nom et prénom : Bien triste sort que celui des Firestone mettant au monde un enfant en sachant pertinemment qu'il sera l'un des derniers représentants de sa race. Ils le prénommèrent Korbund en hommage à un Haut Roi nain réputé pour son courage et sa force de caractère, puis Hektor comme son père et son grand-père avant lui. âge : 54 ans. contrée de naissance : Forteterre. allégeance : Le gouvernement et les intrigues politiques humaines se signifient rien au yeux de Korbund, il se dévoue corps et âme à la Garde des Ombres et ne répond qu'à son Lord Commandant. statut du sang : Firestone était un nom que l'on prononçait avec respect du temps de la glorieuse Forgenerg. Aujourd'hui ? Il ne signifie plus rien. race : Nain. statut civil : N'ayant jamais souhaité s'unir à une humaine et ayant depuis bien longtemps renoncé à toute vie de famille, Korbund est  Célibataire. orientation sexuelle : Hétérosexuel.  faction ou guilde : Cela fait déjà 30 ans que le nain fait partie de la Garde des Ombres. rang : Korbund est le forgeron attitré de la Garde des Ombre, il est également ranger et spécialiste reconnu des ruines de Forgenerg. armes possédées : Cataclysm, un marteau orné de runes forgé dans la tradition naine à partir de fragments de Val'Anir, le Marteau des Rois. Il possède également un poignard à lame longue passé à sa ceinture.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? Que dire d'un Roi dont on ne connaît rien si ce n'est le refus systématique d'envoyer plus d'hommes se préparer à affronter un mal dont la présence se fait chaque jour plus concrète ? Un mal, qui cette fois, décimera peut-être aussi la race des Humains. Peut-être était-il temps que ce Roi cède sa place. L’Héritier est encore jeune, peut-être se fera t-il entraîner dans la spirale sans fin des intrigues de la cour, mais on peut espérer qu'il sera assez sage – malgré son âge – pour se préoccuper sincèrement de l'avenir de son peuple. ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Il fut un temps ou les Gardes des Ombres étaient considérés comme des héros, aujourd'hui l'Ordre semble être entré en désuétude, on y envoie les rebuts de la société, les voleurs, les violeurs, les bâtards qu'on ne veut pas noyer dans les rivières. Combien sont des guerriers ? Combien sont préparés à l'inévitable ? Les engeances franchiront bientôt le barrage, mais les puissants de ce monde ne veulent pas l'entendre parce qu'il n'ont pas vu la corruption changer la faune et la flore de Pestebois, parce qu'une fois couchés dans leurs draps de soie, ils ne la sentent pas s'infiltrer sous leurs crânes comme des milliers d'insectes. La Gardes des Ombres est essentielle. Un jour, bientôt, les hommes s'éveilleront pour constater que les songes agitant les nuits de l'Ordre sont devenus réalité. ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? Une question bien difficile. Les mages sont plus enclin à succomber à la corruption, mais leur sacrifice à permis jadis de sceller les engeances dans les tréfonds de Forgenerg. Ils ont en eux le pouvoir de vie, comme celui de mort. Il est bien naturel de craindre une telle puissance, mais peut-on condamner ainsi toute une partie de la population ? Peut-on décemment enfermer à vie une personne pour un don inné ? Vouloir contrôler les mages est parfaitement compréhensible, les enfermer à vie dans une tour est un acte de tyrannie.   ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Pourquoi donc envoyer des patrouilles au sein d'une forêt pour la simple raison que les créatures qu'elle abrite font peur aux voyageurs ? Décime t-on les ours et les loups au sein de Forterre ? C'est un travers bien humain que celui de vouloir tout contrôler à tout prix, il faut parfois savoir reculer face à la nature, d'autant plus que Kahanor est vaste, les hommes peuvent vivre sans crainte d'une attaque au sein de ses villes et villages, ils peuvent voyager sur des routes sûres. Laissons ces bêtes vivre en paix. Laissons leur cette forêt. ɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Il y a, dans la vie, des chemins qu'on ne peut éviter, on peut les ignorer un temps, mais quelque chose vous y ramène toujours. Korbund naquit loin de la Fière Forgenerg, trop loin. On lui enseigna les mœurs et coutumes des nains, on lui enseigna l'art de la forge, du combat au marteau, on lui apprit les chants traditionnels dans une tentative désespérée de faire vivre juste un peu plus longtemps un peuple pourtant déjà mort. Bientôt, il devint Korbund le Dernier, Korbund le Seul. Korbund le Fantôme. Il sentait les yeux des hommes se poser sur lui, il voyait les ombres troubler les regards. Comment vivre parmi les hommes quand on se sent étranger à tout ? Quand on vous voit comme le dernier témoin d'une période noire que chacun souhaite oublier. Il s'engagea dans la Garde des Ombres avec soulagement, celui que l'on ressent en trouvant enfin sa place dans le monde. Il était Nain, sa place était à Forgenerg et s'il devait mourir, il tomberait sur la terre de ses ancêtres en combattant le mal qui décima les siens.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; sulu/26 ans ɤ fréquence de connexion ; Je peux passer presque tous les soirs, mais je ne pense pas pouvoir répondre aux RPs plus de 2/3 fois max par semaine. ɤ que pensez-vous du forum? ; Le mélange des univers est bien dosé et permet la création d'un paquet de personnages différents, j'apprécie particulièrement la présence de plusieurs factions/ordres/guildes. ɤ comment l'avez-vous découvert ? Bazzart  ɤ code du règlement ; validé par dieu tout puissant !ɤ célébrité choisie ; Richard Armitage ɤ credits (avatar, icon etc.) ;riddermark, tumblr

la barrière a été détruite. korbund s'est réveillé en sursaut, sentant le sol trembler sous ses pieds. il s'est levé, a enfilé précipitamment sa cotte de maille, s'est emparé de cataclysm et est sorti de ses appartements. c'est alors qu'il les a entendus. les grognements et les cris rauques poussés par ces monstres. pendant quelques secondes, son cœur s'est comme arrêté de battre. puis tout est devenu flou, le monde s'est brusquement ralenti, autour de lui. les hommes et les femmes ont commencé à sortir des bâtiments en ruine, armés mais confus. le feu, au centre de la rue déserte, a été alimenté, devenant un brasier immense. cet instant, korbund l'a attendu toute sa vie. il a toujours su qu'un jour, il se retrouverait face à ces monstres qui ont détruit son peuple, ces créatures qui ont fait de lui le dernier représentant de sa race. un esprit du passé, une chose que l'on veut oublier. ses poings se serrent, sa mâchoire se crispe. du coin de l’œil, il aperçoit ses compagnons, rangés à ses côtés. ils sont en sous-nombre. ils ne sont rien. une mort certaine les attend et pourtant, lorsque les engeances montrent enfin leur faciès immonde, korbund est prêt. 



Il s'éveilla brusquement en sueur et désorienté, en proie au même malaise indéfinissable qu'il ressentait habituellement après un cauchemar particulièrement pénible. Il était pourtant incapable de se souvenir du moindre songe et c'est avec stupeur qu'il constata qu'il avait dormit d'un sommeil sans rêve pour la première fois depuis sa Cérémonie de l'Union. Pourtant, quelque chose l'avait réveillé, quelque chose qui le prenait à la gorge et qui l'empêchait de respirer, quelque chose de profondément malsain. C'était dans l'air. Comme le soir où il était devenu Garde, quand ce gamin à la tignasse rouge lui avait passé la Coupe et l'avait fixé, en vérité il ne semblait plus être capable de voir le nain, c'était comme s'il regardait à travers lui et ce qui dura quelques secondes sembla durer des heures. L'immonde breuvage que le rouquin venait de boire lui coulait sur le menton tandis que la corruption lui rongeait le cerveau et la raison, pendant que les ombres lui grignotaient l'âme. Il avait fini par se mettre à hurler comme les autres, un cri terrible d'animal à l'agonie que Korbund entendait encore aujourd'hui avec une intensité qui le faisait frissonner. Une chape de plomb était alors tombé sur les nouvelles recrues, et lorsqu'un frère anonyme traîna le corps au loin, la terreur qui transpirait des Gardes des Ombres en devenir était devenue presque palpable. C'était dans l'air.

Ce ne fut que lorsque ses cartes et ses livres couvert de runes tombèrent des tables et des étagères qu'il sortit de son apathie, à mi-chemin entre veille et sommeil, pour prendre conscience qu'un tremblement de terre frappait Forgenerg. Les secousses étaient régulières mais puissantes, avait-il été réveillé par les vibrations ? On s'agitait dehors, on courrait et on lançait des ordres à la volée. Il sauta au pied de sa couche, s'habilla prestement et se fut lorsque qu'il attacha son poignard à sa ceinture qu'on frappa de grands coups à la porte de ses appartements.
« Les engeances ! », beugla une voix d'homme au-delà du lourd panneau de bois immédiatement suivit d'un son  funèbre de corne.
Soudain il ne fut plus fort, ses épaules s'affaissèrent, une boule de métal en fusion dégringola dans son estomac, sa main relâcha la garde de son poignard et il dut s'accrocher au dossier d'une chaise pour garder l'équilibre. Le guerrier s'éclipsa pour laisser la place à l'enfant qu'il fut jadis, celui qui tremblait et parfois pleurait en écoutait le destin tragique d'un peuple qu'il ne connaîtrait jamais qu'au travers de récits, celui qui dormait toujours d'un œil, hanté qu'il était par le point final de l'histoire des siens. Mais n'étaient pas tous des enfants face à ces abominations ? Opposant bâtons de bois et fureur de vivre à une armée démoniaque. Ils étaient peu, trop peu, à s'être lancé dans cette quête folle et encore moins à s'être engagé volontairement, mais il se battrait, même s'il ne restait qu'une poignée de Gardes à ses côtés. Même seul sur le champ de bataille, il trouverait le courage de brandir Cataclysm, pour les Nains, pour ses frères de la Garde des Ombres.

Il réajusta son armure et referma le poing sur le manche de Cataclym si fort que ces articulations blanchirent puis sortit en trombe de ses appartements. On évacuait les bâtiments et on s'armait en courant partout autour de lui, la panique était sur tous les visages, aussi présente chez les anciens que chez les novices. Là, à cent pas, il aperçut Rohan, en armure et armé près de cette fille dont il s'était entiché, une relation que Korbund voyait du plus mauvais œil. Il ne souhaitait certes pas que son protégé devienne un homme étrange refusant le moindre contact avec une femme, mais il craignait les risques de grossesse. Quelque part au fond de lui, voir les deux jeunes gens ensemble avait éveillé une peur qu'il n'expliquait pas. Celle de perdre Rohan. Quel poids peu bien peser un serment face au visage d'un nouveau né ? Il haussa les épaules, ces considérations n'auront peut-être bientôt plus d'importance, au moins seraient-ils là l'un pour l'autre quand l'impensable se produirait.

Il rejoint la foule qui se précipitait en direction de la rue principale, un brasier énorme brûlait en son centre, sifflant et craquant en projetant des ombres immenses sur les bâtiments alentours. Les tambours de guerre nain se mirent à retentir et son cœur s'emplit de fierté. Le Lord Commandant ordonnait de se mettre en formation quand un grognement à vous glacer le sang retentit, les secousses s'accentuèrent brusquement et la montagne réagit en laissant une pluie de stalactites et de débris tomber sur les hommes et les femmes de la Garde. Les tambours continuaient de jouer leurs hymnes guerrier entêtants. Korbund fut l'un des premiers à se relever et ce qu'il vit faillit le rendre fou. Partout, à l'orée des ruelles, sur les toits, à l'entrée des bâtiments, se tenaient des nains. Tous portaient cheveux longs et barbes, la plupart étaient armés de marteaux et plusieurs tenaient de larges tambours entre leurs genoux.
Korbund se jeta sur un homme encore allongé à côté de lui, l'attrapa par le col et le força à se mettre à genoux avant de pointer une direction du doigt.
« Là, que vois-tu ? », l'autre regarda le doigt, puis le toit qu'il pointait avant de revenir vers le ranger, une expression stupide d'incompréhension sur le visage, Korbund le repoussa brusquement et le Garde retomba sur le sol, nez en avant. Autour de lui l'agitation reprenait, on se mettait en formation, on enfonçait ses pieds dans le sol et on attendait les engeances, parce qu'elles approchaient. Les secousses étaient constantes maintenant et on ne pouvait plus ignorer leurs cris. Mais il restait une place de libre dans la phalange. La sienne. Lui, qui s'était toujours imaginé le premier en ligne lors de l'arrivée de ces montres, lui, qui n'arrêtait pourtant pas de trébucher sur ses propres peurs et ses angoisses.

Une main s'abattit sur son épaule et il fit volte-face, brandissant Cataclysm dans un réflexe bien ridicule puisque devant lui se tenait un nain en armure royale, un nain de légende dont il connaissait bien l'histoire parce qu'il était le roi qui s'était sacrifié pour son peuple, celui qui avait refusé de reculer face aux engeances, celui-là même dont on avait donné le nom à un nouveau né frêle qu'on pensait être le seul à survivre à sa race.
« Vous êtes mort »
« Oui », répliqua simplement l'autre, mais c'était trop peu pour le mur jadis puissant de la raison de Korbund qui commençait à se zébrer et à s'effriter. Il tenta de s'accrocher au bras du roi nain, mais le membre s'envola en fumée sous ses doigts.
« Que me voulez-vous ? Vous êtes mort, vous êtes tous morts. » gémit-il avant de tomber à genoux, épuisé.
« Nous sommes les spectres de ceux qui sont morts, nous sommes ceux qui ont combattu, nous sommes les guerriers, les forgerons, les marchands, nous sommes ceux qui ont pris les armes. Vois comme nous sommes nombreux, vois comme nous sommes fiers. Nous sommes morts. », le spectre écarta le manteau doré qui couvrait son armure pour dévoiler une blessure spectaculaire, là où aurait dû se trouver son cœur, il n'y avait plus rien qu'un trou béant d'où coulait maintenant des litres de sang.
« Pourquoi me tourmentez-vous ? N'ai-je donc pas assez honoré votre mémoire ? A quel devoir ai-je manqué ? »
« Elles arrivent. Il arrive. Regarde. » En effet, elles arrivaient, précédées de leurs cris et gémissements insupportables et il était là, en première ligne, l'archidémon, semblant si frêle à côté des monstruosités qui l'accompagnaient. Certaines avaient taille humaine, mais étaient pourvues de griffes et de crocs dignes des plus grands prédateurs, d'autres étaient plus larges que des barriques et quelques unes mesuraient plus de deux mètres et arboraient des cornes presque aussi grandes qu'un bras d'homme.
« Vois comme nous sommes nombreux. Nous sommes morts. »
« Dites-vous que le combat est vain, dites-vous que la mort nous attend, nous aussi ? », le vieux roi inspira profondément en balayant les rangs nains et humains du regard.
« Prends les armes fils, prends les armes et venge nous, venge les nains, venge les hommes. Meurs dans l'honneur, parce que tu mourras, vous mourrez tous. » et le spectre du Haut Roi en manteau doré taché de rouge disparut. Korbund se releva péniblement et rejoint les rangs des Gardes de Ombres au petit trot, lui aussi enfonça les pieds dans la terre et s'accrocha à son marteau comme à une bouée de sauvetage. Il sentit une tape sur son épaule et tourna la tête pour voir Rohan lui sourire et lui adresser un signe de tête. Il eut un élan de tendresse pour le jeune homme, si tout était perdu, si ses ancêtres avaient perdu espoir alors il se battrait pour lui. Il serra brièvement la main du jeune Garde encore sur son épaule et se retourna pour faire face à ses cauchemars.

Les grognements, les cris et les hurlements des engeances emplissaient tout, l'archidémon avait stoppé la progression de son armée à quelques centaines de pas et les bêtes trépignaient et frappaient le sol du pied comme des taureaux impatient de charger. Korbund sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine, il sentait les décharges d'adrénaline, il avait vécu toute sa vie dans l'attente de ce moment et lui aussi était maintenant impatient de donner la charge. L'archidémon ressemblait toujours au jeune homme qu'il fut jadis, mais même à cette distante on pouvait voir les traces de la corruption sur la peau et dans ses yeux, des yeux comme deux puits noirs capable d'avaler votre âme. Il leva une main décharné et les engeances s'élancèrent, immédiatement suivies par les Gardes des Ombres dont les cris de guerre se noyèrent sous le bruit assourdissant des bottes et des pattes heurtant le sol. Le choc des armées fit trembler Forgenerg jusqu'à ses fondations et des débris commencèrent à chuter du plafond de pierre de la ville souterraine. Ils furent rapidement submergés, une de ces bêtes immenses transperça ses propres rangs pour se jeter sur les épées des Gardes des Ombres, faisant des dégâts considérables sur son passage, plusieurs frères noirs furent piétinés, d'autres furent empalés, le Lord Commandant se battait vaillamment, mais une engeances lui vola son dernier souffle en lui arrachant la gorge. Korbund jouait du marteau, repoussant, écrasant, éclatant crânes et membres divers, il goûtait le sang de ses ennemis, prit dans une folie de berserker, il ne voyait plus rien d'autre que le prochain sur son chemin, le prochain à mourir. Il tuait et jouissait des hurlements de douleur des monstres, son chemin était tout tracé, il courrait droit sur l'archidémon, cet être corrompu et méprisable.

Un choc brutal le projeta dans les airs, il entendit clairement le bruit de ses os qui se brisaient et lorsqu'il atterrit et glissa sur plusieurs mètres il les sentit percer la peau à plusieurs endroits. Il fut incapable de hurler, la douleur oblitérait tout. Il se recroquevilla en position fœtale, respirant avec difficulté.
« Kor... Ko... Korbund », il ouvrit les yeux pour apercevoir Rohan, étendu sur le dos et tendant la main vers lui, le jeune Garde était couvert de sang, son abdomen était ouvert et ses entrailles s’échappaient de son ventre comme des serpents roses et bleus, il ne respirait plus que par hoquets paniqués et des bulles de sang se formaient aux coins de ses lèvres quand il tentait de parler.
« Non ! », malgré la douleur, malgré ses membres déformés, Korbund trouva la force de ramper. « Non, non, non, non, non, non... », ses yeux s'emplirent de larmes, pas lui, pas comme ça, pas lui. Il rampait vers cette main tendue avec l'énergie du désespoir, mais il était lent, trop lent. Il ne vit pas à quelle espèce de monstre appartenait cette patte griffue, mais il trouva la force de hurler quand elle s’abattit sur le crâne de Rohan, le faisant exploser comme un raisin trop mur. Éclaboussé du sang et de la matière grise de Rohan, mon fils, le fils que je n'ai pu avoir, il est mort, oh Bern, il est mort, il hurla à en perdre la raison.
On le souleva, ses yeux aveugles ne voyaient plus, son système nerveux n'enregistrait plus rien. Peut-être était-il déjà mort quand une engeance l'empala sur sa lance. On le rejeta à terre sans ménagement et là où aurait dû se trouver son cœur, il n'y avait plus rien qu'un trou béant d'où coulait maintenant des litres de sang.

Il s'éveilla en sursaut, étreignant ses couvertures à se faire mal, les larmes baignaient son visage. Jamais encore il n'avait fait de cauchemars si vivant, si... réel. Il se leva, tremblant, pour laver son corps couvert de sueur. Il prit la décision de sortir prendre le rapport des sentinelles, il n'arriverait jamais à se rendormir de toute façon. Il espérait croiser Rohan, même s'il savait pertinemment que le garçon était sain et sauf, il ressentait le besoin impérieux de le voir en vie, simplement. Il s’apprêtait à refermer la porte derrière lui lorsque l'avertissement du vieux roi lui revint à l'esprit : « Vois comme nous sommes nombreux. Nous sommes morts. ».

bravo l'ami ! t'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE JUSTICE.

Te lire était un véritable plaisir ! Tu as parfaitement cerné le personnage de Korbund, tu te l'es approprié d'une manière plus qu'agréable, bref, c'est parfait et nous suivrons l'évolution de ce personnage avec grand plaisir !

par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de rps. c'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit rp. encore avec nous ? parfait ! si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? c'est ici qu'il faut aller demander. maintenant, ton personnage est bien installé ! aaahn dernière petite chose. si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. encore de l'inspiration ? n'hésite pas à lier ton personnage à des pvs déjà écrits. c'est par là que ça se passe !

néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le rp. c'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? n'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

n'oublie pas une chose ; amuse toi bien !