Nom et Prénom : Hedwige Amélia Tarly, de la maison du même nom. Elle aurait dû être celle qui succèderait à son père aux affaires familiales par le biais d’un mariage arrangé, mais le Destin en a voulu autrement. De fait, la jeune femme a été très heureuse, bien que déconcertée, par son changement de parcours et elle ne s’en est jamais cachée. La vie de noble docile n’était pas faite pour elle ; c’est une certitude. Âge : Elle a déjà vu passer vingt-neuf hivers, tous différents les uns des autres. Contrée de naissance : Née sur les terres enneigées d’Alcahar, elle n’y est cependant restée qu’une dizaine d’années avant de ressentir l’Appel. Allégeance : Sans l’ombre d’un doute, c’est aux Cavaliers Verts et à la famille royale que va son allégeance. Ayant eu la chance de côtoyer de près les têtes couronnées, elle sait qu’ils sont bons et méritent sa loyauté. Quant aux Cavaliers, ils sont bien plus proches d’elle que n’importe qui. En réalité, Hedwige donnerait sa vie pour chacun d’entre eux, pour la Reine, pour le Prince Héritier – le Roi – pour la Princesse ou pour un ami proche. Et bien entendu pour Rahien. Statut du sang : Bien que cela n’ait plus aucune importance pour elle depuis qu’elle est devenue une Cavalière, elle a bel et bien le sang bleu. Race : Humaine. Statut civil : Indépendante, liée pour l’éternité à Rahien et à sa destinée. Orientation sexuelle : Hedwige n'aime que les hommes, de préférence ceux qui savent avoir le dessus sur elle et auprès de qui elle se sent protégée, en confiance. Métier ou fonction : Elle porte le titre de Responsable des Messagers du Roi depuis quelques années déjà. Faction ou Guilde : L’Appel a fait d’elle une Cavalière Verte, elle a rejoint cette faction à l’âge de treize ans et six mois. Rang : Après avoir brillamment rempli son rôle de coursier royal, elle a été nommée au poste de Capitaine des Cavaliers. Armes possédées : Il serait impensable pour Hedwige de s’aventurer hors de sa chambre sans une arme ; pas qu’elle se sente menacée ou qu’elle soit paranoïaque, mais elle a appris à se défendre et elle ne compte pas perdre d’aussi bonnes habitudes. Si elle a besoin d’être discrète, elle se contente de garder deux dagues longues qui sont généralement dans des fourreaux attachés à ses cuisses. Elle possède aussi une longue épée à une main, fine et précise, le tout bien équilibré, qui a déjà fait couler le sang plus de fois que nécessaire. C’est avec cette lame qu’elle a accédé au statut de Cavalière, elle l’a suivi pendant des années. Toutes ses armes sont d'excellente facture.

ɤ Que pensez vous de la mort du roi ? L’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? « Je... Je crois que je ne réalise pas encore tout-à-fait que notre roi a disparu. Qu'il est mort. J'ai entendu les rumeurs qui disent qu'il a été empoisonné et je les crois. Il était en bonne santé, il était encore vigoureux et vaillant. Je connais Halbarad depuis qu’il est tout gamin. C’est quelqu’un de bon et de droit, je le sais. Pourtant mon cœur se serre chaque fois que je réalise qu’il va réellement monter sur le trône et qu’il ne sera plus le Prince cachotier que je connais, qu’il sera obligé de mûrir et d’endosser un fardeau peut-être trop lourd pour lui. Néanmoins, chaque fois que l’inquiétude me prend, l’espoir ne tarde pas à suivre. Halbarad ne sera pas seul. Eleonore veillera sur lui, et j’ai bien l’intention de faire de même. Après tout, n’est-ce pas le rôle du Capitaine des Cavaliers Verts, d’être en permanence à la disposition de son Roi ? Halbarad fera un dirigeant des plus fabuleux, s’il parvient à se tenir à l’écart de certaines personnes. » ɤ  A votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? Les Engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? « J’ai voyagé aux quatre coins du monde, j’ai vu des choses parfois incroyables, j’ai aussi contemplé malgré moi les horreurs dont les hommes sont capables – et surtout les uns envers les autres. J’ignore si les Engeances risquent de réapparaître un beau jour. J’espère qu’elles ne resteront qu’un vieux mythe, par Aerynn ! Mais il serait imprudent de ne se bercer que de vœux fragiles. Si la Garde des Ombres est dissoute, quel rempart se dressera entre les Engeances et l’humanité l’heure venue ? Je pense qu’il faut maintenir ces hommes et ces femmes à leur poste. Ces derniers temps, je fais d’étranges cauchemars et il me semble que l’air est plus lourd qu’auparavant. Une menace plane… et tant que l’on ne sera pas certains que les Engeances ont toutes disparues, nous ne pourrons pas nous priver de la protection de la Garde. » ɤ Les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'Alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. A vos yeux était-ce juste ? La magie est elle une chose à proscrire ? « J’ai sans doute tort… c’est pour cela que je n’en parle pas aussi ouvertement que je le voudrais, mais je ne pense pas que les mages soient tous condamnables, et ce simplement parce que la magie coule dans leurs veines. La magie peut être une arme, comme un bouclier contre l’adversité. N’importe qui pouvant manier une lame est un danger, devrions-nous alors nous tourner les uns contre les autres ? C’est la personne qui manie l’épée que l’on tient pour responsable lorsqu’elle mord la chair. C’est la personne qui manie la magie que l’on devrait tenir responsable des dommages qu’elle cause. Non la magie en elle-même. Je comprends cependant que de tels pouvoirs peuvent parfois effrayer. Je ne suis personnellement jamais réellement à l’aise en présence de mages : je me sens épiée, tous les poils de ma nuque se hérissent… mais ce n’est pas de leur faute. Je pense que cette idée d’exclure les pratiquants de magie n’était pas la meilleure que le Roi ait eue. Mais qui suis-je pour remettre en question les ordres de mon Roi ? » ɤ  La forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? Le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? « Comme le dit un vieil adage que mon père répétait souvent : mieux vaut prévenir que guérir. Il est fol de penser que l'on peut diriger d'une main de fer toutes les terres de Kahanor, certes, mais faire en sorte que la forêt ne soit plus un danger pour les villages environnants serait déjà bien. Je ne prétends pas qu'il faille exterminer toutes les créatures dotées de griffes ou de crocs, loin de là... A dire vrai, je ne suis pas omnisciente. J'aimerais pouvoir faire quelque chose pour pousser le gouvernement à envoyer quelques patrouilles dans les environs, ne serait-ce que pour enquêter sur ces évènements suspects. Peut-être qu'Halbarad m'écoutera. »  ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? « Les motivations… (rires.) J’ai entendu l’Appel, car je suis une Cavalière. C’était mon Destin, qu’y-a-t-il à dire d’autre ? Je ne demande pas au tournesol pourquoi se tourne-t-il vers le soleil, parce que c’est dans sa nature. Chaque fibre de mon être respirait la volonté de rallier le Drôme lorsque j’étais enfant, parce que c’était là qu’était ma véritable place. Je n’ai eu aucun mal à l’accepter. J’ai trouvé mon rôle et je n’aurais pas pu rêver meilleure destinée que la mienne. Je suis née pour être une Cavalière Verte. »

When I think of winter I put my hand in my father's glove I run off Where the drifts get deeper

L’Hiver était là. Le froid, bien plus présent que durant les autres saisons, mordait ses joues roses et la neige s’accrochait à ses vêtements, emmêlant les poils des fourrures chaudes. Ce n’était pas le premier hiver que la jeune Hedwige affrontait, bien évidemment, mais cette fois, elle était en âge de comprendre les choses. Elle observait le monde avec ses grands yeux clairs, une lueur d’intelligence dans le regard. Bien plus éveillée désormais, elle débordait d’énergie… Néanmoins, avec cette nouvelle compréhension venait la douloureuse vérité au sujet de sa mère. Tous ces gestes maladroits, tous ces sourires bancals, ces œillades à la dérobade, tout ce qui faisait qu’en sa présence, l’enfant se sentait si mal à l’aise, tout trouvait un sens dans cette nouvelle lumière. Contrairement à ce qu’elle avait toujours cru, Hedwige n’était pas la source du problème ; même si elle n’osait pas poser les questions qui se bousculaient au bord de ses lèvres, elle n’avait plus autant de mal à lire entre les lignes et à comprendre que l’animosité que Lady Tarly entretenait envers la douce nourrice était uniquement due au fait que sa propre fille, la chair de sa chair, confiait tous ses petits secrets d’enfant à cette servante en particulier alors qu’elle agissait avec sa mère de la façon la plus formelle qui soit. Même avec toute la bonne volonté du monde, elle ne parvenait pas à faire abstraction de l’invisible barrière qui les séparait depuis si longtemps qu’elle lui semblait infranchissable. Du haut de ses treize ans, c’était bien le seul problème auquel elle ne trouvait aucune solution. Même son père, l’être le plus important selon elle, n’était pas capable de l’aider à résoudre ce dilemme. Et il fallait avouer que tant qu’elle avait son soutien, tant qu’il lui réservait ses moments de libre et qu’il restait aussi tendre envers elle, elle n’éprouvait pas le besoin de se rapprocher de qui que ce soit d’autre.

Le Tiern Tarly était son univers entier. En tant qu’unique enfant du couple, elle avait eu la chance de bénéficier de toute son attention ces dernières années. Chaque fois que les affaires du domaine pouvaient être repoussées, il la faisait mander simplement pour qu’elle s’asseye sur ses genoux et qu’elle lui raconte sa journée. Ce moment était toujours le favori dans la journée de la fillette qui traînait parfois dans les couloirs près du hall simplement pour qu’il l’aperçoive, qu’il lui fasse ce grand sourire malicieux qu’il ne réservait qu’à elle et qu’il lui tende les bras. Son père… son père était un héros, un guerrier, un guérisseur. Son père était immortel. Il était plus fort que le dieu Aerynn en personne, plus grand que les montagnes et lorsqu’il la serrait dans ses bras, il n’y avait nulle part autre où elle se sentait plus en sécurité. Lorsqu’il l’autorisait à chevaucher sur son destrier sur le chemin qui menait aux bois environnants, elle avait l’impression d’être la reine du monde. Pourtant, le tiern était aussi dur lorsqu’il le fallait, exigeant et intransigeant. Mais c’était grâce à cette dureté qu’il affichait en permanence que ses moments de tendresse étaient plus précieux que de l’or aux yeux de sa fille. C’était aussi lui qui lui apprenait toutes les choses qu’une véritable lady ne devrait surtout pas savoir. Comment dépecer un lièvre, comment bien choisir ses flèches, aiguiser ses lames, monter à cheval, ne pas se faire surprendre par les tempêtes en utilisant les pins-compagnons. Tant de choses qu’elle trouvait bien plus passionnantes que le calcul, l’écriture ou la couture. Mais dans sa volonté de rendre le tiern fier, elle s’efforça d’être la meilleure possible dans chaque domaine et cumula bientôt d’appréciables capacités, toutes plus diverses les unes que les autres.

Toutefois, les rêves d’enfant sont comme de délicats flocons de neige. Merveilleux, fragiles, éphémères. Malgré tout l’amour qu’elle portait à son père, Hedwige ne put le protéger lorsque les fièvres l’emportèrent cet hiver-là. Elle avait demandé à l’accompagner lorsqu’il était parti pour sa session de chasse hebdomadaire, arguant qu’elle était à présent suffisamment grande pour s’aventurer plus profondément dans les forêts qui entouraient le domaine et peut-être même pour tirer quelques bêtes à l’arc. Seulement, il refusa, avec fermeté et amusement. Et la blessure qu’il récolta fut celle qui mit fin à sa vie. Ses pleurs, ses cris, ses suppliques ne purent lui épargner son funeste destin ; elle avait eu beau prier tous les dieux existants, aucun ne daigna lui accorder sa faveur. Sa colère à leur égard avait, à cette époque, atteint des sommets. Elle leur en voulait, tout comme elle en voulait au monde de lui avoir arraché la seule personne qui se souciait réellement d’elle. Suite à cet abandon, les murs de son abri s’écroulèrent brutalement en la laissant à la merci des charognards – représentés en la personne de sa propre mère qui, en dépit de son chagrin, ne tarda pas à la tarauder sur des sujets plus importants que le deuil. Le mariage, les fiançailles, garder le domaine dans la famille.

Hedwige la repoussa aussi farouchement qu’elle put… jusqu’à ce que vienne la libération.


 

I've been through the desert on a horse with no name In the desert you can remember your name

  L’Appel l’avait traînée à travers la moitié du continent, ne lui laissant aucun répit. Entre les rêves et ce sentiment de manque de plus en plus présent, Hedwige n’avait eu d’autre choix que de rallier cet endroit mystérieux dans les plus brefs délais. Profitant de l’hospitalité de quelques seigneurs, parfois mêmes de simples chasseurs ou paysans, elle parvint à Aubétoile à peine quelques courtes semaines après son départ. La perte de son père était encore récente dans son esprit, même si son chagrin s’était grandement atténué lorsque les songes avaient débutés. Il n’y avait plus de place pour la peine, plus de place pour la colère dans son cœur. Tout son être aspirait à trouver le lieu qu’elle entrevoyait parfois dans son sommeil, un lieu dont elle ignorait tout et qu’elle semblait pourtant connaître intimement. Encrassée, échevelée, elle débarqua aux portes de la citée… qu’elle n’avait jamais vu une seule fois dans sa vie. Elle aurait dû rester abasourdie par la beauté des bâtiments, par tous ces visages étrangers qu’elle croisait, par ces étals regorgeants de produits exotiques et pourtant, elle ne le fut pas. Toute à sa préoccupation obsessionnelle, la jeune fille déambula à travers les rues en suivant son instinct qui lui murmurait la direction à suivre. Ce fut le Capitaine des Cavaliers Verts en personne qui vint l’accueillir lorsqu’elle s’immobilisa tout bonnement devant le Drôme, son regard illuminé par l’excitation et son cheval épuisé tenant à peine sur ses pattes. L’ordre la recueilli, la forma, l’éduqua, lui appris à écouter cette petite voix qui susurrait à son oreille depuis quelques mois, à manier l’épée. Et le jour même où Lady Tarly recevait la missive l’informant que son unique enfant était désormais une écuyère dans la faction la plus ancienne de Kahanor, Hedwige entrait officiellement dans leurs rangs. Ni la faim, ni l’épuisement, n’avaient pu la détourner de son but, parce que telle était sa place.

Les années passèrent bien trop vite au goût de la belle cavalière qui se complaisait dans les exercices routiniers, particulièrement dans ceux concernant les chevaux. Son destrier, sa moitié, se présenta à elle un beau matin de printemps, alors que l’aurore peignait les cieux de couleurs chatoyantes. Elle se souviendra toute sa vie de ce jour-là. Il lui était apparu dans un rayon de soleil, son éclatante robe blanche l’éblouissant. Sur l’instant, elle avait cru avoir affaire à Boromée en personne… Puis le rayon avait dévié de sa route et la réalité avait repris ses droits. Rahien n’est pas aussi blanc que la mythique jument, ses poils étaient légèrement plus foncés en réalité, notamment au niveau du chanfrein – la tache formait ici un amusant soleil aux multiples raies. Suite à cette rencontre, le Destin de la fille d’Alcahar fut scellé à jamais. Elle ne pourrait plus tourner le dos à sa destinée à présent, pas plus qu’elle ne pourrait s’arracher un bras ou s’empaler de son plein gré sur une épée. Il lui était devenu impossible de faire marche arrière, et ce même si elle l’aurait désiré de tout son être. Néanmoins, dans le cas d’Hedwige, elle n’a jamais eu l’intention de tourner des talons. L’Appel a été pour elle la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis le décès de son père et elle était persuadée qu’il aurait été extrêmement fier de la savoir dans cet ordre légendaire.

Seulement, la chance de la jeune femme n’avait pas fini de lui sourire. Quelques années après sa confirmation, le Capitaine la convoqua dans son bureau pour lui parler de son futur. ‘Tu es née pour être une Cavalière, Hedwige, n’en doute pas. Lorsque le temps viendra pour moi de me retirer, c’est à toi que je compte confier la charge du Drôme. Te sens-tu prête à l’accepter ?’ Le serment des Messagers du Roi d’être toujours aux côtés de la famille royale, de livrer les missives aux quatre coins du monde, tout cela n’était finalement rien comparé à la demande que le Capitaine lui avait faite. C’était un grand honneur que de servir les Cavaliers Verts, un plus grand encore d’être élue pour être leur chef. ‘Tu devras veiller sur chacun d’entre eux, comme si c’était ton propre enfant, sans pour autant oublier qu’ils sont tes subordonnés. Tu devras suivre leur formation avec intérêt, séparer le bon grain de l’ivraie.’ Elle espérait que des dizaines d’années passeraient avant que la promesse qu’elle avait faite au vieil homme ne doive s’accomplir, mais une fois encore, un être qu’elle pensait plus fort qu’un roc tira sa révérence. Elle lui rendit de nombreuses visites dans sa demeure à Aubétoile, profitant de ses conseils avisés et de sa longue expérience en tant que Capitaine, avant qu’il ne décède finalement dans son sommeil. ‘Je sais que tu as du cœur, que tu es loyale, déterminée, juste. Tu feras un bon Capitaine, Hedwige. L’ordre est entre de bonnes mains.’ Et chaque jour qu’Aerynn fait, elle tente d’honorer l’homme qui lui a offert une nouvelle famille.

I will not say : " Do not weep " For not all tears Are an evil

Tout le continent de Kahanor est en deuil. La mort semble frapper tous les hommes qu’Hedwige admire… D’abord son père, lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant, puis l’ancien Capitaine et aujourd’hui, c’est au tour du roi Halbarad I de rendre son dernier souffle. Alors que la stupeur laisse place aux larmes, d’atroces rumeurs commencent à courir sur la possibilité que la Main du Roi en personne ait orchestré ce funeste évènement. Proche de la famille royale depuis des années, la jeune femme a appris à tous les connaître, à les apprécier, à les aimer. Elle partage la tristesse de ses membres, n’hésitant pas à offrir une épaule réconfortante à la reine ou à la princesse si le besoin s’en fait sentir. Eleonore est une amie qui lui est chère, et elle tient tout autant au bien-être d’Euphemia et d’Halbarad qu’elle. Est-ce qu’elle s’inquiète au sujet de la récente montée au pouvoir du jeune adolescent qu’elle a vu grandir et s’épanouir ? Bien sûr. L’idée que le prince – pardon, le roi – puisse être accosté de toutes parts par des personnes sournoises aux motifs fallacieux ne lui plaît guère, toutefois elle sait que sa mère la reine garde un œil attentif sur lui. Et rien n’empêche la Capitaine des Cavaliers de tendre un peu l’oreille… En parlant de rumeurs et d’inquiétudes, son dernier voyage à Forgenerg n’a pas rendu ses nuits plus paisibles. Si Korbund a raison, si les Engeances s’agitent au fond de leur trou, peut-être qu’il serait effectivement temps de rappeler aux contrées leurs anciennes alliances pour éviter que le continent ne se perde dans une lutte intestine pour savoir qui pourra profiter de la jeunesse évidente du roi pour le dominer.

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; wah, toutes ces questions. C'est quoi, c'est l'interrogatoire de la Gestapo, hmm ? Et si j'étais un homme ? Et si j'étais un vieux routier de soixante balais, pervers et alcoolique ? Ouais bon, pas crédible, je sais. Moi c'est MoonOfBlood, j'ai vingt-et-un ans et je suis effectivement... Une femme, oui ! ɤ Fréquence de connexion ; très régulière. Fréquence de réponse, un peu moins à cause de mon boulot. Mais si l'inspiration est là, je peux répondre dans la journée. ɤ Que pensez-vous du forum? ; affreux, incomplet, rempli de fautes et d'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je suis là. Enchantement ? Enchantement ! ɤ Comment l'avez-vous découvert ? il me semble que c'est par hasard que j'ai cliqué sur le lien au début, puis par curiosité que j'ai commencé à lire les textes et ensuite... Je me suis perdue quelque part en Kahanor. Cet univers, c'est tout ce que j'ai toujours voulu voir dans un monde médivo-fantastique, c'est beau. C'est parfait. Merci à vous, sincèrement. Vous avez fait un travail remarquable. ɤ Code du règlement ; Validée par Astoria. ɤ Célébrité choisie ; Bridget SEXYNESS Regan. ɤ Crédits (avatar, icon etc.) ; je remercie mon bon ami Tumblr !

bravo l'ami ! t'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE JUSTICE.

Ta fiche est parfaite ! Un bonheur à lire et puis Hedwige sera juste une merveille entre tes mains alors gogogo, éclate-toi bien !

par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de rps. c'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit rp. encore avec nous ? parfait ! si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? c'est ici qu'il faut aller demander. maintenant, ton personnage est bien installé ! aaahn dernière petite chose. si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. encore de l'inspiration ? n'hésite pas à lier ton personnage à des pvs déjà écrits. c'est par là que ça se passe !

néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le rp. c'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? n'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

n'oublie pas une chose ; amuse toi bien !