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 Matrim Wodenaz - Toss the dice

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Matrim Wodenaz
Matrim Wodenaz
ɤ REGISTRATION : 20/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 25
ɤ STATUT DU SANG : Cul-terreux de base
ɤ METIER OU FONCTION : Mercenaire

Matrim Wodenaz - Toss the dice Empty
MessageSujet: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 10:56


Matrim Wodenaz


qui je suis et d'où je viens
nom et prénom : Matrim Wodenaz, aussi appelé Mat, ou Abruti, selon le niveau d'intimité avec son interlocuteur. âge : Physique et réel : 29. Mental : aléatoire. contrée de naissance : Alcahar. allégeance : Matrim a une philosophie particulière qui le pousse à obéir à sa bourse comme seul maître. Cette situation, ironiquement, le pousse à avoir de nombreux maîtres, puisque la paie peut souvent changer de main... statut du sang : Lorsqu'il a bu un peu trop d'alcool ou qu'il tente d'apprivoiser une demoiselle peu farouche, il n'est pas rare que Matrim se dise fils des dieux. Mais la réalité est bien plus terre-à-terre -littéralement- puisqu'il vient simplement d'une famille de fermiers. race : Humain, même si son amour pour la barbe, l'or et l'alcool pourraient laisser croire une lointaine descendance naine. statut civil : Célibataire, même s'il ne serait pas étonnant que Matrim soit en réalité marié à plusieurs femmes dans plusieurs villes avant de leur avoir envoyé une fausse lettre de décès. orientation sexuelle : Matrim préfère les femmes. Et la bière, mais les relations sexuelles avec un liquide sont le plus souvent décevantes. métier ou fonction : Mercenaire à son propre compte, ancien pirate déserteur. faction ou guilde : Matrim appartient à la faction qui paie le mieux.  rang : Malheureusement, changer régulièrement d'employeur signifie devoir faire ses preuves à nouveau, et il est ainsi difficile de monter en rang... armes possédées : L'arme favorite de Matrim est une lance d'excellente facture. Il s'agit en réalité d'un modèle rare, combinant le manche d'une lance ou d'une hallebarde, et la lame d'une épée courte. Deux corbeaux sont gravés sur la lame, et une inscription en une langue ancienne est écrite sur le manche.
Hormis cette arme particulière, Matrim possède plusieurs couteaux et  dagues dissimulés dans ses manches, ses bottes et à sa ceinture.


on a besoin de votre opinion
ɤ une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du roi halbarad ii, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des sombrelames, pensez-vous que la guilde soit devenue une menace pour le royaume ? Toutes les tavernes se suivent et se ressemblent, lorsque l'on passe son temps sur les routes. Certaines ont un toit rouge, d'autres plusieurs étages. Certaines portent le nom d'un roi ancien. D'autres d'un animal dont un attribut est imaginé ou exacerbé.
La faune qui les occupe est elle aussi souvent la même : des hommes fatigués par la vie de tous les jours, se sentant obligés de donner des avis sur tout et n'importe quoi, sans avoir la moindre once d'information ou de sens logique. L'alcool transforme bien souvent le fermier moyen en habile politicien, c'est bien connu.
Le sujet de ce soir-là était la tentative d'assassinat du Roi. Ou son assassinat bel et bien réussi, selon certains. Ou bien était-ce lui qui avait tué quelqu'un ?
Au fond de la taverne, l'odeur rance de sueur, de boue, de bétail que ramenaient les hommes de l'extérieur se mélangeait à celle de l'alcool bon marché renversé au sol.  Tous semblaient mener un concours de celui qui criait son opinion le plus fort, en lançant des dés autour d'une table aménagée à la va-vite pour l'occasion.
Les deux étrangers avaient proposé de leur montrer des nouvelles règles. Ils avaient sorti un petit coffre en bois de leur besace. Il avait été gravé par des mains expertes, représentant des scènes maritimes. Un navire entouré par des créatures légendaires, des sirènes et les tentacules d'une créature que ces paysans qui n'avaient pas vu plus grand point d'eau qu'un lac n'auraient jamais pu imaginer, et ne pouvaient pas identifier. Les gravures avaient été colorées, mais la peinture était écaillée, et seules quelques traces aidaient à se rendre compte de la beauté perdue de cet objet.
Ce petit coffre, une fois ouvert, présentait des orifices pour cinq dés de chaque côté, et un plateau en son centre. Le premier étranger, le plus grand, avait expliqué que c'était simplement pour faciliter le transport et le lancer, puisque les dés ne tomberaient pas hors de la table grâce aux rebords du coffre. L'étranger avait proposé que l'on utilise ses dés, mais les paysans n'étaient pas dupes et avaient proposé les leurs en échange. Souriant sous son chapeau à larges bords, l'étranger avait accepté de bonne grâce.
Les parties s'étaient enchainées pendant une heure, l'étranger gagnant la majorité d'entres elles, et raflant la mise de pauvres paysans qui devraient bien difficilement expliquer à leurs femmes pourquoi leurs économies avaient disparues dans les poches d'un homme en noir que personne n'avait jamais vu.
Un homme se proposa et s'assit face à l'étranger. Il était confiant, son sourire coupé en deux par une cicatrice qui allait de son nez cassé à la pointe de son menton proéminent. Il avait la musculature d'un taureau, et des bras de la taille des cuisses de l'animal en question.
L'étranger ne put s'empêcher de sourire en l'imaginant avec un anneau dans la narine, retombant pitoyablement sur sa lèvre supérieure un peu trop avancée, lui donnant la mine d'un bébé capricieux.
"Qu'est-ce-qui te prend gamin ? Tu penses que tu vas m'avoir avec tes tours de passe-passe ? On m'la fait pas à moi."
Le sourire de l'étranger changea. Alors qu'il était moqueur un instant auparavant, il était soudain bienveillant. Ses yeux gris se fixèrent dans ceux de son interlocuteur.
"Jamais je n'oserai me moquer d'un homme si respectable que vous, voyons, déclara-t-il sans une pointe de moquerie. Au contraire je souhaiterais profiter de vos lumières. Cet attentat sur le Roi, qu'en pensez-vous ?"
Le paysan hésita quelques instants, ne sachant pas si l'on se moquait de lui ou si l'étranger était sincère. Mais l'alcool, s'ajoutant à un égo inversement proportionnel à l'intelligence du paysan, décida ce dernier :
"Encore un coup de la guilde ! Bientôt ils viendront tuer nos enfants droit dans nos maisons ! hurla-t-il. Et quand ça n'ira plus ils violeront nos femmes et nos soeurs ! Entendez-moi mes amis ! Il faut tous les tuer avant qu'ils ne prennent les devants !"
La foule qui avait commencé à s'amasser commença à encourager le paysan, à hurler son soutien à pleins poumons. Tous devaient mourir. Il était temps de mettre fin à ce règne de terreur.
Les deux étrangers éclatèrent de rire.
Le silence se fit, et tous les regards de la salle se tournèrent vers eux. Le flutiste incompétent qui animait la taverne lâcha une fausse note qui vrilla les tympans de la foule et se tut.
Le paysan frappa de son poing la table où se trouvait le plateau de jeu, et cria à nouveau :
"De qui vous moquez-vous ? Nous sommes braves ! Nous le ferons nous-mêmes s'il le faut !"
Le premier étranger ferma le plateau de jeu et le rangea dans sa besace sans un mot. Le paysan s'étrangla à moitié de rage, braillant des incohérences sur le fait d'être ainsi ignoré et méprisé par un inconnu pitoyable. Il leva le poing et l'abattit violemment.
Un craquement et un hurlement se firent entendre, rétablissant le silence qui avait à peine été rompu. L'étranger était debout, tenant dans sa main une lance au manche noir. Une partie de ce manche était couverte de sang, là où le poing du paysan l'avait heurté.
La voix grave de l'étranger s'éleva, calmement :
"C'est donc ainsi que cela fonctionne chez vous ? Celui qui crie le plus fort a forcément raison ? La vérité est que l'histoire est écrite par les survivants..."
Le deuxième étranger n'avait pas bougé, adossé au mur. Son regard passait d'un homme à l'autre, comme s'il les invitait à faire un pas en avant, à ne serait-ce qu'essayer de l'approcher. Le premier lui fit signe, et il s'avança. La population de la taverne recula d'un pas, avant même de réaliser ce qu'ils venaient de faire.
Ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie, d'un pas sûr. Personne n'osa se mettre sur leur route.
Une fois la porte passée, le second étranger éclata de rire.
"Mon bon vieux Mat... Tu as vraiment trouvé une méthode parfaite pour partir de la taverne sans payer."
Matrim inclina son chapeau dans une parodie de salut.
"C'est tout ce que valent ces rumeurs de toutes façons... Pour des mercenaires comme nous, savoir qui tue qui, qu'est-ce que ça change ? La guerre ne s'arrêtera jamais, et il y aura toujours besoin d'hommes comme toi et moi mon vieux."
ɤ  les animaux qui peuplent la forêt de pestebois semblent être devenus fous. des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. pensez-vous que cela annonce le retour d'un enclin ?Aucune route ne passait dans cette partie désolée de la région. Les sentiers tracés par les marchands et les voyageurs s'en éloignaient même comme un homme malade évite un lépreux, effrayés par les rumeurs et les bruits qui se dégageaient des lieux. Même les chemins de cerfs et de daims n'osaient s'approcher de cet endroit. Les seules créatures qui s'y aventuraient étaient celles qui y vivaient. Les seuls hommes qui bravaient les lieux n'en ressortaient que rarement dans le même état qu'ils y étaient entrés.
Théoriquement, la bannière du Loup régnait sur ces terres. Mais dans les faits les seuls loups à en être maîtres étaient des créatures de cauchemar, grandes comme un homme, dont les crocs étaient des dagues d'ivoire tranchant dans la chair comme une lame trancherait du lin.
L'odeur qui entourait les lieux s'approchait de celles des hospices, de celles des cadavres en putréfaction. Elle avait avec eux ce relent qui accompagne les croque-morts et les charognards. En ces lieux, l'odeur de la mort était incarnée.
Matrim serra davantage son écharpe bleue autour du bas de son visage, laissant apparaître la marque de son cou en échange de davantage de protection olfactive. Son chapeau était posé à côté de lui, toujours à portée de main.
Le mercenaire passa sa main sur le tatouage qu'il portait au poignet, en signe de protection et de bonne fortune, répétant intérieurement le mantra qui le calmait tant...
A ses côtés, Allen alimentait leur léger feu de camp, faisant de son mieux pour abriter ses yeux de la lumière de la flamme. Préserver le maximum de vision nocturne serait peut-être ce qui ferait la différence entre la vie et la mort. Cela avait déjà été le cas, et cela le serait encore maintes fois. On ne voyait pas ses vingt-neuf ans en tant qu'ancien pirate et soldat mercenaire en prenant des risques inutiles et en offrant des avantages à ses prédateurs. Leur feu de camp était recouvert par des branches de sapins, difficilement inflammables, mais qui couvriraient leur lumière et leur fumée des regards indiscrets qui pourraient tomber sur eux par hasard.
Personne ne venait dans ces lieux animé de bonnes intentions. Les deux mercenaires ne faisaient pas exception.
Allen, estimant son travail terminé, vint s'asseoir à côté de son compagnon de route. Il fixait la forêt, faisant de son mieux pour habituer son regard à l'obscurité. Il prit la parole, un sourire mal à l'aise aux lèvres :
"La légende est vraie, il semblerait. L'hiver ne s'arrête jamais par ici."
Matrim leva légèrement la tête comme s'il venait de se réveiller, affichant son sourire omniprésent, qui avait fait fondre plus d'une damoiselle lors de ses voyages. Il serra davantage la prise qu'il avait sur sa lance, la pointant au-dessus de sa tête. Il jeta un regard à la lame polie, s'en servant comme d'un miroir pour observer derrière lui.
"Tant que les légendes sur cette forêt sont fausses..."
Son regard se dirigea vers les bois à la bordure duquel les deux comparses s'étaient installés. Les arbres étaient tordus, suintant une sève à l'allure bilieuse. Les quelques bruits animaliers qui s'en échappaient étaient difformes. Les créatures avaient tantôt l'air agonisantes, tantôt trop grosses pour l'espèce à laquelle elles étaient censées appartenir. Quand elles appartenaient à une créature que Matrim arrivait à reconnaître.
Le seul cri familier était celui des corbeaux, et ce n'était pas vraiment un excellent présage.
Allen haussa les épaules et se mit à chercher quelques rations au fond de sa besace. Il en sortit plusieurs tranches de viande séchée, en tendant la moitié à Matrim. Le second homme s'en saisit et mordit à pleines dents.
Allen reprit la parole, comme si le silence lui pesait :
"Tu y crois à ces légendes ?"
Matrim jeta un autre coup d'oeil vers la forêt, furtivement. Les arbres morts le narguaient. Les yeux noirs des corbeaux reflétaient les maigres flammes de son feu de camp. Les animaux s'étaient presque tus et le silence n'en était que plus oppressant.
"Si je n'y croyais pas, nous serions à l'abri sous les arbres..."
Un corbeau croassa pour ponctuer cette phrase, rapidement rejoint par ses confrères dissimulés par les branches. Un frisson parcourut la nuque du mercenaire.
"Et sérieusement, comment tu veux ne pas y croire ? Même un sceptique comme moi peut difficilement remettre les légendes en doute. T'as vu la tronche des arbres sérieusement ?"
Allen acquiesça silencieusement, se contentant de hocher la tête. Ils mâchèrent tous deux en silence pendant quelques minutes, profitant de leurs maigres rations. Le regard de Matrim ne quittait pas la forêt. Ses pensées volaient de rumeurs en rumeurs.
Un homme comme lui, privilégiant sa survie et celle de sa bourse avant toute chose, aurait préféré rester le plus loin possible de cet endroit. Que les rumeurs sur les Engeances soient vraies ou non,  Matrim n'en avait que faire. Comme toutes les rumeurs, en réalité : tant qu'elles ne lui servaient pas directement ou indirectement, elles lui importaient peu. Il se contentait de les stocker quelque part au fond de son esprit, les reliant entre elles pour recouper les informations les plus probables, sans jamais oublier le moindre détail. Mais l'extrapolation n'était pas pour lui.
Matrim était homme à se baser sur les faits et uniquement les faits. Et les faits seuls n'étaient guère encourageants, lorsque l'on parlait de cette forêt...
"Ce contrat a intérêt à valoir le coup l'ami... Et à nous emmener loin de là au retour."
L'homme au chapeau hocha la tête et serra sa lance davantage contre lui...
ɤ suite à la destruction d'une partie de la tour du cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ? Une fois n'était pas coutume, les deux hommes ne voyageaient pas seuls.
Nul plaisir n'était pris dans cette compagnie. Matrim et Allen n'avaient l'habitude que de voyager à deux. Même au sein des armées auxquelles ils avaient appartenu lors de leurs deux précédents contrats, ils ne se déplaçaient que par paire, ne faisant confiance aux autres ni avec leur bourse ni avec leur vie.
Aussi, voyager avec un troisième homme n'était pas un choix fait facilement. La décision avait été dictée par la plus haute instance dans la vie des deux mercenaires : le contenu de leur bourse. Ou plutôt l'absence de ce contenu.
En effet, loin des clichés et des récits des bardes, les mercenaires n'ont que rarement accès aux biens qu'ils pillent. Bien peu souvent sont-ils payés suffisamment pour se reposer entre deux contrats et profiter de quelque congé bien mérité.
Matrim et Allen mettaient difficilement assez d'or de côté pour se sustenter d'un contrat à l'autre, le temps qu'ils voyagent jusqu'au lieu de recrutement suivant.
Ainsi, ils pouvaient difficilement refuser la moindre offre remplissant leur bourse, surtout une aussi alléchante que celle que cet homme leur avait proposé : en échange de leur protection, il paierait tous leurs frais liés au voyage, et leur donnerait le double de cette somme à leur arrivée. S'ils ajoutaient à cela le paiement de leur prochain contrat, peut-être pourraient-ils profiter de quelques semaines de repos avant de reprendre le travail.
La partie la plus avantageuse de cette offre était que l'homme se dirigeait vers le même endroit qu'eux. Leurs plans et leurs habitudes n'étaient en rien changées par sa présence : il leur avait expressément demander d'éviter les patrouilles, de s'éloigner des grandes routes et de se faire le plus discret possible lorsqu'ils iraient récupérer des provisions. Ces principes étaient ceux que Matrim et Allen appliquaient, qu'on leur en donne la consigne ou non. Ils avaient même aidé et conseillé leur client, lui donnant des idées et des conseils quant aux méthodes à appliquer pour voyager sans se faire repérer. Lorsqu'ils en avaient parlé, l'homme donnait l'impression d'avoir beaucoup lu à ce sujet, sans jamais avoir rien mis en pratique. Lui-même tentait de les conseiller, mais ses idées étaient impraticables et illogiques lorsqu'elles étaient mises face à la réalité.
Afin de faciliter le voyage, l'homme leur avait même acheté des chevaux, deux rouans et un alezan qu'il s'était gardé pour son usage personnel. Allen avait négocié un prix convenable, pour des montures de leur qualité. C'était à dire qu'ils n'avaient rien de chevaux de guerre, mais qu'ils suffiraient à se rendre à leur destination. Les deux mercenaires avaient déjà prévu de revendre les leurs pour augmenter leur pécule déjà grandissant.
Le voyage s'était passé calmement, comme ils en avaient l'habitude.
A plusieurs reprises Allen, parti en avant, leur avait signalé la présence de groupes de marchands ou de voyageurs. L'escorté avait fait signe de continuer, comme si ces simples civils ne le dérangeaient pas. Matrim et Allen avaient approuvé son point de vue et avaient continué leur route.
En réalité leur client n'avait demandé un détour qu'en une seule occasion, lorsque leur chemin avait croisé celui de Templiers. Matrim accepta le changement de trajectoire, notant le caractère étrange de la rencontre, mais encore plus la réaction de l'homme qui les accompagnait. Ils avaient pris un chemin détourné, suivant un chemin de cerfs plusieurs heures avant d'oser revenir sur la route d'où ils étaient venus.
Le soir, assis autour d'un feu de camp loin de la route, les hommes avaient cuisiné dans un silence presque gênant. Jusqu'à ce que Matrim n'intervienne et déclare simplement :
"Vous êtes un mage en fuite."
Son ton était neutre. Il ne s'agissait pas d'une question, ni d'un reproche. Il ne faisait que mettre au clair un fait aussi évident que le lever du soleil ou la couleur du ciel.
Les trois hommes restèrent silencieux quelques minutes, ne laissant entendre qu'un léger "le ragout est prêt" de la part d'Allen.
Matrim remplit son bol avant de l'offrir au mage, se servant après que ce dernier ait accepté. Il huma le fumet dégagé par son dîner, une odeur familière et porteuse de bons souvenirs, avant de reprendre la parole.
"Vous savez, peu nous importe qui vous êtes. Nous étions un peu comme vous, Allen et moi."
Le mercenaire sourit, plongeant dans ses souvenirs un bref instant, se rappelant de la naïveté et la stupidité de ses rêves de jeunesse...
"Tout ça pour dire que je comprends vos raisons. Vous n'avez pas besoin de vous cacher avec nous. Personne ne mérite d'être enfermé dans une tour. Tout homme devrait avoir le droit de vivre sa vie comme il le désire : sur les routes, dans un petit village, construire une famille. Faites ce que vous avez envie."
L'homme sembla se détendre quelques peu, ses épaules s'affaissèrent, sa mâchoire se décrispa.
Matrim sourit.
"Par contre nous sommes dans l'obligation de doubler le prix prévu. Après tout, les risques ne sont plus les mêmes. Je suis sûr que vous me comprenez..."




et si vous nous racontiez vos aventures ?


Enfance

Le premier coup s'abattit, le bois claquant d'un coup sec contre la chair et l'os. L'enfant ne cria pas comme il l'aurait fait plus tôt. Il avait hurlé, il lui avait demandé d'arrêter. Il avait bien compris, depuis, qu'au mieux rien ne changeait. Au pire, cela faisait empirer les choses.
Le deuxième coup suivit, faisant rougir sa peau. Il ne réagit pas, ne voulant pas donner à son bourreau le plaisir de le voir souffrir. Il ne lui donnerait pas cette satisfaction. Pas après ce qu'il avait déjà fait.
Un troisième coup frappa, plus violent que les autres. La douleur était immense. Un craquement s'était fait entendre, retentissant dans le silence des murs de bois de la ferme. L'enfant sentit un liquide chaud lui couler dans le dos. Il ne criait toujours pas.
L'homme jeta la branche brisée qu'il tenait et s'en saisit d'une autre, ne lâchant pas sa prise sur l'enfant. Il leva le bras haut. Ce coup serait le plus violent des quatre, et cela ne ferait que commencer.
La porte s'ouvrit violemment, apportant avec elle le froid de l'extérieur, et une odeur de boue mélangée à celle du bétail et de la sueur humaine. Le courant d'air éteignit la faible flamme de la cheminée, et l'homme se retourna, lâchant dans sa surprise l'enfant qui partit en courant.
Il connaissait les lieux et savait qu'il ne pourrait pas se cacher bien longtemps, mais toute seconde de répit était bonne à prendre. Il repéra le vieux coffre, largement assez grand pour dissimuler un jeune garçon de sa taille, et fonça droit dans sa direction.
L'homme, se rendant compte de l'erreur qu'il avait fait, hurla à la personne qui venait d'entrer :

"Femme, regarde ce que tu as fait ! Je vais devoir recommencer depuis le début à cause de toi !"

La femme referma la porte lentement. Elle avait à peine atteint ses vingt-cinq ans, mais les longues années de labeur à la ferme avaient usé ses traits. Là où ses yeux bleus perçants, en amande, auraient pu charmer bien des princes, fut-elle née dans une famille noble, ici ils ne voyaient que pâturages et terre boueuse. Ils étaient tant cernés et ridés que l'on aurait pu croire qu'ils appartenaient à une femme de deux fois son âge. Ses longs cheveux bruns ondulés étaient attachés, sortant çà et là anarchiquement, cassants et secs. Sa forme était toujours plaisante, ses proportions agréables à l'oeil. Elle se déplaçait légèrement courbée, seul défaut qu'un homme pointilleux aurait trouvé à son corps parfait. Mais ce qui aurait pu faire fondre le coeur de n'importe quel homme, marié ou non, noble ou fermier, était son sourire. Il possédait cette chaleur, cette affection, qui donnait envie de déplacer des montagnes et de chasser des dragons pour elle.
En cet instant précis, elle ne souriait pas. L'homme s'en rendit compte et jeta immédiatement la branche qu'il tenait droit dans la cheminée, comme un enfant que l'on aurait pris à fouiller dans une réserve de sucrerie tenterait de cacher son méfait.
Il se fendit d'un sourire, montrant ses dents de devant légèrement écartées. Il passa la main dans ses cheveux blonds épais. Ce geste était subtil, machinal, mais toute personne le connaissant savait que cela voulait dire qu'il était nerveux. Et si une personne dans ce monde le connaissait, c'était bien sa femme.
En deux grandes enjambées elle traversa la distance qui les séparait, avant de lui asséner une claque retentissantes, manquant de faire tomber son mari de sa chaise.
Sans même s'arrêter une seconde, elle continua d'avancer. Elle s'accroupit, la boue séchée de son pantalon craquant au niveau de ses genoux.
"Matrim, sors de ta cachette, dit-elle d'une voix douce. Il ne te touchera plus."
L'enfant hésita quelques secondes, jetant un coup d'oeil hors de sa cachette. Ses yeux croisèrent leur miroir dans ceux de sa mère et en un instant il sentit toute la chaleur de son amour l'emplir. Il sourit, sa peur oubliée, et courut dans les bras de sa mère. Derrière lui, quelques gouttes de sang tombèrent sur le sol de bois de la petite maison qu'ils habitaient tous les trois.
Allyana serra son garçon contre elle, caressant avec douceur la tignasse qui, avec du temps et de l'entretien, pourrait devenir comme elle avait rêvé que la sienne serait avant de comprendre que son destin ne l'emmènerait jamais loin de son village natal et des travaux fermiers.
Puis elle se tourna vers son mari Ulfric. ll se frottait toujours la joue à travers sa barbe mal rasée, comme si une faible femme pouvait avoir blessé autre chose de plus que sa dignité.

"Tu n'as toujours pas compris Ulfric ? Tu ne chasseras pas les Engeances de son corps par la violence, aussi sanctéifiée qu'elle est ! Au contraire elles vont que s'enfoncer plus profondément dans son âme et en ressortiront encore plus dangear... dangèr... violentes !"

Les mots qu'elle répétait n'étaient pas les siens, bien au-dessus de son niveau de vocabulaire, elle qui n'avait jamais été à l'école et n'avait jamais appris à lire ou à compter autrement que pour les ventes et les achats dont elle avait besoin au marché. Matrim avait repéré plusieurs erreurs de prononciation, mais se garda d'en faire la remarque. Même s'il savait déjà ce qui viendrait après, qu'il fasse remarquer son don particulier ou non.
Et comme Matrim l'avait deviné, elle ne tarda pas à sortir de sa besace une petite fiole de verre sale, remplie jusqu'au bouchon d'une mixture à peine liquide au teint brunâtre. Elle en retira le bouchon de liège et l'odeur provoqua un haut-le-cœur chez l'enfant.

"La vieille Martje, elle, sait comment chasser les Engeances de son corps. Tiens mon fils, bois. Cela te fera du bien."

Le regard de Matrim se dirigea vers son père, cet amas de muscle plus grand qu'une montagne, et vers la branche qui se trouvait dans la cheminée éteinte à portée de son immense bras. Puis vers la fiole et son contenu. Vers le regard plein d'espoir et d'affection que lui lançait sa mère.
Certains déplaceraient des montagnes et tueraient des dragons pour ce regard. Il souffrirait à sa manière.
Il se saisit du flacon et en avala le contenu d'un trait, sentant sa langue puis sa gorge le brûler comme s'il avait avalé un morceau de charbon encore allumé.
Il hurla.

Au-delà du village

Yelderhil. Voilà où il se rendrait. Il avait lu au sujet de cet antre des merveilles, où tous étaient leur propre roi. Où chacun pouvait faire fortune selon son courage. Où le nom des plus célèbres pirates étaient célébrés et chantés, pendant qu'ils buvaient de tout leur saoul, une magnifique femme à chaque bras. Il avait déjà vu plusieurs cartes des royaumes et les avait mémorisées. Il aurait pu les dessiner de têtes, si le besoin s'en faisait sentir. Mais il était confiant en ses capacités et en sa mémoire : il saurait trouver sa route, où qu'il soit.
La première étape était déjà franchie. Il avait prétexté partir chercher des outils à la grange pour aider avec les récoltes et, dès qu'il fut sûr que son père ne pouvait plus le voir, il avait couru droit vers la grand-route du village. Il avait couru aussi vite que ses grandes jambes pouvaient le porter, espérant rattraper le chariot qui était parti un peu plus tôt dans la journée. Il avait ignoré tous les appels de ses voisins et supposés amis. Il avait ignoré le regard méprisant de la vieille Martje. Il ne s'était concentré que sur la grand-route. Il ne portait rien de plus que ses vêtements de travail et sa besace, dans laquelle étaient jetées quelques maigres possessions. Un couteau, un onguent pour les blessures, et un vieux livre à la couverture si usée qu'on ne pouvait plus même en deviner la couleur.
Comme il l'avait calculé, le marchand était assez éloigné du village pour que personne ne le voie parler à Matrim. Mais il était assez prêt pour qu'un jeune homme courant vite le rattrape. Et Matrim avait eu des années pour entraîner ses muscles, à force de chasser, de planter... De fuir le bois manié par son père.
Reconnaissant le jeune homme comme un habitant du village, le marchand héla son chauffeur, lui demandant d'arrêter l'attelage. Une fois le chariot à l'arrêt, l'un des trois gardes qui escortaient la caravane descendit de son cheval et ouvrit la porte à son employeur. Pendant ce temps, ses deux confrères pointaient leurs armes vers un Matrim trop essoufflé pour s'exprimer.
Fort heureusement il n'eut pas besoin de dire un mot. Le marchand, un homme d'une cinquantaine d'années nommé Fabio "quelque chose se terminant en é" - Matrim n'avait jamais réussi à mémoriser son nom de famille - n'aurait jamais survécu aussi longtemps sans s'entourer d'hommes compétents. Il le reconnaissait lui-même : il était bien trop confiant. Et Matrim avait compté sur cet aveu. Fidèle à ses dires, Fabio avait fait signe aux gardes de laisser le jeune homme s'approcher, puis avait aidé le paysan à monter dans le chariot à ses côté.

"Que se passe-t-il, demanda le marchand avec un accent trahissant ses origines ? L'un de vous aurait-il oublié de m'acheter quelque chose ? Ou est-ce moi qui ait oublié quelque chose au village ?"

Matrim, toujours à bout de souffle, essaya d'articuler quelques mots d'une voix sèche :

"Non... moi..."

Fabio leva la main pour le couper, avant de chercher sous son siège une gourde en cuir solidifié. Il la donna au jeune homme qui bût goulument, l'eau tiède lui semblant en cet instant le plus tendre des nectars. Il sentait même un léger goût de miel qui, il l'apprit plus tard, n'était pas du à son imagination.
Sa gorge apaisée, Matrim reprit son souffle grâce à des techniques qu'il avait appris à travers ses lectures. Ces techniques étaient faites pour le combat mais, pour le jeune homme, cette situation était tout aussi vitale que s'il se trouvait sur un champ de bataille.

"J'aimerais vous accompagner, monseigneur."

Fabio l'observa quelques instants, interloqué, avant d'éclater de rire. Même son rire avait un accent, remarqua Matrim, réalisant aussi que ce rire n'était pas méprisant. Le marchand était juste surpris par la requête et réagissait de la seule façon qui lui semblait logique.

"J'aurais deux questions pour toi dans ce cas : pourquoi t'accepterais-je avec moi ? Et pourquoi ne me l'as-tu pas demandé au village plutôt qu'à t'essouffler à me courir après comme cela ?"

Matrim hocha la tête. Il s'était attendu aux questions, mais même sa mémoire ne pouvait pas l'aider à savoir quelle serait la meilleure réponse. Il s'accorda un battement de coeur de réflexion, sentant l'odeur de parfum du marchand, de la violette, se mélanger à celle des chevaux et des gardes à l'extérieur, qui avaient dormi à l'étable. Le chariot tremblait légèrement sous lui, au rythme du claquement des sabots des chevaux à l'extérieur.

"Parce que je peux vous être utile, répondit alors Matrim dans la langue du marchand. Je peux tout apprendre. Je peux tout savoir. Dès que je vois quelque chose, je m'en souviens. Les savants appellent cela la mémoire eidétique. Imaginez à quel point cela pourrait vous être utile."

Le marchand sourit comme un homme qui viendrait d'apprendre que le cheval qu'on venait de lui offrir était un pur-sang de race.

"Ton accent peut encore être travaillé, mais tu te débrouilles."

Il fit signe à Matrim de lui donner la gourde, et s'en servit une gorgée à son tour. Il continuait d'observer le jeune homme, le moindre mouvement, le moindre regard... Il n'était pas devenu un marchand si talentueux simplement parce qu'il avait l'oeil pour les marchandises. Il connaissait les gens. Lisait en eux comme dans des livres. Et c'est ce qui le poussa à reprendre la parole :

"Maintenant, donne-moi la vraie raison."

Matrim le regarda ébahi. Il était sûr d'avoir réussi son bluff, sûr que le marchand serait trop concentré sur l'intérêt qu'un jeune homme comme lui pouvait lui apporter pour s'occuper d'autre chose. Mais il s'était trompé.

"Pas la peine d'avoir l'air si surpris. Connaître les gens est facile, et je pourrais te l'apprendre. A condition que tu me dises la vérité, cette fois."

Matrim souffla, tout en souriant. Il était battu, mais se révélait bon joueur.
Alors il lui dit tout. Il lui parla de son talent : tout mémoriser, sans faille. Un talent qui, lorsqu'il en avait parlé avec fierté à ses parents, ne lui avait pas apporté la joie et les félicitations auxquelles il s'attendait. Il raconta alors comment ses parents, dans l'ignorance qui accompagne la vie paysanne, étaient sûrs que son don ne pouvait venir que de forces maléfiques, comment ils avaient tenté de chasser les Engeances de son corps. Son père en le frappant de neuf coups neuf jours de suite, en hommage aux dieux, et en recommençant tous les neuf jours. Sa mère en demandant à la vieille chamane de la ville de lui fournir des décoctions et de lancer des sorts sur son fils pour sauver son âme. Matrim retira sa chemise et montra son dos au marchand, lui racontant quand et comment chaque cicatrice avait été obtenue. Au bout de combien de coups le sang avait commencé à couler. Si ses côtes avaient craqué avant ou après la branche de son père. Il lui raconta ensuite la mort de sa mère dans un incendie, les cris, l'odeur de brûlé, ses larmes et son incompétence. Sa peur, sa lâcheté. Comment son père s'était jeté dans l'alcool pour oublier, jusqu'à ce qu'il en vienne à la conclusion que la mort de sa femme tant aimée avait été provoquée par les Engeances et donc, par extension, par son fils. Et qu'elles n'avaient fait cela que parce qu'elles se sentaient enfin menacées. Il avait donc doublé, puis triplé le régime de potions que Matrim subissait. Il le frappait toutes les neuf heures au lieu de tous les neufs jours, et lui donnait à chaque fois neuf fois neuf coups.
Matrim racontait cela dignement, avec un recul impressionnant, comme s'il ne faisait que compter l'histoire du héros d'un des livres qu'il avait réussi à lire à chaque fois que des marchands passaient et acceptaient de lui en échanger contre ceux qu'il avait obtenus auprès du marchand précédent.
Il raconta aussi comment il avait appris à parler plusieurs langues auprès des marchands mais aussi des livres. Comment il avait appris à lire, écrire et compter seul. Et comment, s'inspirant de ces héros qui quittaient leur village, il avait décidé de partir avec le prochain marchand, quand son père aurait le dos tourné.
Fabio avait écouté tout cela avec attention, demandant parfois à Matrim de ralentir ou de répéter un passage qu'il n'avait pas assez détaillé. Certaines parties du récit étaient faites dans la langue natale de Matrim. D'autres dans celle de Fabio, selon les désirs du marchand. Sans doute espérait-il mieux comprendre certaines subtilités dans son langage. Son expression était inscrutable, figée dans le marbre, et resta ainsi lorsqu'un garde lui fit signe qu'un cheval arrivait vers eux à toute vitesse.

"Cache-toi sous l'un des sièges, déclara simplement Fabio."

Matrim se contenta d'obéir, se pliant autant que possible, pendant que le marchand empilait des vivres et des produits devant lui pour le dissimuler. Ne pouvant qu'entendre, il se concentra sur la course du cheval de leur poursuivant, s'approchant rapidement alors que le chariot s'arrêtait.
Il entendit les chevaux des gardes s'éloigner, se dirigeant vers le nouvel arrivant, sans aucun doute l'encerclant pour garantir qu'il n'allait pas faire quelque chose de regrettable. Les quatre montures arrivèrent au niveau du chariot, et Matrim reconnut la voix et l'odeur du cavalier qui les avait rejoint. Une voix qu'il avait craint et haï pendant tant d'années.

"Où est mon fils, hurla-t-il ?"

Matrim n'avait jamais cru dans les nouveaux dieux. Les marques de son dos en leur honneur ne pouvaient pas avoir été faites pour des dieux bienveillants. S'ils lui avaient donné un don comme sa mémoire, jamais ils n'auraient laissé son père frapper Matrim ainsi. Alors il pria les anciens dieux, ceux dont la croyance était oubliée et interdite. Il n'avait jamais ressenti ce besoin avant, sûr que les dieux avaient plus à faire que de veiller sur de simples mortels. Mais il pria, sincère et désespéré. Ces quelques instants lui parurent longs comme l'éternité. Longs comme les cris de sa mère lors de ce tragique incendie.

"Votre fils ? Comment le saurais-je ? On m'avait déjà traité de voleur à cause de mes prix, mais jamais on ne m'avait accusé d'avoir enlevé un enfant ! Ne l'avez vous pas égaré plus tôt sur le chemin, Ulfric ?"

Loin d'être calmé par le ton sarcastique du marchand, le père de Matrim hurla davantage :

"Je sais que vous l'avez ! Rendez-le-moi ou je vous tue !"

A son crédit, Fabio resta parfaitement calme. Ce fut sans aucun doute son calme qui régla la situation. Surtout le calme qui accompagna sa déclaration suivante :

"J'ai ici trois jeunes hommes parfaitement respectables qui seront heureux de confirmer ce que je dis. Ou de vous convaincre que je dis la vérité."

Matrim entendit trois lames sortir de leur fourreau et glisser contre de la cotte de maille.

"Maintenant, me croyez-vous ?"

Ulfric ne répondit que par un grognement. Matrim entendit les sabots de son cheval repartir à toute vitesse dans la direction du village.
Une main entra dans son champ de voisin, écartant un tonneau de viande séchée. Le jour fut caché par le visage souriant de Fabio.

"Je pense que tu vas avoir l'occasion d'entraîner davantage ton accent, mon jeune Matrim..."

Une vie de gloire et d'aventures

"Allen, tu as entendu le capitaine, direction la cabine principale."

Sans vérifier qu'Allen le suivait bel et bien, Matrim sauta d'un pas leste sur le pont principal du navire, prêt à exécuter les ordres de son capitaine. Ou presque. Leur mission était de sécuriser la cabine du capitaine. Mais ils étaient de vrais pirates : libres jusqu'au bout, même dans leur interprétation des ordres. Après tout, sécuriser la cabine pouvait parfaitement vouloir dire "entrer dans la cabine, tuer ce qui s'y trouve, et s'assurer que les abordés ne partent pas avec le butin". Oui, ils allaient sécuriser le butin pour le capitaine. C'était sans doute ce qu'il avait voulu dire par sécuriser la cabine, pas "empêcher ceux qui s'y trouvent de sortir".
Capitaine... Le mot sonnait toujours étrange lorsqu'il le prononçait. Lorsqu'il avait rejoint le Black Roger, bien des années plus tôt, aucun de ceux qui se trouvaient maintenant à des rôles d'importance n'y étaient déjà. Il y avait passé toute sa vie d'adulte, après avoir finalement pris congé de Fabio, le remerciant pour tout ce qu'il lui avait appris. Il se rappelait encore de l'air un peu perdu et intrigué du jeune Hendrik lorsqu'il était monté sur le navire pour la première fois. Mat l'avait immédiatement pris sous son aile, sans se douter qu'un jour l'un d'eux deviendrait le bras droit du capitaine et l'autre... l'autre beaucoup moins.
Et Lucian... Mat avait beaucoup de respect pour Lucian, mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine aigreur à chaque fois qu'il le voyait parader fièrement sur le pont, à donner des ordres comme si le navire lui appartenait et lui avait toujours appartenu. Il ne pouvait s'empêcher de penser, au fond de lui, que c'était lui qui aurait du être nommé capitaine, pas Lucian. La petite aventure nocturne qu'il avait eu avec la compagne du précédent capitaine n'aurait jamais du jouer en sa défaveur au moment de sélectionner son remplaçant.

Le destin tisse comme il l'entend, Matrim. Ce qui est fait ne peux être défait. Concentre-toi plutôt sur la tâche qui t'attend.

Ses bottes touchèrent souplement le pont, les années d'habitude de l'abordage lui permettant d'amortir le choc comme s'il n'avait sauté qu'une dizaine de centimètres. Un second bruit de semelles sur le bois, un battement de coeur plus tard, indiqua à Mat qu'Allen était bien derrière lui. Les bruits de pillage et de combat continuaient, plus loin, mais Mat les avait déjà enregistrés comme n'étant qu'un bruit de fond et n'y faisait plus attention. Il espérait juste, presque inconsciemment, que Hendrik était de nouveau à son plus haut potentiel. Il serait stupide qu'il se fasse tuer ou blesser parce qu'il ruminait encore suite au départ d'Azéline.

De la concentration.

Mat ralentit sa respiration, conjurant l'image d'une flamme et la nourrissant de ses émotions et de ses pensées, une par une, jusqu'à ce qu'il ne fasse plus qu'un avec sa mission et ses alentours. Ce procédé avait été complexe à maîtriser, au départ, mais il avait sauvé la vie du jeune pirate plus d'une fois... Il remercia rapidement le maître d'armes de Fabio de lui avoir appris cela, avant de reléguer la nostalgie et la gratitude au même rang que les autres émotions qu'il ressentait en cet instant, les mettant à leur tour au feu. La flamme emplissait entièrement son esprit, avalant tout ce qui passait dans son esprit et s'en nourrissant.
Il respira un grand coup et avança vers la porte de la cabine. Sa lance, qu'il maniait à une main, lui semblait à nouveau n'être qu'une extension de son bras. Dans son autre main, il tenait fermement une dague usée mais fonctionnelle.
Allen avait déjà tiré son épée du fourreau, laissant sa main gauche pendre le long de son corps. Mat ajouta l'image de la main brûlée d'Allen dans sa flamme intérieure, et dut immédiatement y ajouter la réflexion lui rappelant à quel point ce procédé était ironique dans le cas présent.
Mat fit un signe de tête au maître queux, qui haussa les épaules en souriant, avant de se diriger vers la porte. Depuis le temps qu'ils travaillaient ensemble, ils se comprenaient bien. Et puis Allen ne connaissait sans doute pas le sens du mot "sécuriser". Trop de syllabes.
Reculant un peu, Allen gratifia la porte d'un peu subtil coup de pied au niveau du verrou. Elle céda immédiatement, emportant le pirate dans son élan. Une réflexion rapide rejoignit la flamme qui brûlait à l'intérieur de Mat : vérifier que les portes étaient fermées avant de les défoncer. Le cuisinier ne fut interrompu dans sa  cavalcade que par le bureau du capitaine. A l'impact, il lâcha son arme qui s'envola près de la vitre qui formait le fond de la cabine.
En moins de temps qu'il ne le fallait pour crier "C'est un piège", les deux premiers hommes qui se tenaient en embuscade dans la cabine se jetèrent sur le guerrier au souffle coupé. Heureusement pour lui et malheureusement pour eux, Allen n'avait pas survécu aussi longtemps dans des professions si peu licites sans avoir l'habitude de se sortir de situations comme celles-ci. Avant que leurs lames ne s'abattent, il avait déjà roulé loin du bureau, et sa dague était déjà dans sa main droite.
Il égorgea le premier des deux guerriers, et Mat se jeta au combat immédiatement, plantant sa lance dans la colonne du second, l'enfonçant suffisamment pour atteindre les organes du marin. Les deux expirèrent ensemble, sans même avoir eu le temps de retirer leurs épées du bois du bureau.
Mat n'eut pas le temps de se congratuler de la précision de son coup qu'il dut déjà éviter une autre lame. Son esquive fut trop lente de quelques instants, et l'épée marqua un sillon rouge sur son torse.
Dans sa hâte, le pirate n'avait pas eu le temps de retirer sa lance du cadavre, et l'immense "crack" qui suivit lui indiqua qu'elle ne lui serait plus d'aucune utilité. Il faisait face à face au capitaine du navire. Un amiral de la marine, semblerait-il à en juger par son uniforme. A en juger par les rides aux coins de ses yeux et de ses lèvres, il avait près de quarante-cinq ans. Soit environ vingt années d'expérience de plus que Matrim.
Le pirate observa rapidement la pièce. Quatre autres marins, tous armés d'épées, commençaient à entourer Mat et Allen, à les coincer dos au bureau. Mat analysa leur posture, leurs armes, leurs tenues. Puis il observa la situation d'Allen et la sienne : une dague à la main, dos à un obstacle... Tout semblait figé.
Il ferma les yeux. La position des deux hommes à sa gauche. Le premier est gaucher. Garde inversée. Le second est droitier. Garde standard. Mouvement standard. Le troisième. Equilibré. Garde plus expérimentée. Le quatrième. Bottes lisses. Droitier. L'amiral. Vétéran. Prêt à parer une attaque.

C'est parti.

Mat saisit violemment Allen par le col et le jeta par-dessus le bureau, avant de se servir de son propre élan pour l'accompagner vers la gauche. Le temps reprit son cours normal. Les deux premiers marins se jetèrent vers eux, et churent peu élégamment la tête droit sur le bureau, leurs jambes s'étant rencontrées en route. Le troisième avança mais, surpris par la chute de ses camarades, dut faire un bon en arrière pour éviter de les accompagner. Le quatrième tenta de sauter pour les suivre mais, ses bottes étant lisses, il glissa sur la flaque de sang qui avait commencé à s'amasser sous son pied et, déséquilibré, il tomba sur l'homme à sa droite.
L'amiral bondit vers Mat et Allen. Mat, encore en pleine roulade sur le bureau, frappa du pied la lourde chaise qui se trouvait devant le meuble pour l'envoyer droit vers l'amiral, qui tomba à son tour. Dans le même mouvement, le pirate récupéra une statue représentant une sirène. Elle lui avait semblé assez lourde pour faire ce qu'il voulait en faire, et il ne s'était pas trompé. Finissant sa roulade, il utilisa ce qu'il lui restait d'élan pour lancer la statue dans la vitre et la suivre immédiatement. La vitre explosa, et Mat ferma les yeux pour se protéger des nombreux éclats de verre.
Un instant plus tard, il percuta l'eau salée, et se retint de hurler lorsque celle-ci atteignit sa plaie. Le bruit d'un impact dans l'eau lui indiqua qu'Allen l'avait encore une fois suivi. Mat se concentra pour garder la flamme intacte, pour que la douleur et la peur de la noyade n'arrivent pas à le submerger. Il devait lutter contre tous les réflexes que son corps lui hurlait et rester sous l'eau au moins assez longtemps pour que l'amiral et ses confrères pensent qu'Allen et lui étaient noyés. Il nagea difficilement jusque sous la coque du navire et ressortit là où il pensant qu'on ne le verrait pas, à bout de souffle.
Quelques mètres plus loin, il aperçut Allen, accroché à plusieurs planches de bois flottantes. Le cuisinier ne dit mot, attendant que Mat le rejoigne. Être hors de vue ne signifiait pas forcément être hors d'ouïe.
Nageant le plus silencieusement possible jusqu'à Allen, Mat jeta un regard au Black Roger. Il pensa rapidement à Lucian, à Hendrik, à ceux avec qui il avait partagé des rires et des peines... Et il les rajouta à sa flamme intérieure.

Survivre avant tout. Voilà ce qui comptait.


et c'est qui derrière l'écran ?

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Sigan/23 ans/M ɤ fréquence de connexion ;  Connexion quotidienne, avec ralentissements en période d'exams (... et encore) ɤ que pensez-vous du forum? ; Je ne serais pas sorti de mon hiatus RP de deux ans pour un forum qui est moins que parfait Very Happyɤ comment l'avez-vous découvert ? PAR FREEEEEY. Et je peux vous assurer qu'elle me l'a vendu ce fo' Razz ɤ code du règlement ; War Will Weather the Souls of the Lost ɤ célébrité choisie ; Tom Mison ɤ credits (avatar, icon etc.) ; Moriarty



Dernière édition par Matrim Wodenaz le Mar 3 Juin - 16:37, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 10:59

MAHAHAHAHHAHAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.
COUCOU MATRAQUE.  :hysteric: :hysteric: :hysteric: :hysteric: 
BIENVENUE MATRAQUE.
AU REVOIR MATRAQUE.  Matrim Wodenaz - Toss the dice 2814645115 
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 11:06

Bienvenuuuuue shon le nom + l'avatar bave
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Matrim Wodenaz
Matrim Wodenaz
ɤ REGISTRATION : 20/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 25
ɤ STATUT DU SANG : Cul-terreux de base
ɤ METIER OU FONCTION : Mercenaire

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 11:35

Frey : Un accueil digne de toi, ça m'étonne pas, mais j'adore xD

Halbarad : Merci Smile J'espère être à la hauteur des attentes bien résumées dans ce dernier smiley Razz
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Morrigan Storm
Morrigan StormHermit - adm.
ɤ REGISTRATION : 09/09/2013
ɤ PARCHEMINS : 340
ɤ STATUT DU SANG : Bâtarde.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Terremer.
ɤ METIER OU FONCTION : Maître Assassin.
ɤ INVENTAIRE : Ses deux poignards, des fioles de poison, quelques pièces d'argent.

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 11:56

BIENVENUUUUUUE SEXEY EX-PIRATE ! Matrim Wodenaz - Toss the dice 766995783

si c'pas déjà fait, n'oublie pas de réserver ton avatar ! shon Si t'as des questions, n'hésite pas à MP Avalon ou moi, sinon on est souvent dans la CB comme tu l'auras remarqué. Matrim Wodenaz - Toss the dice 3595505528 Bon courage pour l'écriture de ta fiche & j'espère que tu te plairas parmi nous. :hysteric:
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https://tales-of-k.forumactif.org/t49-morrigan-o-qui-a-peur-de-pe
Matrim Wodenaz
Matrim Wodenaz
ɤ REGISTRATION : 20/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 25
ɤ STATUT DU SANG : Cul-terreux de base
ɤ METIER OU FONCTION : Mercenaire

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 14:24

Merci, ô (sexy) Mord-Sith qui n'en est pas une (de Mord Sith) dans cet univers !

J'ai réservé le vava, parce que j'veux pas perdre Tom non plus, j'ai mis assez longtemps pour le choisir comme ça xD
J'hésiterai pas à faire signe si besoin Smile

Encore merci ! ^^
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Avalon Scalesinger
Avalon Scalesingerjusticeadmf
ɤ REGISTRATION : 18/11/2013
ɤ PARCHEMINS : 1500
ɤ STATUT DU SANG : Noble ɤ Avalon est née dans une famille noble, les Scalesinger. C'est une des familles bannerets des Dummers. Ils sont surtout connus pour la beauté de leurs arcs.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Avalon est née à Blancherive dans la contrée de Sermar. Néanmoins, elle a quitté sa demeure à l'âge de huit ans. Elle n'en a donc que peu de souvenirs.
ɤ METIER OU FONCTION : Avalon se fait passer pour un homme ɤ Templier depuis cinq années au cercle des Mages.
ɤ INVENTAIRE : ɤɤɤ

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 15:03

BIENVENUUUUUUUE PARMI NOUS :hysteric:
Ta fiche promet héhé Bon courage pour sa rédaction & vu que Morrigan a déjà tout raconté, je te souhaite simplement de te plaire parmi nous Matrim Wodenaz - Toss the dice 37048232
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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 15:45

Bienvenue !
Tu vends déjà du rêve. xD Dommage que mes persos soient pas tellement en possibilité de jouer avec le tien Matrim Wodenaz - Toss the dice 2719855598
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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 15:51

    Ouuuuh toi ! On va avoir du RP sur la planche ! héhé
    Déserteur va ! Matrim Wodenaz - Toss the dice 4194872296 Je te poursuivrai par delà les sept mers s'il le fallait rien que pour te mettre mon crochet au cul Matrim Wodenaz - Toss the dice 3854379462

    Sinon, bienvenue, ta fiche est déjà parfaite, alors vas-tu réussir à aller au delà en la finissant ?... Matrim Wodenaz - Toss the dice 3854379462 Arrow Matrim Wodenaz - Toss the dice 186671299 :3
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Lucian Lawrence
Lucian Lawrencethe wheel of fortune
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 419
ɤ STATUT DU SANG : fils de marin.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : terremer.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine d'un bâteau pirate ; un maître de la confrérie des pirates
ɤ INVENTAIRE : la pièce d'or l'identifiant comme un pirate.
sa boussole.
le portrait de sa belle près de son cœur.

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 16:31

TOM MISON ♥️
On en discute par mp mais fallait que je te souhaite la bienvenue correctement Matrim Wodenaz - Toss the dice 1646858536 (même si Lucian devrait t'empaler sur son épée)

BIENVENUUUUUUE ! J'file te répondre mais bonne chance pour ta fiche Matrim Wodenaz - Toss the dice 1646858536
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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 17:54

Ouh, le bogoss! Même moi j'suis en position de le reconnaître ^^
Bienvenue à toi l'ami. Bon courage pour la suite et au plaisir de se retrouver sur les route enneigées du Nord.
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Matrim Wodenaz
Matrim Wodenaz
ɤ REGISTRATION : 20/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 25
ɤ STATUT DU SANG : Cul-terreux de base
ɤ METIER OU FONCTION : Mercenaire

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 20:30

Merci tout le monde pour cet accueil Smile
C'est chaleureux, c'est plaisant, ça donne déjà envie de rester \o/

Je vais faire de mon mieux pour être à la hauteur et vous donner une fiche de qualité ! Ca fait longtemps que j'ai pas RP mais je vais m'éclater, pour vous \o/
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Invité

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyDim 20 Avr - 21:00

TOM MISON  nieu 
moi qui allait me faire un scéna avec ce dernier  Matrim Wodenaz - Toss the dice 37048232 
Bienvenue et excellent choix =)
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Thibalt Antora
Thibalt Antorathe hermit
ɤ REGISTRATION : 09/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 207
ɤ STATUT DU SANG : fils de troubadours.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Sermar, à Blancherive.
ɤ METIER OU FONCTION : bandit de grands chemins.

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyLun 21 Avr - 0:32

Tiens, Tom ! A la base, je devais le prendre pour Thibalt Arrow mais finalement, Liam s'est imposé comme une évidence.

Bienvenue parmi nous, m'sieur. hero
Matrim... ça me fait penser à la Roue du Temps. Matrim Caudon, si mes souvenirs sont bons. bave
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Invité

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyLun 21 Avr - 0:33

OUECH COPAIN DU NORD  :yoho: :bisous: :hysteric: 
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Wilhelm P. Rahl
Wilhelm P. Rahlwilhelm
ɤ REGISTRATION : 22/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 324
ɤ STATUT DU SANG : ❝ Wil est de lignage noble, mais a renoncé à son titre en choisissant de devenir Templier.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : ❝ Terremer, dans la cité de Yenibohor
ɤ METIER OU FONCTION : ❝ Gardien en charge de Qahedar, son demi-frère.
ɤ INVENTAIRE : ❝ Une armure de Gardien, signe distinctif de son rang et de sa fonction
❝ Une épée
❝ Une cape de voyage portant le blason des Templiers
❝ Un vieux couteau qui a plus une valeur sentimentale que pécuniaire

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyLun 21 Avr - 8:59

bienvenuuuuuuuue :a:l:
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https://tales-of-k.forumactif.org/t293-wilhem-the-end-is-where-we
Matrim Wodenaz
Matrim Wodenaz
ɤ REGISTRATION : 20/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 25
ɤ STATUT DU SANG : Cul-terreux de base
ɤ METIER OU FONCTION : Mercenaire

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyLun 21 Avr - 17:29

Eh bah, mon avatar est vraiment un choix populaire :PJ'ai bien fait de m'inscire vite avant qu'on me le prenne sous le nez Matrim Wodenaz - Toss the dice 2719855598

Merci pour l'accueil tout le monde, je vous adore déjà !

Ah et Thibalt, le nom vient en effet de la Roue du Temps. Matrim Cauthon, basé sur le personnage mythologique de Odin, d'où mon nom de famille (Wodenaz, version germanique du nom de Odin) et certains traits de mon personnage ;)
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Invité

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyMer 23 Avr - 0:55

Bienvenue sur le forum  :fight: :huggies: 
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Flora
Florathe world
ɤ REGISTRATION : 13/03/2014
ɤ PARCHEMINS : 90
ɤ STATUT DU SANG : Orpheline ɤ origines inconnues ɤ plus tard esclave
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Inconnue ɤ trouvée dans le fleuve près de Tranquillien en Cahoridie
ɤ METIER OU FONCTION : vagabonde ɤ guérisseuse ɤ puis esclave de Farwil Selkis dans la Cité Libre
ɤ INVENTAIRE : une robe dans les tons ocres, une chemise blanche, un châle servant parfois de voile, une ceintures tissée ou en cuir, des bottes en cuir, une sacoche de médecines, une bourse, une dague.


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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyVen 25 Avr - 5:37

Bienvenue à toi Matrim~  Matrim Wodenaz - Toss the dice 3595505528 
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https://tales-of-k.forumactif.org/t764-flora-beauty-and-hope-in-t
Azéline Antora
Azéline Antorathe world
ɤ REGISTRATION : 31/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 214
ɤ STATUT DU SANG : Fille de troubadours, sur des générations
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Je ne suis pas vraiment d'une contrée, puisque fille des chemins. Néanmoins, je suis née en Medraven et j'aime infiniment ces paysages.
ɤ METIER OU FONCTION : Ménestrelle
ɤ INVENTAIRE : J'emporte toujours ma vielle sur mon dos, quêtant l'inspiration partout où elle peut se dissimuler. Je porte une petite flûte de pan accrochée à mon cou. J'ai également quelques pièces de bronze, un lacet pour attacher ma chevelure, et quelques feuillets de parchemins avec un petit stylet de charbon, pour y griffonner une mélodie ou les paroles d'une chanson...

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyLun 28 Avr - 21:24

Ahah Tom Razz J'avoue que tu aurais bien pu le voir te passer sous le nez Matrim Wodenaz - Toss the dice 3257903498

C'est un plaisir de le voir pris en tout cas, surtout que ton perso promet ! :dance:
Un gars bien comme il faut pas, ça va être sympa tout ça, je pense que je viendrai te quémander un lien avant peu ! Surtout que tu as juste une plume de malade ! Ces réponses aux questions... Wahou ! je pense pas m'avancer en disant qu'on a encore jamais vu ça ! C'est juste super plaisant à lire et ça donne très envie d'en savoir davantage et de te lire encore !

Bref je m'égare ! Bienvenue donc sur le forum, j'espère que tu te plairas parmi nous heart
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https://tales-of-k.forumactif.org/t648-azeline-o-music-was-my-fir
Matrim Wodenaz
Matrim Wodenaz
ɤ REGISTRATION : 20/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 25
ɤ STATUT DU SANG : Cul-terreux de base
ɤ METIER OU FONCTION : Mercenaire

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyLun 28 Avr - 22:55

Merci pour l'accueil Smile

Et merci pour les compliments, ça fait chaud au coeur... même si ça met un peu la pression faut le reconnaître ;) Je vais faire de mon mieux pour continuer à vous plaire les gens !
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Avalon Scalesinger
Avalon Scalesingerjusticeadmf
ɤ REGISTRATION : 18/11/2013
ɤ PARCHEMINS : 1500
ɤ STATUT DU SANG : Noble ɤ Avalon est née dans une famille noble, les Scalesinger. C'est une des familles bannerets des Dummers. Ils sont surtout connus pour la beauté de leurs arcs.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Avalon est née à Blancherive dans la contrée de Sermar. Néanmoins, elle a quitté sa demeure à l'âge de huit ans. Elle n'en a donc que peu de souvenirs.
ɤ METIER OU FONCTION : Avalon se fait passer pour un homme ɤ Templier depuis cinq années au cercle des Mages.
ɤ INVENTAIRE : ɤɤɤ

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyMar 29 Avr - 12:29

Délai accordé jusqu'au 6 mai.
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Aliah Kaerth
Aliah Kaerththe hermit
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 579
ɤ STATUT DU SANG : Fille de marchand. Son père est mort, quant à sa mère elle ne la voit pas souvent.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Cahoridie, la terre royale. On ne choisit pas son lieu de naissance. Elle n'a jamais manqué de rien.
ɤ METIER OU FONCTION : /

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyVen 2 Mai - 18:06

Bienvenue à toi Smile
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Yseult Stormrage
Yseult Stormragethe emperor
ɤ REGISTRATION : 10/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 213
ɤ STATUT DU SANG : Noble ɤ Appartenant à la grande famille Stormrage.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Terremer ɤ Yseult a vécu pendant toute son enfance à Thelsamar auprès de sa famille.
ɤ METIER OU FONCTION : Ambassadrice des Stormrage ɤ Une noble ne travaille pas avec ses mains mais avec son esprit.

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyJeu 15 Mai - 13:02

Je viens voir où tu en es dans l'avancement de ta fiche shon Où en es-tu ? Matrim Wodenaz - Toss the dice 3595505528
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Matrim Wodenaz
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ɤ REGISTRATION : 20/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 25
ɤ STATUT DU SANG : Cul-terreux de base
ɤ METIER OU FONCTION : Mercenaire

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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice EmptyVen 16 Mai - 12:35

Salut ^^

En fait je pense que je n'aurais pas le temps de faire une fiche aussi parfaite que je le voudrais avant la fin de la journée... Je suis en pleine période d'exams donc j'ai du mal à prendre le temps d'écrire.
Donc soit je fais une fin baclée pour terminer à temps, soit je demande un énième délai (sachant que j'ai déjà demandé les deux autres... ><), soit je demande un test RP.

A vous, nobles admins, de décider de mon sort.

En tous cas je suis toujours super motivé pour le forum, je devrais juste être davantage dispo en fin de semaine prochaine :/
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MessageSujet: Re: Matrim Wodenaz - Toss the dice   Matrim Wodenaz - Toss the dice Empty

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