout, avant de pouvoir prendre une arme dans un combat réel, il te faut acquérir une maîtrise parfaite de celle-ci pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Tout comme lors d'un entraînement d'ailleurs. »

S'arrêtant de faisant tourner la lame il envoya un coup d'estoc s'arrêtant à une poignée de millimètres du nez de sa nièce.

« Tuer quelqu'un est une chose horrible. La première fois qu'on tue quelqu'un, on en vient à s'en rappeler toute sa vie, un peu comme une malédiction. Commettre l'acte peut être facile cela dit. Selon le contexte, l'on peut venir à tuer quelqu'un avec facilité et sans la moindre hésitation, mais … Une fois l'adrénaline, la haine et la colère passée … La prise de conscience est difficile. »

Ramenant son épée à lui, il la fit tournoyer une dernière fois avant de la poser là où était sa place pour finir.

« C'est pour cela que je ne veux pas que cela vous arrive. J'ai déjà beaucoup de sang sur les mains, de nombreux visages qui me hantent la nuit. C'est mon fardeau, mais … Chaque vie prise par mes lames l'ont été faites pour une bonne raison. Je ne tiens pas à partager cette malédiction. »

Le maître d'armes eut un sourire forcé, légèrement triste. Il était un assassin, les vies qu'il avait prise étaient nombreuses, bien trop nombreuses, bien plus que ce que sa nièce pouvait imaginer. Malgré tout, tout ce qu'il dit fut vrai, il se souvenait de chacun des visages de ces cibles qui revenaient le hanter régulièrement.

La conversation continua de plus belle sur quelque chose d'encore moins joyeux : la mort du précédent roi, des rumeurs et de sa future mort. Dezial resserra ses poings de colère. De colère envers lui de ne pas avoir put faire quoi que se soit pour empêcher cela. Il n'avait toujours pas trouvé de preuves contre la main, et cela l'énervait encore plus.

« Tu vas devoir garder un secret de plus … Moi, ainsi que de proches amis enquêtons sur celui qui aurait pu faire cela. J'ai une quasi certitude sur son identité mais, nous n'avons aucune preuve … Une fois que je l'aurais … Je m'excuse mais, c'est moi qui irai le tuer. Il pourra avoir la sécurité qu'il voudra, je passerai au travers, et j'apporterai sa tête à ta mère. Je lui ai promis et … C'est mon devoir. Sans ton père je ne serai rien d'autre qu'un vagabond. Il était mon ami, mon frère …. Mais surtout … L'homme qui a arraché le cœur de ma sœur ne mérite que le pire des châtiments. »

La haine avait prit possession de lui, son poing droit tremblait tandis que ses yeux semblaient prêt à cracher des éclairs. Le jour où la preuve serait trouvée, Phineas recevrait le courroux du plus dangereux guerrier du Royaume, et, avec son affiliation aux Sombrelames, il n'aurait aucun échappatoire, aucune cachette, Dezial le retrouverait et le tuerait, ni plus, ni moins. »
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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyMar 22 Avr - 15:45


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« Ne t'en fais pas, tu le verras prochainement, j'ai cru comprendre qu'il devait passer par la capitale dans peu de temps. Et ... Il passera sans aucun doute voir la famille royale. Quant à savoir qui il est vraiment ... Tu seras encore plus ravie de le retrouver, sans nuls doutes. Mais il me semble que c'est au héros de se présenter. Tu n'auras plus à attendre bien longtemps, je te le promets. » De nature impatiente, elle allait être intenable après cette révélation surprenante. Curieuse, et bornée la jeune adolescente allait sans doute commençait une investigation poussée. Cela faisait tellement longtemps qu'elle avait le désir caché de revoir son sauveteur qu'il lui arrivait de penser à l'homme de temps à autre. Que faisait-il ? Était-il toujours en vie ? Où était-il ? Tant de questions qu'elle allait - enfin - pouvoir en donner les réponses, du moins d'après les dires de son oncle qui était bien trop mystérieux à son goût. Bien des énigmes se cachaient derrière ces hommes, des mystères qui l'intriguaient au plus haut point ! Motiver par cette révélation, elle eut une dernière poussée d'énergie, et elle continua l'entraînement avec assiduité. Écoutant avec attention le maître d'armes, elle s'arrêta finalement complètement épuisée par ses heures de dur labeur. Il faisait nuit, au lieu de se blottir dans les bras de Morphée comme l'auraient fait les petits gens, elle avait repoussé ses limites. Euphémia n'arrivait plus à le cacher. « Tu n'es pas homme à mentir, j'attendrais donc, bien que l'envie de te noyer de question me démange fortement. » Dit-elle sournoise. Ouvrant alors une fenêtre, elle observa ensuite les armes disposées un peu partout dans la pièce, et finit par poser une question qui lui démangeait les lèvres ces derniers temps. Était-il facile de tuer quelqu'un ? Elle parlait au sens moral. L'acte en lui-même n'avait rien de bien compliqué en soit, le corps humain étant fragile, il y avait des milliers de façons de prendre une vie. Par contre, au niveau psychologique, la réponse était plus délicate. « L'être humain est une créature bien fragile. Un simple coup porté sur un endroit précis peut nous tuer. Et ces endroits sont très nombreux. Il peut arriver de tuer sans le vouloir. Une entaille un peu trop profonde sur la cuisse et nous voilà en train de nous vider de notre sang. Un coup dans l'épaule, dans le bas-ventre, les endroits sont nombreux. Quand tu prends une arme, il te faut te préparer à cela, mais surtout, avant de pouvoir prendre une arme dans un combat réel, il te faut acquérir une maîtrise parfaite de celle-ci pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Tout comme lors d'un entraînement d'ailleurs. » La Princesse était-elle capable de tuer ? Récemment, elle s'était posé la question. Avoir du sang sur les mains étaient le prix à payer pour protéger sa famille de plus en plus convaincue par cette idée, et ce n'était pas un prix excessif pour elle. Cependant, entre vouloir et pouvoir, il y avait tout un monde, c'était une des raisons qui l'avait poussé à demander de l'aide, bien qu'elle n'ait pas fait mention de ses motivations réelles. Réaliste, l'adolescente n'aurait jamais osé demander à son oncle de lui apprendre l'art du combat pour ensuite supprimer le premier vautour de la cour qui menaçait la couronne. Buvant ses paroles, intéressée par la réponse qu'il allait lui donner, la rouquine fut de nouveau surprise, et ferma les yeux quand son oncle simula un coup. Nullement irritée, elle en fut amusée, toujours éblouit par ses talents. Elle rêvait d'avoir cette maîtrise qu'il possédait, et elle espérait l'acquérir un jour quitte à passé toute une série de nuits blanche.

« Tuer quelqu'un est une chose horrible. La première fois qu'on tue quelqu'un, on en vient à s'en rappeler toute sa vie, un peu comme une malédiction. Commettre l'acte peut être facile cela dit. Selon le contexte, l'on peut venir à tuer quelqu'un avec facilité et sans la moindre hésitation, mais ... Une fois l'adrénaline, la haine et la colère passée ... La prise de conscience est difficile. C'est pour cela que je ne veux pas que cela vous arrive. J'ai déjà beaucoup de sang sur les mains, de nombreux visages qui me hantent la nuit. C'est mon fardeau, mais ... Chaque vie prise par mes lames ont été faites pour une bonne raison. Je ne tiens pas à partager cette malédiction. » Tuer était un crime. Tuer était un acte abominable et prohibé. Certains pourvu d'une conscience en était hanté pour le reste de leur jour, tandis que d'autres bien plus froids et moins empathiques le vivaient très bien. Sans avoir sauté le pas, personne ne pouvait se mettre dans une de ces deux catégories. Tant qu'Euphémia n'avait pas vécu l'expérience si horrible soit-elle, elle n'aurait de réponse concrète. Qui était-elle au fond ? Une personne forte ? Une personne prédestinée a tué de façon anodine comme manger ? Ou une personne bien trop sensible pour vivre avec ce fardeau ? Regardant son oncle, elle put lire dans son regard une certaine tristesse, vraiment touché par ce qu'il révélait, et elle regratta un peu 'avoir abordé le sujet. « Se soutenir mutuellement est la définition même du mot famille ... Pourquoi serais-tu seul victime de ce fardeau ? Mère le sait ? En parler te soulagerais peut-être, et je veux bien être ta complice de cette manière. » Partager un repas, une conversation, des sentiments et ... du sang. C'était ça une famille pour Euphémia. Les problèmes de ses proches quels qu'ils soient étaient aussi les siens bien qu'elle soit encore à un âge où beaucoup de choses lui échapper. Pour elle, ils étaient tous sur le même bateau. Sa mère, son frère, ses oncles, ... Tous. Le regardant, le sujet dévia ensuite sur la mort de son père, et là, la tristesse de son oncle fut remplacer par une colère intense. Une colère bien visible qu'elle remarqua bien vite en posant son regard azuré sur les poings de ce dernier. « Tu vas devoir garder un secret de plus ... Moi, ainsi que de proches amis enquêtons sur celui qui aurait pu faire cela. J'ai une quasi-certitude sur son identité mais, nous n'avons aucune preuve ... Une fois que je l'aurais ... Je m'excuse mais, c'est moi qui irai le tuer. Il pourra avoir la sécurité qu'il voudra, je passerai au travers, et j'apporterai sa tête à ta mère. Je lui ai promis et ... C'est mon devoir. Sans ton père je ne serai rien d'autre qu'un vagabond. Il était mon ami, mon frère .... Mais surtout ... L'homme qui a arraché le cœur de ma sœur ne mérite que le pire des châtiments. » La vengeance était un mot qui sonnait tellement bien à l'oreille de la Princesse, car elle aussi en avait l'amer goût dans la bouche. On lui avait volé son père, et elle comptait bien le faire payer au coupable qui était pour elle avec une quasi-certitude, Phinéas Stormrage. Elle n'avait pas de preuve elle non plus, mais son instinct lui disait ce que ce vieil intriguant en était pour quelque chose. Qui avait le plus à y gagner si ce n'était lui ? « Proches amis tu-dis ? Si tu parles de la Main car je pense que c'est lui, alors, laisse moi au moins être là le jour où tu le tueras ... Je veux voir mourir cet homme ... Je veux qu'il tombe de son foutu siège de conseiller ... » Le serpent était dans la ligne de mir de la jeune fille. Qu'elle ait des preuves ou non, elle voulait le voir mort et qu'il arrête de tourner autour de son frère. Euphémia avait peur. Euphémia voulait donc agir.
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Dezial Rivers
Dezial Riversthe justice
ɤ REGISTRATION : 15/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1043
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : En Medraven au sein de la cité d'Elaven
ɤ METIER OU FONCTION : Officiellement, maître d'armes à Aubétoile, officieusement il est membre du conseil des Sombrelames.

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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptySam 17 Mai - 12:29


♫ Quʼil lisait déjà depuis tout gamin, tellement attiré
Par tous ces hommes qui avaient dans leurs mains le pouvoir de tuer.
ɤ


« En cette belle soirée, la jeune princesse semblait bien curieuse et bavarde. La belle dévoilait certains aspects de sa personnalités bien trop peu connus du maître d'armes, une certaine noirceur, une certaine envie de tuer. Cela dit, il ressentait que ce n'était pas par envie, ou soif de sang non, la vengeance brûlait ses veines et hantait son esprit. Le même sentiment qui animait Dezial depuis quelques temps, l'envie d'arracher la tête du traître, l'homme qui avait tué son « ami » pour avoir plus de pouvoir. Malheureusement, les preuves manquaient, et, il ne pouvait rien faire, même certain de son forfait. Malgré son statut de Sombrelame, et malgré ce que beaucoup pourraient en penser, l'homme avait un sens de l'honneur certain, et, tuer un innocent n'était absolument pas envisageable.

Bien que, quelque peu inquiété par cette envie nouvelle, l'oncle était heureux d'une chose, la demoiselle semblait avoir prit conscience d'une chose : sa famille était en danger, et, leurs ennemis étaient dangereux. Il semble aussi qu'Euphemia avait compris que ses oncles seuls ne suffiraient pas à la protection de l'ensemble des membres. Ainsi, si elle pouvait se battre, contre toute attente, cela ferait d'elle une arme puissante. Qui irait imaginer une jeune princesse capable d'exécuter des mouvements digne d'un Sombrelame ? Personne. Rares seraient les adversaires à ne pas se faire surprendre, avant de se retrouver dans une très mauvaise posture. Elle ignorait sans doutes ce qu'était réellement son oncle. Oh, bien sûr, elle savait qu'il était un bon guerrier, mais, elle ignorait à quel point il pouvait réellement l'être. Une chose est sûre, si elle suivait bien l'entraînement, elle deviendrait dangereuse.

Après une longue conversation, une chose arriva sur le tapis, le fardeau du bâtard, celui de défendre sa famille seul, ne voulant partager le sang qu'il avait sur les mains. Enfin, seul, bien sûr Alvin tenait magnifiquement son poste, mais, Dezial ne parlait jamais des dangers dissimulés dans l'ombre. Et à cela, la princesse se posait des questions, et n'hésita d'ailleurs pas à les partager avec son maître. Pourquoi ne partageait-il pas ses pensées ? Une famille devait se soutenir, mais, la jeune fille se proposait pour être sa confidente. Il lui sourit avec douceur, pour la remercier dans un soupir, avant de se gratter la joue un bref instant.

« Non, ma sœur ne sait rien, et c'est bien mieux ainsi. Vois-tu … Au sein de la famille, je ne suis qu'une ombre, suivant la lumière de celle-ci. Je ne suis ni un Hammer, ni un Tilney, et je ne le serais jamais. C'est autant une bénédiction qu'une malédiction, vois-tu, je peux agir, sans impliquer quiconque de ma famille. Si je viens à me faire prendre, je n'impliquerai personne avec moi, et c'est bien mieux ainsi. Tu sais … Les dangers ne sont pas tous visibles, certaines attaques viennent de l'ombre … Il est préférable de m'en occuper sans en parler à quiconque, ainsi, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles. Me battre, c'est la seule chose que je peux faire pour vous. Ainsi … Laisse moi faire ce pour quoi je suis fait, ne le répète à personne. Tu seras … Ma confidente pour ainsi dire, qu'en penses-tu ? »

Il sourit légèrement avant de lui tapoter l'épaule. Pourquoi se confiait-il ainsi à elle ? Il l'ignorait. Quelques jours plus tard, il en vint même à le regretter. Non pas par manque de confiance, loin de là, mais, il regrettait de l'impliquer elle. Malgré tout, quel bien fou cela lui faisait. Parler à quelqu'un de … Normal. D'extérieur à tout ça. Bien sûr, les mots étaient bien choisis, mais … Il s'en sentait soulagé.

La conversation finit par basculer sur la vengeance. Une cible unique pour tout le monde : Phineas. Dezial, en grand égoïste voulait se réserver son droit de mort. Premièrement, il était le plus à même de s'en occuper, en effet, pouvait-il être protégé par une armée, le Sombrelame trouverait un moyen d'aller jusqu'à lui. Mais surtout, surtout … La main du roi avait blessé sa sœur, il lui avait ôté ce qui comptait le plus à ses yeux. Cet homme ne méritait que le plus triste des sorts, et, il n'était nul question de funérailles pour lui, son corps serait jeté, caché. La belle semblait savoir de qui il parlait, et, elle voulait le voir mourir. Elle voulait le voir tomber de son « foutu siège ». Cela le fit rire.

« Tu es rusée, ma nièce. C'est bien de Phineas que je parle … Je ne vois que lui pour avoir fait ça. Et … Si je peux … Je le ferais. Mais … Es-tu capable de voir un homme perdre la vie devant tes yeux ? Je … Ne lui augure pas une mort rapide ... »

Il sourit timidement avant de regarder par la fenêtre, se rendant compte à quel point il se faisait tard. Le trentenaire s'avança vers une des torche qu'il décrocha pour la tendre à sa jeune disciple.

« Il se fait tard, on va arrêter là, mais, avant cela, laisse moi te montrer une dernière chose. La clé de tout combats est le déplacement, qu'importe ta maîtrise des coups et des parades, si tu ne sais te déplacer, tu ne feras rien. Il me faut t'apprendre un mouvement basique, mais qui, en l'améliorant encore et encore devient un atout formidable, te permettant de fuir en vitesse, ou de porter une attaque éclair. Regarde bien mes pieds, tu devras travailler ce mouvement dès que tu le peux. »

Le maître d'armes recula de quelques pas, et sourit à nouveau, nerveux. Oui, la lumière n'était pas son fort, à la lumière l'on pouvait voir toutes ses erreurs, ses mauvais mouvements, ses ouvertures, tandis que dans l'ombre … Il sautilla sur place très légèrement, avec beaucoup de souplesse, sur la pointe des pieds, après un bref instant, il se mit à sautiller sur son pied droit pour enfin se propulser à toute allure sur sa gauche, se réceptionnant sur son pied droit pour partir sur la droite, en un éclair. Là, il fit une foulée vers elle, toujours sur la pointe des pieds, se déplaçant par de très petits sauts.

« Maîtrise cela, et, tu pourras changer de direction quand tu le souhaite, et ce, à la vitesse de l'éclair. Je ne te le souhaite pas mais … Il n'y a rien de mieux pour planter une dague que d'arriver dans un angle impossible. »

Toujours avec tendresse, le maître d'armes vint récupérer la torche pour la remettre à sa place. Son élève devait désormais se reposer. »

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ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: Cours du soir - Euphemia   Cours du soir - Euphemia EmptyMar 20 Mai - 22:02


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« Non, ma sœur ne sait rien, et c'est bien mieux ainsi. Vois-tu … Au sein de la famille, je ne suis qu'une ombre, suivant la lumière de celle-ci. Je ne suis ni un Hammer, ni un Tilney, et je ne le serais jamais. C'est autant une bénédiction qu'une malédiction, vois-tu, je peux agir, sans impliquer quiconque de ma famille. Si je viens à me faire prendre, je n'impliquerai personne avec moi, et c'est bien mieux ainsi. Tu sais … Les dangers ne sont pas tous visibles, certaines attaques viennent de l'ombre … Il est préférable de m'en occuper sans en parler à quiconque, ainsi, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles. Me battre, c'est la seule chose que je peux faire pour vous. Ainsi … Laisse-moi faire ce pour quoi je suis fait, ne le répète à personne. Tu seras … Ma confidente pour ainsi dire, qu'en penses-tu ? » Son oncle était un bâtard tant dans le sang que dans l’esprit, elle essayait de comprendre, elle qui était si bien née, mais elle n’y arrivait pas. Dezial n’était pas vue comme un bâtard dans leur famille que ce soit du côté Hammer ou Tilney, bien qu’il en porte le nom, personne à sa connaissance ne faisait de différence. Alors pourquoi s’obstinait-il à le faire lui-même ? Ça n’avait pas lieu d’être, du moins pas pour elle. A ses dires il n’était qu’un outil, un chien de chasse protégeant ses maîtres et Euphémia avait une tout autre vision de la chose, peut-être plus idéaliste. Comme elle avait dit, elle voyait la famille comme un clan sur la même barque, partageant bonheur et malheur, se soutenant entres eux sans rien se cacher. C’était un peu hypocrite comme vision, car la Princesse n’était pas dépourvue de secrets elle aussi, qu’elle essayait tant bien que mal de cacher. « Tu n’es pas une arme mon oncle. Tu vaux bien plus que ça ... Tu as plus de valeur dans cette famille, et comme je suis la seule à être dans la confidence, c’est moi qui te le dit : merci. » Dit-elle avec le sourire. Il faisait tellement pour eux, il pouvait donner sa vie pour chaque Hammer ou Tilney sans sourciller, elle le savait et elle voulait devenir comme lui. Le sens du sacrifice était honorable, et elle se pensait assez courageuse pour offrir sa vie aux siens sans la moindre hésitation. Cependant, elle ne voulait finir en martyre quand dernier recours, ainsi elle se forgea un esprit plus guerrier, plus combatif … Plus meurtrier. Ses desseins devenaient plus noirs. Plus morbides. Plus laids. Et toute cette noirceur était née d’un seul et unique homme : la main du Roi. Elle était convainque de sa culpabilité, preuve ou non, elle voulait le voir mort, les yeux éteints de toute vie. En cette époque sombre, le simple doute pouvait être fatal, il ne pouvait subsister de doute, ainsi elle n’allait guère regretter sa mort ne pensant à aucun instant qu’il soit innocent.

« Tu es rusée, ma nièce. C'est bien de Phineas que je parle … Je ne vois que lui pour avoir fait ça. Et … Si je peux … Je le ferais. Mais … Es-tu capable de voir un homme perdre la vie devant tes yeux ? Je … Ne lui augure pas une mort rapide ... » Mort qu’elle lui donnerait ou qu’elle verrait. La jolie rouquine avait déjà vu bien des hommes mourir qu’elle ne les comptait plus. Lors de tournoi par exemple, et lors de ce fameux jour où elle a été sauvée. Ça l’avait marqué bien évidemment, ça l’avait secouée même, mais ça ne lui avait pas fait peur. « Oui, j’ai déjà vu la lumière s’éteindre de certains regards, les tournois ne sont pas réputé pour être doux … Et Oncle … Adrian … M’a sauvé en tuant. Alors oui je suis capable de voir des choses horribles, et peut-être qu’en regardant ce vieux serpent perdre son souffle j’en prendrais plaisir. » C’était atroce de dire ça, mais ce n’était que vérité. Puis, il s’approche de la fenêtre constatant l’heure il prit une torche pour la tendre à la belle, et elle la prit. « Il se fait tard, on va arrêter là, mais, avant cela, laisse-moi te montrer une dernière chose. La clé de tout combat est le déplacement, qu'importe ta maîtrise des coups et des parades, si tu ne sais te déplacer, tu ne feras rien. Il me faut t'apprendre un mouvement basique, mais qui, en l'améliorant encore et encore devient un atout formidable, te permettant de fuir en vitesse, ou de porter une attaque éclair. Regarde bien mes pieds, tu devras travailler ce mouvement dès que tu le peux. » Acquiesçant d’un hochement de tête, elle regarda attentivement son oncle et se promit de s’entrainer à faire le mouvement tous les jours. Elle essaya au préalable de le faire devant lui pour qu’il corrige ses erreurs, puis s’arrêta. « Maîtrise cela, et, tu pourras changer de direction quand tu le souhaite, et ce, à la vitesse de l'éclair. Je ne te le souhaite pas mais … Il n'y a rien de mieux pour planter une dague que d'arriver dans un angle impossible. » Intéressant, vraiment. Souriante, la nuit fut très instructive si bien qu’elle était déjà prête pour le second entrainement, malgré que son corps ne suive plus, croulant sous la fatigue. « Je vous remercie vraiment mon oncle. En une nuit, j’ai déjà appris beaucoup de choses … Je reviendrais demain à la même heure. Bonne nuit. » Nuit qui allait être très courte. Sortant des appartements de son oncle en toute discrétion, elle revint dans les siens, sans qu’elle ne se fasse prendre pour enfin tomber dans les bras de Morphée.

rp terminé.

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