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 La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby

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Alceste H. Blackwood
Alceste H. Blackwoodthe emperor
ɤ REGISTRATION : 25/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 294
ɤ STATUT DU SANG : Noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Forteterre.
ɤ METIER OU FONCTION : Régente des terres des Blackwood.

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MessageSujet: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptyVen 3 Jan - 0:51


« La terre est ta prison comme elle est ton royaume. »


Avec le fait d'être noble venaient quelques avantages tel que des terres, des gens, de l'argent, le pouvoir et les responsabilités. De ces responsabilités qui incombaient aux nobles comme il incombait au père de protéger ses enfants ; c'était la même chose, l'échelle était juste différente ; alors elle avait utilisé tous les pouvoirs qu'elle avait en sa possession pour agir en fonction de ses responsabilités. Ça n'avait pas vraiment été couronné de succès, et plus les jours s'étaient écoulé plus la grogne s'était élevée contre les Oaken, le roi, la garde d'ombre et encore contre elle. Si bien qu'au petit matin quand les cors avaient résonné dans la vallée jusqu'à l'entrée du village, les gens s'étaient massés dans la grande rue pour mieux admirer les étendards marqués du cerf royal. Et si l'on avait tout d'abord acclamé le petit bataillon royal, quand celui-ci était reparti en compagnie de leur Lady, le discours avait était tout autre. La colère s'était véritablement fait entendre, et la foule s'était montrée beaucoup plus virulente sur le chemin du cortège. Les cris, les coups, les pleurs, et le sang ; ce n'était pas ce qu'elle souhaitait pour eux, pas plus que cela ne ressemblait à ce qu'elle imaginait comme des actes chevaleresques ; mais chacune de ses protestations se heurtaient à un regard noir de la part de ce chaperon qu'on lui avait assigné ou par une vilaine parole qui lui laissait entrevoir la longueur du voyage à venir.

Et le voyage fut bel et bien long, autant par le temps, que par l'ennui qui l'assaillait. Personne ne souhaitait lui parler, comme pour lui faire comprendre que ce n'était pas un voyage d'agrément, pas plus qu'elle n'était là en véritable invité du roi. Elle se sentait bien plus comme une prisonnière à qui l'on offrait un peu de confort juste parce qu'elle portait un nom quelque peu prestigieux, et il ne lui avait pas fallu beaucoup plus de temps pour comprendre que cette histoire pourrait se révéler bien plus périlleuse qu'elle se l'était imaginée. Diable qu'elle avait put être idiote en envoyant, pleine de candeur et de rancœur, cette lettre à un roi qu'elle s'imaginait plus à même de comprendre sa détresse. A l'évidence, et au vu de sa situation, elle se fourvoyait, et cela ne faisait que grandir cette animosité qu'elle nourrissait à l'encontre de ce jeune roi, qu'elle jugeait désormais peut être trop durement. Et ce fut un peu de raison qu'il lui fallu pour pouvoir mettre un peu d'eau dans son vin, alors que la vieille femme qui l'accompagnait montrait du doigt les contreforts de la cité d'Aubétoile.

Alceste ne s'y était rendue, cette fois comprise, que deux fois dans sa vie, et elle n'avait que trop peu de souvenirs de cette première fois dans la cité. Sa sœur peut être en avait-elle plus, elle qui était plus âgée et qui aujourd'hui mêlait sa vie à autant de templiers que de chevaliers sous la bannière de son ordre. Pourtant, il y avait une chose dont elle se souvenait, une chose qu'elle n'avait pas oublié et qu'elle avait put voir admirer une nouvelle fois en sortant de la voiture. Une chose qui la faisait se sentir petite, aussi petite qu'elle l'avait été enfant alors que son regard se posait une nouvelle fois sur les grandes portes rouges, mais surtout sur les visages sculptés de ces rois fiers et altiers qui figeaient promettait la protection de leur horizon. Seulement cette fois-ci, on ne la laissait pas jouer sur les marches du palais, on ne lui laissait pas le temps de cueillir les fleurs, ni ne lui permettait de chahuter avec sa sœur au sujet de rêves idiots qu'elle avait put avoir étant enfant ; car déjà on lui intimait d'un regard de suivre le rythme de son escorte qui se résumait à son chaperon.

Mais peu importait les ordres, la colère, et peut être même quelque part une appréhension à laquelle se mêlait la peur alors que s'étalait devant ses yeux toute la richesse d'un royaume. Blanc et pur. Froid et solide. Noble et puissant. Tout dans le palais servait aux Hammer, tout n'était que l'expression de leur grandeur et elle ne comprit vraiment que son univers n'était pas même l'ombre de celui-ci qu'au moment où le bruit de ses pas se faisait entendre dans l'immense pièce de marbre dans laquelle elle venait d'entrer. Réprimant un frisson qui lui remontait le long de l'échine, elle gardait la tête basse comme pour éviter de croiser le regard de quiconque, comme pour éviter de croiser le regard d'un roi qui n'était pas même encore là.
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptyVen 3 Jan - 2:42

tu sais que tu vas passer un mauvais moment mais au fond ça ne t'importe pas : c'est toi, le roi.

theme song. « Majesté, les Gardes viennent de franchir l’enceinte du palais. » J’acquiesce et remercie le messager, avant de jeter un dernier coup d’œil dans le miroir. On m’aide à attacher le simple habit de cuir noir et ouvragé que je porte par-dessus ma tunique brune et un pantalon de lin tout aussi noir que le cuir, ainsi que des bottes élégantes. J’ajuste ma tenue et quitte les appartements royaux à la hâte. Mes pas résonnent dans le couloir tandis que je le traverse, avec crainte et excitation. Derrière moi suivent deux gardes plus grands qui, s’ils sont bien plus imposants que ma carrure de jeune homme, restent moins avenants. J’ai pris l’habitude de sourire en toute circonstance car les sourires apaisent les tensions et les cœurs. Je me demande bien à quoi peut ressembler cette Miss Blackwood qui m’a envoyé peu de temps auparavant une lettre incendiaire concernant l’état des villages et de la forêt du nord et dont elle veut que je m’occupe. Quand enfin j’arrive d’un pas sautillant dans la salle du Trône, elle est là, jolie et humble, entourée des gardes qui ont pris soin de la conduire jusque ici. Elle a l’air fatiguée, et eux aussi. « Bienvenue au palais, Lady Blackwood. » je dis d’un ton amusé, impatient de découvrir si elle a autant de verve en face de sa victime que derrière quelques mots grattés sur un parchemin. Je me tourne alors vers les gardes et fais un petit signe de tête en guise de remerciement. « Vous pouvez disposer. Reposez-vous, vous avez fait un long chemin. Nous devrons nous entretenir plus tard, concernant votre mission. » Ils se prosternent. « Bien, Majesté. Merci, Majesté. » Je déteste qu’on m’appelle Majesté. Ils se retirent et je me retourne encore vers Alceste Blackwood. « Quant à vous, si vous voulez bien me suivre … » je commence en lui faisant un signe de la main. Les gardes veillent à ce qu’il y ait entre nous une barrière de protection : je pense sincèrement Alceste capable de m’attaquer, me détestant comme personne ne l’a fait avant. Et je suis bien content, pour une fois, d’avoir quelqu’un pour me surveiller. Toute ma vie je serai confronté à ce genre d’éléments, mais plus tard, je serai adulte. Nous traversons la pièce mais je ne m’arrête pas au Trône, comme j’aurais pu le faire. Je l’entraîne jusqu’à une table ronde et discrète, au fond, et ordonne aux gardes de rester un peu en retrait.

« Prenez place, le voyage a dû être fatigant. Je ne vais pas vous laisser rester debout. » J’ordonne à deux servantes qu’on apporte à Alceste de quoi se désaltérer, du pain et des fruits, les meilleurs de la région. Je garde le silence pendant que les mets et les pichets de vin et d’eau apparaissent sur la table, entre nous. Quand enfin nous nous retrouvons tous les deux, je lève les yeux vers elle et plonge mon regard dans le sien. « Vous savez que votre missive n’était pas très polie ? Toutefois, je suppose qu’elle a particulièrement attiré mon attention, ainsi. Êtes-vous toujours aussi … Directe et incendiaire ? » je demande en croquant dans une pomme après avoir jonglé un moment avec. Je me suis préparé à cette rencontre et quoi qu’il arrive, je suis à même de rester calme. Il est temps pour moi de régler un problème qui inquiète une partie des habitants de Kahanor, afin qu’ils soient contents et rassurés. Mais soulever ce problème en soulève bien d’autres, et je crois que cette Alceste Blackwood ne se rend pas compte de la complexité de la situation. « Vous savez, il est facile de trouver un coupable à ses problèmes quand on a peur. Et je conçois qu’il soit naturel que je sois ce coupable dont vous avez besoin, après tout c’est moi qui suis sensé m’occuper de ce genre de chose … » Je me tais quelques secondes et fronce un peu les sourcils, sans la quitter des yeux. D’un ton à la fois doux et ferme, comme celui des Rois bienveillants mais catégoriques avant moi, je conclue : « Mais je vous interdis de dire que je ne me soucie pas de mon peuple. Il n’y a jamais eu d’autre priorité à mes yeux que son bonheur et sa prospérité et je vous assure que vous le comprendrez vite Lady Blackwood. » Les gardes jouent nerveusement avec les pommeaux de leurs épées accrochées à leur ceinture. Je les sens tendus, mais moi je ne le suis pas. Je veux que les gens comprennent que je suis adulte maintenant et qu’on me doit le respect, et que me prendre de haut est parfaitement inutile. J’ai été élevé dans l’optique d’être Roi et ça, le peuple doit cesser d’en douter. Surtout les femmes qui, comme Alceste, ont le courage de provoquer ouvertement le Roi lui-même. La seule raison qui ait poussé mes conseillers à ne pas l’arrêter sur le champ est le fait que j’ai rétorqué que sa cause est noble. Et la voilà assise de moi. « Très bien, dites-moi ce que vous avez à me dire, maintenant que je suis prêt à écouter vos revendications. » Je m’appuie contre le dossier, croise les bras et souris doucement.


©alaska
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Alceste H. Blackwood
Alceste H. Blackwoodthe emperor
ɤ REGISTRATION : 25/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 294
ɤ STATUT DU SANG : Noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Forteterre.
ɤ METIER OU FONCTION : Régente des terres des Blackwood.

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MessageSujet: Re: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptySam 4 Jan - 12:12


« La terre est ta prison comme elle est ton royaume. »

On n'estimait que trop mal la porté d'un regard, oubliant qu'il suffisait d'un battement de cils charmeurs pour faire succomber le cœur du plus féroce chevalier, comme les déclarations de guerre pouvaient être le fait d'un vilain regard échangé. Miroir de l'âme, le regard ne trahissait jamais celui qui savait lire en lui, et celui qui savait contrôler son reflet n'en devenait que plus énigmatique, plus dangereux et insidieux. Mais elle n'était pas de ceux là, et incapable de cacher, dans ses yeux clairs, la profondeur de ses sentiments, elle préférait s'écraser face au roi qui venait d'entrer dans la salle du trône. Platement, abandonnant dans son abaissement les principes même de son éducation, tout en se mordant la lèvre pour éviter de trahir tout l'empressement et le désagrément qu'elle avait dû subir quand on était venu la déloger de sa demeure. Elle œuvrait comme un parfait mouton de Panurge, se contentant de faire comme tous ceux qui se trouvaient dans la pièce, se contentant de se taire et de faire la révérence à un être dont elle n'approuvait que peu d'actes. Mais il en était ainsi, aussi douloureuse puisse être cette prise de conscience, cette chute subite, restait il qu'il était le roi, et qu'au sein de cette ville, de ce château, et surtout de cette salle du trône, elle ne valait pas beaucoup plus que les gens de son village. Seulement, cette piqûre douloureuse assénée à son orgueil ne suffisait pas à la rendre outrageante, ni désagréable, elle se murait juste dans son silence, se faisait de glace dans cette ville où la chaleur régnait.

Sa gorge asséchée, son corps endolori par un voyage devenu par cent fois trop long et trop inconfortable, et cette chaleur à laquelle elle n'était pas accoutumée, rendait chaque instant un peu moins agréable. Semblant perdre un peu de cette prestance qui allait de pair avec la noblesse, elle vacillait sur ses pieds, tremblante d'une force perdue face à la fatigue des longs voyages. Si elle s'était écoutée, sûrement se serait elle laissée aller aux délices du sommeil, coulant le long de ses murs pour mieux se laisser choir sur le sol qui aurait, sans aucun caprice, fait un excellent couchage. Mais le roi en avait décidé autrement, et ce n'était pas vers une geôle où elle aurait put s'écrouler qu'il la faisait mener, mais vers une table où elle dû prendre place non loin de lui. Ses doigts fins caressant le chaud velours de sa robe, elle ne savait trop comment occuper ses mains, alors que les mots qu'il prononçait lui arrivait embrouillé par le bourdonnement incessant de son sang qui battait à ses tempes au rythme d'un cœur affolé. Il était tellement insupportable de devoir subir telle torture, insupportable ce bruit de fond avec laquelle venait cette voix qui semblait venir de nul part ; alors pour la première fois peut être, Alceste se redressa, cherchant de son regard azuré les yeux de son roi. Par le regard elle saurait juger du bien fondé de ses paroles, elle saurait différencier la vérité du mensonge ; tout du moins c'est ce qu'elle espérait pouvoir faire au delà du brouillard dans lequel pataugeait son esprit.

La réalité et les espoirs vains, étaient pourtant bien loin de ce qu'elle avait put imaginer ; et bien loin fut son regard scrutateur alors qu'on déposait devant elle des victuailles dont l'odeur était alléchante autant qu'entêtante. Lasse, elle venait poser une main contre son front, frottant d'un geste nerveux ses yeux qui devenaient lourds berçait par de rassurantes paroles ; mais aussi rassurantes qu'elles pouvaient être elles dénotaient aussi une inaction certaine qui fit revenir des limbes l'âme endormie de la belle. Soudainement plus alerte, plus dure qu'auparavant, elle prit la parole pour la première fois. « Je crois que vous ne comprenez pas Majesté. », et comment aurait il put comprendre, lui qui n'avait pas même vingt-ans et qui de sa vie, s'il avait été élevé pour être roi, n'avait jamais vraiment rien vu du monde. A l'image d'Alceste, il avait dû grandir entouré de bien jolis principes et ses rêves avaient dû être peuplé de maintes et maintes histoires teintées de légendes ; mais il n'avait rien vu de la réalité. Rien vu de l'horreur du monde et de l'infamie qui s'y propageait. « Vous êtes ici dans votre château, vous réglez vos problèmes de succession, et assaillait votre emprise sur les rênes du pouvoir alors que le monde intrigue autour de vous ; je ne peux vous en vouloir pour cela. ». Tremblante autant de rage que de forces qui venaient à lui manquer se faisait échos à sa voix qui tressautait et se faisait plus abîmée, moins douce, qu'on aurait put l'imaginer. Sa respiration s'était soudainement accélérée alors qu'elle repensait à ses hommes qu'elle avait un jour croisé et plus jamais revu alors qu'ils entraient dans la forêt, à ceux qu'elle avait envoyé au sein de ces bois mortels et qui étaient revenus dans un état bien plus inquiétant qu'elle aurait put le penser. Mais ce à quoi elle repensait, surtout, c'était ce qu'elle avait put voir de ses propres yeux quand elle était elle-même rentrée dans la forêt de Pestebois, et rien qu'à ce souvenir, un frisson lui avait parcouru l'échine remontant jusqu'à ses lèvres grimaçantes.

Menaçant d'un haut le cœur, elle repoussait toute nourriture qui se trouvait face à elle, le souffle court, elle s'appuyait désormais sur la table comme pour prendre de sa force à l'épais bois dont elle était constituée. « Pensez-vous réellement votre Majesté que j'aurais écris cette lettre si l'empressement de la situation ne l'avais exigé ?! », elle se mord la lèvre comme pour retenir cet empressement qui fait ressortir la violence de son ton. Nul ne devrait parler ainsi au roi, personne n'y est d'ailleurs autorisé, mais qu'importe les choses sont ainsi faites et la situation requiert qu'elle se défasse de l'étiquette.  « Vous ne pouvez imaginer l'ampleur du mal qui grandit dans le nord, et le destin gronde, bientôt nous verrons émerger les monstres des légendes. Bientôt tout ne sera plus qu'obscurité. C'est maintenant qu'il faut agir, où je crains que le nord sortent de votre égide pour retomber dans ses tourments d'autrefois. », parole basse qu'elle tente tant bien que mal que de juguler alors qu'elle remet de l'ordre dans les longues mèches de ses cheveux sombres qui tombent alors sur ses épaules. « Plus le temps passe plus l'ombre assombri les terres du nord, et bientôt nul ne pourra venir extirper les terres de la couronne de cette malédiction qui pèse sur les terres déjà dévastée. »
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptyDim 5 Jan - 0:24

il suffisait de te voir pour savoir que tu n'avais pas la carrure des rois de légende : mais tu étais en bonne voie, et c'était déjà un bon début.

theme song. « Je crois que vous ne comprenez pas Majesté. Vous êtes ici dans votre château, vous réglez vos problèmes de succession, et assaillait votre emprise sur les rênes du pouvoir alors que le monde intrigue autour de vous ; je ne peux vous en vouloir pour cela. » Je reste stupéfait quelques instants de la façon dont elle me parle, me demandant si elle a bien conscience de s’adresser au Roi. Mais je j’ai pas le temps de répliquer qu’elle continue de façon peu respectueuse : « Pensez-vous réellement votre Majesté que j'aurais écris cette lettre si l'empressement de la situation ne l'avais exigé ?!  Vous ne pouvez imaginer l'ampleur du mal qui grandit dans le nord, et le destin gronde, bientôt nous verrons émerger les monstres des légendes. Bientôt tout ne sera plus qu'obscurité. C'est maintenant qu'il faut agir, où je crains que le nord sortent de votre égide pour retomber dans ses tourments d'autrefois. Plus le temps passe plus l'ombre assombri les terres du nord, et bientôt nul ne pourra venir extirper les terres de la couronne de cette malédiction qui pèse sur les terres déjà dévastée. » L’un des gardes, visiblement passablement énervé par le comportement de la femme, se permet d’intervenir : « Vous devez le respect au Roi, veuillez mesurer vos propos quand vous vous adressez à lui. » Je hoche la tête pour le remercier, me lève et la dévisage en posant mes mains à plat sur la table devant moi. « Je vous accorde le fait que je ne connais pas le monde comme je le devrais. Peut-on m’en vouloir, alors que je suis sur le Trône depuis une poignée de semaines ? » Je ne tente pas de m’expliquer, me justifier ou de me lamenter sur mon sort, c’est simplement un constat que trop peu ont visiblement oublié. Qui peut se vanter d’avoir fait des miracles en si peu de temps ? Personne. Cependant Lady Blackwood a l’air vraiment fatiguée et en colère et je ne peux que penser que la situation est plus compliquée que prévu. En la fixant avec assurance, je lui montre ainsi qu’elle n’a pas à me traiter comme un garçon de dix-sept ans mais comme un Roi, quoi qu’elle en pense. C’est moi qui suis sur le Trône, pas elle, par ses frères et sœurs. Et ce n’est pas en me mettant des bâtons dans les roues qu’on va obtenir quoi que ce soit de positif de ma part.

« Comprenez, Lady Blackwood, que la situation est très claire pour moi. Vous n’êtes pas la première à me rapporter les évènements qui sévissent dans le Nord et je comprends l’empressement de la situation. »  Je me redresse et détourne le regard, main posée sur le pommeau de mon épée, faisant quelques pas pour chercher mes mots. « Mais ne pensez pas qu’il suffise que je claque des doigts pour que le problème soit réglé. Si ça avait été le cas, je l’aurais fait depuis bien longtemps. Or cela implique beaucoup plus. Il faut bien mesurer les conséquences avant d'agir, car cela pourrait engendrer un mal plus grand encore. J'ai déjà envoyé des hommes patrouiller autour, d'autres y sont encore et certains y sont même entrés : en ressortiront-ils ? Rien n'est sûr. [/i] » Après tout, Alceste Blackwood, comme bien d’autre, cherche à défendre un intérêt en particulier sans comprendre que tout est lié, absolument tout. J’attrape une seconde pomme que, comme à mon habitude, je jette en l’air et rattrape avec attention. Agile et malin, je me passionne pour ce mouvement amusant qui a tendance à fasciner les gens. « Pensez-vous sincèrement qu’un simple humain comme moi peut arrêter les ténèbres ? Le Mal ne disparaîtra jamais totalement : il est aussi naturel que le bien, la vie et la mort. Le Mal est en chacun de nous, il s’insinue dans nos cœurs et nos esprits comme un serpent. » Je croque dans la pomme pour souligner mes propos avant de continuer, lancé sur le sujet : « Seuls les Mages peuvent vraiment agir. Mais avant ça, Il faut réussir à convaincre l’Archimage de me faire confiance et me raconter la vie des Mages dans la Tour. Je dois atteindre le Haut-Prêtre, les croyances instaurées à Kahanor, tout remanier depuis le début. Je dois laisser les Mages sortir, au risque de terroriser la population qui les a rejeté il y a longtemps déjà et qui vit plus paisiblement sans eux et en attirant les foudres des Templiers sur Kahanor et son gouvernement. Je dois ensuite réussir à m’en faire des alliés et leur faire courir un risque en se battant à la fois contre le Mal qui pourrit la forêt et contre un potentiel retour des Engeances, si tenté que le Mal de la forêt ne soit pas une nouvelle forme des Engeances elles-mêmes, et je vous passe les autres détails dont vous vous moquez bien. Pensez-vous encore qu’il soit si facile de régler votre problème ? Alors oui je comprends que vous vouliez aider les habitants du nord et par extension l’ensemble des habitants de Kahanor et je vous jure que cela serait fait, mais laissez-nous le temps de nous organiser. Cela ne sert à rien de foncer tête baissée, nous n'arriverons à rien. »

Je reprends ma respiration avec la désagréable sensation d’être resté en apnée pendant de longues minutes. Je m’empresse de boire de l’eau, encore et encore et de me laisse retomber sur la chaise le cœur battant. « Lady Blackwood a l’air épuisée, faites-lui préparer une chambre je vous prie. » je demande à une servante qui se tient sagement à l’écart en attendant le moindre ordre. Elle s’incline et s’éclipse tout aussi silencieusement, avant que je me retourne vers ladite Lady Blackwood. Je dévore le fruit d’un air hagard, oscillant entre la passion dévorante que j’entretiens pour ces sujets d’actualité politiques et militaires et l’agacement de devoir débattre de ça une fois encore avec quelqu’un qui me pense incapable d’agir ou alors trop peu intéressé pour lever le petit doigt. Je cherche des yeux Alvin qui est toujours auprès de moi pour me protéger, à moins que ce ne soit Dezial, Bartholomey ou même Aerendel, mes oncles qui ont toujours un œil sur moi, comme l’a ordonné ma mère. Il me sourit et je le lui rends, soulagé d’avoir près de moi quelqu’un qui me pense capable de régner. Mon esprit s’égare alors sur la forêt de Pestebois, que j’ai déjà vu étant petit. Je me souviendrai toute ma vie de ce voyage à cheval avec mon père et les gardes : nous étions habillés de façon très modeste et nous sommes arrêtés dans une modeste auberge pour nous protéger de la Tempête. Nous sommes passés inaperçus parmi les quelques clients. J’y ai rencontré des enfants du peuple avec qui j’ai joué pendant des heures sans me lasser, eux qui ne savaient pas qui j’étais. Et puis le jour s’est levé et nous avons chevauché jusqu’à Pestebois qui, à ce moment-là, était bien plus paisible que sept ans plus tard. Malgré tout, il régnait en ces temps une Aura que je ne saurais décrire et qui d’une certaine manière laissait annoncer la noirceur des lieux. « Qu’avez-vous vu, là-bas ? Mes gardes y ont passé plusieurs jours avant de vous ramener ici et me feront leur rapport ce soir. Mais ce que je veux savoir, c’est que vous, vous y avez vu. Chacun y voit-il la même chose, ou bien n'est-ce que la représentation de nos peurs les plus personnelles ? » Il est important pour moi de savoir à quoi l’on a à faire avant de s’y attaquer. Connaître son ennemi, connaître ses faiblesses, et le détruire de la manière la plus efficace qui soit. Même si les Ténèbres ne disparaissent jamais totalement et finissent toujours à revenir hanter l’esprit des braves gens, pourrissant leurs terres et leurs croyances.
©alaska
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Alceste H. Blackwood
Alceste H. Blackwoodthe emperor
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MessageSujet: Re: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptyMer 8 Jan - 12:41


« La terre est ta prison comme elle est ton royaume. »

Il était des choses qui ne pouvaient changer, et même le couronnement d'un nouveau roi ne pouvait venir à bout de ses institutions sans âges, du code, de l'étiquettes, et des convenances. Il ne s'agissait dès lors plus de ce battre contre l'inaction d'un royaume, mais de ce débattre avec toute la législation qui entourait la vie à la cour. Et c'était les espoirs déçus qui prenaient le dessus sur le tout, elle pouvait tenter de calmer les battements sourds de son cœur mais déjà le rouge lui montait aux joues trahissant son passable énervement envers cette pauvre chose qu'elle considérait de moins en moins avec déférence qu'était ce roitelet. Les lèvres pincées, elle l'écoutait parler, et n'avait de cesse de penser qu'il la prenait pour une idiote ; une de ses pauvres créatures qu'on avait élevé dans l'attente d'être marier pour servir de monnaie d'échange ou de produit de luxe servant à monnayer des alliances. Seulement chez les Blackwood, les choses ne s'étaient jamais réellement passées ainsi, alors assise là dans cette salle de trône, elle ne se sentait pas à sa place, pas vraiment vu comme ce qu'elle était et c'était autant un affront de la part du roi, que son comportement à elle l'était pour lui. Mais elle se retenait, se mordait la langue pour ne pas exploser d'une colère fulminante, seul son regard orageux annonçaient la tempête à venir et elle dû se faire violence quand un simple garde lui ordonna de se raviser. Nulles excuses ne viendraient à passer la barrière de ses lèvres closes, et ses prunelles assassines s'étaient vivement détournées du roi. Ses douces mains dont la peau avait subit la morsure du froid froissaient et défroissaient les lourds tissus de ses vêtements que l'on avait cousu pour soutenir les température négatives des terres nordiques.

Elle se sentait nerveuse, à bout de force, et dans son épaisse robe elle se sentait bouillir tant par la chaleur des lieux que par cette fureur qui ne faisait que la faire monter en pression. Pourtant, elle ne desserrait par les mâchoires, et il ne fallut que cette invitation à rester encore quelque jour pour la faire réagir. D'un bond elle s'était relevée, faisant basculer le banc sur lequel elle était assise et dont la chute avait résonné durant une longue seconde au sein de cette grande salle du palais d'Aubétoile. Plus livide que jamais, elle avait serrait les poings pour mieux contenir cette fureur qui la rendait folle. « Je crains de ne pouvoir rester votre Majesté. », sa voix pleine d'une révérence qu'elle tentait de feindre, elle s'attelait à faire une révérence face à son roi. « Je préfère repartir sur l'instant, mes gens ont besoin de moi. » Ses mots sonnaient comme une attaque personnelle à l'encontre des décisions du roi, à peine déguisé, à peine voilé, et elle se permit même un regard assassin envers l'homme engoncé dans son armure et qui avait osé la juger en l'honneur d'un roi par trop de fois inactif. Il pouvait trouver toutes les excuses possibles et probables, ce n'était à l'évidence pas avec des mots que l'on pouvait combattre les monstres qui prenaient vie dans la forêt Pestebois ; et si cela n'avait été qu'une sombre histoire de maléfice que l'on aurait put briser à force de magie, alors cela n'aurait pas été vers le roi qu'elle se serait tourner mais belle et bien vers sa sœur. Mais tout cela il ne pouvait le comprendre, il n'aurait pu comprendre après tout ce qui s'était passé.

Pourtant, alors qu'elle avait engagé son départ elle s'était retournée vivement, faisant voler les lourds pans de sa robe autour d'elle. Un instant de silence volant dans salle n'avait été brisé que par le piaillement joyeux des oiseaux qui voletait un peu partout dans la cité. Son regard dur ne cessait de juger le roi, alors qu'elle venait croiser ses bras sur sa poitrine avec une désinvolture outrageusement affichée. « Mon seigneur, n'êtes-vous donc pas au courant de la bravoure et de l'inconscience des membres de votre propre famille ? », un sourire en coin, elle ne pouvait s'empêcher de pensée que cette famille n'était pas au bout de ses peines si même en son sein on cultivait l'art du secret. « Ne savez vous donc pas que votre très cher cousin s'est rendu à Pestebois dans l'optique de chasser, mais qu'en guise de gibier il s'est retrouvé face à la noirceur de nos bois ? Fallait il donc qu'un membre de votre famille vienne à mourir au sein de nos terres, comme sont morts tous ceux dont nous avons foulé du pieds les ossements qui jonchaient le sol, pour que vous nous portiez de l'attention ? », comme ragaillardie et plus outrageante que jamais, oubliant l'étiquette qu'elle ne maîtrisait de toute façon que trop peu, elle s'était rapprochée de son souverain plus grand qu'elle, franchissant les distances réglementaire faisant réagir le garde qui se trouvait posté dans la salle prêt à agir si elle osait faire ne serait ce qu'un pas de plus. « Mais peut être ne sont-ce là que mes peurs les plus profondes que le secret qui règne dans votre entourage sait taire. Peut être alors, aurais-je dû laisser votre cousin traverser la forêt seul en attendant qu'une catastrophe arrive, ou non. ..»
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptyMer 8 Jan - 14:44

pourquoi vous déchirez-vous ? vous n'êtes pas ennemis, et votre but est le même. aidez-vous, et vous n'en serez que plus forts.

theme song. J’ai l’impression de tomber de haut. De très haut. Azrael s’est lui-même rendu dans la forêt sans que je le sache ? Mon cœur bat trop vite et la colère s’empare de moi, mais je n’en montre rien. Si je me sens humilié, je ne le montre pas non plus. Azrael a certainement ses raisons pour me l’avoir caché, même si je compte bien lui demander des explications le plus tôt possible. « Je vous remercie d’avoir veillé sur lui. » je dis simplement. Je jette un coup d’œil en biais aux gardes dont le regard passe d’Alceste à moi sans arrêt, visiblement bien plus stressés que moi par la situation. Et pourtant, je le suis déjà quelque peu. Comment puis-je laisser cette femme parler ainsi ? L’enfermer en prison ne mènerait à rien et ne ferait que me rabaisser un peu plus. Aussi, je décide d’adopter une autre stratégie : « Et si nous nous calmions tous les deux et essayions d’avoir une conversation rationnelle ? Nous sommes en train de faire ce que les Ténèbres attendent de nous : nous déchirer, nous diviser, afin qu’elles puissent mieux régner. » J’inspire et lui propose d’un signe de main de me suivre dans les couloirs du château. « Ecoutez … Quoi que vous pensiez de moi, et même si je vous ai déçue, je veux que vous sachiez que nous voulons tous les deux la même chose. Nous ne sommes pas ennemis … » Les gardes restent près de nous, au cas où ça dégénèrerait. Je sens ma propre tension baisser et le calme revenir, même si je reste moi-même sur mes gardes. Je garde le silence jusqu’à ce que nous arrivions au grand balcon qui donne sur le château en contrebas, les jardins, mais également au-delà des renforts et sur des lieues et des lieues de paysage. La vue est sublime d’ici, étourdissante par sa grandeur et sa hauteur. Quelques secondes passent ainsi dans le plus grand des silences durant lesquelles je cherche mes mots avec un soin tout particulier. « Personne n’est mieux placé que la famille Blackwood dans le nord pour nous aider à garder un œil sur ce qu’il s’y passe. Et si nous coopérions ? Avez-vous la moindre idée de la façon dont il faut agir ? Car comme je vous l’ai dit, je suis certain que seuls les Mages peuvent nous protéger de ce Mal qui pourrit Pestebois, mais le fait est qu’ils sont toujours reclus à la Tour. Or c’est maintenant qu’il faut faire quelque chose, avant qu’il ne s’étende. Nous pouvons protéger le peuple comme nous le pouvons en attendant que la Tour ouvre ses portes. »

Envoyer des gardes patrouiller ne suffira pas. Et même si ils ont accepté de le faire, je ne peux sciemment pas les sacrifier ainsi, dans le cas où ça dégénèrerait. Je ne peux pas demander à Alceste Blackwood d’y remettre les pieds, ni même à Azrael. Le regard perdu dans l’immensité du paysage, je passe ma main sur mon visage et sur mes lèvres. « Êtes-vous sûre de ne pas vouloir rester pour la nuit ? Ce n’est pas prudent de s’en aller maintenant, même si je suppose que les routes de Kahanor vous paraîtront moins dangereuses maintenant que vous avez connu les Ténèbres de la forêt. » Il n’y a rien de méchant dans mes paroles, ni de provocant. Ma voix est teintée de douceur et de respect : c’est ce qu’elle veut, après tout. Qu’on la respecte. Et moi je ne peux que la respecter, car elle fait de son mieux pour gérer les Terres du nord sur lesquelles trop peu de mes hommes vivent encore. Je plante mon regard dans le sien et tente de comprendre cette rancœur et cette colère qu’elle a à mon égard. Comment peut-elle me détester autant alors que c’est la première fois que nous nous rencontrons ? Alceste a dû détester mon père et me haïr à mon tour et j’aimerais sincèrement savoir pourquoi. Mais, risquant de remuer en elle des souvenirs douloureux je préfère garder le silence. « J’ai moi-même été à Pestebois avec mon père quand il était encore de ce monde. A ce moment-là, ce n’était qu’une … Aura. Une aura de désolation, nourri par les rancœurs des hommes et leur désespoir. Si nous perdons espoir, nous sommes perdus. Les Ténèbres auront gagné. Mais nous ne les laisserons pas faire, n’est-ce pas ? Nous devons nous montrer à la hauteur de nos ancêtres qui ont su ramener la paix à Kahanor. » Nos familles, toutes ces grandes familles et chacune faisant partie du peuple a su se lever au bon moment pour vaincre le Mal. C’est à nous à présent de le faire, pour vivre en paix et honorer les mémoires de ceux qui nous ont mis au monde. « Je m’y rendrai de nouveau après le Tournoi, et après être allé à la Tour. Tout devrait se faire rapidement. » Sera-t-elle là pour m’accompagner ? Dire que je n’ai pas peur serait un leurre, je pense même que cela dépassera tout ce à quoi je m’attends. Mais si je suis accompagné de mes meilleurs soldats, nous devrions nous en sortir indemnes. Peut-être ne sera-t-il même pas nécessaire de pénétrer au plus profond de ces bois.


©alaska
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Alceste H. Blackwood
Alceste H. Blackwoodthe emperor
ɤ REGISTRATION : 25/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 294
ɤ STATUT DU SANG : Noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Forteterre.
ɤ METIER OU FONCTION : Régente des terres des Blackwood.

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MessageSujet: Re: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptyMer 8 Jan - 22:05


« La terre est ta prison comme elle est ton royaume. »

Le ciel était bleu, de ses bleus que l'on ne pouvait jamais imaginer ailleurs que dans nos rêves les plus profonds, mais loin d'être endormie, elle portait son regard sur la vue qui s'étendait sous leur pied. Au delà de la ville et de sa multitude de petites maisons qui s'imbriquaient les une dans les autres, s'étalait les verdoyantes prairies du sud du continent, et une seule brise suffisait à faire changer l'horizon de couleur dans un chatoiement de verts et de jaunes. Elle n'aurait alors pas dit que c'était plus beau que tout ce qu'elle avait jamais vu de sa vie, mais c'était tellement différent de tout ce qu'elle avait eu le loisir d'observer par les larges fenêtres de la demeure d'obsidienne des Blackwood que le souffle lui en manquait. Lentement, le pas incertain elle s'était avancée sur le balcon où le roi l'avait mener, et tout contre la balustrade elle s'était laissée baigner par le soleil qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps. Bain de soleil qui avait rendu sa peau plus diaphane encore, laissant entrevoir en filigrane les veines bleutés de son visage. Désormais plus curieuse que furieuse, elle prenait appuie sur la rambarde de pierre pour mieux se pencher et admirer le paysage de la Cohoridie. Il suffisait finalement de peu fort peu de choses pour que la tension qui s'était installée entre eux se tasse, juste une somme d'efforts pour le roi, beaucoup moins de sa part à elle. Cessant d'admirer le passage des gardes dans les petites rues en contrebas, elle s'était redressée et s'était adossée au muret pour mieux croiser ses mains devant elle.

Pour la première fois depuis son arrivée, et malgré sa fatigue, elle se permettait un sourire qui la transfigurait, faisant passer son allure passablement sombre à quelque chose bien plus en accord avec le paysage somme toute lumineux d'Aubétoile. « Je ne souhaitais pas particulièrement vous brusquer, ni vous forcer la main. Mais vous l'aurez certainement compris Majesté, nous n'avons pas l'habitude de beaucoup discuter dans nos contrées, et l'éloignement nous a fait oublier l'étiquette.  Seulement, si je peux me permettre quelques conseils, je vous dirais que les problèmes du Nord ne peuvent pas réellement être appréhendé par les peuples méridionaux. », les alizés s'étaient levés venant faire s'envoler les quelques feuilles qui se détachaient des grands arbres qui poussées encore dans la cité royale. C'était agréable, bien plus que le vent glacial qui parcourait les grandes plaines et plateaux en contrebas des montagnes de Forteterre. «Et comme vous l'avez dit vous-même, il n'y a jamais eu que les Blackwood pour vous prévenir de ce qui n'allaient pas au sein de la forêt. Nous avons toujours été fidèle à la famille royale et n'avons jamais remis en question ses décisions tant que celles-ci restaient juste. Et quand bien même celles-ci ne l'auraient pas été nous obéissions tout de même aux ordres royaux. Mais Pestebois est bien loin de la Cahoridie et Forteterre n'a jamais été une terre facile à maintenir sous domination. ».

La famille Blackwood avait pourtant toujours été exceptionnellement fidèle à la famille royale, et ce malgré le désintérêt flagrant du précédent roi pour les contrées du Nord, restait il qu'ils n'avaient jamais remis en question cette allégeance. Cela leur avait même semblait naturel que d'être une famille vassale, une famille qui n'avait jamais cherché à s'élever à travers les alliances et les mariages, une famille qui n'avait jamais vécu que pour son utilité première, à savoir surveillé la forêt de Pestebois.  « Mon père disait que la cour n'était qu'un ramassis de comploteurs et de profiteurs, je ne saurais dire si cela s'avère vrai pour ne jamais l'avoir fréquenté, mais j'ose penser que son jugement s'avérait juste et sage à ce propos. », tournant son regard vers le ciel elle plissait les yeux tout en portant sa main comme visière alors qu'elle observait les oiseaux qui volaient gaiement dans le ciel, tournant au dessus deux tout en surveillant ce qui se passait à l'horizon.  « Et je crains de préférer le calme de Forteterre, tout du moins quand nos terres ne sont pas attaquées pas d'étranges créatures. Mais comme vous avez pu le voir durant votre enfance, nos terres ne sont jamais vraiment libéré du mal qui les ronge. Le mal y fleurit comme les arbres aux printemps, et je crains que la magie ne pourrait venir à bout de la nature même de nos bois. Je ne demande pas même à ce que l'on change cette nature, je souhaiterais juste que l'on protège les gens qui vivent sur mes terres et je n'ai malheureusement que trop peu d'hommes. Et ceux qui s’avèrent encore être en vie ne sont plus assez valides pour se battre. Nous n'avons pas d'armée, pas plus que nous avons de force, nous ne sommes rien d'autres que des vigies au service du royaume. ».

Elle ne put s’empêcher d'avoir un sourire triste face à cette réalité particulièrement blessante, si elle avait toujours su que les Blackwood n'étaient pas une grande puissance, elle ne pouvait pourtant nier qu'il n'y avait rien de plus blessant au niveau de l'orgueil que de devoir supplier les autres pour obtenir un peu d'aide. Et ses derniers temps, son orgueil avait particulièrement était malmené.  « Il est toujours difficile de voir son rôle oublié avec le temps, avalé par les pouvoirs de succession. Mais il n'en ressort pas que votre culpabilité, votre père avant vous nous avait oublié, mais mon propre père était que trop souffrant pour avoir la force de venir demander du renfort à votre père. ». Soupirant, et aspirant une grande bouffé de cet air chaud elle croisait les bras sur sa poitrine.  «Je suppose que je ne saurais refuser votre hospitalité si je dois un jour vous offrir la mienne, et qu'il serait mal-venu de la part d'un de vos sujets venu vous demander de l'aide que de refuser d'assister au tournois donné en votre honneur. » , mais il fallait tout de même avouer que l'entrain n'était pas particulièrement au rendez-vous, et c'était la mine pincée qu'elle acceptait implicitement de se montrer plus raisonnable envers son roi et sa propre condition.
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby   La terre est ta prison comme elle est ton royaume | Halby EmptyJeu 9 Jan - 11:58

elle n'était pas encore ton amie, mais au moins elle était ton alliée. et qui sait, peut-être qu'un jour vous alliez même finir par vous apprécier.

theme song. J’observe Alceste tandis que son regard se perd dans l’immensité des terres de Cahoridie. Elle semble changée ; plus jeune peut-être et plus douce qu’elle ne m’est d’abord apparue en entrant dans le château. La tension est bel et bien retombée et j’en suis ravi. En fait, elle me paraît même jolie à présent que son regard n’est plus empli de mépris et de colère. « Je ne souhaitais pas particulièrement vous brusquer, ni vous forcer la main. Mais vous l'aurez certainement compris Majesté, nous n'avons pas l'habitude de beaucoup discuter dans nos contrées, et l'éloignement nous a fait oublier l'éthique.  Seulement, si je peux me permettre quelques conseils, je vous dirais que les problèmes du Nord ne peuvent pas réellement être appréhendés par les peuples méridionaux. »  Je souris à mon tour et acquiesce. « Je comprends, ne vous en faites pas pour ça. Je n’ai pas été très correct avec vous non plus. » Si aucun des deux ne demande pardon, cela revient au même. L’un comme l’autre acceptons de signer un traité de paix momentané et c’est largement suffisant, du moins pour l’instant. Voir que nous pouvons à présent parler normalement est bien plus important que toutes les excuses du monde. « Et comme vous l'avez dit vous-même, il n'y a jamais eu que les Blackwood pour vous prévenir de ce qui n'allaient pas au sein de la forêt. Nous avons toujours été fidèle à la famille royale et n'avons jamais remis en question ses décisions tant que celles-ci restaient juste. Et quand bien même celles-ci ne l'auraient pas été nous obéissions tout de même aux ordres royaux. Mais Pestebois est bien loin de la Cahoridie et Forteterre n'a jamais été une terre facile à maintenir sous domination. » Je m’accoude au muret et regarde le paysage en contrebas, avant de hocher la tête.« La réputation de votre famille n’est plus à faire Lady Blackwood, j’ai conscience de la loyauté des vôtres et la loyauté est toujours récompensée. » Toujours, si l’on s’en souvient. Or je sais pertinemment que sans les Blackwood, l’état des terres du nord serait certainement pire que ce qu’il ne l’est aujourd’hui. Si mon père a négligé son allégeance avec cette respectable famille, je la remettrai au goût du jour : il n’y a aucun choix, si l’on veut s’en sortir.

« Mon père disait que la cour n'était qu'un ramassis de comploteurs et de profiteurs, je ne saurais dire si cela s'avère vrai pour ne jamais l'avoir fréquenté, mais j'ose penser que son jugement s'avérait juste et sage à ce propos. » Un bref sourire se dessine sur mon visage et je me mordille la lèvre pensivement. « Vous savez aussi bien que moi que le pouvoir corrompt. Seulement certains en ont plus conscience que d’autres. Pour ces derniers, il est généralement trop tard. N’est-ce pas tentant, quand on en a la possibilité, d’amasser encore et encore les plus belles soieries et pierres précises de Kahanor ? De se couvrir d’or, de posséder les plus belles femmes ? Quelle triste vie que celle-ci, de n’avoir d’autre but que de se contenter de choses aussi matérielles et éphémères. Malheureusement, cela concerne beaucoup trop de gens ici. » Son père n’avait pas tort à ce sujet. Or il ne faut pas faire une généralité, car cela ne concerne pas tout le monde. Quand bien même on veut y voir ce qui nous arrange, il existe des gens au sein du palais qui ne s’intéressent pas uniquement aux belles parures et aux rumeurs échangées dans des ruelles sombres à propos d’arrangements illégaux. Ma mère, par exemple, est l’image même de la pureté et de la puissance. Elle dégage ce qu’aucune autre femme n’a encore jamais dégagé à mes yeux, un sentiment de sécurité et de sincérité plus purs que le crystal lui-même. Mon père, en ses temps, était un homme bon. En qui on pouvait avoir confiance. Il a fait des erreurs et j’en ferai aussi à n’en pas douter, mais de là à dire qu’il s’agit d’un comploteur et d’un profiteur … Je ne laisserai jamais dire ça à propos de l’ancien roi, de mon père, de mon héros. « Et je crains de préférer le calme de Forteterre, tout du moins quand nos terres ne sont pas attaquées pas d'étranges créatures. Mais comme vous avez pu le voir durant votre enfance, nos terres ne sont jamais vraiment libérées du mal qui les ronge. Le mal y fleurit comme les arbres aux printemps, et je crains que la magie ne pourrait venir à bout de la nature même de nos bois. Je ne demande pas même à ce que l'on change cette nature, je souhaiterais juste que l'on protège les gens qui vivent sur mes terres et je n'ai malheureusement que trop peu d'hommes. Et ceux qui s’avèrent encore être en vie ne sont plus assez valides pour se battre. Nous n'avons pas d'armée, pas plus que nous avons de force, nous ne sommes rien d'autres que des vigies au service du royaume. ».

Je plante mon regard dans le sien. Une idée fleurit dans mon esprit à cet instant même, ou plutôt deux. « Je vais veiller à ce que plus de nos gardes s’installent dans la région, afin qu’ils viennent en aide aux vôtres. Nombreux sont ceux qui ont le courage de s’y aventurer et ils seront ravis de défendre la population. Je compte sur vous pour les guider dans la région, le temps qu’ils s’y habituent. Ils vivront comme le peuple du nord, sans distinction particulière. » Je ne tiens pas à ce que leur arrivée soit un chamboulement dans la vie des habitants des contrées du nord et qu’ils puissent continuer à mener leur existence telle qu’elle fut. « Il est toujours difficile de voir son rôle oublié avec le temps, avalé par les pouvoirs de succession. Mais il n'en ressort pas que votre culpabilité, votre père avant vous nous avait oublié, mais mon propre père était que trop souffrant pour avoir la force de venir demander du renfort à votre père. » Je hoche la tête quelques instants. « Vous avez bien fait de m’écrire cette lettre, alors. Comme lui je ferai des erreurs et des oublis, à moi qu’on ne vienne à moi directement. Lorsque j’ai hérité du trône, mon apprentissage n’était pas terminé et je n’étais pas au courant de toutes les affaires en cours. Si ma mère et Phineas Stormrage m’aident à appréhender au mieux la succession, ils ne savent pas tout eux-même. C’est donc une bonne chose que vous m’ayez contacté, et je vous jure que nous allons réparer cette regrettable erreur. » La discussion prend alors un autre tournant et mon cœur s’apaise davantage. «Je suppose que je ne saurais refuser votre hospitalité si je dois un jour vous offrir la mienne, et qu'il serait mal venu de la part d'un de vos sujets venu vous demander de l'aide que de refuser d'assister au tournois donné en votre honneur. » Un grand sourire ravi illumine mon visage. « Hé bien ce sera un plaisir de vous compter parmi nous, et j’espère que votre rancœur envers ma famille sera amoindrie quand vous les rencontrerez. Vous êtes de toute façon libre de quitter Aubétoile à votre guise, tout comme d’y revenir. Vous êtes la bienvenue ici. »  Je m’enquis alors : « Je crois savoir que vous n’êtes pas mariée, n’est-ce pas ? » Serait-ce là l’occasion d’étendre le pouvoir du royaume davantage ? Pas à des fins peu scrupuleuses, mais afin de lier une plus grande allégeance avec ces peuples trop longtemps oubliés. Je n’ai pas réellement d’idée derrière la tête, pas encore. Mais … Cela ne saurait tarder.

« Etiez-vous déjà venue en Cahoridie ? » Les terres du sud sont tellement plus accueillantes que celles du nord que je ne peux que me demander comment l’on peut préférer vivre en Forteterre qu’ici. Jamais je ne pourrais me lasser de ces étendues chatoyantes que j’ai tout le loisir d’observer chaque jour qui passe et qui fait écho à mon cœur comme la plus douce des mélodies. Elle me rappelle mon enfance et mes premières joies, mes premiers jeux. Elle me rappelle ma raison de me battre à chaque minute de mon existence. J’aime Aubétoile, j’aime la Cahoridie et j’aime Kahanor. Je désigne du doigt plusieurs endroits, lui expliquant ce qu’on y fait, ce qu’on y vit. Je lui raconte des anecdotes, des moments de ma vie ou des héros des légendes, et lui pose des questions sur la sienne. Elle est fatiguée et il est inutile de s’aventurer plus longtemps dans des discussions interminables sur le sort de la forêt de Pestebois pour l’instant : mieux vaut qu’elle se repose avant. Aussi, je tente de rendre des longues minutes en sa compagnie agréables afin que plus tard elle se couche satisfaite et non énervée, et que notre prochaine rencontre soit fructueuse. Nous venons pourtant de faire un grand pas en avant et je suis ravi. Ma stratégie a fonctionné au-delà de mes espérances : de toute façon, j’avais tort de la traiter ainsi. « Venez avec moi Lady Blackwood, on va vous accompagner à vos appartements et vous serez libre ensuite de vous promener dans le château comme bon vous semble. Nous reprendrons cette discussion plus tard si vous voulez bien, je vais devoir me rendre à l’audience quotidienne. Par ailleurs si vous voulez me rejoindre dans la salle du Trône, vous pouvez tout à fait. Un garde vous escortera. » J’esquisse un sourire en coin, un peu moqueur, ayant cru comprendre qu’elle n’avait pas spécialement lié d’amitié fusionnelle avec mes gardes. Je l’entraîne de nouveau dans les couloirs du château et enfin nous pénétrons la branche des appartements des invités de passage, à peine moins luxueux que ceux des habitants du palais. « J’espère que cela vous conviendra. » je dis tandis que s’ouvre sur nous une chambre chaleureuse et confortable dans laquelle crépite un feu allumé pour vaincre l’air frais des nuits d’hiver.

(hs : ce que je te propose, c'est que soit tu réponds encore une fois soit on termine là, et qu'après on en refasse un pendant le tournois ou juste après ... si tu veux quoi !)

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