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 adrian ~ stand up for what you believe in.

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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: adrian ~ stand up for what you believe in.   adrian ~ stand up for what you believe in. EmptyLun 7 Avr - 20:01


 
Halbarad Hammer & Adrian Rivers

 
We should not fret for what is past, nor should we be anxious about the future; men of discernment deal only with the present moment.
 

« Adrian Rivers est de retour au Palais, Majesté. » souffla un garde près de son oreille. Halbarad, sans quitter des yeux le vieil homme qui avait demandé audience et qui lui expliquait son problème d'une voix suppliante, murmura : « Faites-le venir, je le recevrai après en avoir fini avec eux. » Le garde se courba et fit demi-tour d'un pas rapide. Voilà quelque chose qui promettait d'être plus intéressant : le jeune Roi n'avait qu'une hâte, en savoir plus sur ce qui était arrivé durant le Tournoi, sur la Guilde des Sombrelames, sur Adrian Rivers lui-même. Halbarad prit appui sur son coude et caressa ses lèvres du bout des doigts, s'efforçant de masquer son excitation à l'idée de traiter de sujets plus importants que les vols répétitifs commis à l'égard de ce pauvre commerçant d'Aubétoile. Il soupira et se redressa, avant de répondre d'une voix forte : « L'un de mes gardes se chargera de surveiller vos possessions cette nuit, dans la plus grande discrétion. Ainsi nous surprendrons le voleur en pleine action et nous nous assurerons qu'il ne recommencera pas à vous importuner. » L'homme parut ému et fit une révérence démesurément exagérée aux yeux d'Halbarad qui le congédia avec un sourire doux. Peu à peu, le calme revint dans la salle du Trône qui avait été désertée de la plupart des occupants, hormis l'Enfant Roi qui patientait sagement, perdu dans ses pensées. Les Gardes l'encadraient, comme d'habitude, et gardaient la tête obstinément tournée vers les portes gigantesques qu menaient au reste du Château, attentifs au moindre événement suspect qui aurait pu porter atteinte à leur souverain. Le monde était devenu paranoïaque autour de lui depuis la tentative d'assassinat, et tous s'inquiétaient beaucoup plus à son sujet que lui-même. Mais le garçon était reconnaissant qu'on cherche ainsi à la protéger, au delà du fait qu'il était Roi. La salle silencieuse l'apaisait, bien différente de l'effervescence qu'il connaissait d'habitude ; on se pressait autour de lui pour savoir si il avait besoin de quelque chose, si il avait faim, soif, froid, si il voulait se promener aux jardins. Il recevait des corbeaux auxquels il devait répondre au plus vite, penser stratégie politique et militaire, et le tout dans la minute. Aussi, un peu de repos était toujours agréable et ne durait jamais longtemps à son plus grand regret. « Adrian Rivers, Majesté. » annonça un garde tandis que s'avançaient les hommes dans la salle du Trône. Un sourire se dessina sur ses lèvres, il se redressa et lança : « Merci d'être venu au plus vite. » Halbarad se leva et fit signe à Adrian de le suivre. Ils n'allaient pas parler politique et Sombrelames devant tout le monde, il était des choses qui se devaient de rester secrètes, avant de devenir officielles. Le jeune homme garda le silence un moment, s'arrêtant finalement sur le grand balcon depuis lequel la vue sur la ville d'Aubétoile était imprenable, et où il se plaisait à emmener ceux avec qui il avait de sérieuses conversations, et d'autres un peu moins sérieuses.

« On m'a énormément parlé de vous pendant mon enfance, vantant votre agilité et votre … indépendance. » Espiègle, Halbarad sourit. « Mais il semblerait que nos routes soient menées à se croiser plus régulièrement, à croire que vous ne pouvez plus vous passer de nous à présent. A moins que ce ne soit l'inverse ... » railla-t-il, avant de reporter son regard sur la ville en contrebas. Il laissa courir ses mains sur la pierre blanche et froide, avant de se retourner et prendre appui contre. Il croisa les bras sur son torse et planta son regard couleur de ciel dans celui, intelligent, d'Adrian. « Avez-vous plus d'informations ? Au plus vite nous comprendrons, au plus vite nous pourrons régler les problèmes. Je ne veux pas que la situation empire avec les Sombrelames, c'est bien la dernière Guilde avec laquelle je voudrais entrer en guerre. » expliqua-t-il. Les assassins de la Guilde avaient beau être moins nombreux, il ne fallait pas les sous-estimer et le jeune Roi en avait conscience, comme tous ses ancêtres avant lui : n'était-ce pas pour cela qu'on les laissait tranquille depuis des lunées, outre le fait que jusqu'à présent, elle ait servi les intérêts de la couronne ? Bien entendu, Halbarad craignait pour sa vie, mais avant tout celle de ses proches. Si cette fois-là il avait été visé, rien ne disait que la prochaine fois il ne s'agirait pas de sa mère ou sa sœur. Car pour atteindre le Roi, il n'y avait rien de plus efficace que de s'en prendre aux deux dernières personnes qui lui restaient. Il mourrait de chagrin si il avait à perdre l'une d'elles, après avoir perdu son père. Les gardes avaient respecté ses ordres en restant suffisamment loin d'eux pour ne pas entendre leur conversation, bien que leurs regards soient rivés sur Adrian. Si ce dernier tentait quelque chose contre le Roi ils n'auraient pas le temps de réagir, ils le savaient parfaitement pour en avoir eu la démonstration lors du Tournoi. Mais Halbarad se sentait en confiance à ses côtés, rassuré même. Les paroles de sa mère lui revinrent à l'esprit alors qu'elle les présentaient à ses enfants : « Le sang ne saurait se trahir lui-même. » Mais le Roi était encore bien jeune et naïf, trop sans doute. Il aurait accordé une confiance aveugle en chacun des habitants de Kahanor si il avait pu, sans même se rendre compte que les personnes les plus proches de lui étaient aussi les plus hypocrites et dangereuses. Deux servantes vinrent déposer entre eux une coupe d'argent remplie de fruits et il porta une pomme à ses lèvres avec envie. La journée avait été longue et il avait faim ; sans doute pas autant que le peuple au delà de ces murs, mais assez faim pour dévorer un bœuf entier. « Servez-vous. » proposa-t-il avec douceur. Partager un repas adoucissait les mœurs, depuis tout âges. Il semblait qu'on apportait volontairement aux seigneurs de quoi se désaltérer et remplir leur estomac afin qu'ils ne finissent pas par s'entre tuer pour défendre leur honneur, et sauver leur narcissisme sur-développé.
 
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Adrian Rivers
Adrian Riversthe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 244
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard d'un noble
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Maître au Conseil de la guilde des Sombrelames.
ɤ INVENTAIRE : Une pierre à affûter, assez de pièces d'argent pour passer une semaine dans une auberge correcte...

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MessageSujet: Re: adrian ~ stand up for what you believe in.   adrian ~ stand up for what you believe in. EmptySam 26 Avr - 17:00



Belial pousse un bref hennissement alors que je tire sur les rennes pour le faire s’arrêter. D’un saut je descend de selle et tends les rennes au garçon d’écurie qui s’avance vers moi. « Prends en soin petit... » Je lui lance une pièce d’argent. « ...Si tu t’en occupes bien tu en auras une autre. Ça te va ? » Le gamin acquiesce avec un sourire avant d’amener le cheval avec lui.
Je pousse un soupire avant de me remettre mes cheveux en arrière. Je suis vraiment éreinté. Cet aller retour entre la guilde et Aubétoile m’a tué… Sans parler de cette réunion interminable avec le conseil. Mais pourquoi prennent-ils toujours autant de temps pour prendre une décision ? C’est à n’y rien comprendre…

Je me mets presque immédiatement pour le palais royal. Et dire qu’il faut encore que je traverse toute la ville pour y arriver… Cette auberge ne pouvait donc pas être plus près ? Je parcours le plus rapidement possible la distance qui me sépare de ma destination et m’arrête lorsque je tombe devant les deux gardes qui surveillent la porte. Bien sûr, je pourrais très bien m’infiltrer dans les appartements du roi en toute discrétion mais je ne veux pas risquer d’attirer l’attention et puis… Ça ne peut pas me faire de mal de respecter de temps en temps le protocole non ?

Je m’avance jusqu’à une distance raisonnable avant de prendre la parole. « Adrian Rivers, j’ai un rapport à faire au roi. » Les deux hommes se regardent pendant quelques instants avant que l’un d’eux ne prenne enfin la parole. « Rivers ? Comme celui du tournoi ? » J’acquiesce silencieusement alors que leurs regards s’illuminent. « C’était vraiment impressionnant ce que vous avez fait ! Ce saut ! Comment vous… » Je me permets de le couper en levant la main. « Je suis navré messieurs mais c’est une affaire urgente que j’ai à traiter. Si vous pouviez juste me laisser passer ? Je serai ravi de vous payer une bière pour discuter de tout ça dès que j’aurais terminer mon entretien avec son altesse. » Les gardes hochent la tête et m’ouvrent enfin les portes du palais. Je les remercie d’un signe de tête et m’engouffre dans la bâtisse.

Après avoir déambuler pendant de longues minutes sans trouver mon chemin et m’être finalement adressé à un garde, je finis enfin par arriver dans la salle où m’attends le roi.
Dès qu’il me voit un sourire se dessine sur son visage et il se lève de son trône en me lançant un. « Merci d'être venu au plus vite. » Avant de m’inviter à le suivre sur le balcon.
La vue est vraiment impressionnante d’ici. Toute la ville s’étend sous mon regard et un sentiment d’apaisement s’empare de moi.

Mais bien vite le jeune roi reprend la parole, me tirant de ma béatitude. « On m'a énormément parlé de vous pendant mon enfance, vantant votre agilité et votre … indépendance. » Je réponds à son sourire en souriant à mon tour. Il est vrai que du temps où je vivais encore parmi les Tilney j’étais plutôt du genre à me faire remarquer. Encore maintenant d’ailleurs. « Mais il semblerait que nos routes soient menées à se croiser plus régulièrement, à croire que vous ne pouvez plus vous passer de nous à présent. A moins que ce ne soit l'inverse ... » Un petit rire franchit mes lèvres alors que je réponds « Je dirai que c’est un peu des deux. Même si mon côté indépendant en prend un sacré coup en admettant cela. »
« Avez-vous plus d'informations ? Au plus vite nous comprendrons, au plus vite nous pourrons régler les problèmes. Je ne veux pas que la situation empire avec les Sombrelames, c'est bien la dernière Guilde avec laquelle je voudrais entrer en guerre. » J’arque un sourcil en entendant sa question. Et bien on peut dire qu’il va droit au but au moins. Mais en même temps c’est plus que compréhensible. Il a manqué de se faire assassiner par l’un de nos membres tout de même.
Mais une question me torture l’esprit. Dois-je le mettre au courant de ma véritable identité ? Est ce que ce serait bien prudent ?  
Je me racle la gorge et prend la parole sur un ton bien plus sérieux que précédemment.
« En premier lieu, il faut que je vous avoue quelque chose votre altesse. Je suis moi même un Sombrelame. Je ne vous l’ai pas dit lors du tournoi parce que… Et bien je ne savais pas comment vous alliez réagir après la tentative d’assassinat perpétrée par l’un de mes pairs. Je pense que vous me comprenez. » Voilà. Au moins une chose de faite. Je sens un poids s’enlever de mes épaules alors que j’essaie de déceler un changement d’humeur. Mais il ne laisse rien transparaître. A croire qu’il savait déjà cela. Ou du moins qu’il s’en doutait.

Je laisse mon regard se perdre sur la ville en contrebas pendant quelques secondes avant de reprendre. « Pour ce qui est des informations que vous souhaitiez… Cet homme n’était pas un déserteur, il avait disparu plusieurs mois avant sa... Tentative. Mais ce n’est pas ça le plus important. Je me suis entretenu avec le conseil de la guilde et nous en sommes arrivés à la même conclusion.  Il n’aurait jamais tenté un tel acte de lui même. Nous pensons donc qu’il a été retourné... » Un frisson me parcourt lentement l’échine alors que je m’apprête à prononcer le nom de cet homme. « ...Et nous pensons savoir par qui. Son nom est Sigmar Bel’Elthin. Il a déserté la guilde il y a quelques années avant de fonder sa propre guilde d’assassins. » Chaque fois que j’en arrive à parler de cet homme un malaise s’installe. « Nous n’avons pas encore de preuves qu’il est bien derrière tout ça, mais c’est à notre connaissance la seule personne capable d’une telle chose. » J’en ai peut être trop dit ? Non il faut qu’il sache. Dans une guerre comme celle qui se prépare, avoir des informations est la clé du succès.

L’ambiance se détend légèrement lorsque deux servantes arrivent pour déposer une coupe de fruits. Je regarde le jeune roi attraper un pomme et y croquer. Et bien… Je pensais que mes révélations lui feraient plus d’effet que ça. « Servez-vous. » Je décline l’offre d’un geste de la main. Non, je suis loin d’avoir de l’appétit en ce moment. Je m’appuie le dos contre la balustrade et soupire un instant. « Tout cela pour vous dire que vous n’avez aucune crainte à avoir envers les Sombrelames. Je pense même que nous pourrions joindre nos efforts pour nous débarrasser de cet homme. Et nos deux partis en sortiraient gagnant. » Je suis peut être un peu présomptueux pour parler au nom de la guilde, mais je pense qu’il faut qu’Halbarad soit rassuré. Je viens tout de même de lui parler d’un ennemi bien plus dangereux que le plus doué des Sombrelame. Et ce n’est encore qu’un gosse...
« Vous pouvez me faire confiance. »

Spoiler:
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: adrian ~ stand up for what you believe in.   adrian ~ stand up for what you believe in. EmptyLun 28 Avr - 10:08


 
Halbarad Hammer & Adrian Rivers

 
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« Je dirai que c’est un peu des deux. Même si mon côté indépendant en prend un sacré coup en admettant cela. » Sa réponse arracha un sourire à Halbarad qui garda le silence. Bien vite, le sujet plus épineux qu’ils devaient aborder arriva ; le jeune Roi n’avait malheureusement pas tout son temps pour discuter, même si il l’aurait voulu. Peut-être Adrian pourrait-il rester au Palais quelques temps, ce qui leur permettrait de parler plus allègrement. « En premier lieu, il faut que je vous avoue quelque chose votre altesse. Je suis moi-même un Sombrelame. Je ne vous l’ai pas dit lors du tournoi parce que… Et bien je ne savais pas comment vous alliez réagir après la tentative d’assassinat perpétrée par l’un de mes pairs. Je pense que vous me comprenez. » Cette révélation fut un choc pour Halbarad, qui ne laissa rien transparaître : la moindre surprise ou trace de peur alerterait les gardes qui s’en mêleraient, et ce serait mauvais pour Adrian. Mais le jeune homme pouvait-il avoir confiance en lui, quand il avait un assassin parfaitement habile devant les yeux ? Il avait vu de quoi il était capable devant le Tournoi, et surtout il avait conscience que face à lui, en cet instant, il n’aurait pas la moindre chance de s’en sortir. Les paroles de sa mère résonnèrent dans son esprit : « Le sang ne saurait se trahir lui-même. » Halbarad acquiesça alors. Oui, il comprenait qu’il n’ait pas voulu crier sur tous les toits qu’il faisait partie de la Guilde des Sombrelames. Mais ses proches étaient-ils au courant ? Sa mère, ou même ses oncles, Dezial Alvin et Aerendel ? Il garda le silence, encourageant Adrian à continuer. Le regard de l’homme était perdu dans le paysage, mais il reprit bien vite : « Pour ce qui est des informations que vous souhaitiez… Cet homme n’était pas un déserteur, il avait disparu plusieurs mois avant sa... Tentative. Mais ce n’est pas ça le plus important. Je me suis entretenu avec le conseil de la guilde et nous en sommes arrivés à la même conclusion.  Il n’aurait jamais tenté un tel acte de lui-même. Nous pensons donc qu’il a été retourné... » Retourné ? Mais par qui ? Et pourquoi ? Tant de questions se bousculaient dans son esprit ! Mais il garda encore le silence pour ne pas interrompre le fil des pensées de son cousin qui avait eu le courage de lui avouer son identité et qu’il respectait plus encore qu’avant pour son acte de bravoure et sa coopération. « ...Et nous pensons savoir par qui. Son nom est Sigmar Bel’Elthin. Il a déserté la guilde il y a quelques années avant de fonder sa propre guilde d’assassins. » Halbarad s’imprégna de ces mots. Sa propre guilde d’assassins. Alors les Sombrelames n’étaient pas les seuls … Cela l’emplit de terreur. Parce que vu le regard d’Adrian, Sigmar Bel’Ethin et sa Guilde n’avaient pas l’air de doux agneaux. Mais comme d’habitude, Halbarad n’en montra rien. « Nous n’avons pas encore de preuves qu’il est bien derrière tout ça, mais c’est à notre connaissance la seule personne capable d’une telle chose. » Le jeune Roi hocha la tête et détourna son propre regard vers la ville. « Tout cela pour vous dire que vous n’avez aucune crainte à avoir envers les Sombrelames. Je pense même que nous pourrions joindre nos efforts pour nous débarrasser de cet homme. Et nos deux partis en sortiraient gagnant. Vous pouvez me faire confiance. »

Après cela, Adrian se tut. Ce fut pour le jeune homme un réel soulagement : il avait déjà de nombreuses informations à traiter, et son anxiété grandissante ne l’aidait pas à se concentrer. « Avec qui puis-je parler de cela en toute confiance, ici ? » demanda-t-il d’abord. Halbarad devrait agir, mais ne le pourrait pas seul. Cela mettrait le secret de son cousin en péril, aussi lui laissait-il le choix de qui l’apprendrait. Lui revint alors cette question à l’esprit : sa famille était-elle déjà au courant ? Non, certainement pas. Sinon, ils le lui auraient déjà avoué. Non ? Il inspira une grande bouffée d’air et croisa les bras sur son torse, plantant de nouveau son regard d’azur dans celui d’Adrian. « Je vous remercie de m’avoir accordé votre confiance en m’avouant votre identité et pour ces précieuses informations. Vous avez été d’une efficacité redoutable ! » Il ne s’était pas attendu à en savoir autant aussi rapidement ! Allait-il quand même envoyer Dezial et Hedwige à Tamarang ? « La Guilde sait-elle où trouver ce Sigmar Bel’Ethin ? » Si il était bien la cause de ce remue-ménage, il fallait lui mettre la main dessus au plus vite et les neutraliser, lui et sa Guilde d’assassins déviante. Si le jeune homme n’était pas friand des meurtres et des mises à mort, il n’y avait à présent aucun choix : il ne laisserait personne mettre en péril sa famille, pas même un ami proche ou qui que ce soit qu’il puisse apprécier. Les Hammer et Tilney étaient sa priorité en ce monde. « Par ailleurs, pourquoi a-t-il déserté les Sombrelames ? Ses idées diffèrent-elles beaucoup des vôtres ? » Hormis le fait qu’il préfère assassiner des Rois plutôt que des meurtriers ou des violeurs, bien sûr. Il lui fallait comprendre qui était son ennemi pour pouvoir l’arrêter. Mais Halbarad en avait conscience, ce ne serait pas un jeu d’enfant. Et il n’avait pas le choix : coopérer avec les Sombrelames semblait être le seul moyen d’arrêter cet homme, quelles que soient ses intentions. « Nous allons travailler ensemble. Oncle Dezial m’a demandé d’aller lui-même à la Guilde pour y rencontrer les membres du Conseil et trouver un terrain d’entente. Je suppose que si vous me le proposez vous-même, c’est que c’est possible. D’autres membres du conseil accepteraient-ils de me rencontrer ? » Il se tut quelques secondes et reprit : « J’ai toute foi en vous, mais j’aimerais malgré tout avoir le point de vue d’autres de ses membres, ainsi que toutes les informations qui puissent être utiles. » Il valait mieux qu’ils ne refusent pas, surtout maintenant qu’il connaissait l’identité de l’un d’eux, ce qui les plaçait en position de faiblesse. On apprenait à Halbarad à ordonner et non à demander, ce qu’il venait de faire à l’instant avec Adrian. Demander lui semblait la façon la plus courtoise de donner un ordre, mais si Adrian avait un tant soit peu de jugeote, ce dont le jeune homme ne doutait pas un instant, il comprendrait qu’il n’avait d’autre choix que de demander au Conseil de se présenter à lui. Le Conseil entier, ou au moins une personne parmi eux. Il n’avait pas pour projet de les exterminer, juste parlementer.

Le silence s’installa de nouveau entre eux, tandis qu’Halbarad tentait d’analyser tout ce qu’il venait d’apprendre. Il avait besoin de mettre tout cela par écrit pour ne pas en oublier le moindre détail, se promettant de le faire dès qu’Adrian prendrait congés. Il se surprit à constater que son sentiment de lassitude s’était envolé, maintenant qu’il avait trouvé une piste sérieuse à suivre. En supposant qu’Adrian ait raison, bien entendu. Car si ce n’était pas le cas, il serait certainement très déçu, et il n’était pas amène à supporter une nouvelle déception. Depuis son couronnement, les choses allaient de mal en pis, et il était certain que ce n’était pas prêt de s’arranger. A Pestebois, les animaux devenaient dingues. On lui rapportait des rumeurs inquiétantes sur le Cercle des Mages et les Templiers. Maintenant, cette tentative d’assassinat, et la découverte d’une Guilde d’assassins hors de contrôles. Ne pouvait-il donc pas mener une existence paisible, comme son père avant lui ? Ce dernier avait-il connu, comme son fils, des moments de doute et de peur ? Je ne baisserai pas les bras, Père, jamais. Je resterai debout, comme vous me l’avez souvent répété. Mais je vous en prie, aidez-moi. Il releva les yeux vers Adrian et passa sa main sur sa nuque tendue. « Pourquoi avoir choisi de rejoindre les Sombrelames ? » s’enquit-il d’une voix douce.

 
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Adrian Rivers
Adrian Riversthe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 244
ɤ STATUT DU SANG : Bâtard d'un noble
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Maître au Conseil de la guilde des Sombrelames.
ɤ INVENTAIRE : Une pierre à affûter, assez de pièces d'argent pour passer une semaine dans une auberge correcte...

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MessageSujet: Re: adrian ~ stand up for what you believe in.   adrian ~ stand up for what you believe in. EmptyMer 30 Avr - 19:44



Un silence pesant s’installe entre nous alors qu’il semble réfléchir à la démarche à suivre. Sa voix fini toutefois par briser le silence. « Avec qui puis-je parler de cela en toute confiance, ici ? » J’arque un sourcil en entendant ces mots. C’est bien ce que je craignais. Il a beau s’entourer des meilleurs conseillers du royaume, il ne peut faire confiance qu’à peu de gens. Mais je trouve ça étrange qu’il me demande mon avis à moi. Nous nous connaissons à peine. Est ce parce que je lui avoué ma véritable identité ? Peut être sent-il qu’il peut me faire confiance ? « Je suis...Vraiment flatté que vous me demandiez mon avis. Je ne connais pas encore tout les membres de votre cour, mais je pense que vous pouvez avoir une confiance aveugle envers Dezial et Hedwige Tarly. Je connais Dezial depuis de nombreuses années, nous avons grandit ensemble. Je peux vous assurer qu’il est fiable. Quand à Hedwige, j’ai échangé quelques mots avec elle et… Elle est également digne de confiance. » Ce sont à ma connaissance les seules personnes dignes de confiance. Oh bien sûr il reste sa mère ainsi que sa soeur mais… A sa place je ne les mettrai pas au courant. Non pas qu’elle puisse répandre la nouvelle, mais je pense qu’il est préférable de laisser notre famille en dehors de ça.


Il croise les bras avant de plonger son regard dans le mien et reprend, d’une voix toujours aussi calme. Décidément il m’impressionne de plus en plus. « Je vous remercie de m’avoir accordé votre confiance en m’avouant votre identité et pour ces précieuses informations. Vous avez été d’une efficacité redoutable ! » Je me contente d’incliner silencieusement la tête. Je n’ai fait que ce qui me semblait nécessaire, inutile de me remercier. « La Guilde sait-elle où trouver ce Sigmar Bel’Ethin ? » Je fronce légèrement les sourcils lorsque j’entends sa question. Et bien on peut dire qu’il ne perd pas de temps. Je le mets à peine au courant de l’existence de Sigmar qu’il veut déjà prendre des mesures contre lui ? Je m’apprête à lui répondre mais m’arrête net lorsque je remarque qu’il reprend la parole. « Par ailleurs, pourquoi a-t-il déserté les Sombrelames ? Ses idées diffèrent-elles beaucoup des vôtres ? » En voilà une longue histoire… Je vais essayer de faire concis. Je ne voudrais pas lui faire perdre trop de temps en lui racontant son histoire. Il doit avoir des tonnes de choses à régler et je n’ai pas non plus envie de m’éterniser ici.
Je me racle la gorge et prend la parole. « Non, malheureusement nous ne savons pas où il se cache à l’heure actuelle. Mais croyez bien que si nous le savions, nous aurions déjà prit des mesures contre lui. » Je marque une pause le temps de trouver comment formuler brièvement l’histoire du renégat. « Pour ce qui est de sa désertion. Disons simplement qu’il a voulu changer drastiquement le système hiérarchique de la guilde. Voyez vous, notre guilde est dirigée par un conseil, qui prend les décisions importantes en discutant et votant. Sigmar, lui, voulait supprimer cet ancien système et diriger la guilde à lui tout seul. Etre le maître suprême en quelque sorte. La guilde ayant refusée sa proposition, il a massacré un membre du conseil avant de prendre la fuite. » Rien que me remémorer ce moment me donne la nausée. Pourquoi est ce que je n’ai pas été capable de le tuer ce jour là ? Tout ce serait réglé aujourd’hui… Je me calme rapidement et reprend, d’une voix toujours aussi calme. Il ne faudrait pas que je trahisse mes pensées et que je lui montre que j’ai tout aussi peur de Sigmar que lui. « Je ne saurais dire si ses idées diffèrent des nôtres, cela fait maintenant quelques années que je ne l’ai pas vu. Mais du temps où il faisait encore parti des Sombrelames, il était entièrement en accord avec nos principes.  »

« Nous allons travailler ensemble. Oncle Dezial m’a demandé d’aller lui-même à la Guilde pour y rencontrer les membres du Conseil et trouver un terrain d’entente. Je suppose que si vous me le proposez vous-même, c’est que c’est possible. D’autres membres du conseil accepteraient-ils de me rencontrer ? » Nouveau froncement de sourcils. Voilà qui risque d’être compliqué. Déjà que la majorité du conseil ne quitte plus Tamarang, cela m’étonnerait qu’ils acceptent de rencontrer le roi. Ils pourraient penser que c’est un piège. « J’ai toute foi en vous, mais j’aimerais malgré tout avoir le point de vue d’autres de ses membres, ainsi que toutes les informations qui puissent être utiles. » Je comprends entièrement ses raisons, seulement… Il y a vraiment peu de chances qu’ils acceptent. Peut être que si Dezial révélaient son identité ça pourrait faire l’affaire.
Je me masse un moment les paupières en réfléchissant à une solution. Peut être que Jukka accepterait lui ? Il a toujours été de mon côté, encore lors de la dernière réunion. Oui, il pourrait accéder à cette requête.
« Je comprends vos raison. Seulement, je doute qu’ils acceptent. Ils ne quittent que très rarement la guilde et ils pourraient voir cela comme un piège. Sans vouloir vous offenser. Il faudrait que j’en reparle avec eux mais je peux malheureusement rien vous promettre. »

Un nouveau long silence s’installe entre nous. Il semble soucieux. Est ce qu’il réfléchit déjà aux mesures qu’il compte prendre ? Si c’est le cas je pourrai dire qu’il m’impressionne vraiment. Malgré le fait que ce soit encore un gamin, il a l’air de vraiment s’impliquer. C’est plutôt de bon augure compte tenu des évènements. « Pourquoi avoir choisi de rejoindre les Sombrelames ? » Demande-t-il d’une voix douce. Cette fois je ne peux empêcher un sourire de se dessiner sur mon visage. C’est amusant comme toutes les personnes qui croisent ma route me posent cette question. Ma vie leurs semble tellement intéressante ?
J’observe le jeune roi un instant avant de reprendre la parole. « J’avais quinze ans quand j’ai quitté les Tilney. Je savais qu’avec ma condition de bâtard, je ne pouvais pas aspirer à une vie de noble. » Je prends un instant pour remettre mes cheveux en arrière. « Au départ je comptais rejoindre la garde des ombres. Mais sur le chemin j’ai croisé cet homme… » Est ce que je peux lui dire que c’était Sigmar ? Non je préfère ne pas le mettre au courant. « ...Il m’a dit qu’il était un maître Sombrelame et qu’il pourrait faire de moi un autre homme. Un homme dont le statut du sang n’importerait plus. Mais à la condition que je sois à son service pendant trois ans. J’ai accepté son offre et me voilà aujourd’hui. »
Je ne vais lui raconter toute mon histoire, je pense qu’il n’a pas de temps à perdre avec mes histoires.

Je m’appuie sur le balcon et laisse une nouvelle fois mon regard se perdre sur Aubétoile. C’est vraiment… Reposant d’observer ainsi la ville. Sans me retourner vers le roi, je reprends la parole sur un ton moins sérieux. « Pourquoi mon histoire vous intéresse-t-elle ? Je veux dire. Je comprends que le fait que je sois un Sombrelame puisse paraître intéressant. Mais… Je vous avoue que j’ai tout de même du mal à saisir. » Je me retourne vers le jeune roi et m’appuie le dos contre le balcon. « Et je me demande quand même ce que votre mère a bien pu vous raconter sur moi. Vous semblez être bien au courant de mon passé. » Je lui lance un sourire en coin et croise les bras contre mon torse. « Je serai curieux de savoir quelles légendes elle a bien pu inventer sur moi. »
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: adrian ~ stand up for what you believe in.   adrian ~ stand up for what you believe in. EmptyJeu 1 Mai - 0:14


 
Halbarad Hammer & Adrian Rivers

 
We should not fret for what is past, nor should we be anxious about the future; men of discernment deal only with the present moment.
 

« Non, malheureusement nous ne savons pas où il se cache à l’heure actuelle. Mais croyez bien que si nous le savions, nous aurions déjà prit des mesures contre lui. » Evidemment. Ce Sigmar semblait bel et bien être un ennemi de la Guilde, ce qui rassura quelque peu Halbarad. Adrian lui conta alors les raisons de sa désertion, la hiérarchie des Sombrelames … Halbarad buvait ses paroles avec avidité, s’imprégnant de chacun de ses mots avec une attention toute particulière. Il ne devait omettre aucun détail, s’il voulait avoir une chance de mettre la main sur Sigmar. Le Roi vit alors la présence d’Adrian comme d’un don des Dieux. Sans ses précises informations, ils n’auraient peut-être jamais découvert la vérité. Halbarad ne prit pas la peine de répondre mais acquiesça, avant de le remercier de nouveau. Il parlerait de tout cela avec Dezial et Hedwige avant qu’ils ne partent, leur empêchant peut-être un voyage inutile. « Je comprends vos raison. Seulement, je doute qu’ils acceptent. Ils ne quittent que très rarement la guilde et ils pourraient voir cela comme un piège. Sans vouloir vous offenser. Il faudrait que j’en reparle avec eux mais je peux malheureusement rien vous promettre. » Il hocha la tête et se mordit la lèvre. « Très bien. Mais n’omettez pas de leur dire que je n’ai nullement de mauvaises intentions à leur égard. S’ils sont bel et bien innocents dans cette affaire, ils n’ont rien à craindre de moi. » Après tout, les Sombrelames œuvraient pour la justice. Ils avaient un sens de la justice un peu particulier, mais ils ne débarrassaient pas moins Kahanor de ceux qui faisaient le mal autour d’eux. Il n’avait rien contre la Guilde et la laisserait tranquille si elle n’était pas impliquée dans la tentative d’assassinat, comme ses pairs l’avaient laissée tranquille avant lui. Cependant, Halbarad pouvait comprendre qu’ils veuillent se protéger, ce qui était tout à leur honneur. « J’avais quinze ans quand j’ai quitté les Tilney. Je savais qu’avec ma condition de bâtard, je ne pouvais pas aspirer à une vie de noble. Au départ je comptais rejoindre la garde des ombres. Mais sur le chemin j’ai croisé cet homme… » Le Roi garda le silence pour ne pas interrompre son cousin qui se livrait plus aisément qu’il ne l’aurait cru. Il l’avait imaginé très discret, énigmatique. Se livrant peu, ou racontant des mensonges à son propos. Mais Adrian devait avoir confiance en lui, et cela ravit Halbarad. « ...Il m’a dit qu’il était un maître Sombrelame et qu’il pourrait faire de moi un autre homme. Un homme dont le statut du sang n’importerait plus. Mais à la condition que je sois à son service pendant trois ans. J’ai accepté son offre et me voilà aujourd’hui. » Et le voilà aujourd’hui. Cela devait être quelque chose de vouer trois années de son existence à un assassin, de le suivre au bout du monde, d’apprendre à voir la vie d’un autre œil. Halbarad s’émerveillait de tout et de rien, et même si il ne se voyait pas le moins du monde Sombrelames, cela avait quelque chose d’excitant à ses yeux.

« Pourquoi mon histoire vous intéresse-t-elle ? Je veux dire. Je comprends que le fait que je sois un Sombrelame puisse paraître intéressant. Mais… Je vous avoue que j’ai tout de même du mal à saisir. Et je me demande quand même ce que votre mère a bien pu vous raconter sur moi. Vous semblez être bien au courant de mon passé Je serai curieux de savoir quelles légendes elle a bien pu inventer sur moi. » L’atmosphère s’adoucit alors considérablement. L’Adrian joueur et espiègle était de retour, et Halbarad esquissa un sourire amusé. Dos au balcon, Adrian était tourné vers lui et le regard d’Halbarad passait de son cousin à la grappe de raisins qu’il tenait entre ses doigts. « Imaginez un garçon de dix-sept ans qui pensait avoir l’occasion de découvrir la vie. De devenir Chevalier, de voyager aux quatre coins de Kahanor, apprendre la vie à sa façon. Imaginez-le maintenant voir ses rêves être anéantis par une réalité tragique qui l’oblige à s’asseoir sur le Trône, couronne sur la tête, sans espoir aucun de découvrir un jour ce que tant d’autres ont droit de vivre. » Il se tut quelques secondes et son sourire devint plus doux, plus mature. « Je ne me plains pas de ma condition, après tout je suis Roi et c’est un honneur immense. Mais j’ai dû sacrifier un grand nombre de rêves, que je vis à travers les autres. Vous écoutez parler des Sombrelames est une façon pour moi d’apprendre. De connaître mon peuple. » Halbarad s’avança lui-même jusqu’au balcon sur lequel il s’appuya, sans quitter le paysage des yeux. Il n’avait pas honte d’avouer ses faiblesses et ses lacunes, c’était en se remettant en question qu’on grandissait, et qu’on gagnait en sagesse. Mais pallier ces erreurs était nécessaire pour lui, pressant. Il devait grandir plus vite que n’importe qui et, à défaut d’être capable d’agir comme le ferait un adulte, d’ensorceler les gens. Le Roi avait remarqué que sa capacité à mettre les autres en confiance ne connaissait pas de limites. Il avait su faire parler deux mages en fuite, avait dompté une furie qui l’insultait quelques minutes auparavant, gagné l’amour et le respect de ses serviteurs, l’amitié des plus hauts fonctionnaires de Kahanor. Halbarad trouverait sa propre manière de diriger, grâce à sa bienveillance et son esprit avisé. « Ma mère ne m’a jamais clairement fait le récit de vos aventures. Elle m’a pourtant vanté votre esprit vif, votre espièglerie. Elle disait que vous aviez un don particulier pour dédramatiser des situations particulièrement tendues, et qu’elle admirait votre agilité. Les Tilney vous tiennent en haute estime. » Halbarad s’empara du pichet d’argent contenant de l’eau et se servit un verre, assoiffé après avoir tant parlé. Il avait la bouche sèche, pâteuse, et la sensation de ne pas avoir bu depuis des siècles. « Pourquoi ne pas être venu plus tôt ? Pourquoi le jour du Tournoi ? » s’enquit-il alors. C’était une question qui lui était venue à l’esprit à de nombreuses reprises, ces derniers jours. Adrian Rivers était bel et bien apparu peu avant sa tentative d’assassinat, après des années d’absence. Il ne considérait pas que cela ait un quelconque rapport, bien que cela fut une étrange coïncidence. Adrian devait définitivement être un soutien envoyé par les Dieux.

 
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