nom et prénom : Middelkamp, un nom de famille banal hérité de sa véritable mère. personne ne l'a déjà entendu, puisque cette dernière n'était rien d'autre qu'une fille de fermier. De toute façon, elle ne sait même pas celui de son géniteur. Pour son prénom, c'est Raina. Doux nom prononcé peu souvent, si ce n'est que par la femme qui l'héberge depuis tant d'années. Elle préfère garder son identité secrète plutôt que de se présenter lorsqu'on lui demande son nom. Esquiver les questions est devenu un jeu d'enfant. âge : Vingt-six ans, ou, tout du moins, en apparence. en réalité, elle en a 397. Sa mère, comme elle l'appelle, n'est bien entendue pas sa vraie mère, mais elle aime cette dernière autant que sa véritable maman. contrée de naissance : Tameriel, bien qu'elle n'y habita jamais vraiment. Pour le moment, elle dit aux autres que Sermar, la contrée des chasseurs, est sa terre natale. allégeance : Elle n'obéit à aucun seigneur. elle n'écoute que sa pensée et celle de la dame chez qui elle habite depuis fort longtemps, maintenant.  statut du sang : Elle ne sait pas, sa véritable mère ne lui a jamais parlé de son père, mais elle sait une chose, c'est qu'elle n'a jamais vécu dans le luxe. race : Elle a de jolies oreilles pointues, la rouquine. Le teint pâle comme le clair de lune, livide comme cette dernière. elle a jadis eu vent de ces histoires d'elfes, de celles que sa mère lui racontait lorsqu'elle était jeune. coupées du monde, elles ne vivaient que de peu. dans une petite maison de bois entourée d'arbres et de solitude, elles se cachaient, une certaine peur au ventre, celle qu'un jour, on découvre la véritable identité de Raina. Puis, cette dernière est morte. Maintenant, quand elle sort, elle recouvre de ses mèches couleur rouille ses oreilles pointues et elle enfile son capuchon de peau de bête. Pourquoi jouer avec le feu quand notre vie ne tient qu'à un fil ?  statut civil : Célibataire, elle ne veut donner son coeur à personne, ne veut s'attacher à aucun homme. Elle sait qu'elle vivra et que l'autre mourrait de vieillesse. orientation sexuelle : hétérosexuelle. métier ou fonction :  Elle chasse pour manger, il lui arrive de vendre les proies qu'elle a en trop. Ça permet d'avoir un peu d'argent dans ses poches. Sa fausse mère est médecin, du moins, elle travaille avec les herbes et les plantes, soigne des maux, soulage des blessés. Raina aurait adoré être aussi bonne qu'elle, mais il faut croire qu'elle est faite pour tenir l'arc et les flèches. armes possédées : Un arc et des flèches, toutes artisanales, faites par elle-même. Elle s'est d'ailleurs, à maintes reprises, coupées avec les pointes en roc des flèches, lorsqu'elle les aiguisaient. Autant dire que pour elle, avoir cela est indispensable si elle veut réussir à manger. Elle a aussi sur elle un poignard qu'elle ne quitte jamais. avoir une deuxième arme est recommandé. Mieux vaut être trop armée que ne pas l'être du tout.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? je n'en pense rien. la mort d'un roi est toujours une chose délicate et cela rend les temps difficiles. bien qu'habitant à quelques temps du plus proche village, nous avons entendus des ouï dires concernant le règne du nouveau roi. c'est quand il y a des morts de sang royal que le pouvoir semble le plus à risque. des guerres vont se préparer, on aura le droit aux bains de sang, aux blessures à n'en plus finir, aux lames des épées couvertes de ce liquide rougeâtre.ɤ  à votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? je crois qu'il ne faut jamais être trop prudent. je ne connais pas beaucoup de choses sur la garde des ombres. il est bon d'avoir des chevaliers forgés pour affronter ce genre d'ennemis. je crois que nous ne sommes jamais à l'abris des engeances. certains s’assoient sur leur trône et regardent le temps passer sans que l'idée que les engeances puissent revenir ne leur traverse l'esprit. mieux vaux prévenir que guérir. ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? ce n'est pas juste. à ma façon, je les comprend. moi aussi, je suis exclue. mes oreilles pointues vendent la mèche sur mes origines, alors, je les cache, comme je me cache, moi. eux aussi, ils sont confinés loin de nous tous. ils ne sont pas les auteurs de toutes les fautes, ils ne sont qu'un bouc émissaire. la magie, si contrôlée et bien employée, peut être utilisée pour faire le bien. il faut toutefois apprendre à faire la différence entre ce que l'on croit être bien et ce qui l'est vraiment. ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ?  j'habite à la limite d'un village, près d'une forêt qui semble innocente, charmante, envoûtante. j'ai toujours préféré la nature aux hommes.  j'aimerais croire qu'il est plus sûr de s'enfoncer dans les bois, mais non. j'y vais, pour chasser, pour survivre. j'y ai vécu si longtemps que je les connais par-coeur. les dangers sont toujours là, pourtant. je crois qu'il serait bon que le gouvernement commence à s'y intéresser, sans pour autant venir réglementer tout de a à z.

J’ai tout vu. Les hommes s’entre-tuer, les créatures horribles qu’étaient les Engeances. J’ai vu la vie, la mort. J’ai vu les peuples ravagés, les maisons brûlées. Jai vécu la peur, la colère, la tristesse, toutes les émotions inimaginables. En presque quatre-cent ans d’existence, on ne voit pas toujours les années passées au fil du temps qui ronge tout sur son passage. J’ai vu ma mère mourir de vieillesse. J’ai vu les gens que j’aimais partir en cendres et poussières. J’ai tout vu, trop vu. Est-ce un fardeau, que de vivre aussi longtemps ? Est-ce une condamnation, une malédiction ? Je continus à traverser les mois, les années et les siècles sans pour autant demander la mort. Je me cache, perdue dans les régions. J’ai vu tous les paysages qu’ils m’ont été donnés de voir. J’ai savouré chaque moment de rire, j’ai goûté à chaque moment de détresse. Je croyais passer au travers de la vie seule et, pourtant, je suis tombée sur cette femme, un jour, qui retournait vers Sermar, seule. Il est étrange de constater que le mot «maman» la désigne, maintenant. Comme une deuxième mère, la seule qui a connaissance de cette longue vie que j’ai menée, d’une bataille contre le temps que je n’ai pu gagner. Avant, j’étais nomade. Maintenant, j’habite à l’orée d’une forêt, près d’un village de chasseurs. J’ai tout vu, et je continuerais à tout voir.

Elle était accroupie au sol, l’arc en mains. Elle aurait presque pu ressentir les vibrassions émanant de la terre et des arbres, de la nature en elle-même. Le vent frais caressait la peau nue de son visage et elle observa au large, l’œil arrêté sur une forme de vie. Une proie. Un daim, et pas un petit. Les lèvres de la chasseuse s’étirèrent en un petit sourire de satisfaction et elle sortit une flèche de son carquois bien remplis. Son regard aiguisé et fin ne manqua pas d’apercevoir que le gibier était en mouvement et, coinçant sa flèche contre la corde tendue de l’arc, elle attendit le bon moment. Une seconde, deux secondes, trois secondes. Elle comptait le temps avec sa respiration lente, elle ne faisait aucun bruit. La distance entre sa proie et elle était raisonnable, les chances de manquer son tir étaient minces, aussi mince que la fine couche de neige qui recouvrait le parterre de la forêt sombre en cette journée de début d’hiver. Elle ressentait tout et rien à la fois, elle n’était en phase qu’avec son arme et la bête. Le daim broutait l’herbe qui se cachait sous les flocons blancs et, si elle le visait correctement, il n’aurait pas une mort trop lente. Car, elle était de ces chasseuses qui respectaient chaque merveille de la nature. Elle était de celles qui remerciaient chaque bête tuée, puisqu’elles leur offraient de quoi survivre. Le vent souffla à nouveau, semblant lui murmurer à l’oreille que le moment était venu et, en une demi-seconde, sa main relâcha la corde de l’arc et la flèche se dirigea droit devant, vers sa cible. La pointe de l’arme vint s’enfoncer dans la chaire de l’animal et la peur l’envahit. Il avait été atteint au cou et sans arriver à faire plus que quelques pas, il s’effondra au sol, prit de spasmes. La couleur pure du sol blanc devint lentement tachée de ce liquide rouge et épais et l’odeur de la rouille sembla embaumer l’espace alors que la jeune femme s’avançait rapidement vers la bête. Sortant son poignard à la lame aiguisée, elle s’accroupit derrière l’animal et dans un chuchotement se mêlant à la parole du vent, elle mit fin à la vie de l’animal. « Tu fût une brave bête, tu retourneras à la terre là où tes ancêtres reposent. »  

Dépeçant la bête comme elle savait si bien le faire, comme un ancien et vieux chasseur maintenant mort lui avait apprit il y avait plusieurs années de cela, elle tria ce qui était bon de ce qui ne l’était pas. Avec certains tendons, elle arriverait à faire de nouvelles cordes pour son arc, elle pourrait vendre la peau du daim pour qu’on en fasse du cuir. Il y avait tant de choses à faire d’un animal chassé. L’homme pouvait survivre grâce à eux, mais il pouvait s’éteindre aussi par leur faute. C’était une bataille constante; qui vivrait le plus longtemps, qui remporterait les terres de l’autre. La forêt n’était-elle pas aux animaux, maîtres de tous ces arbres, de cette verdure, de ces paysages qui régnaient depuis la nuit des temps, bien avant que les hommes ne soient ici ? Sa question s’échappa comme un soupire, comme la buée blanche qui ne devenait qu’air une fois libérée d’entre ses fines lèvres rosées. Au milieu des centaines d’arbres, elle était seule. Du haut d’une branche, un corbeau l’observait achever sa délicate boucherie. Son plumage noir semblait briller dans la faible pénombre qui s’installait lentement. Quand la chasseuse se releva pour quitter les yeux, l’oiseau de la mort s’envola. Il emportait l’âme de la bête tuée loin de son corps presqu’inexistant. Les cheveux rouille de la demoiselle tombèrent devant ses yeux bleutés et, d’un geste gracieux, elle en coinça quelques mèches derrière une de ses oreilles pointées. Douce demi-elfe, elle n’avait pas besoin de se cacher, dans les bois. Elle n’était plus que l’ombre de ce qu’elle laissait paraître aux villageois qui la connaissait. Ici, elle n’était que créature chassant d’autres créatures. Mais, bientôt, elle arriverait à son village et elle devrait porter cette lourde capuche sur la tête, pour qu’on ne voie rien, pour qu’elle ne soit plus qu’humaine.

Elle n’avait été au centre du village que pour vendre le reste du daim qu’elle avait tué la veille. Visite de routine, la peau de bête sur la tête pour qu’on ne puisse pas discerner les oreilles traîtresses sous ses cheveux de flamme. C’est un chien qui l’avait lentement entraîné vers la prison. Et un homme, à travers les froids barreaux de métal, lui avait adressé la parole. Il avait parlé, il lui avait demandé qu’elle le sorte de là en échange d’argent ou même d’un service. Elle l’avait fait, étrangement. Raina ne le connaissait pas, elle n’était proche d’aucun homme à proprement parler, elle ne prenait même pas la peine de venir rôder près de la prison. Son cœur de chasseuse s’était laissé attendrir pour qu’elle accepte finalement de payer sa caution. Elle n’avait pas craqué suite au sourire qu’il lui avait offert, non. Elle ne savait pas, en fait, pourquoi ce geste spontané avait été posé. Quelques pièces déposées dans la main du gardien, la porte de sa jolie cellule qui s’ouvrent et l’homme était sorti. Ils s’étaient présentés : il s’appelait Alaric, elle s’appelait Raina. Maintenant, il déambulait derrière elle, son chien Ste’k pas très loin derrière. « Je vais vendre la peau de la bête au petit marché. » Elle ne savait pas quoi dire, quoi faire, peu habituée des contacts humains. Elle préférait sa solitude à la compagnie des autres. C’était compréhensible, car, après tout, personne ne la comprenait vraiment. Elle était condamnée à être différente, errant dans un monde où elle n’était pas acceptée. « Si tu vole quelque chose, tu retourne illico en prison. » Une menace prononcée d’un ton dur, autoritaire. Elle ne voulait pas avoir affaire à un voleur, alors elle espérait qu’il sache contrôler ses pulsions ou son désir de se nourrir. L’homme semblait regarder les différents stands avec un intérêt poussé et Raina marmonna quelque chose que personne ne pu réellement comprendre. Elle ne voulait pas traîner là, elle préférait s’atteler à la tâche plutôt que de risquer de se faire voir avec un petit voleur de pacotille qui s’était probablement fait arrêter pour avoir volé une pomme. La jeune femme échangea la peau contre les pièces de monnaie et elle fit signe à Alaric de la suivre.

Quittant doucement le centre du village, elle se dirigea vers la maison où elle habitait avec sa mère, l’homme et le chien suivant ses pas. Soupirant, elle s’arrêta un moment avant de se retourner pour faire face à celui qu’elle venait de libérer. « Tu as un endroit où dormir ? » La question semblait idiote, dénuée de sens. Il sortait de prison, il ne devait pas avoir de quoi s’offrir une chambre dans une auberge. Elle-même n’avait pas de quoi lui offrir ce privilège. « Probablement pas… » Et si elle voulait qu’il la rembourse, il devait rester dans les parages. Mordant sa lèvre inférieure, son regard passa de Ste’k à son maître, sans pour autant avoir une illumination subite. Elle ne voulait pas inviter un homme qu’elle ne connaissait pas chez elle, mais qui lui garantissait qu’il resterait au village ? Sa spontanéité l’avait prise par surprise et maintenant, elle devait vivre avec cela. « On va chez moi, en attendant de te trouver un endroit où rester, le temps que tu me redonne cet argent sans que tu disparaisses dans la nature avant. » Elle trouverait bien quelque chose. Ça ne l’enchantait pas, loin de là. Sa mère ne serait probablement pas très heureuse, elle aussi, mais Raina lui expliquerait. Elle devrait faire attention à ce qu’il ne voit pas la pointe de ses oreilles. Fronçant les sourcils, elle n’attendit pas la réaction d’Alaric et elle se dirigea vers le chemin qui les mènerait à sa maison quelque peu en retrait de celle des autres. Elle n’aurait jamais dû suivre ce cabot, pensa-t-elle. Maintenant, elle devait s’occuper d’eux. Et elle avait de la difficulté à accorder sa confiance à qui que se soit. Il était d’autant plus évident qu’avec un homme qui avait été emprisonné, c’était encore moins facile. Ste’k s’avança près d’elle et il poussa sa main de son museau. Un petit rire s’échappa de la bouche de la renarde et elle finit par le flatter doucement, continuant sa marche par la même occasion.  Qu’allait-elle faire d’eux ? Qu’allait-elle faire d’elle-même ?

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; COULEUR CERISE, dix-huit petites années, j'suis une donzelle et le premier qui doute, j'lui en colle une (non, paix et amour ). ɤ fréquence de connexion ; le plus souvent possible, genre dès que j'ai rien à faire, ce qui veut dire, souvent   . ɤ que pensez-vous du forum? ; il est magnifique, autant le design que le contexte et que les annexes. tout est super bien détaillé, j'adore ! ɤ comment l'avez-vous découvert ? par MoonOfBlood, via bazzart, parce qu'on est wife and wife.  ɤ code du règlement ; Validation du code par Avalon ! ɤ célébrité choisie ;  rose leslie ɤ credits (avatar, icon etc.) ;castamere rains, gameofgifs

bravo l'ami ! t'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE WORLD.

Ta fiche est très jolie, ton personnage très intéressant, bref, y a rien à redire, on a beaucoup aimé te lire !

par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de rps. c'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit rp. encore avec nous ? parfait ! si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? c'est ici qu'il faut aller demander. maintenant, ton personnage est bien installé ! aaahn dernière petite chose. si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. encore de l'inspiration ? n'hésite pas à lier ton personnage à des pvs déjà écrits. c'est par là que ça se passe !

néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le rp. c'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? n'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

n'oublie pas une chose ; amuse toi bien !