Je suis née dans la contrer de Yelderhill, à ce que tout le monde peut croire je ne suis pas née dans la ville ... enfin pas vraiment sur l'île, mais plutôt dans la baie des sirènes. Je suis une sirène enfin une ex sirène, une triste histoire j'ai été arraché à mon peuple par une malédiction. Pour une sirène, tomber sous le charme d'un mortel, d'un homme. C'est de mauvaise augure mais aussi très mal vu. Pour la simple et bonne raison qu'une sirène ne doit pas tomber amoureuse, les mortels servent de repas et rien de plus ! Ma mère m'a souvent prévenue, mais j'ai fait la grossière erreur de tomber amoureuse d'un pirate. Un jeune pirate, je n'avais que 15 ans lorsque j'ai croisé son regard pour la première fois, son côté homme d'aventure, et combattant, sa carrure, sa force, sa beauté et son courage on eut raison de moi ! Cet amour n'était pas toléré. Un soir,  je me suis retrouvé face à une sorcière qui ma changer en humaine ... me condamnant à vivre loin de mon peuple. Au début j'étais heureuse car je pensais pouvoir vivre avec l'homme que j'aimais, seulement. Plus je passais du temps avec lui, plus je voyais que son amour pour moi s'estompait, et mon amour pour lui disparaissais, il voyait d'autres femme et finis par le jeter. J'avais refusé de croire que cette malédiction ruinerait ma vie. Le mage qui m'avait jeté ce sort, m'avait changé en humaine, mais m'avait également privé de l'amour, jusqu'à ce qu'un homme me prouve réellement son amour.  

Rejetée par les humains, par les sirènes mon propre peuple, je me suis retrouvé à bord d'un navire de pirate, je devais avoir 18 ans lorsque j'ai embarqué. Je ne servais pas à grand-chose, juste à "distraire l'équipage" après une longue journée de travail. Complètement perdu je ne savais plus ce que ma vie aller devenir, je n'étais plus une sirène ni une humaine, aux yeux des hommes sur le navire je n'étais que celle qui sert de distraction. J'étais encore innocente et gamine, ces pirates m'ont fait subir des choses horribles, Je n'avais jamais le droit de poser le pied à terre.

J'ai passé 3 ans avec ces hommes, avec le temps et la patience j'ai réussi à gagner leur confiance. Je me montrais de plus en plus souvent sur le pont. L'hors des abordages j'ai appris à me servir d'une arme, peu à peu je devenais un membre de leur équipage. Leur Capitaine a eu de la sympathie pour moi ! Au fil du temps il commençait à me traiter comme sa propre fille. Je ne comprenais pourquoi cet homme c'était autant attaché à moi alors que la sorcière m'avais empêché d'aimer et d'être aimé ! Seulement ce sortilège ne m'avait pas enlevé mon charme naturel de sirène, la clé c'était ma voix ! il me suffisait je chantais ou même chantonné, siffloté ou autres et un homme tombé tout de suite sous mon charme, chose que la sorcière avait légèrement oublier en me jetant cette malédiction.

La mer est calme, le ciel est clair, il fera beau demain ... que fait tu encore sur le pont à cette heure ?
L'équipage avait envahi la calle, sur le pont je pouvais encore les entendrent chantés des chansons qui accompagnent leur travail pendant la journée. Ils devaient surement savourer la cargaison volée plutôt dans la journée. Quand à moi, je me trouvé assise sur un tonneau, mon sabre entre les mains essuyant la lame encore recouverte du sang de l'ennemi. Aucun survivant, partout ou passé la perle noire il ne restait que mort et épave de bateau. À la nuit tombée, le capitaine venait souvent prendre l'aire, un homme d'aventure et sans cœur, après un abordage il venait toujours jeter une pièce d'or par-dessus le pont croyant que sa lui porterait bonheur et que sa le guiderais vers un nouveau butin. Moi je n'y croyais pas ... il n'y a rien de pire qu'un pirate superstitieux ! Il se trouvait à ma hauteur, posant son regard sur la mer, oui elle était calme et belle aussi bien à la surface que dans ses profondeurs. Après avoir passer le morceaux de tissu sur la lame je finis par dire toujours avec ce léger accent :
-Le calme plat avant la tempête ! Vous devriez dormir sur vos deux oreilles mon capitaine ! Les créatures de la mer nous guette !
Il passait sa main dans sa longue barbe noire en lâchant un petit rire sarcastique, puis s'accoudant à la rambarde de bois noir, il se penchait par-dessus fixant son regard dans l'eau trouble. -Oui, les créatures de la mer, tu en connais certaines ! n'est pas ma cher Leïlan .
Levant le regard de mon travail, je croisais celui de mon bon capitaine, sur le moment je ne savais pas où il voulait en venir ... comment peut il savoir que j'était une sirène ? Non il ne pouvait pas le savoir, ne laissant aucun doute dans ma voix je finis par dire sans me pressé :
- Vous me surestimez capitaine, je suis encore négligente et une femme comme moi n'apprend pas ! Elle obéit je ne sais rien des créatures marines, juste qu'elles n'hésiteraient pas à nous dévorer.
Lui dire ce qu'il voulait entendre, pour lui une femme n'a pas de vie, c'est un esclave qui sert à répondre aux désirs de l'homme. Une femme n'a jamais son mot à dire, cependant il ne semblait pas convaincu. Il relevait son regard noir et sadique vers moi tendit que sa longue main sale et crochue s'approchait de mon cou.
-Mais bien sûr Leïlan ! cela fait 3 ans que tu croupis sur ce navire ... mais que cherches-tu ?

-Répondre aux désirs de mon bon Capitaine !
Sa main se trouvait déjà sur la peau de mon cou, mais il ne pas chercher à me faire du mal du moins pour le moment, Son autre main se trouvait sur le pommeau de son sabre. Il eut un léger sourire en coin avant de me tourner le dos.
-Aux désirs de votre bon Capitaine ? Alors laissez votre Capitaine enfoncer sa lame au plus profond de vos entrailles ... sale créature des fonds marins !


Il savait tout, je n'ai jamais compris comment il avait fait pour le savoir, c'est pendant cette nuit que je suis devenue capitaine de la Perle Noir !
Comment c'est fini l'histoire ? Eh bien lui et moi on s'est longuement battu avant qu'il ne passe pas dessus bords après avoir pris un coup de sabre dans la poitrine, je n'ai eu qu'à le pousser en lui crachant au visage. C'étais comme une vengeance, une vengeance personnelle. Après avoir pris son sabre, j'ai laissé tomber son corps tombé le laissant ce faire dévoré par les requins.
Je n'ai pas eu de mal à me faire accepter par l'équipage en tant que capitaine. J'ai longtemps vogué sur les mers, cherchant ce mage qui m'a changé en humaine. Comme le voulait la malédiction, j'étais toujours incapable d'aimer, avec le temps j'ai gagné en expérience et en force. La femme faible qui ce laisser faire avait changée pour devenir une femme forte, maligne, charmeuse qui un équipage d'homme, il n'y à jamais eu de mutinerie sur mon navire.


















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