Nom et Prénom : Lutrell, un ancien nom autrefois porté par de grands guerriers ; Aryak, le même prénom que son grand-père. Âge : Trente ans. Contrée de naissance : Dans le village de Ferelden en Forteterre. Allégeance : Conseil des Sombrelames. Statut du sang : Bien que le nom de Lutrell soit très ancien en Forteterre, aucun sang noble ne coule dans ses veines. Race : Humain. Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : Hétérosexuel. Métier ou fonction : Maître Assassin. Faction ou Guilde : Sombrelame. Rang : Maître Assassin. Armes possédées : Epée à une main ("Altar"), deux dagues moyennes et quatre couteaux de lancé.

ɤ Que pensez vous de la mort du roi ? L’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ?
Le roi est mort. Ca arrive à tout le monde au moins une fois. Après ce que j'en pense... et bien pas grand chose. Je ne me suis jamais préoccupé des affaires de la cour, et je ne crois pas que la cour se soit déjà préoccupée des miennes. Encore que...
Concernant l'héritier, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il sera largement aidé. Aucun royaume n'a  jamais été géré par un seul homme. Même s'il n'a pas eu le temps de tout apprendre de son père, il a certainement des conseillers à foison qui vont le guider, l'influencer, le manipuler même. Tout reposera sur sa capacité de discernement afin de bien s'entourer.
Je lui souhaite tout le courage du monde pour bien gérer son royaume cela dit. La dernière chose à laquelle j'aspire est une guerre civile. Le royaume doit rester uni autant que possible, prêt à affronter les menaces qui se terrent dans les ténèbres.

ɤ  A votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? Les Engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ?
Je me souviens d'un soir quand j'étais petit - je devais avoir six ou sept ans - il faisait particulièrement froid et je n'arrivais pas à dormir. Je me retournais sans arrêt dans ma couche, jusqu'à ce que mon père vienne me voir. Pour m'aider à m'endormir, il me raconta une histoire...
Il y a des générations, mes ancêtres commerçaient régulièrement avec les nains de Forgenerg. A l'époque, c'était une cité dont tout le monde rêvait de voir les parois couvertes d'or et de pierres précieuses. Et puis un jour, les Engeances apparurent. Mon père me les décrivit comme des monstres hideux, ressemblant vaguement à des hommes. Sans pitié, ils décimèrent les nains. Plusieurs de mes ancêtres prirent part aux combats, et très peu revinrent vivants. Finalement les Engeances furent vaincues et enfermées dans Forgenerg, mais mon père m'a assuré qu'un jour, ils reviendraient.
Je ne sais pas à quoi avait pensé mon père en me racontant cette histoire, car terrifié, je ne voyais plus que ces hideuses créatures quand je fermais les yeux. Néanmoins, j'en ai gardé la conviction que les Engeances réapparaitraient, plus meurtrières que jamais.
Si la Garde des Ombres a lieu d'être ? Oh que oui !

ɤ Les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'Alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. A vos yeux était-ce juste ? La magie est elle une chose à proscrire ?
Plus une personne possède de pouvoir, qu'il soit magique ou non, plus cette personne est potentiellement dangereuse. Mais d'un autre côté, cette personne est alors également capable d'apporter un plus grand bien que la plupart des autres. Toute la question réside donc dans : les gens sont-ils bons ou mauvais ?
Je ne sais pas si c'était juste ou non. Encore que... peut-on juger tout un groupe sur les actions de certains d'entre eux seulement ? S'ils sont assez nombreux, probablement oui. En fait oui, c'était justifié. Ils ont fait trop de dégâts pour être ignorés ; provoqués trop de malheur pour être pardonnés.
La magie en elle-même n'est sans doute pas maléfique, mais elle est dangereuse, et je pense que le nombre de leur pratiquants devrait en tout cas être limité, et ces pratiquants surveillés. Pas jusqu'à l'éradication, car la magie peut apporter beaucoup de bien. Je crois.

ɤ  La forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? Le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ?
Le jour où je me sentirais en sécurité, c'est que je serais mort. Je suis trop bien placé pour savoir que la mort nous guète où que nous soyons. De façon générale, j'officie le plus souvent en ville ou dans les villages. Mais il m'est déjà arrivé de traquer des cibles jusque dans la  forêt de Sombrebois. Il est vrai que ce n'est pas l'endroit le plus charmant du monde, et on ne peut pas dire que ce soit mon milieu naturel.
Je connais les rumeurs et les histoires sur les créatures qui s'y cachent, mais je doute qu'elles décident un jour d'en sortir. Pourquoi le feraient-elles ? En voudraient-elles à nos rois ? J'en doute. Cette menace me semble assez insignifiante à côté de celle qui se terre en Forgenerg en vérité.
Oui il faut rester sur ses gardes. S'en préoccuper ? Sans doute, mais il me semble qu'aucune action forte n'est utile.

ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ?
Je n'ai pas réellement choisi de devenir un assassin. Le chemin était tracé devant moi, sans aucun croisement. Je l'ai simplement suivi. Mon corps et mon âme sont en phase avec ce mode de vie. Mon épée, Altar, n'est pas un objet : elle est le prolongement de mon bras.
Quand j'avais dix-sept ans, je me suis retrouvé face à un mur. Je n'avais plus d'avenir, plus de destin. Ma vie avait perdu tout son sens. C'est alors que j'ai rencontré Ardanan, alors Maître Assassin Sombrelame. Il m'a offert de devenir son apprenti. A la réflexion, je pense que c'était l'un des plus beaux jours de ma vie, car c'était une renaissance. Ma renaissance.
J'ai réussi l'Ahn-Ju et devins un membre à part entière de la guilde, avec le rang de Maître Assassin. La consécration, ma vie avait enfin pris son sens. Je me croyais immortel. La mort de mon ancien maître deux ans plus tard m'a cependant fait redescendre sur terre.
Oh bien sûr, il m'est arrivé par moment de me dire que j'aurais pu faire autre chose. Retourner à Ferelden et devenir chasseur comme mon père, ou rejoindre les rangs des gardes des Ombres. Mais ensuite j'effleure Altar, et ces pensées me quittent : je suis où je dois être, je fais ce que je dois faire.

C'est durant le froid mordant de l'hiver, l'une des premières nuits de l'année 1582, que je vins au monde. Ma mère, affaiblie et malade, mourut quelques jours après ma naissance. Dès le départ, la mort fut un proche compagnon.
Mon père nous éleva, ma soeur ainée et moi, aussi bien qu'il le put. Il nous aimait profondément, car pour lui, nous étions les cadeaux que lui avait fait sa femme adorée. Il était chasseur de métier. Brave, fort, et surtout extrêmement tenace, il n'était pas rare qu'il s'absente plusieurs jours car il traquait une proie. Il ne savait pas lire ni écrire, ne possédait pas grand chose, mais nous formions une famille heureuse et unie, forgée dans une tradition ancestrale.
Des siècles auparavant, les Lutrell avaient combattu âprement les Engeances. Toujours en première ligne, la plupart des miens ont péris dans ces combats. Ces combats ont prélevé un si lourd tribu dans notre famille qu'à la fin, une fois les portes de Forgenerg scellées, il ne restait qu'un seul Lutrell vivant : Theodrag Lutrell. Il vécu extrêmement longtemps, si bien qu'il enterra ses quatre fils et deux de ses petites-filles. Hélas pour notre famille, ses enfants n'en firent que très peu. Depuis tout ce temps, il n'y eut qu'un seul fils par père, si bien qu'aujourd'hui, il ne reste que mon propre père et moi pour porter le nom de Lutrell.

Quand j'avais treize dans, mon père disparu à la chasse. Ma sœur, alors âgée de dix-sept ans, décida que nous devions partir. Nous nous chargeâmes de tout ce que nous pouvions, et nous quittâmes la maison définitivement. Après des semaines et des semaines, nous sommes arrivés à Tamarang pour nous y installer définitivement. Nous vivions dans un grenier abandonné, dans le quartier le plus pauvre de la ville. Habile avec un couteau, et grâce aux enseignements de mon père, je travaillais désormais comme garçon de boucher. Quand à ma sœur, elle ne trouva d'autre solution que de se prostituer.
Une année s'était écoulée depuis que nous habitions ici et déjà un nouveau drame frappa ma famille : un riche marchant aux envies sexuelles bien particulières tua ma sœur, la ruant de coups. Je jurai de me venger. Ce porc m'avait pris la dernière famille qu'il me restait. Plusieurs fois, j'ai tenté de m'introduire chez lui pour le tuer, mais systématiquement j'échouais : je tombais ou me faisais repérer par des gardes qui me faisaient partir à grand renfort de bottes. Je n'étais pas assez fort, alors je me mis au travail pour le devenir.
Dans l'arrière boutique à la boucherie, quelques énormes pièces de viande étaient parfois suspendues. Dès que j'en avais l'occasion, je donnais de grands coups de poings dedans. Ou alors je les décrochais puis raccrochais des dizaines de fois de suite pour affermir mes muscles. Dans mon grenier, je lançais des couteaux sur un mur, ou tailladais des poutres, tachant d'être le plus précis possible. Et même pour accéder à mon grenier, je n'empruntais plus l'escalier qui y menait, mais j'escaladais la paroi autant que possible.

J'avais dix-sept ans quand je m'estimai enfin prêt. De nuit, je me rendis chez ce riche fils de chien. D'une ruelle sombre, je grimpai sur un bâtiment, puis passai de toit en toit jusqu'à sa maison. Plus haute que les autres, je du grimper d'avantage, jusqu'à atteindre un balcon.
Ce que j'ignorais alors, c'est qu'on m'avait observé. Aussi immobile qu'une gargouille, un homme me suivait des yeux, car mon objectif était le même que le sien. Il me suivi discrètement, ne sortant jamais des ombres.
Une fois dans la maison, j'ai trouvé sans mal la chambre de mon homme. Gros et gras, il s'était endormi avec un verre de vin dans la main, dont la moitié du contenu se trouvait maintenant sur sa chemise. Une prostituée était couchée par terre, au pied du lit. Elle portait de nombreux bleus et marques de coups, mais elle était vivante.
Je m’approchais discrètement, prenant dans ma main droite le couteau que j'avais volé à la boucherie. La rage me rongeait, j'avais envie de hurler, mais je me contrôlais. Une fois juste au dessus de lui, ma lame à quelques centimètres de son visage, je lui donnai un coup de pied. « De la part de ma sœur, et de tous les Lutrell ! ». Aussitôt, je le poignardais. Encore. Encore. Encore. Sans relâche pendant plusieurs minutes. Je ne sais pas combien de coups de couteau j'avais donné quand mon bras fut vidé de ses forces, mais en tout cas, il n'avait plus forme humaine.
Ayant repris mes esprits, je m'enfuyais. J'ai couru toute la nuit dans les ruelles de Tamarang jusqu'au petit matin, quand vidé de mes forces je tombai dans le caniveau pour m'y évanouir. J’ignore combien de temps j’y suis resté, gisant et misérable, mais c’est un coup de botte dans les côtes qui me réveilla. Debout au dessus de moi, Ardanan me tendait la main pour me relever. Je n’eus droit qu’à un « Suis-moi. » avant qu’il ne parte d’un bon pas.
J’étais alors sans objectif, sans avenir. Ardanan était un Maître Assassin dans la guilde des Sombrelames, et il m’offrit un choix : lui donner trois ans de ma vie afin qu’il fasse de mon corps une arme, ou retourner dans le caniveau. Il ne m’a pas fallu plus d’une seconde pour prendre ma décision.

Les années qui suivantes furent une succession d’entrainements, de combats, de sauts, de courses, et caetera. Je n’avais aucun temps libre et mes nuits étaient courtes. Chaque jour, nous courrions sur des lieues, nagions dans des rivières glacés, grimpions en haut de bâtiments et d’arbres. Puis nous nous battions à mains nues, avec des dagues, à l’épée, à la lance, à la hache, à l’arc, et avec encore bien des armes dont j’ignorais alors qu’elles existaient. J’ai appris à monter à cheval et à y être aussi à l’aise que si j’étais à pieds, sautant sur son dos au galop, ou me servant de différentes armes.
De nombreuses fois, j’accompagnais mon Maître lorsqu’il avait une cible à assassiner. Finalement, après deux ans et demi à ses côtés, il décida que j'étais prêt à passer l'Ahn-Ju.
J'ai du livrer deux combats contre de redoutables adversaires, le premier à mains nues, et lors du second je pus user de mes armes. Ces deux succès me permirent d'accéder à l'étape finale. L'ultime épreuve consista à éliminer un charlatan responsable de la mort de centaines de personnes à Blancherive. D'autres que moi avait déjà tenté de le tuer - aucun n'était un Sombrelame - aussi ce marchant de mort s'était entouré de plusieurs gardes et sa maison était étroitement surveillée. Or je ne devais en aucun cas être repéré ni dévier de ma mission. Agissant de nuit et par les toits, je parvins à pénétrer chez lui, esquiver les patrouilles, et me rendre dans sa chambre. Je sectionnai sa gorge d'un coup net, ne lui laissant pas le temps d'émettre un son, avant de repartir comme j'étais venu.
Mon Maître afficha sa satisfaction sobrement face au Conseil, mais me récompensa au delà de toutes mes espérances en m'offrant Altar, une épée d'un acier extrêmement résistant, mais aussi extrêmement léger. Solidement harnachée dans mon dos, elle n'a jamais cessé de m'accompagner depuis ce jour. Désormais, j'étais l'égal d'Ardanan : un Maître Assassin Sombrelame.

Depuis ce jour, j'œuvre du mieux que je peux aux intérêts de la Guilde. Je voyage beaucoup, visitant en détail chaque ville et chaque village que je traverse, tachant au mieux de mémoriser les lieux. S'il m'arrive d'accepter des contrats pour de l'argent, je choisi la plupart du temps mes cibles, écoutant les rumeurs et m'assurant qu'elles doivent mourir.

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Loky, 22 ans, M. ɤ Fréquence de connexion ; Minimum une fois par jour sauf exception. ɤ Que pensez-vous du forum? ; Très joli, très fonctionnel et très bien conçu. Top quoi !    ɤ Comment l'avez-vous découvert ? Par ma chérie, connue ici sous le nom d'Althea Snow   .  ɤ Code du règlement ; validé ! ɤ Célébrité choisie ; Joel Edgerton. ɤ Credits (avatar, icon etc.) ; Tumblr, ImageShack.

Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE HERMIT.

Une jolie fiche, un personnage fort sympathique, on est impatientes de le voir évoluer sur les terres de Kahanor !

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !