Nom et Prénom : Alana Bloodwrath Âge : Ne pouvez-vous pas le deviner à ce teint encore frais, ce visage encore lisse mais à cette expérience significative dans le regard? Soit. J'ai 27 ans. Contrée de naissance : Tameriel. Allégeance : A moi-même. Statut du sang : Très impoli. Mère, camériste et père, palefrenier. Je vous laisse faire les déductions tout seul. Race : Il semblerait que je sois humaine. Statut civil : Volage et libertine, on peut me qualifier de maîtresse ou de traînée opportuniste.  Choisissez le terme qui vous sied.  Orientation sexuelle : A ce stade, c'est de la pure indiscrétion. Les deux sexes m'attirent, vous voilà rassuré? Métier ou fonction : Assassin. Oui, vous pouvez commencer à trembler. Faction ou Guilde : Sombrelames. Rang : Maître Sombrelame. Vous voulez vérifier? Armes possédées : Parce qu'en plus, vous voulez que je fasse étalage de mon arsenal? Laissez-moi donc m'imprégner de votre profonde déception dans ce cas. Voyez, un seul petit poignard de jolie facture, vous n'en disconviendriez pas. Lame ondulée, manche rouge.

ɤ Que pensez vous de la mort du roi ? L’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? Le jeunot ? Laissez-moi rire. Il se laissera influencer au grès des discussions et des rencontres sordides qu'il fera. Un esprit critique ne peut se construire à partir d’un manque total d’expérience et d’une ignorance aberrante. Néanmoins, il peut devenir une opportunité pour les plus ambitieux - Moi par exemple ? Oh je l’ai déjà envisagé mais je ne pense pas être capable actuellement de courir un risque aussi grand. Néanmoins, reconnaissons qu’il a toutes les qualités pour devenir un parfait petit pantin royal. Je suis certaine que la Main du Roi se chargera personnellement de le manipuler. J’observe discrètement, de loin, cette future ascendance d’ailleurs avec un intérêt particulier. Je trouve ça risible.  ɤ  A votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? Les Engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? Vous croyez réellement que ça m’intéresse ? Je n’ai jamais vu d’engeances. Et la garde des ombres, hé bien, ils font ce qu’ils veulent, je n’en ai cure. Moi, tant qu’on ne vient pas m’ennuyer. La peur d’un prochain enclin ? Vous croyez que je suis le genre de personne à vivre et entretenir une paranoïa complétement déplacée ? Nous aviserons quand le temps sera venu – si il vient parce que bon, je n’en ai pas encore vu la couleur, moi. ɤ Les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'Alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. A vos yeux était-ce juste ? La magie est elle une chose à proscrire ? Oh de toute façon, dès que certains ont un don, ils suscitent la jalousie alors bon. La magie me fascine, je le reconnais. Je trouve ça un chouïa extrémiste de condamner ces pauvres mages. J’ai vu des hommes faire bien plus de mal à leur espèce, qu’eux avec leurs pouvoirs mais de toute évidence, beaucoup l’oubli et puis, c'est facile de trouver un coupable afin de l'accuser de tous les maux - ça facilite la vie. De toute manière, chercher à proscrire quelque chose de naturel, c’est une idée ridicule. Qu’on leur apprenne à la manier plutôt. Ils sont utiles pardi !     ɤ  La forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? Le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? La sécurité est une notion relative. A titre personnel, sachez que je ne me sens pas menacée. Je n’irais pas jusqu’à affirmer être invulnérable mais j’ai confiance en mes propres capacités pour la survie. Concernant ces créatures infâmes, vous savez, j’en côtoie tous les jours et ils portent tous de bien nobles noms. N’y a-t-il pas plus dangereux que ces hommes qui se font passer pour des personnes bonnes et justes alors qu'ils sont de la pire espèce ? L’ennemi déguisé est toujours plus menaçant que les êtres qui nous apparaissent immédiatement comme hostiles. Le gouvernement a l’art de s’attarder sur son image de marque, plus que sur les nécessités que réclament son peuple. C’est bien connu. Alors oui, il devrait commencer à s’inquiéter tout de même mais est-ce la chose plus urgente ? Je ne pense pas.  ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? Je pourrais vous narrer mon goût pour l’aventure et ma soif d’apprentissage sauf que ces deux sentiments ne sont venus que plus tardivement durant ma formation. Ce qui m’a poussé à suivre mon maître, ce n’est simplement que la faim et l’absence de but. Si il ne m’avait pas trouvée, je me serais sûrement suicidée. Ou peut-être pas. J’aurais fini agonisante dans une rue ou bien tuée de la main d’autrui après leur avoir porté préjudice pour une raison ou une autre. On perd la tête quand on a le ventre vide et l’âme lacérée. Donc oui, j’ai rejoint la guilde des Sombrelames pour survivre. Je leur dois ma vie.

Tes mains sont petites et frêles mais elles portent fièrement ce seau rempli d'eau. Quelques gouttes s'égarent sur ta jupe quand tu le soulèves mais tu n'en as cure – l'eau, c'est inoffensif. Tu ne sembles pas embarrassée par le poids bien que tu es déséquilibrée à plusieurs reprises. Tu es ravie d'aider ta mère, ravie d'être utile. Tu n'es qu'une enfant mais tu te sens déjà grandir rien qu'en parcourant les quelques mètres de cette cour. Ton regard grignote les pavés, tu n'as pas envie de trébucher. Tu sais qu'on t'épie alors, il n'est pas question de se montrer maladroite. Elles passent d'ailleurs à côté de toi. Elles sont belles et tu te surprends à t'arrêter pour les observer à la dérobée. De la tête aux pieds, elles arborent une perfection qui t'impressionne. Quand tu reprends ta marche, tu te tiens plus droite et bombes le torse plus audacieusement en cherchant à mimer cette grâce exquise qui te fait tant envie et tant défaut. Tu veux leur ressembler mais tu sais bien que c'est impossible. Ça ne t'empêche pas de continuer à rêver. Tu imagines porter de belles parures en enjambant la distance qui te sépare de ta génitrice. Pendant un court instant, tu te crois vraiment princesse alors que tu atteins la fin de ta course, comme si chaque pas te faisait gagner un titre de noblesse. Devenue Reine du Monde, tu souris à ta mère. Elle te le rend au centuple. Vous n'avez pas grand-chose et tu n'as peut-être que ton imagination mais vous êtes heureux comme ça. C'est tout ce qui compte.
Tu n'as pas mangé depuis deux jours. Tu as faim mais tu continues naïvement à craindre les manifestations de cet estomac qui n'en finit plus de hurler sa peine. Tu te sens faible et manque de t'effondrer. Ta mère te force à rester au lit et tu obéis parce que de toute façon, tu n'as pas la force de lutter contre ce qu'elle dit. Tu t'ennuies pourtant au fond de tes draps et tu suis le fil de cette araignée un peu plus loin contre le mur. Tu te demandes comment elle fait pour survivre. Si minuscule et si fragile, elle ne semble pas pourtant éprouver autant de difficultés que toi. Tu souhaites être à sa place. Pourquoi avez-vous si peu de chances ? Tu te sens punie sans comprendre la nature de ton crime. Tu as peur de mourir. Tu ne le dis à personne, pas même aux Dieux que tu pries tous les soirs quand l'obscurité t'effraie. Tu penses que ça va s'améliorer et t'accroches à cet espoir en songeant toujours à cette arachnide qui parvient à surmonter la famine. Mais les jours s'allongent et tu maigris. La peau sur les os, tu décides d'empiler plusieurs couches de vêtements pour camoufler cette cage thoracique abominable. Tu ne veux pas que les filles Culkin te voient dans cet état. Tu sais qu'elles s'en fichent de ton existence mais tu as déjà ta fierté à cette époque-là. Elles, elles n'ont pas changé. Elles se sont embellies et parfois, tu t'interroges. Est-ce qu'elles puisent leur beauté dans ta laideur ? Plus tu perds du poids, plus leurs courbes sont généreuses. Tu trouves ça injuste mais tu te gardes de le mentionner. Il y a des vérités qu'il ne vaut mieux pas énoncer.
Elle est partie ce matin avec deux mains mais ne rentre qu'avec une. Que s'est-il passé ? Ton père te cache son visage quand tu entres dans leur chambre. Elle ne dit rien mais lui t'explique. Elle a volé pour toi, elle a sacrifié ses doigts pour que tu ne dépérisses pas. Les larmes roulent et se perdent même sur ta nuque. Tu te jettes à ses genoux et tu t'excuses. Tu ne sais pas pourquoi tu implores son pardon mais elle se joint à toi dans cette mélopée. Tu la serres et vos os s'entrechoquent. Vous êtes fatiguées et désespérées. Mais vous n'êtes pas au bout de vos peines. Vous perdez le peu de stabilité que vous avez. Quels nobles garderaient à leur service une famille de voleurs ? La confiance est brisée à jamais et votre situation déjà précaire devient très vite invivable. Ta mère a besoin de soins que vous ne pouvez pas lui fournir. Son moignon s’infecte, tu vois le mal la ronger de jour en jour et assiste au spectacle, impuissante. Tu tentes de trouver de l’aide mais les gens t’ignorent. Pire, parfois, ils te poussent ou se montrent violent. Ta génitrice décline très vite et finalement, meurt sous tes yeux. Tu es ravagée par cette perte et tu es incapable de réconforter ton père qui se laisse aller à son tour, désireux de rejoindre sa femme. Il ne lui faut pas un mois pour obtenir ce qu’il souhaite. Tu l’enterres toi-même à côté de son épouse. Quand tu as fini, tu es seule et couverte de boue. Tu as froid et faim. Tes yeux se perdent sur l’horizon et ce château que tu finis par détester. Tu as envie de le brûler. Tu as envie qu’ils souffrent autant que toi alors tu te mets en marche. Tu n’as rien dans les mains, tu parviens simplement à te faufiler pour ne pas être prise – tu as toujours été douée pour te fondre dans la masse, mais tu es arrêtée dans ta course. Il semblerait que quelqu’un se décide à te sauver.


Il te demande de consacrer trois ans de ta vie. Tu acceptes sans réfléchir. Il te promet d’apprendre à manier des armes, à devenir une ombre. Il te propose de t’endurcir, d’affûter un talent que tu ne soupçonnes pas. Tu aimes cette idée mais tu n’apprends pas encore à l’apprécier. Tout ce qui te pousse à suivre cet homme, c’est l’envie de manger et de survivre. Le reste vient plus tard quand ton apprentissage débute réellement. C’est une période difficile et tu dois t’accrocher. Tu n’as plus rien à perdre de toute façon, donc tu lui obéis. Chaque soir, tu te forces à revivre la mort de tes parents pour ne pas oublier. Tu ne veux rien oublier. Chaque matin, tu te lèves avec cette même détermination vorace, celle de te venger. Tu évolues en trois ans. Tu deviens agile, précise et redoutable. Au bout de ta formation, tu passes L’épreuve. A mains nues, tu affrontes une créature. La victoire te cueille et te voilà devenue maître Sombrelames.  C’est la première fois que tu accomplis réellement quelque chose qui te valorise. Ton orgueil se nourrit instantanément de cet exploit. Tu t’écartes des idéaux de cette guilde sans oublier pour autant ta reconnaissance envers ses membres et surtout pour ton maître à qui tu dois ta vie. Tu lui fais tes adieux d’ailleurs avant de gagner la capitale. Quelques contrats sur la route te permettent de t’habiller plus décemment. Tu refuses de fouler le sol de cette ville dans des habits modestes. Tu as décidé que tu avais changé. Et tu as changé de toute manière. Tu es plus forte, plus dangereuse aussi. Et tu aimes ça.


Tu laisses les années aiguiser  ton savoir-faire et te rapproches de ton objectif. Tu deviens de plus en plus jolie. Tu portes des parures de plus en plus luxueuses mais ça ne suffit pas. Tu veux aller de plus en plus loin, tu veux obtenir tout ce qui t’as toujours été privé. Ton métier t’y aide mais ce n’est pas suffisant. Tu te surprends à aimer tromper les nobles, à les duper et à soutirer d’eux plus d’argent encore, plus d’égards aussi. Il te suffit de partager leur couche, de te montrer attentionnée et prévenante. Tu ne vises pas vraiment le pouvoir. Tu cherches simplement à être hors d’atteinte et à te construire une place sûre. Devenir influente à ton échelle et te pavaner dans le luxe. C’est une belle revanche. Mais plus tu t’enfonces sur cette voie, plus tu es avide. Tu veux devenir quelqu’un qu’on respecte. Alors tu continues à mentir, à tromper et à voler ces pauvres riches qui ne demandent – il semblerait, qu'à être dépouillés de leurs biens. Charmeuse, tu sais exactement comment t’y prendre avec eux. Mais assassin, tu restes. Tu n’as peut-être pas l’intention de rétablir l’équilibre du Monde comme le désiraient tes compagnons d’armes mais tu ne refuses pas de prêter tes services à ceux qui en ont besoin. Étrangement, tu n’hésites pas à aider les gamins que tu croises. Tu as déjà couvert certains de leurs méfaits. Oui, tu as peut-être des allures de princesse. Au fond de toi, tu restes la même. Tu ne supportes pas l’injustice. C’est pour ça que tu n’as aucuns scrupules pour tes proies. T’attacher ? Oh, ça n’arrivera jamais. Tu ne les apprécies que pour leur apport journalier en bijoux et en compliments. Tes caprices te mènent sur une bien étrange route mais tu es futée et tu le sais.  Une pirouette et tu retombes toujours sur tes pattes. Tu vis au jour le jour et en tire tout ce que tu peux. Opportuniste, sans doutes mais fière de l’être.  

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Nanami/24/F ɤ Fréquence de connexion ; Techniquement 7/7 mon capitaine ɤ Que pensez-vous du forum? ; J'ai eu un gros de cœur directement ( en plus inspiration Dragon Age <3 Soit le meilleur jeu vidéo   ) Avant que je n'y prenne gare, j'avais déjà atterri sur les pvs et jeté mon dévolu sur ce personnage.  ɤ Comment l'avez-vous découvert ? Via Bazzart.  ɤ Code du règlement ;Validation par Astoriaɤ Célébrité choisie ; Keira Knightley. ɤ Credits (avatar, icon etc.) ; Gif - Unknown, Tumblr