nom et prénom : Greywolf, nom autrefois respecté parmi les druides, patronyme désormais oublié parmi les humains. Isil, ou la Lune en elfique. âge : 20 hivers. contrée de naissance : Sermar, dans l'ancienne cité de Hurlevent. Elle a cependant vécu la plus grande partie de sa vie à Librevent, aux abords de Sombrebois.  allégeance : À sa famille et à la Magie. Elle est néanmoins curieuse de connaître les desseins du nouveau roi au sujet de cette dernière et reste donc ouverte. statut du sang : Elle est loin d'être noble car sa mère était une domestique dans la demeure des Dummers et que son père était un apothicaire (ainsi qu'un guérisseur) comme son père avant lui. race : Humaine statut civil : Célibataire. orientation sexuelle : Vierge ? Elle accorde pourtant de l'intérêt aux hommes, elle est donc hétérosexuelle. métier ou fonction : Mage, apprentie guérisseuse auprès de son grand-père. faction ou guilde : aucune. rang : N'ayant pas été repérée par les Templiers, elle échappe encore à la Tour du Cercle, donc elle n'a aucun rang particulier. armes possédées : Isil est une pacifique dans l'âme, ce qui ne l'empêche pas de porter un poignard sur elle en permanence. Elle utilise la Magie naturelle mais a quelques bases en magie blanche ainsi que dans la magie des éléments, en particulier l'eau et la terre qui se rapprochent plus de la nature.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? Je pense que l'on saura très vite si c'est une bonne ou une mauvaise chose. On disait le roi juste, mais sous son règne, les personnes comme moi n'étaient pas mieux traités que des brigands. Peut-être que son fils saura ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure. Une menace guette, c'est ce qui se murmure, et il devra être prêt. J'attends encore de voir comment le jeune roi se débrouille avant de porter mon jugement. ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Mon grand-père m'a toujours enseigné que le mal ne pouvait être totalement vaincu, que c'est pourquoi la vigilance était de mise. Que ce soient les engeances ou une autre menace qui se prépare, la Garde des Ombres est une défense dont on ne peut se passer. ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? C'est probablement la pire décision qui a été prise après la victoire. Les hommes auront besoin des Mages quand le mal frappera à nouveau sur le royaume. Nous ne sommes pas des bêtes sauvages qu'il faut domestiquer. Les habitants de Kahanor ont peur de nous car ils ne savent plus distinguer les différentes formes de Magie, c'est devenu un art obscur, inconnu. Et ils ont peur de l'inconnu. Il leur faudra du temps, mais je ne perds pas espoir, un jour la Magie fera son retour en Kahanor et j'espère être encore là pour le voir. ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? J'ai vécu presque toute ma vie aux abords de Sombrebois, j'ai parcouru cette forêt un nombre incalculable de fois. Beaucoup ont peur d'y pénétrer sans une arme ou un quelconque moyen de défense, pourtant je ne crois pas qu'il y ait matière à s'inquiéter. Néanmoins, il y a quelque chose dans l'air, une menace qui ronge. Mon grand-père me disait que notre don nous permettait de sentir ces choses plus aisément et je crois qu'il avait raison. On dit que Pestebois est l'endroit à éviter, qu'en Forteterre, le mal se réveille. Rumeurs ou non, quelque chose se trame et le gouvernement devrait garder un œil dessus plutôt que de gaspiller ses forces à chasser les mages qui ne font de mal à personne.

Il faisait froid ce matin-là- Le vent s'élevait d'au-delà de la mer, annonçant une journée morne et pluvieuse. C'était le début de l'automne, dans la région de Sermar. La cité de Hurlevent fourmillait déjà d'activités, les marchands levés à l'aube parcouraient ses rues avec leur marchandise, les gardes les sillonnaient en posant un regard attentif aux moindres mouvements. Dans une petite maisonnette traversée par les courants d'air, une voix forte au timbre féminin s'élevait, le ton sévère et l'autorité indéniable. C'était une femme, grande, belle, malgré la fatigue qui avait creusé ses traits avec les années. Ses cheveux étaient d'un blond de blé, brillants lorsque le soleil était au plus haut, bien qu'à cet instant, ils étaient noués au-dessus de sa nuque et ne reflétaient rien, si ce n'est, peut-être, la faible lueur grise de l'aube. Elle s'appelait Elanor Greywood, fille d'un honnête commerçant, autrefois mariée à Amrod Greywood avant que celui-ci ne succombe à une embuscade tendue par des bandits il y a plusieurs années, lorsque leur petite fille n'avait que deux ans. La petite Isil avait bien grandi depuis. À huit ans, elle possédait la même chevelure brune et les mêmes yeux noisettes de son papa. Il n'y a que son teint pâle qu'elle tenait de sa mère. Celle-ci était domestique dans la demeure des Dummers, dans les hauteurs de la cité de Hurlevent. Une magnifique bâtisse qu'elle arpentait tous les jours, bien qu'elle ne soit réellement familière qu'avec les cuisines car c'était là son poste attitré. Et tous les jours, sa petite fille l'accompagnait, apprenait les rudiments de l'art culinaire, fredonnait les chants que les domestiques entonnaient afin de mettre du cœur à l'ouvrage, accomplissait ses propres corvées lorsqu'elle était assez grande pour le faire et surtout, se faufilait parfois à l'extérieur des cuisines pour épier les allées et venues des nobles de Sermar. Ce matin-là, cependant, elle refusait de s'y rendre. Il fallut à sa mère toutes la ruse et la patience possibles pour parvenir à l'entraîner avec elle. Les deux femmes affrontèrent le vent et la bruine et arrivèrent finalement aux cuisines. Les domestiques ne tardèrent pas à se rassembler mais, alors que les heures passaient, aucun ne faisait plus attention à la fillette qui, dans un coin, jouait avec un bouquet de fleurs, lasse de ce qui se passait autour d'elle. Dans ses mains, les fleurs aux pétales flétris reprenaient doucement vie. Leurs couleurs étaient plus belles encore que le jour où elles avaient été amenées afin d'embellir la pièce. Elle passa le reste de la journée à déambuler dans les couloirs, jouant à cache cache avec les gardes qui ne tarderaient pas à la renvoyer en cuisine s'ils la surprenaient là sans autorisation. Finalement, en fin de journée, Elanor se tourna vers sa fille pour lui dire qu'il était temps de rentrer. Quand elle posa son regard sur elle, l'air sévère de ses traits disparut instantanément ; Isil se tenait la tête entre les mains, visiblement pour lutter contre une douleur aussi soudaine que vive. Inquiète, Elanor la prit par le bras et l'entraîna loin des regards indiscrets. Ce n'était pas la première fois que quelque chose d'étrange se passait autour d'elle ; les animaux errant dans la cité la suivaient parfois dans la rue, les plantes autour de leur maison poussaient plus vite qu'elles ne le devraient. Mais c'était la première fois qu'elle montrait des signes de douleur à la tête. Et elle avait peur de savoir ce que ça voulait dire après avoir entendu son mari en parler et évoquer la possibilité que sa fille se mette à lui ressembler bien plus que par de simples caractéristiques physiques. Elles rentrèrent aussi vite que possible. Elanor commençait à appréhender la suite. Elle savait ce que devenaient les gens comme sa petite fille si ça venait à se savoir. Isil, serait envoyée à la Tour, dans cet endroit mystérieux d'où personne ne revenait. Et quelqu'un finirait forcément par le remarquer si elle attendait encore. Elle avait tant de fois repoussé ce moment, mais à présent, elle n'avait plus le choix. Il était de temps de ravaler sa fierté et de faire ce qui était juste. Alors elle rassembla ses affaires, mit celles de sa fille en ordre et se prépara pour un court voyage. Il leur fallut environ trois jours pour atteindre Librevent et la nuit était déjà tombée lorsqu'elles parvinrent à son extrémité, près de l'orée de Sombrebois. Une maison se détachait de l'obscurité, une lueur vive indiquait qu'un feu ronflait dans la cheminée. Elanor frappa plusieurs coups à la porte. Sa fille, à ses côtés, somnolait et grelottait sous les violentes bourrasques qui soufflaient sur la région depuis quelques jours. Quelques secondes s'écoulèrent avant que la porte ne s'ouvre sur une haute silhouette dont le visage était masqué par la pénombre. L'homme était vieux et mince, il était vêtu de vêtements modestes, usés par le temps. Ses yeux noisettes brillaient d'une lueur de générosité extrême et ses lèvres se retroussèrent en voyant ce que le vent lui avait amené cette nuit-là. « Je me demandais quand tu finirais par me l'amener. » dit-il d'une voix rauque – elle aussi semblait avoir été usée par le temps Son ton n'avait rien d'un reproche et il s'écarta pour les laisser passer. Isil ne bougeait pas, elle observait le vieil homme, impressionnée. Sa mère dut se baisser à sa hauteur pour la regarder droit dans les yeux. « Isil, mon trésor, n'aie pas peur. Je te présente ton grand-père. »


« Aidez-moi, par pitié ! Mon ami est gravement blessé, faites quelque chose ! » L'homme arriva en trombe dans la maison, essoufflé, une lueur démente dans le regard. Il devait avoir une trentaine d'années, à peine. Un chasseur robuste comme il y en avait tant à Librevent et ses alentours. Pourtant, la détresse se lisait dans ses prunelles claires qui embrassaient la pièce du regard. Soudain, sa frayeur augmenta encore. « Où est le guérisseur ? Nous avons besoin de lui, et vite. » La jeune femme qui lui faisait face avait un visage doux et un sourire rassurant. Isil avait vingt ans désormais et avait bien grandi depuis qu'elle était arrivée chez son grand-père, les années avaient passé et elle n'était plus la même. Dans les jours qui avaient suivi son arrivée, elle avait appris ce qu'elle était réellement et les conséquences qui en découlaient. À partir de ce jour, elle dut vivre avec son grand-père, lui-même un grand Mage pratiquant la magie naturelle, comme ses ancêtres avant lui depuis plusieurs générations. C'était un homme foncièrement bon mais dont l'autorité ne faisait aucun doute et les talents de la jeune fille s'améliorèrent à très grande vitesse. Elle ne revit sa mère qu'en de rares occasions, jusqu'à ce que celle-ci ne meure après avoir contracté une infection violente qui l'emporta en moins de trois jours. Désormais, Cirdan Greywolf était la seule famille qui lui restait et elle se prit réellement d'affection pour le vieil homme. C'était le guérisseur de Librevent depuis de bien longues années et beaucoup venaient le voir pour qu'il soigne leurs maux. Ses talents de mages se révélaient avant tout par la confection de ses divers remèdes naturels, mais lorsqu'un cas était grave, il lui arrivait d'user d'une potion de sommeil avant de soigner le malade à l'aide de magie blanche. C'est pourquoi sa maison était en retrait des autres ; l'intimité était un luxe qu'ils se devaient d'avoir pour ne pas être chassés comme la peste, et ainsi, ils étaient à proximité de Sombrebois qui regorgeait de ressources insoupçonnées.

« Il est parti à la recherche de plantes médicinales. Laissez-moi vous venir en aide. » Deux hommes entraient au même moment, en portant un troisième dont le flanc était couvert de sang. Celui qui avait accouru pour la prévenir la dévisageait avec méfiance. « Je préférerais qu'il soit entre les mains de quelqu'un de... plus expérimenté. » répondit-il avec la plus grande délicatesse malgré l'empressement qui transparaissait dans sa voix. Isil acquiesça et s'enquit avec calme : « Je comprends, mais je ne sais pas quand mon grand-père sera de retour, et avec tout mon respect, je doute que votre ami ait autant de temps à disposition. » Il jeta un regard à ses compagnons qui finirent par acquiescer, conscient du choix restreint qui s'offrait à eux. Sans perdre de temps, Isil indiqua un lit, généralement réservé aux patients, et ils y déposèrent leur ami. La jeune femme s'empressa de retirer les vêtements qui cachaient la blessure. Les hommes lui expliquèrent qu'ils étaient en train de traquer du gibier quand un sanglier décida de faire marche arrière et de leur foncer dessus. Trop surpris, ils n'avaient pu l'éviter. La jeune femme examina la blessure et se mit à l'ouvrage. Après plus de dix ans aux côtés de son grand-père, elle avait appris bien des astuces et des remèdes en tout genre. Pendant longtemps, une fois les bases acquises, elle n'en avait fait qu'à sa tête, se promenant sans supervision au cœur de la forêt, se mettant en danger de façon tout à fait stupide. Il lui fallut un peu de temps pour se rendre compte que sa situation demandait beaucoup de prudence et de réflexion. L'apprentissage fut parfois pénible ; le vieil homme la soumettait à une discipline très stricte afin de la protéger. Elle apprit à lire et à écrire en sa compagnie, à différencier les plantes et à les nommer ainsi que leurs fonctions dans les remèdes. Elle apprit à écouter son instinct et dut refréner son impulsivité. Ce fut un travail laborieux, mais il payait enfin, car l'apprentie mage et guérisseuse avec désormais les connaissances et les capacités pour prendre le relais quand un malade frappait à leur porte en quête de soutien. Ca ne l'empêchait pas de retourner souvent dans les profondeurs de Sombrebois, testant ses limites, apprenant plus encore au contact de cette nature de laquelle elle puisait ses pouvoirs. Plus que les plantes, elle se plaisait à y rencontrer des créatures qui l'approchaient souvent sans craintes. Elle se rendit compte que la plupart d'entre elles lui obéissaient et, son grand-père, quant à lui, était même capable de prendre leur forme à volonté. Isil avait été si impressionnée qu'elle avait voulu apprendre à en faire de même sur le champ, mais c'est une pratique qui demandait des années d'entraînement, et les résultats n'étaient, pour le moment, que peu concluants.

Isil s'activait. Elle mettait un peu de cette herbe-là dans un bol et un peu de ces baies-ci dans un autre. Elle préparait sa mixture pendant que de l'eau chauffait sur le feu. Sa rapidité alliée à sa dextérité parut impressionner les hommes qui observaient ses moindres mouvements en veillant sur leur ami. Bientôt, tout fut prêt et Isil se tourna vers eux. « À présent, je vais vous demander de sortir. J'aurai besoin d'espace et de calme pour m'occuper de lui. » Il y eut quelques protestation, mais la jeune femme, bien que très menue, semblait posséder une autorité qui finit par les chasser de la maison. C'était un trait de caractère qu'elle avait largement hérité de la famille de son père. Mais Isil était une sorte de paradoxe en elle-même ; à la fois douce et autoritaire, mature et naïve, sensible et forte, réfléchie et impulsive, aimable et froide. Elle pouvait vous accueillir à bras ouverts ou vous repousser comme la peste pour peu que son instinct lui en dicte la conduite. Intuitive, elle suivait souvent son impulsion première, même si un tel comportement pouvait la mettre en danger. Pourtant, une fois concentrée, elle devenait incroyablement douée dans ce qu'elle entreprenait. Ce jour-là, elle parvint à nettoyer et soigner la blessure de l'homme qui se remit sur pieds en quelques semaines. Son grand-père aurait été plus rapide, plus efficace, mais il n'en était pas moins fier de sa petite-fille quand il rentra et vit le blessé reprendre des couleurs. La simple apprentie Greywolf gagnait peu à peu la confiance des habitants de Librevent et, son grand-père prenant de l'âge, il cédait peu à peu sa place, supervisant plus qu'il ne soignait. Isil avec l'impression que ses jours étaient comptés depuis quelques temps ; peut-être en semaines, en mois, ou en années, elle ne pouvait le dire avec certitude. Mais il n'avait certainement plus la même énergie d'autrefois. Ca l'inquiétait, mais après tout, il n'était qu'un homme, aussi grand soit-il. Un jour, elle serait livrée à elle-même avec son grand secret et plus personne à qui se confier. Et c'était un futur auquel elle ne désirait aucunement être confrontée.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; lemon tart / 23 / f. ɤ fréquence de connexion ; 7/7 pour la présence, 3/7 pour le RP ɤ que pensez-vous du forum? ; Je vous aime, voilà. Parce que woua (j'en perds mes mots, voyez l'effet que vous me faites) ɤ comment l'avez-vous découvert ? Il me semble que c'était sur Bazzart (je le zyeute depuis quelques temps).  ɤ code du règlement ; Validation par Avalon ! ɤ célébrité choisie ; lily collins ♥ ɤ credits (avatar, icon etc.) ; L'avatar et la signature sont sur mon profil. Le gif de présentation vient de tumblr mais je me rappelle pas la source exacte.