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 New hope [Novadwynn]

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MessageSujet: New hope [Novadwynn]   New hope [Novadwynn] EmptySam 19 Avr - 6:02


New hope

New hope [Novadwynn] 3150898,iocpfA0jwmSRsBnjpAmU+3babviEXUXW2RvMp_6cVl8Piua335QOX5TznNI9SeVMokiuIgn7g9R5l_edeSB89Q==   New hope [Novadwynn] 10725891765_98806b1884_q

Le soleil bas n’allait pas tarder à se coucher, et j’étais toujours coincé là, sur le bord du chemin qui aurait dû m’avoir ramené à Forgenerg depuis quelques heures déjà. Je taillais une branche de la taille de mon poignet à l’aide de mon couteau, assis par terre, le dos contre la roue du charriot contenant les barres d’acier  et les provisions qu’avaient bien voulu nous fournir le seigneur Oaken et d’autres qu’une bourse maintenant allégée nous avait procurées.  Pas trop mauvaise camelote, meilleure que la dernière fois, en tous cas. Le ciel était dégagé quand nous avons quitté Ozhramar le charriot plein de vivres pour survivre à la saison froide. Nous avions fait bonne route, l’allure était raisonnable, et nous allions pouvoir rentrer à l’heure dite. Mais alors que nous cheminions et que quelques heures seulement nous séparaient encore de Forgenerg, le vent s’était levé, la neige était arrivée subitement, et en quelques instants, un tapis blanc avait fait son apparition, avant de se transformer en congères et de cacher la piste que nous devions suivre pour rentrer. Notre marche se ralentit pour atteindre la vitesse d’un lézard en hiver, et comble de malchance, nous avions dû charger l’essieu trop fort, ou bien les routes nous en voulaient ; quoi qu’il en soit, un trou réussit à briser l’essieu arrière juste à côté du moyeu gauche. Cela n’allait pas être une réparation aisée. Après discussion, Errald, le Garde qui m’avait accompagné dans cette mission, avait décidé de retourner chercher de l’aide et un nouvel essieu à Forgenerg. C’était la source d’approvisionnement la plus proche, nous avions passé le dernier village depuis plusieurs heures déjà. Il faut croire que la ville effraie toujours autant les paysans, parce que malgré la terre disponible aux alentours, personne ne se décidait à coloniser cette région. Et c’était probablement mieux ainsi, si les dernières visions qui étaient venues nous troubler étaient correctes.

Enfin, toujours est-il que j’avais laissé Feuilles de Chou (c’est le surnom d’Errald, à cause de ses oreilles décollées) partir à cheval sur le dos de l’animal qui devait normalement tracter cet engin contre lequel j’étais appuyé. La bête n’aurait pas pu nous porter tous deux, surtout dans cette purée blanche ; et puis hors de question de laisser nos provisions sans surveillance, pour que le premier malandrin venu puisse s’en emparer. Non pas qu’il y réussirait sans une solide charrette et un bon coup de main pour décharger la marchandise, mais on n’était jamais trop prudent. Et puis, Errald était meilleur cavalier que moi, voilà pourquoi j’avais tout le temps de tailler cette petite branche à coups de couteau en attendant son retour. Il ne tarderait plus, à voir la position du soleil, enfin, du moins en notant l’approche de l’obscurité ; mais qui sait ce qui peut arriver sur les routes de nos jours ? Un essieu brisé, par exemple.

Je taillais ma branche de frêne sans idée précise de ce que j’allais en faire, plus pour m’occuper les mains, empêcher le froid d’engourdir mes doigts et me passer le temps que pour vraiment réaliser quelque chose. J’avais allumé un petit feu, pour éviter de mourir gelé alors que le vent forcissait encore, que la température baissait et que la neige continuait de tomber. On n’y voyait plus à dix pas, et cela n’allait pas s’améliorer. C’est dingue comme parfois l’attente peut sembler longue, et laisser l’esprit s’en aller dans de mauvaises directions. Ainsi, je me repassais en mémoire les derniers cauchemars en date, ces rêves qui malheureusement n’en étaient pas vraiment. Et qui, à cause de cela, n’étaient pas oubliés au réveil, mais restaient présents dans votre esprit jusqu’à la vision suivante, bien pire encore. Malgré tout, le lien qui nous unissait aux Engeances était une arme que nous ne pouvions nous permettre de laisser de côté. Les visions se précisaient, et peut-être un jour aurions nous la possibilité de prédire où ils allaient frapper et avec quels nombres. Enfin, si nous avions de la chance, ce qui n’allait pas être facile, étant donné qu’une fois qu’ils seraient sortis de leur prison, le carnage et le chaos règneraient.  

J’étais tout occupé à ces sombres pensées, sculptant le bois et me réchauffant les doigts de temps en temps à la maigre chaleur de mon petit feu, quand j’entendis un léger bruit, plus une impression qu’un bruit réel, dans mon dos et à ma droite. Sans laisser paraitre que j’avais repéré quoi que ce soit, je posai doucement couteau et bois sur le sol, avant de faire semblant de m’étirer et de venir poser lentement, comme par hasard, une main sur le manche de mon marteau, et l’autre prête à la rejoindre. Il y avait peu de chance que celui qui s’approche soit un ami. Seuls les fous s’aventurent dans cette région, ou ceux qui y sont contraints, surtout par ce temps. Et il existe quantité de créatures infréquentables dans ces parages. Mieux valait être prêt. La neige qui tombait ne me permettait pas de voir bien loin, impossible de savoir ce qui s’approchait. Mais elle cachait aussi une partie de nos traces, heureusement. Immobile, main sur le manche de mon arme et à moitié recouvert de neige, j’attendis que cela approche.
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Novadwynn Aeducan
Novadwynn Aeducanthe emperor
ɤ REGISTRATION : 13/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 77
ɤ STATUT DU SANG : du sang royal coule dans ses veines, descendante de la famille royale.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : née à Forteterre, la contrée qui a vu naître la plupart des gens de son peuple.
ɤ METIER OU FONCTION : héritière du trône perdu de Forgenerg, princesse sans royaume.
ɤ INVENTAIRE : une lance noire fabriquée par son peuple, son épée et son bouclier, des dagues, un diadème, des trésors de la famille Aeducan, un miroir et... un rasoir? ;P

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MessageSujet: Re: New hope [Novadwynn]   New hope [Novadwynn] EmptyMar 22 Avr - 5:19


new hope ɤ i want to dream again
KORBUND FIRESTORM & NOVADWYNN AEDUCAN

Je relevais l’épaisse fourrure de mon manteau sur mon cou. Le froid mordait de plus en plus la peau blanche de ma nuque. Même si j'étais née dans cette contrée, je ne m'habituais toujours pas à l'air glacé qui m'entourais. J'avais pensé les dix dernières années dans une forge, autour de la chaleur des feux, forcée de fabriquer des armes pour un marchand avare me gardant prisonnière. J'avais oublié à quel point il faisait froid à l'extérieur et surtout sur les terres de mes ancêtres. Je n'osais pas replacer le petit diadème de Mithril sur ma tête, qui m'obstruait de plus en plus la vue, tellement j'avais froid, préférant garder mes mains sous la peau d'animal.

Depuis que j'avais fui ma prison, la seule chose à laquelle je pensais était les ruines de la cité naine, Forgenerg. Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais osé m'en approcher, de peur de ne jamais vouloir les quitter, ces murs où avait vécu mes ancêtres, dans des temps de gloire. Mais maintenant, tout ça n'était qu'un souvenir enfoui derrière une barrière magique enfermant des monstres. Je n'avais jamais compris comme une chose invisible et si fragile puisse retenir des créatures comme les Engeances, et pourtant, la barrière tient toujours. Mais pour combien de temps? Sachant que le temps nous était compté, je me sentais irrésistiblement menée vers Forgenerg. Je devais aller y jeter un coup d'oeil, espérant que les Gardes des Ombres acceptent ma présence en ces lieux. C'était peut-être un rêve stupide, un espoir voué à l'échec, mais je devais au moins essayer et toucher la pierre de cette cité perdue.

Je portais sur mon dos mon sac de voyage et mes quelques armes, mes pas de plus en plus lourds sur la neige épaisse au sol. Je voyais à peine le chemin et bientôt, je commençais à m'inquiéter. Il se faisait tard et la neige tombait, brouillant l'horizon. Être coincée la nuit sur une route isolée dans cette région peu recommandable n'était pas dans mes plans. Je devais trouver un village ou un abri pour passer la nuit. J'avais quelques heures devant moi pour arriver à cette fin. Alors, je continuais ma route, de plus en plus près de la Porte de la Lune, l'entrée de Forgenerg.

Je commençais à désespérer et avoir peur. Même si je connaissais très bien cette contrée, la tempête blanche qui s'élevait autour de moi m'empêchait de voir à plus de dix mètres devant moi, sans parler du froid mordant sur mes joues. Pour me protéger le visage, je relevais alors la fourrure sur mon nez. Si j'avais pu recouvrir tout mon visage, je l'aurais fait, mais je devais pouvoir regarder devant moi... reconnaître la route à mes pieds. Soudain, une lueur dorée attira mon attention. À travers les brumes créées par la neige virevoltante, je pouvais apercevoir une légère lumière distante. Tel un mirage dans un désert, j'avais l'impression de rêver. Était-ce bien un feu de camp? Soulagée, je savais très bien que ce bûcher n'était pas apparu par hasard. Des voyageurs étaient probablement droit devant moi, se réchauffant auprès du feu. Amis ou ennemis? Je l'ignorais mais l'idée de me réchauffer était plus forte que ma prudence. Avec précaution, je m'approchais, attrapant ma petite lance d'une main. Une fois près du feu, je m'accroupis pour me réchauffer un peu, scrutant les alentours.

" Qui est là? "

Lançais-je en remarquant la charrette à ma droite et une petite silhouette à ses côtés, mon coeur s'arrêta un instant. Je sursautais tout en reculant, trébuchant sur le sol irrégulier. Je tombais alors dans la neige froide, ma petite lance toujours à la main, je la pointais vers la silhouette immobile, plantée en position défensive. À travers la neige, je pouvais voir un homme, un marteau massif à ses côtés. Allait-il m'attaquer? Était-ce un brigand? Tant de questions se bousculaient dans ma tête mais, surtout... comment pouvait-il être si petit? C'était impossible... Un Nain... Ma race était si divisée, si éparpillée. Je n'aurais jamais cru en trouver un si près de Forgenerg. Mais était-ce si surprenant? Après tout, le mystère de la cité perdue m'avait mené jusque là, pourquoi serais-je la seule... Je me sentais soudain maladroite et stupide, étendue dans la couche glacée de poudre blanche. Je pointais toujours ma lance vers lui, incertaine de sa réaction...

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Invité

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MessageSujet: Re: New hope [Novadwynn]   New hope [Novadwynn] EmptyJeu 24 Avr - 18:26

La neige cachait tout ce qui se trouvait à plus de dix pas de la charrette. La nuit tombait et je savais pertinemment que les renforts n’arriveraient pas avant plusieurs heures encore. Pas avec cette neige et les ténèbres qui approchaient. Le feu aurait dû garder les maraudeurs à distance si ma route s’était trouvée plus au sud ; mais ici, si proche de la prison faiblissante, nous  avions tous entendu parler de créatures qui n’avaient rien de naturel. C’est donc la main sur Cataclysm que j’attendis que la chose s’approche, assez près pour que je puisse la distinguer plus clairement et n’avoir pas à frapper dans le vide. Quand on combat avec un marteau, tout comme avec une hache d’ailleurs, un coup manqué signifie souvent la mort. Il vaut donc mieux être prêt et frapper juste, du premier coup.

Une silhouette se dessina et de précisa, avant de s’approcher de mon feu. Pas très grande, couverte de neige et de fourrures, elle s’accroupit pour se réchauffer. J’en profitai pour me lever et me tenir prêt en cas d’attaque. Rien ne me disait que la forme était seule en approche, même si ses pas avaient été les seuls bruits qu’il m’ait été permis d’entendre. La neige qui recouvrait mes épaules tomba au sol, révélant ma lourde cape de laine aux couleurs sombres de la Garde. Mon geste sembla la surprendre, car la créature demanda qui va là. Je restai immobile en voyant la figure reculer, trébucher, puis finir sa course au sol, une lance pointée dans ma direction. La forme s’adressa à moi avec une voix de femme pas très rassurée. J’avançai d’un pas avant de me figer à nouveau, non plus par prudence cette fois, mais de surprise. Le choc que je ressentais devait se lire sur mon visage, mais je n’en avais cure. Celle qui s’était retrouvée par terre dans mon campement improvisé était une Naine ! Une Naine ! La seule que j’ai jamais pu contempler était ma mère et encore n’en ai-je que quelques vagues souvenirs, forgés à partir des récits que mon père avait bien voulu me conter.

Ce n’était pas possible ! J’avais dû m’endormir pendant ma garde et tout ceci n’était qu’un rêve. C’était la seule explication possible. C’était la première fois que je voyais son visage, les démons seraient-ils devenus plus créatifs ? J’attendais que la demoiselle se transforme soudain en masse de chairs sanguinolentes, ou bien se fasse attraper par les cheveux par une créature aujourd’hui supposée disparue et entraînée dans les bois avant de mourir en hurlant. A quel jeu jouaient les Engeances ? Ce rêve-ci me paraissait bien réel, autant que les autres, et je redoutais le moment où il allait basculer en cauchemar. Il me prit l’envie de lui écraser le visage de mon marteau, pour abréger ses souffrances, sachant que si je faisais cela, je ne pourrais jamais me le pardonner et que de toute façon, il me serait impossible d’esquisser le moindre geste. J’attendais. Si les Engeances se montraient, j’essaierais. Même si dans les visions, mes jambes se transformaient subitement en pierre et j’étais toujours incapable de bouger, de faire quoi que ce soit pour aider les miens, et j’observais à loisir et sans pouvoir me détourner le spectacle de leur mort de la manière la plus atroce possible. J’attendais, et rien ne se passait. Nous étions tous deux immobiles comme des statues dans la neige qui continuait de tomber, nous recouvrant à nouveau de son manteau blanc. Au bout de plusieurs minutes interminables, je réalisai qu’un détail m’avais échappé. La Naine avait demandé qui va là ; alors que d’habitude, les victimes connaissaient mon nom, et l’utilisaient sans merci pour m’appeler à l’aide alors que j’étais impuissant. Elle n’avait pas l’air de me connaître. Je tentai un pas en avant. Rien ne m’en empêchait.

Je ne rêvais peut-être pas. Impossible. C’était tout bonnement impossible ! Quelles étaient les chances qu’une Naine pointe le bout de son nez (et de sa lance) dans mon campement en pleine tempête de neige ; alors même que je savais au plus profond de mon être que notre Peuple était mort, qu’il ne restait que quelques Nains sur cette terre ?! Proches de zéro, c’était certain. Et pourtant, si ce n’était pas une vision, c’est qu’elle devait être réelle. Mais par tous les dieux, les anciens et les nouveaux, que venait-elle faire ici par ce temps ?

Je devais tirer une drôle de tête quand je laissai choir mon marteau au sol pour me diriger vers elle et lui tendre une main afin de l’aider à se relever. Je ne pensais pas qu’elle allait m’attaquer ; si cela avait été le cas, elle ne serait pas restée immobile si longtemps. Aussi longtemps que moi à vrai dire.

« Je m’appelle Korbund Firestone. » J’hésitai, ne sachant pas quoi ajouter. Je n’avais jamais pris la peine d’apprendre à parler aux femmes en tant que femmes ; les seules que je fréquentais étaient mes sœurs de la Garde, des humaines elles aussi vouées au célibat et pas trop regardantes sur la politesse et les belles manières. « Viens t’asseoir et te réchauffer, tu vas attraper la mort si tu restes allongée au sol. » Sans parler d’engelures.

Je ramassai ensuite quelques-unes des branches que j’avais mises à sécher à proximité du feu ; elles étaient ainsi plus rapidement consumées et produiraient une meilleure chaleur, avec moins de fumée. Je les déposai sur le foyer, afin de nous éclairer un peu mieux et de la réchauffer au plus vite. Elle n’avait pas l’air de quelqu’un sachant survivre seul en pleine forêt. Elle était trop jeune pour ça. D’ailleurs, que venait-elle faire ici, au bout du monde ? Et qui était-elle ?

« Tu es seule ? » L’image d’une armée de Naines venues de nulle part pour repeupler Forgenerg me traversa l’esprit un court instant. « Comment te nommes-tu ? »  

Quoi que je fasse, je n’arrivais pas à la quitter bien longtemps des yeux. La première de ma race que je voyais depuis une éternité. J’avais peur qu’elle ne disparaisse, ou de me réveiller. Si c’était un rêve, le réveil promettait d’être difficile. Quand le feu fut ravivé, je ramassai mon marteau avant de retrouver mon poste dos contre la charrette, un siège presque confortable puisqu’il se situait à l’abri du vent et que la neige n’avait pu s’y accumuler.
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