nom et prénom : Dregnys Ethan âge : Trente et un ans. contrée de naissance : C’est un nordique, né dans le village de Brenwall dans la contrée d’Alcahar. allégeance : Bien que totalement fidèle aux Cavaliers Verts et plus que respectueux de la famille royal, son allégeance va entièrement à son destrier sans qui il n’est rien. Et il lui serait beaucoup plus facile de remplacer un roi que son compagnon de voyage. statut du sang : Fier de ses origines, il considère le sang nordique comme un sang noble et puissant. Mais il n’est que le fils d’un énième chasseur et d’une excellente tanneuse. race : Humains. statut civil : C’est un amoureux de la nature, un amant de la liberté, bien trop volage pour se résigner à fonder une famille. Pourtant, une petite fille de six ans l'attend à Anvilmar. orientation sexuelle : Hétérosexuel métier ou fonction : Messager Royal. faction ou guilde : Cavalier Vert depuis ses quatorze ans, âge auquel il a entendu l’Appel. rang : Aucun pour l’instant, mais c’est un homme ambitieux. armes possédées : Il possède un élégant coupe papier volé à un noble du Sud. Une fine lame transformée en poignard lors de ses voyages sur les routes de Kahanor.  Et pour se défendre à cheval, il utilise un arc court qu’il aime surnommer Brise-Cœur.

ɤ une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du roi halbarad ii, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des sombrelames, pensez-vous que la guilde soit devenue une menace pour le royaume ?
Ne me faîtes pas rire. Les Sombrelames ont toujours été un danger. La menace est partout à Kahanor. Quiconque se proclame Roi en posant une couronne sur sa jolie tête doit marcher sur le fil de la mort. Le Roi a des personnes qui chuchotent à son oreille mais il a besoin plus que cela. Il a besoin de savoir, au contraire, ce que chuchotent les autres. Plus qu’une poignée d’homme fait de muscles recouverts d’acier,  il lui faut des paires d’oreilles aux quatre coins du pays. Et je me ferais un plaisir de devenir l’une d’entre elles. Je suis bien un messager après tout.

ɤ  les animaux qui peuplent la forêt de pestebois semblent être devenus fous. des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. pensez-vous que cela annonce le retour d'un enclin ?
Les loups géants ont toujours attaqués les villages, il n’y a rien d’inhabituelle à cela. Surtout lorsque l’on vient du Nord. Mais il est vrai que je n’ai jamais entendu parler d’une telle crainte pour les animaux. En réalité… Je n’ai jamais eu une telle crainte pour les animaux et les mystères de la nature. La forêt de Pestebois se situe non-loin d’Anvilmar où réside ma fille et sa mère. Et si d’habitude je me demande simplement comment elles vont, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter depuis la naissance des rumeurs. Je n’ai pas pour habitude d’y croire mais si elles devenaient vrais, les conséquences seraient que trop graves pour que je l’ignore. J’essaye pourtant de faire abstraction. Je refuse de croire au retour d’un Enclin.

ɤ suite à la destruction d'une partie de la tour du cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ?
Je n’ai absolument aucun avis sur la question. Bien que depuis peu, je trouve les Templiers dépassés par la situation. Ils ont tentés de nous faire croire qu’ils avaient le contrôle sur les mages mais l’incident prouve le contraire. Ils ont faillis à leur devoir et pour se rattraper ils ont dû commettre l’irréparable. Ce qui est surement juste ou la dernière des solutions. Je n’en sais rien, je ne connais pas leurs méthodes.  Mais ils doivent en payer les conséquences.

ɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ?
Sans l’Appel je ne serais jamais allé au Drôme des Cavaliers Verts. Je n’avais aucune ambition, juste un désir de liberté qui a été comblé.

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Dès lors qu’un souffle glacial s’engouffrait dans la modeste demeure, c’était un souffle ardent remplit d’espoir qui traversait le jeune garçon. Un courant d’air, provoqué par l’ouverture de la porte,  annonçait le retour de son père, partit à la chasse depuis quelques jours. Il avait à peine le temps de venir s’asseoir se réchauffer auprès du feu qu’il se faisait déjà assaillir par son fils, muni de ses yeux à la fois suppliants et admiratifs. Quand ? Alors quand pourrait-il l’accompagner à la chasse ? Dans les montagnes et sous les sapins. Quand pourrait-il voir plus loin que ce village ? Découvrir le monde.  Ce n’était que l’affaire de quelques années lui répondait-il à chaque fois, sa large main rude sur le haut de son crâne, l’air doucement exaspéré. Et à chaque fois, Ethan repartait auprès de sa mère, les épaules rabattues mais surtout, le cœur refroidit.
Il avait à peine six ans et sa vie semblait déjà prendre une ennuyante routine à ses yeux. Il ne le fit jamais remarquer parce qu’il ne savait pas que les choses pouvaient être autrement. Ethan est le dernier venu sous ce toit, après deux frères plus âgés de seulement de cinq et trois ans. Ce qui suffisait largement pour accompagner leur père à la chasse et assez aussi pour reprendre sa réputation de chasseur. Alors il était celui qui devait hériter de la dextérité de sa mère pour travailler le cuire. Une situation qui plaisait évidement à cette femme mariée par le bon vouloir de son père. Elle allait être l’initiatrice de la vie de l’un de ses fils. Elle prenait un plaisir aveugle à enseigner à son dernier, chaleureuse, aimante et surtout protectrice. Obéissant, Ethan apprit sans poser de question ce à quoi on voulait le destiner tout en étouffant cette étrange sensation. Ce qui était  vain dès lors que son père ouvrait de nouveau la porte.
 
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes raisons réunies
J’écris ton nom

Le vent balaya la fine peau de bête sur laquelle il travaillait, s’inquiétant d’abord pour son travail, il fut débarrassé de tous tourments en voyant son père. Son cœur bondit en même temps que ses jambes et en quelques secondes seulement il le rejoignait, enlaçant l’épaisse fourrure encore enneigée. Répétant inlassablement ce rituel, le garçon maintenant âgé de neuf ans débordait de conviction, se disant que cette fois : c’était la bonne. Et dans un rire rauque, l’homme souleva son fils du sol pour mieux voir ses prunelles enfantines s’illuminer lorsqu’il lui annoncerait qu’il viendrait chasser le lapin avec eux, dès demain.
De  lapins, il l’amenait traquer des renards. De renards, il le fit s’approcher des cerfs. Et jamais ils ne revenaient avec les mains vides. Si au début le chasseur vétéran pensait à de la chance, il se rendit très vite compte que son fils possédait un certain talent, maladroit mais un talent. Il relaya son fils aîné aux côtés de sa mère pour l’aider et s’assurait d’avoir Ethan pour une bonne chasse. Une croyance naïve dont  il se délectait, amusé de voir son fils se fondre aussi bien à la nature, marcher avec aisance dans les épaisses forêts et résister à la rigueur des montagnes. C’était comme s’il avait toujours connu ça. Gunter, père jusque lors ignorant, se surprit à éprouver des remords quant à l’éducation de son fils, prêt à rattraper toutes ces années privées inutilement. Au fils des années, il apprit à distinguer deux enfants différents. Assis prêt du feu de sa demeure, il observait un petit homme à l’allure nonchalante, traînant une certaine mélancolie derrière ses pas gauches. Le chasseur était agacé de le voir aussi taciturne une fois rentré d’une merveilleuse chasse. C’était comme s’il n’était jamais comblé, en proie à une envie dévorante. Parce que le garçon qu’il admirait quand il venait s’asseoir sur un tronc abandonné était un garçon dont les épaules fièrement tenues semblaient acquérir une soudaine maturité. Ses pas devenaient de moins en moins perceptibles dans la neige et le plus étonnant de tous, c’était cette capacité à devancer son père pour repérer des bêtes juste en tendant l’oreille. Des aptitudes qui firent leur apparition avec le temps, après des chasses de plus en plus longues. Des aptitudes qui n’étaient que des bribes d’un talent dont Gunter pensait avoir le mérite de lui avoir enseigné.

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Les doigts prêts à bander la corde de son arc, il avançait dans la forêt au Sud de Brenwall dont il commençait à connaître les particularités. Mais la forêt aussi le connaissait, elle l’avait vu grandir et c’est aujourd’hui un jeune garçon de quatorze ans qu’elle accueillait. Il s’enfonçait à tâtons dans la neige, d’une allure tant prudente que respectueuse de ce qu’il l’entourait. Bien qu’il soit toujours accompagné de son père, il avait fini par évoluer indépendamment de celui-ci, s’éloignant pour chasser à son propre compte. La solitude était le prix à payer pour satisfaire ce besoin de liberté, une satisfaction qu’il ne trouvait qu’ici, perdu dans les paysages nordiques qu’il appréciait tant. Voyager sans restriction était son plaisir. Et il se surprenait parfois à vouloir découvrir plus que la neige et les montagnes, être porté par le vent aux quatre coins de Kahanor. Mais si d’habitude Ethan ne prenait que quelques minutes pour rêver, ce jour-là perdu entre les immenses sequoias, son rêve se prolongea bercé par un doux murmure. Ses pas devinrent moins mesurés, ses bras moins tendus et son arc avait fini par pendre au bout de ces derniers. Il avançait dans les bois, sachant pertinemment où aller, comme s’il s’agissait d’une obligation. Alors guidé par ces mots qu’on lui susurrait à l’oreille, il abandonnait sa chasse, abandonnait ceux qui se trouvaient derrière lui et il avançait. Bousculé par une lourde claque entre les deux épaules, Ethan levait les yeux soudainement réveillé par ce rire rauque qui caractérisait tant son père.  Il avait été rattrapé par celui-ci, bien plus agile et rapide que lui finalement. Gunter riait et se moquait de ce qu’il venait de voir, la façon il avait vu son fils marché maladroitement dans ses pensées. Il demanda alors sans gêne s’il était question d’une fille, une jolie fille précisait-il et descendante d’un riche marchand si possible. Il aurait été prêt à fixer leur mariage à peine rentré, Ethan savait qu’il ne fonctionnait que par intérêts et c’est bien pour ça qu’il venait chasser avec lui. Mais il ne répond pas, sonné encore par cette voix qui avait envahi sa tête. Gunter en rajoute, demandant si elle lui avait lancé un sort pour qu’il ne parle pas, si elle utilisait de la magie. Magie. Ce mot le réveillait à nouveau. Après s’être assez tut, il se mit à rire avec son père, hochant négativement la tête pour le contredire. Dès lors que Gunter passa son bras autour du cou son fils pour le ramener en arrière, l’éloignant de sa destination. Les mots se firent plus violent dans sa tête, la voix plus forte et surtout, le désir de partir plus insoutenable. Ethan n’avait que ça à l’esprit. Liberté. Partir par envie. Partir par besoin. Partir par devoir. C’était maintenant ou jamais, quand on l’appelait. Il était sorti de table en prétextant de vouloir prendre l’air et pendant que son père ramenait encore cette histoire de fille, il avait embrassé le front de sa mère, une dernière fois.

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

La  tête vacillante au gré des secousses que subissait la modeste charrue dans les chemins de terres et le regard fixé entre les deux oreilles du cheval de trait, Ethan refusait de répondre au vieux marchand qui tenait les rênes.  Parce qu’ils avaient un accord. Les trois peaux de loup géant qu’il avait volé à son père contre le voyage jusqu’à Aubétoile.  Il n’avait en rien exigé de parler, surtout lorsque le vieux lui demandait ce  qu’un enfant ferait seul à la capitale. Il se le demandait lui-même à vrai dire… mais il savait où aller.
Le voyage s’éternisait. Le vieil homme (qui insistait pour que le garçon l’appel « Ingvald » et non « le vieux ») était un marchand avant tout et s’arrêtait dans les grands villages le temps d’une journée ou deux, faisant quelques détours avant de les amener à la capitale. Prétextant la pitié au début, Ethan s’était résolu à l’aider dans son travail mais forcé d’admettre qu’avec le temps, il se plaisait à découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles personne, d’autre façon de vivre. A force, c’est avec le cœur serré d’excitation et battant de curiosité qu’il rentrait  dans chaque village. Il se jurait à chaque départ de ne pas oublier leur existence, promettant même de vouloir y retrouver le regard remplit tant d’innocence que d’émerveillement.  Néanmoins, entre chaque village, les longues distances à parcourir furent loin d’être aussi passionnantes. Toutefois, il y a bien un jour ou son enthousiasme fut tel qu’il en oublia de reprendre sa respiration, gonflant ses joues durant de longue secondes avant de les faire exploser de joie. Ils étaient arrivés à Aubétoile et jamais il n’aurait pensé qu’il existait une telle splendeur à Kahanor.
En partant de Brenwall avec le vieil homme, Ethan pensait qu’il serait facile de descendre de cette charrue et en finir une bonne fois pour toute avec lui une fois dans la capitale. Mais le fait était là : devant les grandes portes blanches de la cité, les yeux rivé sur le dos courbé d’Ingvald, il ne savait pas comment s’enfuir. Il voulait remercier. Il voulait l’entendre dire qu’ils se reverraient sur les routes. Mais il était déchiré entre cet égo mal placé et la peur de sa réaction. Entrouvrant les lèvres, il était sur le point de lancer une de ses habituelles réflexions pour se faire remettre à sa place par ses paroles de vieux sages. A la place, il se retournait pour lui tendre une fourrure de loup géant, une de celles qui lui avait donné pour le payer. C’était sans laissé le garçon répliquer qu’il le forçait à accepter ce « présent » et rajoutait que, quelques sois les raisons de son départ, il devait toujours se souvenir de ses terres d’origines. Puis il se retourna, sans même un au revoir, l’abandonnant à l’immensité d’Aubétoile.

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Ils appelaient ça l’Appel. Cette voix à la fois gracieuse mais importune qu’il l’avait guidée jusque sous le drapeau des Cavaliers  Verts. Un symbole qu’il apprit à porter fièrement au Drôme, où on l’accueillit. Persuadé depuis des années qu’il était destiné à parcourir les terres de Kahanor, Ethan n’eut aucun mal à devenir l’un d’entre d’eux. Il en fut de même quant à l’éducation apportée, bien que sa rigueur ait été par moment dur à supporter. Il restait ce gamin (devenu presque adulte pour l’heure) qui désirait s’affranchir de toutes contraintes, ayant un goût un peu trop prononcé pour la liberté. Ça se ressentait d’ailleurs dans son intégration dans la vie communautaire, ayant l’esprit bien trop volage pour se lier correctement d’amitié. Mais sa fidélité n’était pas à prouver tant en vers ses camarades qu’à la famille Royal.
Trépignant au milieu de la cours, cela faisait des heures qu’il patientait –et dieu sait que ce n’est pas son fort. Il attendait son tour, il attendait d’être enfin considéré comme un Cavalier Vert à part entière quand on lui remettrait les rennes de son cheval. Le jeune homme avait toujours admiré la monture du Cavalier dont il était l’écuyer et espérait avoir un tel étalon dont la robe noir s’accordait parfaitement à leur tenue. Et quand vint son tour, un homme fit un avancer une bête bien plus frêle que les autres, une jument de surplus à la robe grise faussée par une large tâche blanche sur la cuisse. Sa déception se lisait sur son visage comme un titre dans un libre ouvert.  Il était prêt à renoncer, refusant une telle monture. Mais il avait prêté serment, il avait donné son allégeance depuis bien longtemps. Et dans un dernier mouvement insistant, on lui confia sa monture. L’homme lâchait les rennes et dans un sourire amusé, il lui révélait d’un air confiant qu’il ne pouvait avoir meilleure monture. Rapide, agile, discrète, sa jument était comme lui au combat. Une fois en scelle, galopant dans les plaines au nord de la capitale, Ethan avouait pour la première fois avoir eu tort et rangeait une bonne fois pour toute cette arrogance qui écorchait ses mots. Son allégeance, à partir de ce jour, n’allait qu’à sa jument, Griselune.

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Ethan riait dès qu’on lui parlait de famille. Il niait de bout en blanc ne pas être attaché à un foyer. Il refusait de l’être et voulait qu’aucune femme n’attende son retour, parce qu’il ne reviendrait pas. C’était aussi pour lui une faiblesse. C’était, contre son gré, devoir s’inquiéter pour quelqu’un dans ce large continent et être par conséquent forcé de revenir. Il ne pouvait se le permettre et de toute façon il refusait cette idée. Alors il riait et il en rit toujours...Pour nier. Pourtant chaque fois que le Cavalier doit aller dans le Nord, il fait un détour par Anvilmar pour rendre visite à sa fille. Helena. Sa mère est une tisseuse, une énième femme avec qu’il a prétexté désirer un toit pour la nuit pour finalement obtenir un lit chaud partagé. Lydia faisait partie de ces femmes néanmoins, avant de devenir la mère de sa fille, elle fut l’une des rares qu’il est retourné voir deux fois. Sans cela, il n’aurait pas apprit l'existence d'Helena. Il a toujours vu ce retour comme une chance mais aussi une faute. Il avait dû mettre une part de liberté dans ce foyer.
Descendant de sa monture, le Cavalier constatait avec soulagement que le village était toujours intact. Il se retournait vers sa scelle pour tirer de l’une de ses sacoches en cuire une fine statuette. A peine avait-il tourné les talons qu’il y avait sa petite fille accroché à son genou. Il adressait un bref regard à cette femme qui attendait les bras croisés derrière, tentant un léger sourire bancal, avant de s’abaisser soudainement pour attraper Helena contre son armure, la soulevant du sol. Un large sourire comme on ne connaissait peu s’affichait sur son visage pour la saluer. Sans se faire attendre, il lui remettait cette statuette apportée de Tamriel. C’était son rituel, un geste en réalité pour se faire pardonner. L’enfant encore dans les bras, il attendait qu’on lui propose d’entrer pour se faire une place près du feu. S’il était revenu aussi vite cette fois, c’était parce qu’il avait entendu les rumeurs concernant Pestebois. Il craignait qu’Anvilmar soit la prochaine zone touchée. Il attendait donc qu’Helena s’éloigne pour demander à sa mère si tout allait bien. La question habituelle bien que cette fois, elle soit remplie de réelles inquiétudes. D’un hochement de tête, Lydia lui apportait sa réponse. Et c’est après un long silence qu’elle demandait s’il restait pour la nuit. Forcément. Mais c’est bien les seules paroles qu’ils auraient échangé ce soir-là avant que l’attention se porte de nouveau sur leur fille.

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Depuis les Tranchantes, Ethan observait Brenwall en contre bas. Il avait pris de la hauteur avec sa monture pour prendre le temps de douter. Pourtant ce ne fut que l’histoire d’un aller et retour, repartant aussitôt pour Aubétoile. Il se disait qu’un jour il serait de nouveau envoyé ici pour porter une lettre. Et c’est à ce moment-là, peut-être, qu’il trouverait le courage de franchir la porte de sa bâtisse d’enfance.

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Je suis une jeune femme bande de coquinou !  ɤ fréquence de connexion ; Je ne rp pas tous les jours mais je suis connectée chaque jour ! ɤ que pensez-vous du forum? ; Oh mon dieu toutes ces annexes ! (dans les deux sens du terme) J'ai mis du temps à tout lire/assimilés mais bordel ce que c'est complet. ** Plus sérieusement, il faut un peu de curiosité pour s'intéresser complètement à l'histoire mais c'est... prenant, fascinant. Au début, j'avouerais avoir un peu... boudé face au mélange des références, en pensant qu'il n'y aurait pas d'originalité. Et finalement, je me suis laissé prendre au jeu et je regrette pas. Magnifique boulot d'ailleurs, bravo ! ɤ comment l'avez-vous découvert ? En cherchant désespérément un peu partout (avec une amie : Drathir ♥), je suppose ? ;_;  ɤ code du règlement ; War will weather the souls of the lost. ɤ célébrité choisie ; Henry Cavill ɤ credits(avatar, icon etc.) ; Tumblr, notre ami. ~   

Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE JUSTICE.

En premier lieu, permets-moi de m'excuser au nom du staff pour l'attente. Les membres de l'équipe ont quelques petits soucis qui les ont tenus éloignés du forum, ce qui a fini par créer un gros retard.

Donc, concernant ta fiche, c'est très bien, tu as une jolie plume, tu sembles avoir bien cerné pas mal de choses sur l'univers et les Cavaliers Verts, ce qui est une très bonne chose. Cependant, j'ai remarqué pas mal de petites fautes tout au long de la fiche. Rien de bien grave, mais, pense à te relire pour tes futurs rp. Bienvenue donc, et en espérant que tu te plaises parmi nous.

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !