nom et prénom : Gwedhiel Nimgarduil, prénom et nom reçus de sa mère. Les rares personnes ayant connaissance de lui se satisfont de Gwedhiel, étant donné qu'il se cache pour survivre et que personne ne connait sa réelle identité à l'heure actuelle. Quelques-uns vont jusqu'à la surnommer « Gwedhiel le Vert » ou tout simplement « Le Vert » à cause de la cape qui l'enveloppe constamment. âge : 427 ans, il est né l'année suivant l'ascension des Engeances. contrée de naissance : Dans un coin calme et légèrement isolé de Tameriel, lorsque celle-ci était encore aux elfes. allégeance : Aucune. Il vit seul et n'a donc ni hiérarchie, ni alliés, et les ennemis... disons qu'il les évite. statut du sang : Il n'est pas noble, ne l'a jamais été et ne le sera jamais. race : Demi-elfe (mère elfe et père humain). statut civil : Célibataire, étant donné sa vie pour ainsi dire d'exil et les nombreuses années qu'il lui reste à vivre, l'amour n'est pas l'une de ses priorités. orientation sexuelle : Ayant grandi entouré de femmes, il fut très ébloui par la beauté des elfes (entendez par là les hommes) lorsque vint pour lui l'occasion d'en voir. Cette beauté devint très vite une véritable fascination pour lui. Les humains par contre ne l'intéressent pas réellement, il les trouve trop fade aussi bien hommes que femmes. Cela ne facilite en rien les choses vu qu'il ne reste presque plus qu'eux en Kahanor. Mais bon, comment voulez-vous rivaliser avec les elfes ? métier ou fonction : Il a reçu un excellent enseignement de la magie naturelle, ce qui fait de lui un druide plutôt doué. faction ou guilde : Aucune. rang : Aucun, à moins que druide ne soit considéré comme tel. armes possédées : Un bâton en bois de cerisier et une dague elfique que lui a offert sa mère.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? À dire vrai, les histoires des humains, qui plus est les histoires politiques, ne sont pas de celles qui me passionnent le plus. Il est normal que le Royaume soit en deuil suite à la perte de son monarque, mais je pense que le jeune prince doit être amplement prêt pour prendre sa place. Après tout, il a grandi dans ce but, n’est-ce pas ? Il est correctement instruit et suffisamment bien encadré pour y parvenir. Peut-être même que certains arriveront à lui faire entendre raison quant au sort des mages et autres injustices du pays. ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Le peuple des Elfes ne s’est pas retiré pour de vaines raisons. Ils désiraient se protéger car ils ont réussi à déceler le véritable danger que représentent les Engeances et dont les humains ne semblent pas avoir conscience. C’est faire preuve de beaucoup d’innocence, et peut-être même de mauvaise foi, que de penser que le mal a été éradiqué. Le monde est équilibre, tant que le bien sera, le mal sera également. Tout comme les Engeances. Il est fort dommage de voir les rangs de la Garde des Ombres se vider, elle pourrait s’avérer… utile, si pas décisive. ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? La Magie est comme toute chose, à double tranchant. Donnez la aux bonnes personnes et le monde sera calme, paisible, florissant. Donnez la aux mauvaises, règneront alors terreur et désolation. L’enfermement des mages, les divisions entre les races, tout cela ne sont que des faiblesses dont l’ennemi du bien peut se servir afin de triompher. Si les « gentils » ont le désir de triompher, ils feraient mieux de se concentrer sur l’union et l’harmonie des êtres. Ils n’ont pas conscience qu’ils se séparent d’alliés importants et que cela pourrait leur être fatidique. ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Fut un temps, j’avais eu pour idée de m’y réfugier, usant de mes dons en métamorphose animalière pour passer inaperçu dans le décor. Toutefois, j’ai vite changé d’avis en sentant le Mal qui y était présent. Ce n’était pas que les animaux qui étaient inquiétants, la végétation n’était guère accueillante non plus. Comme si toute la forêt en elle-même refusait d’avoir de la visite. Si le Gouvernement est assez intelligent pour se rendre compte de quelque chose, sans doute serait-il temps de réagir. Peu importe ce qu’il peut se passer dans cette forêt, je pense que cela ne présage rien de bon.

Elenwë Nimgarduil était une druidesse Elfe qui vivait dans un endroit retiré des Terres des Elfes, à la frontière des actuels Tameriel et Cahoridie au sein d’une petite communauté spirituelle constituée au total de neuf druidesses. Chacun avait pour rôle de rendre hommage une des neufs divinités du culte de l’époque. Elenwë, la plus douce et naïve des neufs, était en charge d’honorer Mara, la déesse de l’amour. Inutile de préciser qu’elle était souvent prise à rêver de ce bel homme qui arriverait un jour sur son cheval blanc et qu’elle aimerait pour l’éternité. Mais la vérité était qu’elle avait plutôt tendance à s’enticher de tout beau mâle qui avait la chance (ou la mégarde) de passer par là par là. Ses consoeurs la rappelaient souvent à l’ordre, lui disant qu’elle devait rester concentrer sur son culte et ses occupations druidiques, ce qui n’était pas vraiment pour lui plaire. Les siècles passaient et elle attendait. Elle avait l’éternité pour attendre, elle n’était pas vraiment pressée. Que sont quelques centaines d’années dans la vie d’un elfe, après tout ?

Raederic Goatleaf était un aventurier fort réputé dans la ville d’Aubétoile doté d’un charme sans nom, pour un humain. Lorsque les Engeances commencèrent à apparaître, il vit là une parfaite occasion d’accroître sa popularité par delà les remparts de la ville. Ainsi, il partit seul en direction d’Hurlevent, épée au fourreau et légère armure sur le dos, pour y monter une petite compagnie pas trop bancale et voir s’il n’y avait pas là une quelconque offre de mission. Le voyage qu’il avait préparé consistait à traverser la Cahoridie actuelle vers l’Ouest afin d’ensuite y prendre un bateau et de rejoindre Hurlevent. C’était bien plus court et rapide que de faire le tour par l’intérieur du royaume, s’il arrivait toutefois à se procurer un moyen de traverser l’eau. En ça tenait toute la réussite de son escapade. Il lui arriva plusieurs fois au long de son périple de passer au travers des terres des Elfes, notamment lorsqu’il traversa les montagnes.

C’est lors d’un de ses passages en terre elfique qu’il passa par le sanctuaire des Neufs Druidesses. À vrai dire, il avait plutôt profité de l’obscurité du crépuscule pour se fondre dans les ombres des arbres et épier discrètement la sublime créature qu’il avait aperçue au loin. Il n’était pas donné tous les jours à un homme la chance de pouvoir approcher de si près quelque chose d’aussi beau qu’une elfe qui se baigne dans une fontaine d’eau pure. Son visage, sa chevelure, son corps. Il n’avait jamais de sa vie pu contempler des attributs aussi divins. Il la vit nettoyer avec une douce vigueur chaque partie de son corps avant de sortir de l’eau, de se sécher et d’enfiler une fine robe de soie rose pâle. Envoûté par sa beauté, il la suivit, toujours de loin derrière les arbres, jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans ce qui semblait lui servir de chambre. Il réalisa alors qu’il désirait ce corps somptueux et qu’il ne reprendrait pas sa route sans l’avoir acquis. L’elfe, qui n’avait jamais reçu d’être humain au sanctuaire, fut frappée par le physique de celui-ci. Elle pensait les humains bien inférieurs aux elfes en matière de beauté, mais celui-ci pouvait malgré tout prétendre arriver à la cheville d’un Aulendil ou autre Elendur. Elle ne put empêcher le sentiment amoureux qui naissait en elle de croître, comme à chaque fois, et se laissa tromper par les promesses et les belles paroles de l’homme. Ils s’aimèrent tous deux, le temps d’une nuit, à l’abri des regards et des autres.

À l’aube, lorsque Elenwë ouvrit les yeux, ce ne furent que des draps qu’elle trouva et plus aucune trace de son bel amant. Elle était certes déchirée et d’une très grande tristesse, mais elle avait l’habitude de son cycle capricieux de sentiments et ne lui en voulait pas. Du moins, pas encore. Quelques mois passèrent, son ventre prenait des formes inhabituelles. Personne ne pensait – ou ne voulait penser – à la vérité. L’elfe, elle, comprit bien vite que l’homme ne s’était pas contenté de lui laisser un lit vide lorsqu’il était parti.

C’est ainsi qu’arriva Gwedhiel. La jeune mère ne savait quoi faire de lui et décida de le cacher. Elle le faisait dormir à l’aide de préparations druidiques, le rendant ainsi silencieux durant les nuits qui suivirent sa naissance, et pria pour qu’on ne le remarque jamais. Elle le gardait enfermé dans sa chambre, l’emmenant avec elle dans la forêt lorsque l’occasion se présentait. Pendant six ans, elle parvint à le tenir éloigné des soupçons. Mais un jour où elle avait mal fermé sa porte, le jeune garçon voulut rejoindre la forêt de lui-même et fut trouvé par Indis, druidesse qui servait Aerynn et qui était à la tête de la petite communauté. Elenwë n’eut d’autre choix que de reconnaître l’erreur qu’elle avait fait six ans auparavant et d’en assumer les conséquences. Toutefois, elle parvint, à l’aide des mots justes et grâce aux dons que son fils s’avérait posséder, à le faire accepter par les huit autres et ce malgré sa condition de bâtard. Bien que réticentes les premières années, les druidesses se prirent peu à peu d’affection pour ce petit qui avait le mérite d’apporter un peu d’amusement, de bonne humeur et de joie dans leurs vies régulières. Au fil des années, elles commencèrent même à lui dispenser un enseignement druidique, ne pouvant se résigner à voir un tel talent en magie naturelle brut et inexploité. Et quel ne fut pas leur contentement lorsqu’elles virent à quel point il était doué.

Malheureusement, en 1211, Gwedhiel étant alors âgé de 26 ans, Indis fit part aux elfes de la nécessité pour elles de gagner les Terres Immortelles, et donc d’abandonner le jeune prodige. Ce fut horrible pour sa mère et lui, mais ils n’avaient pas le choix et durent se plier à la volonté des elfes.

Depuis, le demi-elfe erre à travers le royaume, se cachant de la folie dévastatrice des humains et de tout autre mal qui pourrait apparaître sur sa route. Sa nature de demi-elfe aux capacités magiques n’aiderait en rien son intégration à la société. Heureusement, il peut se transformer en cerf, en aigle ou en tout animal de petite taille comme le hérisson ou l'hirondelle, ce qui s’avère souvent très pratique dans sa vie d’exilé. Son endroit préféré pour se cacher restera toujours la Forêt de Tirisfal, le seul endroit ressemblant, même légèrement, à la contrée où il grandit.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; lvllaby. ; 17 ans ; m.    ɤ fréquence de connexion ; assez souvent, je suis du genre à ne pas avoir de vie sociale.   ɤ que pensez-vous du forum? ; j'ai d'abord détourné l'idée de venir (disons que les design sombres ont d'ordinaire un effet plutôt négatif sur ma personnalité  ), mais au final je me rends compte que le travail que les admins ont fait est juste incroyable. je suis réellement impressionné, les annexes étaient un réel plaisir à lire.  ɤ comment l'avez-vous découvert ? bazzart (et hugo m'a aidé héhé).  ɤ code du règlement ; Validation par Avalon ! ɤ célébrité choisie ; orlando bloom.    ɤ credits (avatar, icon etc.) ;avatar : lvllaby. ; gif : tumblr.