Nom et Prénom : Keira Halfleim. Âge : 16 ans Contrée de naissance : Medraven Allégeance : Elle n'obéit et ne suit qu'une personne : elle-même  Statut du sang :  Fille de paysanne  Race : Humaine Statut civil : Célibataire Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Métier ou fonction : Apprentie mage Faction ou Guilde : Cercle des mages  Rang : Simple apprentie. Armes possédées : Petit poignard qu'elle cache sous le matelas de son lit.

ɤ Que pensez vous de la mort du roi ? L’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ?  Simple paysanne, Keira est loin de baigner dans les affaires de la couronne. Pourtant, enfant curieux, elle connaît quelques version de l'histoire.  De ce roi qui a eu l'idée d'isoler les gens dotés de magie comme elle, elle ne nourrit que rancœur et colère. Quant au jeune héritier, elle n'a que peu d'opinion le concernant. Le hair comme son père ou s'intéresser à ses futurs actes? Pour l'instant, Keira a d'autres chats à fouetter que de s'en intéresser. ɤ A votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? Les Engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ?  "Si tu continues ainsi, un Engeance viendra te punir"  Engeance...un frisson parcoure doucement son échine, secouant ses poils d'une chair de poule. Son père lui narrait des contes sur les Engeances pour lui faire peur. Et bien qu'elle s'en moque ouvertement, il se cache sous son masque moqueur une frayeur  persistante.  Elle se réserve un âpre sentiment les concernant et prie pour qu'ils ne soient plus que des récits fumeux et non des êtres encore existants. Et ce, malgré la curiosité dévorante qui l’éperonne à leur sujet.  Tout comme envers la Garde des Ombres. Si cet ordre demeure encore aujourd'hui, c'est qu'il y a sûrement une raison qui se cache là-dessous? Keira brûle de curiosité, mais elle demeure, comme la majorité, dans le flou. ɤ Les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'Alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. A vos yeux était-ce juste ? La magie est elle une chose à proscrire ? En tant que principale concernée, Keira blâme cette loi qui l'empêche de vivre en toute liberté, comme les gens normaux. Envahie par ce sentiment de rejet, elle ne sait que penser : se détester d'être différente ou haïr ceux qui ont bâti ce sentiment de peur vis à vis de la magie. ɤ  La forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? Le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? Elle n'y a jamais mis les pieds alors elle ne peut que nourrir une certaine curiosité à l'égard de cet endroit. Une forêt maléfique? Cela n'est pas sans lui rappeler les bois de Pestbois, lieu rongé par légendes et autres maux. Cependant, elle ne s'intéresse pas vraiment à l'implication éventuelle du gouvernement. ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Peste soit-il! Comme si elle avait eu le choix! Keira fut emmenée de force dans le Cercle des mages. Elle n'aime pas ce qu'elle est. Cette magie qui inhibe la liberté désirée. Elle s’écœure elle-même et méprise tous ceux qui l'incitent à cette haine.  

Le fléau s’abat sur toi. Il gangrène ton âme jusque là protégé de remparts que tu pensais suffisants. Mais tu n’es qu’un enfant. Malgré les embûches qui ont sillonnés ta vie, la rendant pétillante d’adrénaline, la jeunesse fait ressortir un flot d’émotions qui te saisissent le visage. Le masque tombe. La fille forte que tu es laisse le chagrin envahir tes prunelles écarquillées tandis que s’affale devant toi le corps sans vie de ton ami. A travers un ruissellement d’eau salée et visqueuse, tu sens ta gorge se nouer. Tu as envie de crier, mais une main invisible semble étreinte tes cordes vocales dans un étau de fer.  Impuissante, tu observes entre deux sanglots étouffés le corps du petit garçon que tu connais depuis tant d’années être posé sur l’épaule d’un soldat aussi vulgairement qu’un sac à patates. Quant à toi, une main ferme t’oblige à retourner à l’intérieur.  Tu rebrousses le chemin tel un pantin désarticulé, essayant la morve et les larmes qui bouffent ton visage rougi par l’émotion. Et tu cries en silence mille et un maux contre ces gens qui entravent la liberté des individus comme toi et les tuent quand le chien dompté se rebelle. Ta vie ne tient qu’à fil. Tu sens la colère gonfler ta poitrine et secouer le bout de tes doigts abîmés d’un désir grandissant, mais tu n’es qu’un enfant. Et que peut un enfant contre des soldats armés et mages expérimentés ? Rien… Alors tu attendras. Tu dompteras ta colère et apprendra à devenir plus forte pour ne pas agir en vain. Et peut-être qu’un jour, tu pourras reconquérir ta liberté.


Je suis née dans la paisible contrée de Medraven, au cœur d’un petit village de paysans dénommé Rivendale où il faisait bon d’y vivre. Entourée d’une famille aimante et protectrice, je n’ai jamais manqué de rien. Outre les revenus réguliers que mon père acquérait de par sa bonne réputation de pêcheur et bien que je fusse la seule fille dans une progéniture de quatre enfants, chaque jour était source de délicieuse surprise. La curiosité m’emportait vers de nouveaux horizons, depuis le grand lac de Kanahor jusqu’à la forêt de Tirisfal et ce, après avoir traversé nombreux villages comme Ashenvale ou encore Alterac. Le goût pour l’aventure aussi. A ce quotidien aventureux et surprenant, mes trois frères n’étaient pas innocents. Être la seule fille aurait pu me déplaire. Au contraire, je devins une petite fille débrouillarde et courageuse grâce à eux. Entre chamailleries et joute au bâton, promenades périlleuses et parties de pêche ou de chasse, j’y trouvais un bonheur sans égal. Pas besoin de rouler sur l’or pour avoir une vie parfaite. Loin des affaires de la cour, nous menions un train agréable au cœur de l’ardente campagne. Vrai petit garçon manqué, je passais le plus clair de mon temps à faire des trucs de garçons sous le regard amusé de mes proches. Une future lady ? Mon entourage avait cessé d’espérer en vain.

Un quotidien paisible qui allait vite prendre fin. Un soir d’hiver, les cauchemars ont commencé à remplir mon sommeil d’affreuses visions. Mon agitation nocturne commençait à inquiéter ma famille que ça ne s’arrêta malheureusement pas là pour moi, car la magie emboîta bientôt le pas aux cauchemars. La magie étant le sujet tabou de notre époque, ce déclenchement inattendu chez moi provoqua sitôt son effet : la peur. J’étais effrayée de ce que je devenais. De ce que je pourrai devenir. Car toute personne recelant une once de magie était prédestiné à un seul avenir : intégrer le cercle des mages et vivre isolé de la population normale, au sein d’une tour qui n’a cessé de créer mille et un contes suffisants pour effrayants les enfants. Ce racontar que je n’essayais pas de prendre au pied de la lettre devint réalité lorsque je fus témoin d’une scène qui me glaça le sang. Un petit garçon de mon village fut emmené par des soldats et ce, malgré ses cris déchirants et ses protestations. Je savais que je serai moi aussi emmenée là bas si l’on découvrait mon secret. Un avenir que je ne souhaitai pas. C’est pourquoi, du jour au lendemain, je pris quelques affaires de survies et partis sans un mot loin de mon village. Un départ douloureux car je laissais ma famille derrière moi sans un mot. Ceux que je chérissais tant. Les jours s’écoulèrent et je me rendis vite compte qu’être débrouillarde ne suffisait pas pour un enfant. J’avais beau connaître les notions de survie, je n’en demeurai pas moins insuffisante pour me nourrir au quotidien et supporter le climat capricieux sans un habitacle sur. Si bien qu’un jour de pluie torrentielle, je m’évanouis sous l’épais feuillage d’un arbre, le ventre vide et la fièvre lourde. Au lendemain, la surprise d’être allongée dans un lit confortable, dans un environnement chauffé par un feu de bois déclencha l’adrénaline suffisante à briser mes remparts. Les prémices de la peur déclenchèrent un peu de magie, scellant un destin redouté. Car l’homme qui m’avait recueilli eut sitôt fait de faire rappliquer les Templiers qui, comme pour le petit garçon quelques semaines plus tôt, m’amenèrent de force  sur une petite île flottant non loin des côtes d’Alcahar. Ce lieu isolé où a été bâtie la tour du Cercle des mages.  Adieu la douceur de Medraven. Un dernier regard aux collines verdoyantes et forêts colorées pour une contrée où le froid demeurait en roi.


Quatre années. C'est le temps qui s’écoula depuis cet adieu à ma terre natale jusqu’à aujourd’hui.  Un temps inexorablement long, mais qui s’écoula plus vite que je ne l’aurai cru. Certes, la vie à la tour n’était pas aussi terrible que je l’aurai crû, mais mon don désir d’aventures et de liberté suffisait à rendre ma vie amère. La magie avait brisé mes rêves d’évasion. J’étais condamnée à moisir dans cette foutue tour, entourée de gens accomplis qui me reboutaient. Sauf quelques exceptions. Frewin par exemple, un garçon plus âgé, m’avait pris sous son aile. J’avais trouvé en lui un grand frère de substitution qui colorait un peu mon quotidien de rires et d’aventures. Au grand damne des victimes de nos blagues. On me surnommait « le fripon de la tour » car je n’étais pas des plus sages, surtout envers les templiers. D’une certaine façon, je me vengeais indirectement contre eux. Peut-être injustement, mais qu’importe.  


Puis tout s’envenima du jour au lendemain. Quand Thybalt fut tué aussi froidement qu’on égorge un porc et ce, pour s’être laissé un peu emporté vers la magie noire. Sous mes yeux, j’avais assisté  à l’exécution de mon meilleur ami et frère de cœur. Un bouleversement qui chamboula mon être intérieur alors que je m’étais appliquée à retrouver la stabilité tout au long de ces quatre miséreuses années. Comme quoi, nous n’étions rien aux yeux du monde. Un pas de travers et nous étions condamnés pour notre rébellion. C’est pourquoi je me jurai de ne pas défaillir vers cet aspect tentant de la magie pour ne pas leur accorder ce plaisir. La mort de Thybalt m’affecta énormément, si bien que je me suis renfermée sur moi-même après cet évènement, ignorant mes supérieurs, m’isolant au maximum jusqu’à en rejetter mon apprentissage magique. J’étais si écœurée que j’en venais à trouver la magie noire attrayante, mais jusqu’à aujourd’hui, ma raison me maintenait loin de ce qui pourrait signifier ma condamnation.

Ses ongles couverts de croûtes de sang séché s’enfoncent dans la chair de ses bras dénudés et meurtris.  Le vent hurle à  l’agonie au dehors. Seul réconfort dans l’obscurité de la nuit, la lune. Son clair obscur tapisse la pièce d’une pâle lumière, jetant les ombres des meubles sur le sol. Calé entre son bureau et l’armoire, Keira observe ces ombres immobiles de ses yeux luisants et fatigués. Elle a froid mais ravale un grognement à l’intérieur de sa gorge. Le froid n’est pas ce qu’il y a de plus déplaisant ici. A force de vivre dans ces lieux, elle avait fini par s’accoutumer à cette bise glacée. Cet environnement glacial et austère. Mais à ses habitants, ça, c’était une autre histoire. Elle regrettait la simplicité de sa vie passée. Des parties de pêches avec son père aux éclats de rire avec ses frères. Les promenades au bord du grand lac  de Kahanor ou dans la forêt de Tirisfal.  Sa contrée lui manquait horriblement. Son quotidien palpitant aussi. De journées aventureuses et pleines de rebondissements, Keira ne vivait plus qu’à travers un apprentissage ennuyant et monotone. Se retrouver cloîtrée entre quatre murs était loin d’être l’avenir auquel elle avait tant rêvé. Mais elle avait finit par s’accoutumer à cette vie fade et insipide.  Jusqu’à il y a peu. Sa stabilité venait d’être ébranlée par un évènement tragique. Enfin, à ses yeux car pour les bourreaux, ce n’était qu’une corvée de plus qu’ils avaient sitôt effacé de leur esprit perfide. Thybalt était mort. Pour avoir eut un écart de conduite, les Templiers l’avaient condamné à mort, sous ses yeux ébahis. Keira se dégoûtait d’avoir été aussi impuissante.  D’être aussi faible. Et lentement, tandis que les pensées brumeuses envahissaient son esprit, la jeune fille sentit la nausée envahir son être à mesure que l’orage résonnait au cœur de la nuit. Par instant, elle s'était crue forte et courageuse, mais ce soir, l'apprentie mage ne trouvait tout simplement pas le courage d'arborer un masque de fierté. Plus maintenant, à l'abri des regards indiscrets. Ainsi laissa t'elle rouler les billes miroitantes depuis ses prunelles cernées jusqu'à la courbe ronde de son menton potelé.  

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Shi/Sylvie/22ans/f. ɤ Fréquence de connexion ; 5/7 ɤ Que pensez-vous du forum? ;                  (ça dit tout là?   ) ɤ Comment l'avez-vous découvert ? bazzart est mon allié     ɤ Code du règlement ;  Validée par Astoria. ɤ Célébrité choisie ; Maisie Williams    ɤ Credits (avatar, icon etc.) ; avatar => Axelle / gifs : tumblr

bravo l'ami ! t'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE JUGGLER.

C'était un vrai plaisir de lire ta fiche ! Tu as un style très agréable et on est très impatiente de suivre l'évolution de la crevette entre tes mains .

par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de rps. c'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit rp. encore avec nous ? parfait ! si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? c'est ici qu'il faut aller demander. maintenant, ton personnage est bien installé ! aaahn dernière petite chose. si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. encore de l'inspiration ? n'hésite pas à lier ton personnage à des pvs déjà écrits. c'est par là que ça se passe !

néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le rp. c'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? n'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

n'oublie pas une chose ; amuse toi bien !