nom et prénom : Rowena   Un prénom que, j'ignore pourquoi, à toujours siffler à mes oreilles comme une promesse de grandes choses, enfant. Aujourd'hui, il me semble plus menaçant, plus dure dans ses intonations. Plus tranchant. Peut-être n'est-ce que la perception que j'ai de moi-même qui a changer avec le temps. Helsa. Le prénom de la soeur de ma mère. Une femme que je n'ai point connu puisqu'elle est décédée lorsqu'elle était enfant. Un prénom que l'on m'a donner en son honneur. Leonheart. Alors là, ça vous dit peut-être quelque chose? Famille de nobles, qui n'a rien a envier à personne?  âge : Je viens tout juste de dépasser les barrières des trente et un ans. contrée de naissance :  Née à Tedrasyl, dans les régions Tameriel, je ne me souviens plus vraiment de ce lieu cependant, ayant été relativement jeune lorsque l'on m'a retirer de mon milieu familiale.  allégeance : Ma famille porte allégeance à celle des Culkin. Effectivement, je suis née dans l'une des ces familles de bannerets. J'imagine que part défaut, je lui fais allégeance, bien que tout cela est bien loin maintenant et que la seule allégeance qui tienne soit celle que j'ai fais à Vanyr.  statut du sang : À quoi bon avoir un rang de noblesse lorsque l'on passe sa vie recluse dans une tour? Bref. Je suis de Noble famille, si ça vous intéresse.  race : Humaine, comme s'il pouvait en être autrement.  Je n'ai pas besoin de cornes en plus! statut civil : Célibataire, et je ne compte pas faire changer ce statut de si tôt.  orientation sexuelle : Hétérosexuellemétier ou fonction : Je suis Mage. Bien que j'ai quitter la Tour depuis un petit moment déjà, donc je n'ai pas de métier. faction ou guilde : Je me considère comme une membre fière de la Guilde de Darach.rang :Je suis un membre de la Guilde de Darach et le bras-droit de son chef, Vanyr.  armes possédées : Je préfère de loin utiliser mes dons que de me salir des mains avec le sang d'inconnus.  

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? ? Il y a bien longtemps que je ne me soucie plus des affaires des royaux. Depuis que j’ai été enfermée dans une tour sous l’ordre des Rois. J’ignore si ce nouveau Roi est trop jeune, pour être honnête, je m’en fiche un peu à l’heure actuelle, mais j’espère simplement qu’il aura plus de sens que son ancêtre et qu’il détruira cette Tour qui détruit tant de vie. Mais c’est sans doute trop demander à un simple gamin, aussi bien demander à un enfant de régner sur un royaume... oh, attendez.ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Barbare. C’est un fait. Un fait que personne ne peut contredire. Mais il faut bien une place pour mettre ces hors-la-loi. Si nous n’avons pas vu d’engeances depuis longtemps maintenant, je doute qu’elles soient complètement disparues, bien que cela m’étonnerait de revoir ces bestioles se pointer dans nos contrées dans les prochaines années. N’ont-elles pas eu leur leçon? Bien que je doute également qu’une bande de voleurs de mie de pain et de bâtard puisse nous protéger d’une telle menace.   ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? Juste? Non. C’est tout sauf juste. La magie n’a rien de maléfique, pas plus que l’épée ou la royauté. Ce fut une décision fondée sur la peur, parce qu’ils savent que nous, les mages, pouvons être plus puissants qu’eux s’ils ne nous mettent pas des bâtons dans les roues. Ce ne sont que des froussards. La magie pourrait être utile au royaume, mais ils préfèrent enfermer ceux qui la manipulent dans les donjons sans pouvoir voir la lumière du soleil. Ils ont seulement besoin de coupable. Et nous sommes ceux-là. Alors, juste? Ne me faites pas rire!   ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Le gouvernement devrait peut-être cesser de mettre tout sur le dos de la magie et cesser d’enfermer des gens dans la tour pour s’occuper de choses plus importantes. Je ne me sens pas particulièrement menacée par les créatures qui hantent la forêt, sans doute parce que je sais que je suis capable de me défendre contre ces choses, mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un souci important et que des vies sont en danger. Et pourtant, ça ne semble pas les inquiéter le moins du monde. ɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Un choix? Ce ne l’était pas vraiment. C’était ça ou un semblant de survies aux quatre coins du royaume. Qui plus est, il m’était impossible de refuser ce que Vanyr m’offrait. Une vie sans peur et sans donjons. Une vie où je serais la maîtresse de ma propre destinée. Alors est-ce un choix? Peut-être. Et si j’avais à le refaire, je le referais sans doute. Sans hésiter. Parce que la guilde de Darach, c’est la maison que je n’ai jamais eue.

Je me baladais dans la vie comme un petit prince ayant des allures de grands rois. J’avais tout pour moi. On m’avait bourré la tête avec toutes ces histoires de princes et de princesses, on m’avait dit que je serais un jour quelqu’un d’important. Comme si les femmes pouvaient être importantes dans ce monde qui était le mien. On m’avait vouée à un avenir glorieux. On m’avait fait croire que j’étais mieux que ces gens que je croisais dans les rues. Alors, je me baladais dans la vie comme une petite princesse sur sa monture d’arrogance et d’égoïsme. Aveugle, inconsciente de la douleur et de la souffrance qui m’entourait. J’avais grandi dans un village relativement petit, j’en conçois et pourtant, jamais je n’avais vraiment réalisé qu’en dehors de notre famille, en dehors du noble sang, les autres enfants manquaient de nourritures, d’eau, de ressources. Pourtant, souvent, ils semblaient plus heureux que moi dans mon petit palais d’argent. Eux, ils avaient le droit de s’amuser, eux, ils avaient le loisir d’être recouverts de boue et de poussière. Pas moi. Parce que j’étais une Lady. Parce que j’étais réservée à un avenir glorieux. Parce que l’on ferait de moi, une parfaite petite poupée, délicate et douce, une jeune femme qui aurait la vie rêvée. On m’avait dit que je leur étais supérieure. Comme ils s’étaient trompés. Comment pouvaient-ils savoir après tout? Il n’y avait rien qui prédisait, au départ, que leur enfant unique avec une tare que ni l’un ni l’autre ne partageait? Comment pouvaient-ils savoir que j’étais pourrie jusqu’à la moelle avant même mon premier souffle? Parce que malgré tout ce qu’ils croyaient, il y avait cette noirceur qui grandissait en moi, qui menaçait de m’envaler si je baissais ma garde. J’étais belle. J’étais égocentrique. J’étais naïve et pétillante. Il y avait chez moi cette lumière qui charmait les gens qui m’entouraient, qui se reflétait dans mes yeux sombres, qui brillait à travers mes sourires éblouissants. Mais j’étais une enfant bornée et audacieuse, une enfant qui avait tendance à se mettre les pieds dans les plats, à s’attirer des ennuis. Au final, ma mère décida qu’il faudrait que l’on soit plus sévère avec moi, que l’on bride ma curiosité, que l’on me réprime plus sévèrement lorsque je faisais des bêtises. Après tout, les jeunes filles de bonne famille ne font rien pour embêter leur mari. C’était ce que j’essayais de faire donc. Pour leur faire plaisir.

Mon enfance était un monde de douceur et de délicatesse malgré la dureté de l’éducation que je recevais. Malgré la rancœur que je pouvais ressentir pour ma mère certains jours, aujourd’hui je savais que tout cela pourrait être pire. Jamais on ne leva la main sur moi, bien que je me retrouvai plus souvent qu’à mon tour enfermée dans ma chambre sans moyen de sortir. J’étais consciente que tout cela pourrait être bien pire. J’avais vu plus d’une fois des parents lever la main sur leurs enfants dans les rues, j’avais vu ces enfants accepter les coups sans broncher, parce qu’après tout, ils ne pouvaient rien faire d’autre que de relever le menton d’une façon fière, comme pour montrer aux passants qu’ils n’avaient rien. Qu’ils allaient bien. Sans doute devais-je me sentir chanceuse de ne pas avoir été traitée de la sorte par les propres parents. Oh, oui. J’avais la vie parfaite, n’est-ce pas? Jusqu’à ce que mon monde s’écroule autour de moi, jusqu’à ce que la noirceur m’englobe lentement, prenant le dessus sur ma lumière. Mes nuits commencèrent à s’agiter, les monstres à ramper le long des murs, à se terrer dans les coins ombrageux de ma chambre, à surgir dès que je fermais les yeux pour mieux m’attirer à eux lorsque je baissais ma garde. D’enfant débordant d’énergie, je devins lunatique, incapable de me concentrer sur ce que je faisais. Mes cauchemars prirent de plus en plus d’ampleur, empiétant rapidement sur mon temps éveillé. Ça ne passa pas inaperçu, bien entendu. Des cernes vinrent à souligner mes yeux sombres, mon teint pâlit considérablement et je perdis du poids. J’imagine que mes parents auraient pu fermer les yeux sur ces cauchemars. Oh, je ne doute pas une seconde qu’ils auraient voulu le faire, mais ils ne pouvaient pas fermer les yeux sur ce qui se passait autour de moi. Sur les objets qui bougeaient d’eux-mêmes dès que l’on essayait de me faire parler de mes rêves. Sur ces choses étranges qui se passaient autour de moi. Alors, ils firent un choix. Un choix qui me condamnerait à vivre dans une tour, un choix qui ferait de ma vie un enfer. Mais ils n’avaient pas les choix, n’est-ce pas? C’était ce que le Roi voulait. Et le Roi avait toujours raison. Les mages étaient dangereux. Je l’étais donc. Et même s’ils m’aimaient, ils ne pouvaient m’offrir cette vie qu’ils avaient planifiée pour moi.

La tour. Cet endroit grotesque où l’on nous tenait prisonniers comme des créatures infâmes qui n’avaient pas le droit à la liberté. Comme des bêtes de cirques qui risquaient de mettre à sang le moindre village qu’ils croiseront. Au final, c’était ce qu’ils voulaient que l’on soit. Ils avaient peur de nous, ils ne nous comprenaient pas, alors ils nous tenaient éloignés du reste du monde, prisonnier de ce qui devait être un don, un talent. Moi, l’enfant qui avait passé sa vie à entendre qu’elle était meilleure que le commun des mortels me voyait coincée entre quatre murs avec des paysans. Je me voyais relayé au rôle d’indésirable. À peine humaine. Juste une créature qui avait à peine le droit à la dignité. Avec le temps, je devins silencieuse, solitaire. Passant mes journées à broyer du noir, perdu dans des pensées qui n’avaient plus rien de joyeux. Plus le temps passait, plus mon âme perdait de sa lumière, m’enfonçant dans les ténèbres, m’y plaisant presque dans un sens. Ici, je n’avais pas d’amis, pas de famille. Ces gens qui partageaient les mêmes dons que moi n’étaient absolument rien à mes yeux. Et si mes sourires se firent plus que rares, mes yeux cessèrent de s’illuminer, même ma curiosité s’effaça au profit de la noirceur qui menaçait de m’envahir de plus en plus, sans que je me batte contre elle. Je savais ce que cela faisait, quand on laissait les démons prendre le dessus sur notre âme. J’avais vu des mages devenir fous, perdre la tête jusqu’à se laisser mourir. Mais je me savais plus forte que ça. Sans savoir encore pourquoi. Je savais que ces démons qui hantaient mes rêves ne pouvaient pas me faire de mal. Pas totalement. Sans en savoir la raison, j’avais l’impression que les rêves, c’était mon monde à moi.

Les années passèrent. Semblable les unes aux autres, identiques en tout point, et avec le temps, j’en perdis la notion du temps. Les mois passèrent, mais ne faisaient que se ressembler dans cette prison qu’ils appelaient ma maison. L’arrivée de Qahedar à la tour apporta quelques changements à ma vie. Il était, ici mon seul ami, le seul de mon rang social. C’est naturellement que nous nous étions mis à rêvasser de la vraie vie ensemble, que nous nous étions rapprochés. C’était comme si parler avec lui était revenir à qui j’étais avant d’arriver ici. Qahedar, malgré nos différences, arrivait à restaurer un peu de ma lumière, par moment, par fréquence. Et dès qu’il disparaissait de mon champ de vision, les ténèbres reprenaient le dessus. Puis, vint Jeaden. Était-ce le fait que nous avions environ le même âge, m’approchant doucement de mes dix-sept ans, ou alors était-ce le fait qu’il venait lui aussi de Tameriel qui nous avait rapprochés aux premiers abords? Où était-ce ces petites rides près de ses yeux lorsqu’il souriait, sa voix profonde et douce, ses cheveux couleur blé et ses yeux couleur miel qui m’avaient attirée à lui? Ou peut-être était-ce le fait qu’il ne me regardait pas comme une quelconque menace? Qu’importe. Il n’en reste pas moins que je nouai une amitié solide avec ce templier, passant sans doute trop de temps avec lui, mais c’était ma façon de m’évader de cette tour. De ces ténèbres de plus en plus oppressantes. J’ignore pourquoi, ou comment, je n’ai jamais été très douée dans les relations interpersonnelles, mais un jour, Jeaden m’annonça qu’il m’aimait. Comme ça. Tout bonnement, comme s’il discutait de la pluie et du beau temps. J’ai ri. Parce que je n’y croyais pas. Parce qu’il ne pouvait pas aimer un mage, qu’il ne pouvait pas imaginer une vie avec quelqu’un qui passe ses jours et ses nuits dans une tour. Et les années s’écoulèrent, encore et toujours, comme si elles nous narguaient. De nouveaux mages arrivèrent dans la tour, trop souvent, plus souvent que ceux qui la quittaient. Et quand on quittait la tour, c’était pour allez bouffer les pissenlits par la racine. Mes rêves de libertés étaient de plus en plus présents, l’envient de retourner chez moi, dans mon monde, dans ma famille de plus en plus obsédante. L’épreuve de la Confrontation arriva et ce fut sans difficulté que je la passai, bien que pendant un moment, je me demandai ce que cela donnerait si j’échouais, si je me laissais battre… mais quelque chose me rattachait à cette vie qui était maintenant la mienne. Peut-être était-ce Qahedar ou Jeaden. Peut-être est-ce que j’avais l’impression d’avoir une dette envers eux.

J’avais onze ans lorsque je vis la tour pour la première fois. J’en avais presque vingt-trois lorsque je lui jetais un dernier coup d’œil. « Tu me fais confiance?» La question était chuchotée, ses doigts étaient serrés autour des miens avec une force nouvelle. Ses yeux brillaient d’une drôle de lueur, comme une promesse sous une peur enivrante. Un hochement de tête plus tard, je le suivais dans les couloirs de la tour, emmitouflée dans sa cape. J’avais l’impression de rêver, de revivre l’un de ces rêves où je m’échappais de la tour. Sauf que la peur qui me nouait l’estomac me disait que c’était trop vrai pour être un rêve. «Qahedar…» le nom m’avait échappé dans un souffle tremblant et la seule réponse que j’eu fus le hochement de tête négatif du jeune templier devant moi. Nous n’avions pas le temps. Nous ne pouvions pas risquer d’être pris par les autres templiers. Ma première bouffée d’air fit un bien fou, chassant pour la première fois depuis que j’avais ouvert les yeux la peur qui me rongeait, qui me tétanisait. Je m’arrachais un sourire qui s’évanouit bien vite lorsque des bruits de pas et des voix se firent entendre derrière nous. Des Templiers. Ceux qui ne me laisseraient pas partir. La main de Jeaden délaissa la mienne pour la première fois depuis mon réveil, dégainant son épée dans un bruit qui me fit froid dans le dos. Et sans un regard en ma direction, il m’ordonna de courir. Une fois. Deux fois. Ce n’est qu’à la troisième que j’obéis finalement, réalisant que si je ne bougeais pas, ils me feraient ce qu’ils font à ceux qui tentent de s’échapper et que cette fois-ci, mon ami ne pourra pas m’aider. Je pris mes jambes à mon cou, m’enfonçant dans les bois qui entouraient la tour. Le cri d’agonie de Jeaden me força à me retourner alors que son corps ensanglanté toucha le sol, une seconde, juste une fraction de seconde, avant de me remettre à courir.

J’ignore combien de temps je courus. Le soleil était levé et les bruits de pas avaient de puis longtemps cesser lorsque je m’arrêtais finalement, à bout de souffle, les mains tremblantes, la poitrine douloureuse et les genoux ensanglantés par mes nombreuses chutes dans les bois. Mon errance ne faisait que commencer et j’étais déjà épuisée autant physiquement que moralement. Jaeden était mort, par ma faute, parce que je n’avais pas voulu rester dans cette stupide tour. Qahedar n’était maintenant qu’un visage qui commençait déjà à devenir flou au milieu de ces sentiments terrifiés que je ressentais. Je devrais survivre maintenant. Ici, dans cette forêt, loin de tout ce que j’ai toujours connu. Je repoussai les limites de ma magie pour survivre, l’utilisant plus que je ne l’aurais jamais fait si j’étais restée dans la tour, repoussant toujours les limites, allant toujours plus loin. M’enfonçant dans le pouvoir qu’elle m’offrait. Pour la première fois de ma vie, je réalisais à quel point j’étais puissante, que je n’avais pas à craindre mes pouvoirs. Je survis en pêchant, en volant quelques morceaux de pain dans les villages que je croisais, en troquant certains trucs dénichés çà et là contre quelques morceaux de tissus ou quelques repas chauds. Gardant ma magie secrète, agissant comme une nomade aux yeux de la population, inventant des histoires, répondant évasivement aux questions. Pour ces gens, je n’étais qu’Helsa, fille de meuniers née dans un minuscule village de Tameriel. Je n’avais rien de noble. Rien de magique. Je n’étais personne. Et ça me plaisait ainsi. Malgré cela, je n’arrivais pas à me débarrasser de ce sentiment de peur qui m’habitait depuis que j’avais quitté la tour. Cette terreur qui m’envahissait chaque fois que la voix d’un homme s’élevait, chaque fois que quelqu’un parlait de la tour ou de mages. Comme si j’avais peur que l’homme que je croisais sur la route fût un Templier. Comme si j’avais peur que l’un d’entre eux soit quelqu’un que j’avais croisé dans mon passé. Et c’est cette peur qui me poussait à aller plus loin dans la magie, parce que si j’étais assez puissante, je n’aurais plus aucune raison d’avoir peur.

C’est sans doute à cause de cet état d’esprit que je n’hésitai pas à rejoindre Vanyr, il y avait quelque chose chez cet homme qui faisait froid dans le dos, quelque chose chez moi qui me disais de ne pas le suivre et pourtant, j’attrapai la main qu’il me tendit et je ne l’ai jamais laissé allez depuis ce jour-là. J’ignorais comment il m’avait retrouvée, mais aujourd’hui, cela ne m’étonne pas vraiment. Si Vanyr voulait mettre sa main sur moi, il allait y arriver, qu’importe où j’aurais pu me cacher. Il m’avait promis que je n’aurais plus jamais peur, il m’avait promis de faire de moi la plus puissante des magiciennes que ce monde n’a jamais rêvé de voir. Des promesses que je ne pouvais pas croire et pourtant, je lui ai laissé une chance. Vanyr m’offrit un toit, un repas chaud, une façon de vivre que je n’aurais pas rêvé vivre depuis mon départ de la Tour. Depuis que j’avais laissé Qahedar derrière moi, depuis la mort de Jeaden. Il m’apprit tout ce qu’il savait sur la magie, ce qui était déjà plus que tout ce que j’aurais pu m’imaginer dans le Cercle des Mages. Il garda sa promesse, il fit de moi quelqu’un de puissant, quelqu’un de respecter. J’ignore pourquoi, j’ignore comment, je sais juste que cela arriva. D’élève, je devins le bas droit de Vanyr, me plaisant de ce rôle de pouvoir, dans ce rôle où je n’avais plus à avoir peur. Bien que je n’arrivais pas à me débarrasser complètement de cette peur irrationnelle.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Chocobo M. (F) ɤ fréquence de connexion ; 4/7 ɤ que pensez-vous du forum? ; Vraiment très joli et très réussit. Très complet également, ça fait du bien!  ɤ comment l'avez-vous découvert ? Google est mon ami!  ɤ code du règlement ; war will weather the souls of the lost. ɤ célébrité choisie ; Lana Parrillaɤ credits (avatar, icon etc.) ; Tumblr, Blondie

Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE JUGGLER.

Tu as très bien cerné Rowena, ta fiche était complète et très agréable à lire alors nous te validons sans hésiter ! Amuse-toi bien parmi nous.

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !