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 Wolf ▲ Äzghabâl

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Invité

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MessageSujet: Wolf ▲ Äzghabâl   Wolf ▲ Äzghabâl EmptyDim 12 Jan - 14:07

Wolf
àzghabâl & sally-ann

Sombrebois. Forêt quelque peu dangereuse pour toute personne s’y aventurant sans entrainement. Sally-Ann parcourait ces bois depuis des années. Pour ainsi dire, elle y avait fait ses premiers pas de rôdeuse. L’enseignement et l’expérience d’Asileth lui avaient permis d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur la nature, sur l’art de se mouvoir en toute discrétion, de survivre en milieu inhospitalier. Sombrebois n’était plus cet endroit qui l’effrayait étant petite. Elle était maintenant plus à l’aise. Elle ne voyait moins les dangers, quoi qu’elle sache qu’ils existaient. Elle avait moins d’appréhension à traverser cette forêt qu’autrefois. Elle avait même le sentiment de connaître chaque arbre, chaque parcelle de terre. Une routine qui pourrait lui être fatal un jour ou l’autre. A force, on oublie de faire attention et on se laisse porter par ses habitudes. Pour le moment, Sally-Ann n’en était pas à se demander si elle mourrait prochainement à Sombrebois par inattention. Non, elle était en pleine contemplation d’une biche. Allongée au milieu de l’herbe et de la mousse, elle observait. L’animal broutait tranquillement la verdure qui l’entourait, ne se souciant guère de l’inconnue qui la surveillait. Cette fois, Sally-Ann n’avait pas l’intention de tuer la créature. Elle avait mangé de la viande il y a peu et ne comptait pas en remanger bientôt. Tuer était la chose la plus difficile et la plus créatrice de remords qu’elle connaissait. Elle ne pouvait s’empêcher à chaque fois de murmurer des paroles d’excuse à l’oreille de l’animal mort. Elle ne s’habituera jamais. Aujourd’hui, elle voulait juste contempler la beauté de la biche, sa grâce, sa musculature, son innocence.

Il est beau de voir qu’il y a encore des animaux insouciants ici-bas, bien que cette innocence puisse être dangereuse. Ce sont toujours les plus faibles qui sont chassés et mangés par les plus forts. La loi de la nature, vous diront les anciens. Un sourire se dessina sur les lèvres de la rôdeuse. Un faon venait derejoindre la biche. La relation protectrice entre une mère et son petit était toujours agréable à voir. Cela renvoyait Sally à des lunes de ce jour, quand elle vivait encore avec ses parents. Elle revoyait les gestes tendres de sa mère, ses supplications pour qu’elle cesse de suivre ses grands frères dans leurs chasses. La crainte d’une mère est la plus belle chose qui soit, mais aussi la plus étouffante. La tête de la biche se releva soudainement. Elle avait perçu quelque chose. Un craquement, un danger. Sally tourna également le visage, à la recherche d’un indice. Mais rien. L’instinct animalier était plus prononcé que celui d’un simple humain. Lorsque son attention se retourna vers les deux animaux, elle réalisa que les animaux s'étaient enfuis. Elle se remit sur pieds, les membres engourdis, et récupéra ses affaires. Un cri étouffé l’arrêta dans ses mouvements. Il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’une personne. Sally se délesta de son baluchon où ses quelques effets personnels étaient rangés pour seulement prendre son arc et son carquois. L’objectif étant d’être la plus légère possible afin d’arriver plus vite sur les lieux. Elle avait le sentiment qu’une personne s’était égarée dans ces bois et était en danger.

Un nouveau son – un craquement, cette fois – résonna dans la forêt. Il venait du nord, probablement à l’orée de la frontière entre Sermar et Alcahar. Sally-Ann se lança aussitôt dans cette direction sans se poser davantage de questions. Elle avisera sur le moment. Ce n'était pas lorsqu’une personne risque de périr qu’il faut prendre un temps de réflexion. A son arrivée sur les lieux de l’attaque, Sally s’arrêta un instant afin de comprendre ce qu’il se passait. Un humain en taille miniature – ou devrait-on dire, un Nain – faisait face à un loup. Un loup géant. La différence entre le deux êtres en était presque comique. La créature transpirait la puissance et la férocité. Et ce n'était pas le Nain avec sa moustache travaillée et sa barbe qui avait l’air de faire le poids. Sans vouloir vexer qui que ce soit, évidemment. Sally restait à distance afin de ne pas se prendre un coup. Elle attrapa sa première flèche et en arme son arc. La corde se banda parfaitement, prête à relâcher un trait douloureux dans l’une des pattes de la créature. Son doigt relâcha la pression sur la corde. Sans attendre de voir les résultats de sa première attaque, elle encocha une nouvelle flèche et visa de nouveau. Au hurlement que poussa le loup, il n’appréciait pas. Il recula, acculé. Après que la deuxième flèche se soit envolée, la rôdeuse se précipita au côté du Nain. « Vous allez bien ? »
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Äzghabâl Zìräk
Äzghabâl Zìräkthe hermit
ɤ REGISTRATION : 01/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 253
ɤ STATUT DU SANG : Le clan Zìräk était noble il fut un temps, mais désormais, qui s'en soucie?
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Dans les montagnes autour de Loch Modan à Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Aventurier et Forgeron itinérant.

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MessageSujet: Re: Wolf ▲ Äzghabâl   Wolf ▲ Äzghabâl EmptyMar 21 Jan - 0:37


♫ Il m'arrive parfois de rêver de tout ça.
De l'âge du bronze, du fer et même d'Alésia.
ɤ


« Sombrebois. Sans doutes que chacun d'entre-vous a déjà entendu parler de cette forêt étrange et dangereuse. Recueillant en son sein des créatures énormes, féroces et, dit-on, possédant un certain goût pour la chair humaine. D'aucuns vous diront aussi qu'en ces bois sommeillent des bêtes venues de temps anciens, capables de déchiqueter en un instant un Homme un peu trop insouciant. Cela dit, en ces lieux reposent aussi les chairs les plus délicieuses du Royaume, à cela, une majorité des palets s'accordent là-dessus. Malheureusement, de part les nombreux dangers et secrets de ce lieu, pas n'importe quel chasseur ne peut s'y aventurer, en effet, cet endroit est bien souvent retenu comme étant les terres des Rôdeurs qui font parti des rares êtres à pouvoir chasser là-bas. Mais, malgré les rumeurs, malgré les histoires terribles qui hantent ces bois, il y a toujours des malins pour s'y aventurer sans craintes. Oh, des fois, certains de ces « malins » sont suffisamment habile pour combattre ces créatures, mais, bon nombre se font dévorer sans que la moindre chance ne leur soit donnée. Laissez-moi vous conter le passager de l'un de ces fameuses personnes.

Aujourd'hui notre protagoniste sera Äzghabâl, l'un des rares nains encore vivant. Forgeron itinérant -spécialiste du Sombrefer- et aventurier à ses heures. Il n'appréciait que peu l'humanité, bien que de rares représentants de notre race pouvait lui inspirer un peu d'amour. Passant pour une personne farouche et associable, il n'était en fait qu'un grand sentimental. De par son espérance de vie, il savait très bien qu'il enterrerait la plupart de ses connaissances, ne pas s'attacher était ne pas souffrir. Malgré tout, cela ne l'empêcha pas de s'attacher à quelques élus, notamment une certaine Morrigan Storm, mais … Là n'est pas le sujet.

Notre ami nain avait été convié par un noble Seigneur dont l'Histoire elle-même a fini par oublier le nom. Le seigneur local voulait s'offrir son expertise afin de forger une lame unique, finement ciselée à l'allure des plus agréables pour l’œil. Il s'agissait en fait d'un cadeau pour son fils -chevalier- qui allait se marier sous peu. Bien que faire le voyage ne l'inspirait pas vraiment, aux mots « paye généreuse », Äzghabâl trouva bien vite l'inspiration pour se rendre sur place. En plus de quoi, on lui promit des appartements somptueux et de charmantes compagnie pour passer les nuits. Bien entendu, ce côté-là de sa personnalité faisait partie intégrante de sa notoriété. Cela pouvait, bien entendu, heurter certains nobles, mais, lui n'en était pas un, en plus de quoi, étant l'un des derniers nains foulant encore cette terre, se passer des compétences de son peuple dans l'artisanat pour une si petite chose s'avérait idiot pour bon nombre de seigneurs.

Malgré l'inspiration acquise quasi divinement grâce à ces fameux mots, de là où il était, la route semblait longue, très longue. Le cheval était impensable, quant aux poneys … Cela était dégradant. En plus de quoi, vu les dangers de ce monde, au moindre problème, l'animal s'enfuirait, faisant chuter l'artisan sans le moindre remords, le laissant là seul dans ses emmerdes. Alors non, tant qu'à se retrouver les fesses par terres, autant partir à pieds. Mais, pour éviter de nombreux jours supplémentaires, il fallait couper par Sombrebois. En tant que nain, il n'appréciait déjà que peu les forêts, mais alors celle-ci … Cette atmosphère pesante, cette impression d'être en permanence observée, et cette impression malsaine qui planait en permanence. Non, décidément, lui n'aimait pas cet endroit, mais alors pas du tout. Cela n'était pas la première fois qu'il s'y rendait et, à chaque fois le passage fut relativement compliqué, voire quasiment mortel. Malgré tout, il tenta, trop enjoué de découvrir ces fameuses compagnies qu'on lui avait promis, mais aussi … L'envie de faire cet ouvrage. On ne lui demandait que trop souvent des armes simples, se voulant juste solide, et efficace, rien de plus. Là, on laissait libre cours à son esprit créatif, cela ne lui était plus arrivé depuis … Depuis qu'il avait forgé ces dagues à sa grande amie, Morrigan. Deux dagues en Sombrefer, deux lames jumelles parfaitement ouvragées. Le forgeron avait passé des jours dessus afin de les parfaire. Ce cadeau était inestimable, mais, à dire vrai, il n'en avait que peu à faire. Son amie avait besoin de nouvelles armes, autant lui faire un beau cadeau non ?

La forêt se montra comme à son habitude : peu accueillante. Cette mauvaise impression d'être sans cesse observé persistait, et, l'air était des plus lourd. Notre ami devait se méfier, voilà ce qu'il se répétait sans cesse en ces lieux. Après une demie journée de marche, des bruits se firent entendre, des bruits de pas, nombreux, organisés, et discrets. Une menace planait sur lui, et, le guerrier cramponna fermement son marteau. Marteau qu'il avait d'ailleurs lui-même fabriqué en mithril, suffisamment lourd pour que seul une poignée d'humains ne puisse s'en servir. Un tel matériau et un tel poids faisait des ravages. N'étant pas humain et possédant une force supérieure à notre race, il s'en servait presque avec aisance. Mais … Revenons à nos fameux bruits. S'immobilisant, le nain se défit de son sac à dos, permettant une meilleur mobilité. S'enfuir ne servirait à rien, il le savait très bien. Ces choses qui l'avaient pris en chasse connaissaient les lieux, il savait que certains animaux étaient suffisamment malin pour tendre des embuscades, autant ne pas tomber dedans.

Les bruits s’intensifièrent, s'approchèrent de plus en plus, jusqu'à ce que ces pas se muent en grognements. Se sentant dans une situation peu enviable, le nain se mit à jurer en nain. De nouveau, je vous ferais la grâce d'une quelconque traduction. L'espace d'un instant, Äzghabâl se mit à penser à sa chère amie. Avec elle à ses côtés, il était capable d'affronter n'importe quoi, ils formaient un sacré tandem, et, qu'importe les bêtes de Sombrebois, ils ne tiendraient guère longtemps face à ce duo. Reprenant ses esprits, la proie relâcha son marteau qui sombra lourdement sur le sol afin de tirer deux de ses haches de lancer -en Sombrefer, forgées par lui-même- et se prépara à une attaque imminente. Des loups finirent par sortir de derrière les fourrées, une première hache fut lancée, traversant l'un des prédateurs pour venir se nicher dans un arbre juste derrière, une seconde vint se nicher dans la gueule d'un des leurs. Esquivant un troisième loup par une roulade, le moustachu récupéra son marteau et vint l'envoyer au loin contre un arbre en un revers puissant. D'autres étaient encore là, cachés, mais … Rien ne se passait. N'allaient-ils pas attaquer ? Restant sur place, le nain tentait de regarder dans toutes les directions pour comprendre, jusqu'à ce qu'un hurlement se fit entendre, suivit de près par des pas bien plus lourd. Une gueule gigantesque se dessina peu à peu dans l'ombre des arbres. Un loup géant, ni plus ni moins. Et par géant, il fallait le prendre au pied de la lettre. N'imaginez pas là un loup un peu plus grand que la moyenne, imaginez un loup modèle … Géant. Äzghabâl faisait bien petit à ses côtés, mais, cela ne le fit pas perdre courage.

Le combat fut déclenché par le prédateur qui s'élança sur sa proie d'un bond rapide et … Géant, lui aussi. Le nain évita de peu, mais ne put vraiment contre-attaquer si ce n'était un coup de manche dans le ventre, ce qui ne sembla que guère l'affecter. La seconde attaque fut simultanée, se fonçant l'un sur l'autre, sans aucune peur, un coup de griffe fut tenté d'un côté tandis que de l'autre, un coup de marteau sur la même patte fut exécuté. En ce round, ce fut le marteau qui l'emporta. « Je peux le faire ! » voilà ce que se disait le courageux combattant. Mais, alors qu'il s'apprêtait à charger de nouveau, une flèche lui frôla le visage pour venir se planter dans la fameuse patte blessée, puis une seconde. Ahuri, le forgeron resta là à regarder la scène jusqu'à ce qu'une personne vint le voir, emmitouflé dans une cape qui lui recouvrait le visage, armé d'un arc, l'inconnu prit la parole -avec une voix étrange- pour lui demander si tout allait bien. L'animal, bien qu'acculé profita de ce moment d’inattention pour attaquer de nouveau. Ainsi avec toute sa grâce, Äzghabhâl poussa violemment son pseudo-sauveur pour lui éviter de se faire dévorer, du même geste, il frappa avec force ce qui pourrait-être appelé menton, du manche de son arme. Cela fit quelques peu reculer l'animal, le sonnant par la même occasion. Une seconde d'inattention lui suffit à lui aussi pour attaquer. Bondissant avec agilité, son marteau en arrière, ce dernier décrivit un arc de cercle pour venir s'enfoncer dans le crâne de l'animal à la réception du saut. L'os ne résista pas au coup, si bien que le marteau finit lui aussi par toucher le sol, malgré le … « L'obstacle » qui aurait dû le gêner. Se retournant vers son « sauveur » il sourit d'un ton hautain avant d'aller récupérer ses haches disséminées ça et là dans la zone, puis son sac avant de venir retrouver la personne.

« Ces saloperies faut leur bousiller leur gueule putain. Si tu fais que les blesser ça reviendra plus méchant bordel ! Et t'es un rôdeur ? Putain ! »


S'approchant encore plus de « lui », Äzghabâl le pointa du doigt toujours quelques peu énervé.

« Putain ! J'ai pas besoin de votre aide, vous, foutus humains ! Ai-je besoin de votre pitié parce que je suis plus petit c'est ça ?! Rien à foutre de vos putains de loups, qu'ils viennent, je leur bousillerais tous leur tronche un par un. Vois ce groupe qui m'a attaqué, tu crois que j'avais besoin de ton aide ? Hein ? Non, alors va chasser tes merdes et fous moi la paix ! Je dois sortir de ces foutus bois avant la fin de la journée. S'pas pour des nains ici bordel ! »


Toujours aussi poétique n'est-ce pas ? »
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