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 the rage of a lion is written on your face ± eleonore

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Invité

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MessageSujet: the rage of a lion is written on your face ± eleonore   the rage of a lion is written on your face ± eleonore EmptyJeu 26 Déc - 19:39



the rage of a lion is written on your face
Feat Màebh & Eleonore.

La mort d'un roi n'était jamais chose anodine. Cette traitresse dans son plus simple appareil chamboulait tout ce qu'elle pouvait toucher, tout ce qu'elle pouvait anéantir. La perte d'un être cher était dévastateur, la peine venant s'agripper au coeur et à l'âme il était rare de pouvoir échapper aux désastres du deuil. Autant la chose était triste, autant les réactions étaient égoïstes. Ayant dû enterrer ma mère, j'avais pu remarquer les mines défaites de nos proches, mais également les remarques et souhaits stupides qui avaient pu être énoncés à son sujet. Nul ne s'inquiétait de ma mère, non, nul n'était triste pour elle. Au contraire, c'était eux, leur simple et unique sujet d'attention était leur propre personne et leur propre peine. Les souffrances qu'avait pu endurer ma mère depuis ma mise au monde n'avait jamais ému qui que ce soit, pas même mon père. Mais désormais, son absence révélait son utilité de son vivant. Ô combien de fois j'avais pu entendre des invités conseiller à mon père de retrouver épouse, de ne pas laisser ses enfants sans mère plus longtemps. Ô combien de personnes avaient plains mon père, lui souhaitant milles et une condoléances. Nul mots pour ma mère, pour ses souffrances et sa bravoure. Non. Des condoléances, des pensées à mon père et parfois à moi-même et ma soeur. L'on ne s'inquiétait pas plus du sort du corps que de la façon dont la maison allait être gérer dorénavant. La mort d'un proche n'était jamais chose aisé, elle nous rappelait que trop bien à quel point nous sommes égoïstes et ne nous soucions que des effets d'une absence. Je ne pouvais moi-même prétendre m'attrister plus que le nécessaire de la mort de notre bon roi. Peut-être car je ne réalisais pas encore la situation. Et pourtant j'y étais confronté tout les jours. Des messages à faire parvenir rapidement aux familles puissantes, leur rappelant ainsi leur engagement envers la famille royale. Les murmures dans les faubourgs, les villages. On mettait en doute la mort naturelle du roi, on prétendait que le jeune prince n'avait pas l'étoffe de son père, on pariait sur le nombre de temps avant que ce dernier ne soit victime d'un complot. Une tentative de meurtre. Je ne pourrais tolérer une telle chose. En m'engageant auprès des Cavaliers Verts, j'avais fait serment de servir mon roi et sa famille, de maintenant l'ordre dans le royaume. Je ne pouvais laisser le bas peuple prétendre avoir la moindre idée de la façon dont un royaume devait être géré. Halbarad II était de sang royal, le pouvoir coulait dans ses veines et c'est de son père, de par ses gènes, qu'il a reçu l'art de savoir diriger un royaume. Le tout était de lui faire confiance, de croire en lui. Même le plus doué des hommes ne réussirait quoi que ce soit si dès son plus jeune âge on lui avait rappelé sans cesse qu'il n'avait pas l'étoffe pour. La confiance engendrait de grandes choses, et j'avais confiance en mon Roi, en notre Reine. Le danger ne venait certainement pas de notre gouvernement. J'en étais certain.

Le dos contre la pierre froide et rugueuse des écuries, les yeux clos, je pensais. Je pensais à ce que j'avais appris la veille, à ce dont je devais me préparer. Mon propre père ne passerait pas les jours à venir, son corps fatigué le lâchait, son esprit épuisé le quittait. Deux ans, il lui avait fallu deux ans pour daigner commencer à disparaître. A mon départ, il m'avait menacé de mourir, pour m'obliger à rester auprès de lui, à suivre la voie qu'il m'avait tracé. J'étais parti, malgré la crainte que ses menaces ne soient fondés. Mais il était resté, il avait continué à respirer et j'avais ainsi eu le temps de me construire une vie hors des murs du domaine Graceford. Il m'avait laissé le temps de me préparer, d'oublier. J'avais fini par ne plus penser à ma famille, il m'était même arrivé d'oublier que j'en avais eu une avant les Cavaliers. Lorsque l'on trouve sa place dans le monde, tout autour s'efface, perd de sa saveur. J'avais oublié mon père, ma soeur, la mémoire de ma mère. Je n'y avais trouvé aucune honte, juste la liberté d'être enfin moi, de pouvoir penser pour moi et pour le royaume. Tout avait pris une teinte différente et mon passé avait fini par devenir transparent, fade, comme s'il était voué à disparaître. Et il disparaissait, au fur et à mesure, il s'en allait. D'abord Keelan, puis désormais mon père. Devrais-je également enterrer ma soeur pour ne plus avoir aucune attache à un passé qui n'avait cessé de me hanter ? Je n'avais de réponses à cette question. Pour être honnête, je n'en voulais pas.   Je rouvrais mes yeux me retrouvais face à deux yeux d'un noir vif. Daeron. Un sourire se dessina sur mon visage alors que je flattais les naseaux de l'étalon. Son souffle lourd et équin vint s'écraser contre mon visage alors que je fermais les yeux pour ne point recevoir de projectiles quel qu'ils soient. "Allez, recules-toi mon beau." lui dis-je doucement pour pouvoir me relever. Il obtempéra, faisant trois pas en arrière avant de me regarder prendre appuis sur mes jambes pour pouvoir me redresser, chose que je fis doucement pour ne pas l'effrayer. Je fis alors le tour de l'étalon, faisant glisser ma main sur son corps, vérifiant de ce fait s'il ne s'était pas blessé et s'il s'était finalement remis de notre dernier voyage. Sermar avait été notre destination et le trajet avait duré plus ou moins une semaine. Je sentais encore mon corps raidit par les longues heures de monté et de galop, mes lèvres gercé par le changement de température et mon comportement bien peu loquace. J'avais jamais été de ceux qui parlent pour ne rien dire, pour se faire remarquer et je devais avouer ne pas avoir grandement ouvert ma bouche durant ce trajet, muet, je l'avais été du début à la fin.

Je m'activais enfin, sortant de l'écurie du Drôme pour monter dans le dortoir enfiler un vêtement plus convenable lorsqu'il s'agissait de se rendre au palais royal. J'avais été avertie que la Reine avait requis ma présence et je ne désirais en aucun cas la faire attendre. Je me hâtais donc de quitter le Drôme pour me présenter au palais. Je déclinais mon identité à un garde qui me laissa alors pénétrer dans le bâtiment. Je ne me laissais plus surprendre par la beauté du lieu, me contentant de gravir les marches qui me menèrent aux portes des appartements d'Eleonore Hammer. Une femme que j'admirais, que je respectais et que je désirais plus que tout servir aussi bien que possible. Rien ne me faisait plus plaisir que de la voir approuver mon travail, me remerciant avant de me congédier. Une femme forte qui savait affronter la mort de son Roi avec autant de pudeur que nécessaire, se gardant bien de dévoiler sa tristesse lorsqu'elle se devait d'être la reine et non pas la femme bouleversé. J'admirais sa capacité à cacher sa tristesse, moi-même n'avait pu rester impassible devant l'annonce du départ imminent de mon père pour le royaume des morts. Je n'osais imaginé l'impact de sa mort sur ma conscience, sur mon attitude, je n'avais pas autant de retenu que sa majesté et je priais pour ne pas sombrer. Un garde annonça ma présence et se poussa pour me laisser entrer dans la suite royale. J'entrais, m'arrêtant après plusieurs pas pour me courber en une révérence de mise devant la reine. "Sa majesté m'a demandé." dis-je d'un ton neutre, attendant quelques secondes avant de me redresser de toute ma hauteur. Mon regard se posa sur Eleonore et mon coeur se serra. Une femme d'une beauté pure, mais dont le regard transpirait de tristesse. Je ne pouvais rester insensible face à une telle détresse, un tel sentiment de vide apparent.    


©flawless
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Eleonore J. Hammer
Eleonore J. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 434
ɤ STATUT DU SANG : Membre de la famille royale, fille aînée des Tilney
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Elaven, siège des Tilney (Medraven)
ɤ METIER OU FONCTION : Reine régente du royaume

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MessageSujet: Re: the rage of a lion is written on your face ± eleonore   the rage of a lion is written on your face ± eleonore EmptyMer 1 Jan - 15:10

Saroumane pense que seul un grand pouvoir peut tenir le mal en échec, mais ça n’est pas ce que j’ai découvert. Je crois que ce sont les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires qui nous préservent du mal... de simples actes de bonté et d’amour !
― THE HOBBIT, AN UNEXPECTED JOURNEY {Peter Jackson}


The rage of a lion is written ...

En bas, tout en bas de la tour, presque à ses pieds, s'agite une foule bruyante, mer d'humains et de bêtes. De cet océan bariolé, effluves d'épices et de fruits s'élèvent avec la fraîcheur d'un Automne à l'apognée, senteurs délicieuses. Et elle, en haut, tout en haut de sa tour, elle observe ce petit monde vivre et survivre. De ces célestes hauteurs, un pâle sourire lui nait lorsqu'elle voit un groupe d'enfants s'amuser. Un froncement de sourcils, en revanche, dérange son joli visage quand un homme ivre en bouscule un autre, marchand au ventre rond de bonne chaire et de bon vin. Puis le hochement de tête approbateur accompagne l'intervention des gardes. S'en détournant, son attention se fixe sur un autre groupe de protagonistes, puis un second. Elle vole, survole et virvolte d'une personne à une autre, s'attardant un instant, peut-être deux, mais ne s'y accrochant jamais.

En fond, elle entend vaguement une porte qui claque mais elle n'y fait pas attention. Les allées et venues sont courantes. Une servante qui passe ranger les fruits qu'elle a picoré sans trop d'appétit, un page qui vient déposer un livre qu'elle a réclamé, ... Mille et une petites raisons qui ne suffisent pas à la détourner du spectable qu'elle admire. Là-bas, tout semble tellement, tellement normal. Comme si rien n'avait changé pour eux, tout en bas - tout semble simple, comme une mécanique bien réglée, une musique au rythme jamais perturbé. Ici, en haut, les gens de la cour se gonflent d'importance et s'épuisent en intrigues, persuadés d'impulser à leur guise sur la marche du monde ... mais elle se demande s'ils ont réellement un impact. S'ils comptent vraiment. La foule qui s'agite en bas semble, après tout, bien peu perturbée par la mort de son Roi. Le Roi est mort, vive le Roi.

    (màebh) Sa majesté m'a demandé.

Les paroles fauchent ses pensées à la dérive, l'enchaînent à nouveau au présent et elle se tourne pour trouver le cavalier vert, sa silhouette fine pliée en une révérence. Doucement, elle esquisse un sourire un peu malingre chagrin, un peu alourdi par la tristesse. Mais la dame reste noble et digne, son éducation chevillée à son corps fin et sa tristesse ravalée qui lui ronge les entrailles sans qu'elle ne laisse filtrer la moindre plainte.

    (eleonore) Màebh Graceford. Dans sa bouche, le nom a la douceur sucrée du lait au miel et de sa main blanche, elle invite le cavalier à s'installer à son bureau. Je suis désolée de vous faire attendre alors que vous rentrez sûrement d'un éprouvant voyage, je n'ai pas terminé les missives que j'ai à vous confier. Avez-vous un peu de temps à me sacrifier ? Cela ne prendra que quelques minutes.

Dans le froufrou soyeux de ses robes de velours, elle s'installe à sa table de travail et bientôt, la pointe acérée d'une plume fait saigner une encre noire sur le velin. Eleonore forme ses lettres, soigneuse et gracieuse comme dans tout ce qu'elle fait, à l'attention de son frère, Seigneur de Medraven. Des mots rassurants et tendres pour calmer ses inquiétudes fraternelles. Depuis quelques jours, elle n'a de cesse de tous les apaiser, de paraître forte alors qu'elle est tremblante quand tombe la nuit à l'idée qu'elle est seule, maintenant, et qu'elle ignore si elle sera suffisante pour protéger ses enfants. Aux larmes, elle n'a cédé qu'une fois, une unique fois, dans les bras d'Alvin où elle s'était réfugiée ; et se relever lui a pris tant de forces et de volonté qu'elle craint de ne pas savoir le refaire si elle venait à s'appuyer à nouveau sur une épaule compatissante.

Soudain, elle s'arrête de tracer ses sillons de réconfort sur la surface rêche du parchemin et relève les yeux sur le cavalier. Un instant infime, ses sourcils se froncent alors qu'elle hésite, dérangée par le silence de Màebh. D'ordinaire, elle n'a guère besoin de l'inviter pour qu'il lui peigne les couleurs du Royaume et de ses habitants. Et quelque chose semble déranger le jeune homme, elle le sent à fleur de peau, comme si cela envahissait tout l'air de la pièce.

    (eleonore) Quelque chose vous chagrine ? Demande-t-elle, sincèrement soucieuse du bien-être de celui qu'elle sait être l'ami de son fils. Voulez-vous en parler ?


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https://tales-of-k.forumactif.org/t126-eleonore-ou-la-volonte-ne-
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MessageSujet: Re: the rage of a lion is written on your face ± eleonore   the rage of a lion is written on your face ± eleonore EmptyVen 24 Jan - 11:42



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Comment est-on censé anticiper la mort ? Le pouvait-on seulement ? Maîtriser une telle force de la nature me paraissait impossible, chimérique. Et l'évidence, terrible. Personne ne pouvait se préparer à mourir, à affronter le spectre funeste qui dans un dernier souffle vient briser le son de votre coeur contre vos os. En un instant tout s'arrête, les yeux deviennent mornes et la peau se glace. On ne l'évite pas, on ne la voit pas arriver. Elle est de ces ombres qui rodent autour de votre âme durant de nombreuses années avant de vous attaquer par derrière, chanceux sont ceux sentant leur fin arriver. Le roi n'était pas vieux, il était en bonne santé et rien ne pouvait laisser croire que l'on trouverait son corps sans vie, pas avant une bonne dizaine d'année tout du moins. Mais il y avait pire, il y avait le doute, l'incertitude, l'ignore. Cruelle et sadique ignorance, nous ne savions pas pourquoi, nous ignorions quelle avait été la cause de la mort d'Halbarad I. Et c'était peut-être ce qu'il y avait de pire. Un deuil était une chose pénible, mais ne pas savoir pourquoi l'on doit passer par là était surement bien plus douloureux. Puis au fur et à mesure, la certitude, la certitude que ce n'était pas naturel, qu'il y avait forcément quelque chose là en dessus, que quelqu'un avait mis fin aux jours de notre bon roi. Des suppositions, je n'avais pas la prétentions d'émettre autre chose des suppositions, mais la seule possibilité que quelqu'un ai pu mettre fin aux jours d'un monarque comme le notre faisait naître en moi des grondements terribles.

Sa majesté se rendit compte de ma présence et m'invita à s'installer à son bureau. Je la remerciais d'un signe de tête avant de m'installer sur une de ces chaises confortable que l'on ne trouve que dans les plus grandes maisons. "Je suis désolée de vous faire attendre alors que vous rentrez sûrement d'un éprouvant voyage, je n'ai pas terminé les missives que j'ai à vous confier. Avez-vous un peu de temps à me sacrifier ? Cela ne prendra que quelques minutes." éprouvant, mon voyage l'avait été pour sûr. Surement l'un des plus périlleux et des plus long depuis mon ascension en temps que messager de la famille royale. Mais je n'irais pas m'en plaindre, au contraire, la difficulté ravivait en moi la fougue que j'avais oublié, qui était allé se terrer dans les recoins de mon coeur sous les murmures désapprobateurs de ma raison et de mon statut. Il m'arrivait d'envier les enfants et adolescents des plus basses classes sociales. En traversant Aubétoile il m'arrivait parfois d'être bousculé par une petite tête blonde qui tentait d'échapper à ses amis, dans un jeu de course poursuite que je n'avais pour ma part jamais connu. Ils avaient la liberté de courir, de grimper sur les murs, de crier la joie de vivre et l'ignorance des difficultés de la vie. Parfois je les enviais, puis je me rappelais qu'ils ne passeraient surement pas leur vingtième anniversaire, surement décimé par une maladie quelconque ou tué pour avoir volé bon nombre de fois les étales du marché, le ventre vide et criant d'injustice. Alors je cessais de les regarder avec envie, je détournais le regard et je m'en retournais dans mon âme froide et de circonstance. "Je vous en pris majesté, j'ai tout mon temps." formule de politesse car malgré tout ce que je pouvais dire, le temps me manquait. Daeron devait être épuisé et j'avais besoin de prendre soin de lui, de passer du temps au Drôme pour reposer mes muscles fatigués et faire un rapide rapport à Hedwige.

Mon souffle était rauque, fatigué, oserais-je dire triste ? Cela serait avouer que l'état maladif de mon père m'atteignait hors en intégrant les Cavaliers Verts je m'étais juré de tourner le dos à ma famille, à mes racines et tout ce qui pouvait venir empoisonner la santé de ces derniers. Mais je ne pouvais rester de marbre face à ma douleur, face à mes souvenirs de ce père aimant et fier de son fils. Il avait toujours cru en moi, me donnant les meilleurs chances de réussite, investissant des milles et des cents pour que je puisse bénéficier d'une éducation sans reproches, égalant peut-être celle réservé aux sangs royaux. Il m'avait permis d'apprivoiser le monde équin, d'en tomber amoureux, d'envisager mon avenir parmi le crin et l'éducation des meilleurs chevaux de toute Cahoridie. Je me rappelais son rire lors des dîners lorsque ma soeur étalait ses mésaventures de la journée, ses réprimandes lorsque Keelan parlait de manière inapproprié. Je me rappelais son visage disparaissant dans l'encadrement de la porte, un sourire au lèvre, alors que je glissais dans mes draps pour n'en ressortir que le lendemain matin, heureux et conditionné pour une nouvelle journée parmi les chevaux. Non. Je ne pouvais pas rester de marbre face à tout cela, face à tout ce à quoi j'avais dit adieu.  "Quelque chose vous chagrine ? je relevais la tête vers la reine qui, de ses sourcils légèrement froncés, me regardait attentivement. Je me redressais, clignant des yeux pour revenir à la réalité, chassant au loin les démons qui s'agrippaient à mes poignets et mes poumons. "Rien de bien important votre majesté." j'eus voulu ponctuer mon affirmation d'un sourire rassurant, mais rien ne vint. "Voulez-vous en parler ?" je baissais les yeux, presque honteux. J'aurais dû me sentir honoré que la reine de Kahanor se soucie de mon bien être, mais c'était loin d'être le cas. Car mes soucies étaient d'un ridicule comparé à la difficulté que je devait être la régence d'un pays. "Il est inutile de vous ennuyer avec une quelconque affaire d'ordre privée qui n'a de funeste que sa fin. Je vous remercie de vous soucier de mon bien-être majesté, mais ce n'est pas nécessaire..." j'espérais ne pas avoir été trop loin, ne pas lui avoir manqué de respect. Je tentais alors de changer de sujet, de trouver quelque chose pour que l'attention ne soit plus tourné vers moi. N'importe quoi. "En savons-nous plus sur...sur la mort du roi ?" et soudainement j'eu envie de me frapper en pleine figure, j'aurais mieux fait de me taire.  
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.



HRP: vraiment désolé pour le temps de réponse, j'espère que ça te conviendra Smile
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