nom et prénom :  Màebh a toujours désiré créer sa propre réputation, laisser les dorures et la réputation du nom de ses ancêtres pour pouvoir valoir ce qu'il est. Graceford, une famille de noblesse qui ne l'a, en revanche, pas toujours été. Si au départ ils n'étaient que de simples éleveurs de chevaux, il se trouve que Màebh est née dans une famille qui a su acquérir les richesses et les présents de la noblesse grâce à son talent pour l'élevage. âge : vif et minutieux, Màebh est âgée de vingt ans. contrée de naissance : le jeune homme est fier d'être né dans la belle contrée de cahoridie dans la demeure familiale accolée aux murs d'Aubétoile. allégeance : Depuis sa naissance on a apprit à Màebh que la seule personne digne d'être soutenue était le Roi et en temps que, désormais, Cavalier Vert, Màebh place sa vie dans les mains du jeune Roi. statut du sang : màebh est noble. Une noblesse fade et mérité, le type de titre que l'on acquiert grâce à la sueur de son front et les cicatrices sur ses bras. race : humain. statut civil : Màebh fut fiancé avant de perdre la belle lors d'un accident domestique affreusement ordinaire. En effet, cette dernière s'était aventuré dans l'enclos d'un étalon fraîchement éduqué et ce dernier, effrayé, lui ôta la vie à force de peur et de bestialité. Aujourd'hui, Màebh est célibataire et se souci peu de trouver la femme qu'il se devra d'épouser. Il laisse cette charge à son père, qu'il tente de lui trouver une épouse vivable et assez joliment faite pour pouvoir porter son enfant. orientation sexuelle : bisexuel métier ou fonction : toute sa vie Màebh était destiné à reprendre le flambeau paternel et à devenir le meilleur éleveur et dresseur de cheveux de tout Kahanor. Or l'Appel en décida autrement et Màebh se retrouve aujourd'hui Cavalier Vert. faction ou guilde : il est membre des Cavaliers Verts et en est plus que fier. rang : Màebh est un cavalier, chargé de transmettre les messages et de servir son Roi, qu'importe le prix à payer. armes possédées :  Màebh fut éduqué au maniement des armes comme tout garçon de noblesse, mais également pour le préparer au jour où il se pourrait qu'un quelconque truand tente de s'en prendre aux chevaux ou à sa famille. Ses armes de prédilections sont les dagues, préférant le combat au corps à corps. Plus grisant, plus palpitant que l'insatiable attente demandée dans le maniement de l'arc ou de l’arbalète. L'héritier Graceford possède une paire de dague héritée de son père avant son départ pour le Drôme.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? Une mort si abrupte, personne n'avait pu la prédire. Màebh se souvient exactement du jour où la sombre nouvelle parvint jusqu'au domaine des Graceford. C'était un jour chaud et calme, Màebh était revenu rendre visite à sa soeur. Il avait encore un peu de temps avant de devoir retourner au Drôme où l'attendait ses compagnons, sa seconde famille. La porte de la cour intérieure s'était ouverte violemment et l'une des quelques servantes avait lâché la nouvelle aux oreilles peu préparés de Màebh et Atala. Le Roi était mort. Une sombre nouvelle, un triste évènement. Màebh fut grandement touché et retourna au Drôme, un voile sur le coeur. Il n'avait jamais eu à se plaindre de son Roi, bien au contraire. Il avait juré de servir ses intérêts le jour de l'Appel. Mais Màebh a foi, il a foi en son fils. Ce jeune homme, de quelques années plus jeune que lui. Il croyait en lui et il en est certain, il honorera la mémoire de son père.  ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Màebh en est persuadé, rien n'est plus incertain que le monde actuel. Il n'a pas confiance en l'avenir, trop d’évènements funestes se profilent et le temps manque pour se préparer. Il n'a jamais cru que les engeances pouvaient être capturés éternellement. Non. Viendra un jour où elles réussiront à sortir de leur tombeau, où elles referont surface et où elle sèmeront leur vengeance brûlante. Et ce jour-là, Màebh espère secrètement ne jamais le vivre ou mourir en l'affrontant.   ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? Màebh a toujours été sceptique en ce qui concerne les mages et la magie. Il ne se permet pas de fonder un jugement sur les seules rumeurs parcourant les murs du Drôme ou d'Aubétoile. Un jour, peut-être, aura-t-il le temps de parcourir Kahanor et d'en apprendre plus sur la magie. A ce moment-là, et seulement à ce moment-là, se permettra-t-il de dire si oui ou non la magie est dangereuse ou non. Pour l'instant, il accorde le bénéfice du doute aux mages. ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? La forêt de sombrebois et ses habitants sont de loin la préoccupation la moins...préoccupante de Màebh. Bien sûr il serait malheureux de perdre quelques chasseurs au détour d'un arbre griffu, mais qu'ils fassent donc attention. Chercher à contrôler chaque parcelle de Kahanor n'est pas une bonne idée, Màebh est certain qu'il est plus sage de laisser certaines choses comme elles sont sensés être. Les créatures peuplant sombrebois en sont un bon exemple, si elles sont là, c'est pour une raison et Màebh ne voit pas l’intérêt de les y déloger lorsque le tonnerre gronde au sein du peuple quant au trône. Une fois qu'Halbarad II aura prouvé son droit au trône et que les voix du peuple se seront calmés, alors seulement là il sera temps de s'occuper de deux ou trois gros sangliers. ɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? L'Appel. Il a saisit Màebh au détour d'un matin à la rosée fraîche et diluvienne. Son coeur et son corps tout en entier s'était pris d'une passion soudaine, d'une envie irrépressible de faire ses bagages et de quitter le domaine des Graceford. Il ne pouvait pas rester là alors que quelque chose de plus grand l'attendait ailleurs. Il devait se rendre au Drôme, il le savait, il le sentait. Alors il avait prit ce qui lui était essentiel, avait fait ses salutations à son père et sa soeur. Puis il fut parti. Le Drôme fut comme une libération, il venait de trouver sa demeure, sa famille, là où il devait passer sa vie. Son éducation lui avait inculqué l'admiration du Roi et cette nouvelle vie n'avait que renouveler son allégeance de plus belle. Pour Màebh, être Cavalier Vert, c'est un honneur, c'est ce pour quoi il respire.  

màabh + keelan - cinq ans

Le soleil frappait doucement contre le visage de l'enfant alors que ses genoux vinrent s'érafler contre le sol terreux du domaine. Un petit cri de douleur parvint aux oreilles du second petit garçon qui s'arrêta aussitôt, tournant la tête vers son frère. On aurait pu les décrire comme jumeaux si seulement une année ne les séparait guère. Jamais l'un sans l'autre, ils n'étaient que Keelan et Màebh, Màebh et Keelan. Ils se complétaient comme la lune conforte le soleil. Màebh était silencieux lorsque Keelan était turbulant, Màebh était réconfortant tout autant que Keelan était provocateur. Si le sang ne les liait pas, ils ne se seraient probablement jamais entendus. Mais les liens familiaux font des miracles et jamais l'ont n'avait vécue une journée où l'un aurait été séparé de l'autre. "ça va Màebh ?" demanda d'une voix inquiète Keelan alors que son petit frère se relevait doucement, ôtant les quelques petits cailloux de ses égratignures qui se colorèrent succinctement de rouge. "ça va, maman va me guérir." répondit Màebh, faisant ainsi allusion aux talents de sa mère pour tout ce qui concernait les remèdes et autres plantes permettant une cicatrisation plus efficace. Keelan sourit alors à son frère, devinant que leur jeu n'allait pas être remis à plus tard, et se remit à courir en direction des divers bâtiments qui abritaient les nombreux chevaux possédés par la famille Graceford.

Le domaine était grand et riche. La noblesse des Graceford était récente, ils n'étaient pas de ces familles qui de noblesse n'avait que les titres et l'ancienneté pour prétendre en avoir toujours droit. Leur statut, les hommes et femmes Graceford l'avaient mérité et ils s'étaient battus pour en avoir possession. Peu pouvaient prétendre savoir dompter un cheval, bien le dompter. Il était aisé d'en mater un, de le rendre docile et soumis. Mais seul un petit nombre de personne avaient le savoir nécessaire pour rendre à ses bêtes leur prestige et leur intelligence tout en gardant leur dévotion aux Hommes. Tous étaient des Graceford. Le savoir se transmettait de père en fils, de mère en fille. Il n'était pas rare de voir Atala, l'aînée, passer du temps avec les juments pour leur apprendre certaines allures nécessaires pour plaire à un potentiel acheteur. Màebh se réjouissait de sa vie à venir, il aimait les chevaux, il aimait sa maison et les terres alentours et il aimait sa famille. Comment tout cela pouvait-il changer ? Le jeune garçon fut interrompu dans ses pensées alors qu'un bruit de sabot se rapprochait à vive allure. Il tourna la tête et ses jambes se figèrent dans le sol fertile de Cahoridie alors que deux cavaliers vêtus de noir se rapprochaient au galop. Tout se passa vite, trop vite. Les deux cavaliers de rapprochèrent, l'un ralenti, empoigna Keelan par l'épaule et le souleva avant de repartir de plus belle. Màebh ne bougea pas, durant de longues minutes il ne pipa mot. Son frère venait de se faire enlever, par il ne savait qui, et il n'avait rien fait. On venait de lui prendre sa moitié, la seule chose que personne n'aurait jamais dû lui prendre. Ce fut surement à partir de ce moment-là que le coeur de Màebh se tinta d'un voile sombre, corrosif, dévastateur. Il les retrouverait, eux, et son frère. Peu importe le temps que cela lui prendra, mais il retrouverait Keelan.


màebh + australe - seize ans

"Ne vous approchez pas trop ma chère, celui-là est encore assez instable." prévint Màebh alors que la jeune femme aux cheveux couleur cendre se rapprochait trop près des clôtures enfermant un étalon. Une belle bête, pour sûr, mais dont l'éducation venait à peine de débuter. L'animal était encore craintif, particulièrement lorsqu'il ne connaissait pas la personne et il était loin d'avoir déjà fait la connaissance d'Australe. Màebh non plus ne la connaissait pas trop, cette jeune fille. Elle avait son âge et ils étaient promis l'un à l'autre. C'était la seule chose dont il était certain. Du reste, il n'aurait su dire s'il s'agissait d'une jeune femme agréable ou pas, ils ne s'étaient jamais adressé la parole plus d'une minute et  avaient encore moins passé plus de quelques instants seuls. Leurs parents craignaient-ils qu'un enfant naisse hors-mariage ? Nul crainte à avoir de ce côté-ci, Màebh n'avait aucune envie de froisser les draps en la compagnie de la jeune femme. Oh, bien sûr, elle était attirante et plutôt jolie à regarder, mais cela ne suffisait pas. Il ne ressentait rien en sa compagnie, affreusement rien. Pas un soupçon de désir, même la connaitre ne le faisait pas envie. Mais leurs parents avaient décidé qu'ils seraient mieux unis, alors c'est ce qu'ils allaient être. Mari et femme. Màebh n'irait pas contre la volonté de son père, par respect, parce qu'on lui avait apprit que la parole de son père faisait office de loi et que si demain il décidait que son fils devait faire ses bagages pour aller vivre reclus sur une des îles au large de Kahanor  il se devait d'obéir. Alors Màebh obéissait, il passait du temps en compagnie d'Australe en se débrouillant pour être toujours accompagné d'une servante ou de sa soeur aînée. Mais aujourd'hui, il n'avait pas pu se dérober à l'unique compagnie de sa fiancée. Il l'avait alors traîné auprès des chevaux, dans l'espoir qu'elle tombe d'admiration devant ces belles créatures et qu'elle arrête de tergiverser sur les faits et gestes des grandes familles logeant à Aubétoile.

Le temps passa, les minutes s'écoulèrent comme si elles n'avaient plus aucune attache et bientôt Màebh en oublia jusqu'à la présence d'Australe, trop occupé à vérifier que chaque cheval avait la ration nécessaire pour la nuit. Lorsqu'il sortie de l'écurie, il ne la vit plus et fronça les sourcils. "Ma dame ?" appela-t-il assez fort pour couvrir l'écurie et les enclos accolés à ces derniers. La lune commença à poindre le bout de son nez et Màebh se mit en quête de retrouver celle qui devait devenir son épouse. Où avait-elle bien pu se cacher, ne cessat-il de se demander avant de se figer d'horreur devant la scène se déroulant devant ses yeux. "Surtout, ne bougez-pas." dit-il d'un ton ferme alors que la jeune femme faisait face à l'étalon dont Màebh l'avait mis en garde un peu plus tôt. Il était agité, tournant dans l'enclos fébrilement, sursautant à chaque geste d'Australe. "Il a peur de vous, si vous faites ne serait-ce qu'un seul geste vers lui il paniquera et vous attaquera. Ne bougez pas." Australe ne lui répondit pas, cessa de bouger, on aurait même cru que sa respiration s'en était allé. Màebh inspira grandement, analysant la situation. Il avait un étalon apeuré qui ne cessait de bouger. Pourquoi cette idiote s'était-elle introduite dans l'enclos ? Il l'avait pourtant prévenu ! Enfouissant sa colère au fin fond de son esprit, Màebh s'approcha doucement des barrières avant de pénétrer dans le périmètre de l'étalon. Ce dernier s'agita de plus belle. "Doucement mon beau...calme...calme toi...tout va bien." répétait Màebh d'une voix douce qu'il ne se connaissait qu'en compagnie de ces belles bêtes. Il dépassa Australe qui n'avait toujours pas bougé et se rapprocha du cheval qui commençait à se calmer. Màebh posa sa main sur le naseau de l'étalon, sentant la respiration forte de l'animal cogner contre la paume de sa main. Màebh sourit, il était calmé. Tendu et apeuré, mais calmé. Puis Australe éternua, l'étalon se braqua et perdit le contrôle de ses moyens. Màebh en récolta plusieurs cicatrices le long de son torse alors que la jeune femme censé devenir sa fiancé ne quitta jamais l'enclos vivante.


màebh + atala - dix-huit ans

La demeure principale des Graceford était constitué de grandes pierres d'un blanc éclatant qui ne rivalisait pourtant pas avec la pureté des murs d'Aubétoile. Les pièces étaient hautes et les meubles avaient su acquérir une certaine richesse au fil des années. Chaque recoins de la demeure était devenu familier à Màebh et si au départ il en avait tiré une certaine joie, aujourd'hui il ne trouvait que l'ennuie au détour de chaque couloir. Les souvenirs l'écrasaient, l'enrouler pour ne plus le laisser fuir. Il voyait Keelan dans la cuisine, il se rappelait la première fois qu'il avait goutté à un verre d'alcool. Le rire de son père, le regard accusateur d'Atala. Sa soeur, au fil du temps, avait prit la place d'une mère. Elle avait été là lorsque Màebh doutait, lorsqu'il se sentait coupable de la disparition de Keelan, lorsqu'il ne comprenait plus les choix de son père. Et il les comprenait de moins en moins. Son père vieillissait, ses paroles perdaient de leur crédibilité et il s'en rendait compte, devenant plus aigri qu'il ne l'avait jamais été. Les journées de travail devenaient pénibles et les dîners pesants. Mais il y avait également autre chose. Quelque chose que Màebh ne pouvait décrire aisément, quelque chose qui s'était éveillé au creux de son être.

Un bruit s'éleva  de la porte et le jeune homme tourna la tête vers l'entrée où se dessinait la silhouette gracieuse et féminine de sa soeur. Un sourire apparu sur son visage à l'habitude tourmenté et l'invita d'un coup de tête à entrer. "Je venais voir si vous alliez bien. Vous ne m'avez pas paru d'une grande forme au dîner..." annonça-t-elle d'une voix douce qui avait toujours été la sienne. Màebh ne répondit pas pendant plusieurs secondes, cherchant probablement quoi répondre à cette affirmation si proche de la réalité. Le jeune homme se leva et s'approcha de sa soeur "Ne vous en faite pas...le travail est très éprouvant ces derniers jours, rien de plus." tenta-t-il dans un mensonge qu'il n'espérait même pas convaincant. Atala baissa les yeux, hésitant probablement entre chercher à savoir la vérité ou se laisser aller à ce mensonge, se contentant de laisser son petit frère lui mentir. Après tout, elle n'était qu'une femme, elle n'était pas sensé avoir une quelconque autorité entre ces murs. Mais Màebh n'avait pu supporté sa mise à l'écart, la vision que les gens avaient d'elle. Atala était tellement plus qu'une simple femme à qui l'ont avait donné un mari pour pouvoir engendrer des héritiers à la noble famille Graceford. Non, elle était une femme forte et intelligente. Elle savait faire plier les chevaux les plus récalcitrants et une promenade dans les plaines n'était réussi qu'en sa compagnie. La jeune femme aux cheveux d'or saisit les mains de son frère délicatement "Ne pas me faire part de votre trouble est dans votre droit, mais je me permet de vous rappeler que si vous avez besoin de parler, de vous confiez...sachez qu'il n'y a aucune honte à cela." leurs yeux s'accrochèrent et un sourire réconfortant vint s'allonger sur les joues de la jeune femme dont le ventre arrondi témoignait de sa grossesse avancé. Màebh lâcha doucement les mains de sa soeur pour les poser sur son ventre. Màebh n'était tendre et calme qu'en compagnie de sa soeur, il n'y avait que durant ces courts instants qu'il laissait tomber l'attitude fière et brave qu'il arborait à chaque heure du jour ou de la nuit. "La vérité....la vérité est que je n'ai pas ma place entre ces murs Atala..." un air inquiet passa sur le visage de la futur mère "Que voulez-vous dire ?"  Màebh ne s'attendait pas à ce qu'elle comprenne, mais il allait essayer. "Cela fait quelques jours déjà. J'ai le sentiment que quelque chose m'appelle, ailleurs. Je ne suis plus tranquille, j'ai besoin de partir. Ma place n'est pas ici à devenir aussi aigri que père et à attendre sagement que l'on me ramène Keelan. Je dois partir..." le silence tomba, pesant, désagréable. Atala ne souriait plus, elle réfléchissait, elle était inquiète et troublée. Oh bien sûr, elle comprenait ce que son frère lui disait, mais elle ne pouvait entrevoir un avenir où il ne serait présent. De longues minutes passèrent avant qu'elle ne se retourne, faisant dos à Màebh avant de quitter la pièce d'un pas douteux. Màebh soupira. Il partirait, le plus tôt possible.


màebh + daeron - vingt ans

Passant ses doigts dans le crin soyeux et sombre de l'étalon, Màebh sourit. Il empoigna le crin de l'animal et se hissa sur la scelle avant de saisir les reines et de sortir au trop de l'écurie. Il passa les portes du Drôme et zigzagua dans les rues d'Aubétoile vers les grandes portes offrant à l'oeil un horizon de possibilités toutes plus libres les unes que les autres. Deux ans, cela faisait deux ans que Màebh avait quitté sa famille pour les Cavaliers. Il ne le regrettait pas, il ne le regretterait jamais. Ce qu'il avait trouvé au Drôme avait rempli bien plus que ce qu'il n'avait pu imaginer. Une famille, un lieu où il pouvait s'imaginer un avenir. Il était là où il avait toujours du être. On l'avait accueillis à bras ouvert, on lui avait fait porté cette broche qui l'avait révélé digne de confiance aux grands du Drôme. Il avait par la suite juré de garder le secret de ces broches, personne ne devait savoir, personne ne saura, pas de sa bouche du moins. Il avait alors été envoyé comme écuyer et avait passé les premiers mois à s'adapter au mode de vie du Drôme, y trouvant un rythme qui avait été comme fondé pour lui convenir. Il côtoyait de loin la famille royale et cela lui plaisait. Côtoyer les grands, les servir. Que demander de plus ? Puis vint le jour où on le nomma cavalier. Un sentiment puissant de fierté l'avait envahit, un sourire satisfait ne l'avait plus quitté. Trop fier ? Peut-être.

Lorsqu'il fut hors des murs d'Aubétoile, il ne tarda pas à talonner Daeron qui se lança avec joie au galop. Foulant le sol de Kahanor librement, il avait une destination bien précise. C'était sa première mission, son premier message et il comptait bien ne pas décevoir ses supérieurs et sa majesté. Il n'avait plus le temps de se morfondre sur l'absence de Keelan ou l'état de son père. Seul comptait sa mission et ce pour quoi il allait passer le reste de sa vie. Pour les Cavaliers, pour sa Majesté.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; reckless tears(julie)/17 ans/f . ɤ fréquence de connexion ; je me connecterais surement tout les jours, mais pour les réponses aux rp ce sera le mercredi et le week-end. ɤ que pensez-vous du forum? ; il est fucking awesome, mais vous le savez déjà. ɤ comment l'avez-vous découvert ? sur bazzart.  ɤ code du règlement ; war will weather the souls of the lost. ɤ célébrité choisie ; robbie kay. ɤ credits (avatar, icon etc.) ;le gif provient de tumblr.

bravo l'ami ! t'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE JUSTICE.

Super fiche, super personnage, tu as un style très agréable à lire ! On est impatientes de suivre l'évolution de ton personnage, amuse-toi bien parmi nous ! .

par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de rps. c'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit rp. encore avec nous ? parfait ! si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? c'est ici qu'il faut aller demander. maintenant, ton personnage est bien installé ! aaahn dernière petite chose. si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. encore de l'inspiration ? n'hésite pas à lier ton personnage à des pvs déjà écrits. c'est par là que ça se passe !

néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le rp. c'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? n'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

n'oublie pas une chose ; amuse toi bien !