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 « La solitude est un art [Peter]

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AuteurMessage
Drathir Linath
Drathir Linath
ɤ REGISTRATION : 01/06/2014
ɤ PARCHEMINS : 34
ɤ STATUT DU SANG : Fille d'éleveur de chevaux et d'herboriste
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Cahoridie
ɤ METIER OU FONCTION : Eleveuse/dresseuse de chevaux
ɤ INVENTAIRE : Une jument nommée Isïl, ô combien intelligente, qu'elle a dressé elle même il y a longtemps. • Un arc de modeste facture, une dague d'acier et un couteau de chasse glissé dans la botte • Une bourse

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MessageSujet: « La solitude est un art [Peter]   « La solitude est un art [Peter] EmptyLun 16 Juin - 15:57

❝La solitude est un art
• feat. Peter Harrison •



Les plaines d’Ultear offraient aux cavaliers même les plus modestes un des plus grand plaisir de la vie : celui de chevaucher aussi vite que l’éclair, donnant aux montures l’occasion de montrer ce qu’elles avaient dans le ventre, libérant les membres noueux via à un galop effréné. Drathir ne faisait pas exception à la règle et prenait un malin plaisir à relâcher la pression sur les rênes de sa jument, libérant cette dernière et lui offrant le plaisir d’une course. Ce fut donc pour cela que la cavalière se retrouva penchée sur l’encolure de l’animal, s’agrippant à quelques crins et encourageant sa monture, l’ombre d’un sourire aux lèvres. Isïl était une jument grise ayant une confiance absolue envers son cavalier, elle n’hésite pas à exécuter le moindre ordre que l’on pourrait lui donner. Le dressage offert à l’animal faisait que ce dernier ne craignait que très peu de choses, dans tous les cas il n’irait que très rarement s’enfuir et abandonner son cavalier derrière lui et sa docilité à toute épreuve faisait de la belle un cheval fiable sur lequel on pouvait compter. L’on était bien loin de la nervosité naturelle des étalons qui les rendait parfois capricieux ou imprévisible. Quoi qu’il en soit, cavalière et monture parcouraient donc les vastes plaines de Cahoridie, ceci dans le but de rejoindre la serpentine et de longer le fleuve en question jusqu’à Aubétoile. Depuis quelques années à peine, la dresseuse de chevaux se rendait régulièrement à la capitale, ceci dans le but de rendre visite à la famille de son défunt époux. La mort de ce dernier avait au final permis un rapprochement plus conséquent encore entre la demoiselle et sa belle-famille, comme si ce vécu en commun avait permis de créer une complicité toute particulière. La jeune femme se serait toutefois bien passée de l’unicité de ce lien étant donné qu’il impliquait la mort de celui qu’elle avait aimé. Ce fut dans un soupir qu’elle préféra cesser de ressasser le passé, ce qui est fait est fait, elle ne pouvait y changer quoi que ce soit. Elle préféra alors exercer une brève pression sur les rênes, contraignant ainsi Isïl à ralentir le mouvement alors qu’elles se rapprochaient du fleuve. Le sentier qui longeait ce dernier était à l’ombre d’un grand nombre d’arbres, assurant ainsi la fin des plaines d’Ultear.

L’écoulement régulier, quoi que par moment furieux, du fleuve avait quelque chose de reposant. L’humidité qui se dégageait du lieu contrastait avec le soleil de plomb et cela, accouplé à l’ombre offerte par la végétation, rendait le moment plus qu’appréciable. Dans un soupir satisfait, la cavalière repoussa quelques mèches blondes en arrière, délaissant les rênes afin de réajuster la dague qui pendait à sa ceinture ainsi que l’arc et le carquois logés dans son dos. Loin d’être une meurtrière née, loin d’être capable de prouesses guerrière digne de ce nom, la jeune femme avait toutefois appris à se servir un minimum des armes qu’elle possédait et elle avait surtout appris que savoir se défendre était nécessaire dans ce monde. A défaut d’être doué,  il fallait avoir suffisamment d’assurance pour faire croire que l’on pouvait botter le derrière du moindre bandit qui s’en prendrait à vous. Sinon il n’était pas rare de se faire détrousser ou tuer au détour d’un sentier. Ravalant l’agacement procuré par ces simples pensées, Drathir sursauta alors sur sa selle quand Isïl manqua de tomber en avant, sa jambe ayant soudainement flanché sous son poids et l’animal n’ayant évité la chute que de justesse. Stoppant aussitôt sa jument, la demoiselle mit pied à terre, flattant l’encolure de sa compagne avec douceur alors qu’elle s’accroupissait près d’elle, effleurant du bout des doigts ce membre qui avait flanché.

« Alors ma belle qu’est ce qui t’arrives… La concernée avait en effet le pied sûr, d’ordinaire, si bien qu’il n’en fallut pas plus pour inquiéter sa propriétaire sur le moment. Sourcils froncés, elle passa sa main sur un point précis et soupira en sentant l’animal frémir sous son toucher, avant de reculer lentement sa jambe, comme brûlée par ce simple contact. Le point était chaud, légèrement gonflé : une entorse. Flattant avec affection la jument, qui resta parfaitement immobile, Drathir se glissa à hauteur de sa sacoche qui pendait sur les flancs de l’animal, s’emparant de quelques onguents à l’intérieur ainsi que d’un bandage. Se penchant à nouveau sur la blessure, ce fut avec délicatesse que la jeune femme appliqua le baume destiné à apaiser la douleur, avant d’humidifier le bandage dans l’eau pour l’enrouler ensuite autour de la jambe de sa compagne, s’assurant ainsi d’éviter que la blessure ne gonfle encore plus. C’est pas de chance ma toute belle, tiens bon va, on à bientôt atteint la ville et une fois qu’on y sera on prendra tout le temps nécessaire pour que tu guérisses. »

Se redressant et déposer un baiser sur le front de l’animal qui hocha la tête comme pour signaler son accord, ce fut à ce moment précis qu’un bruit attira son attention plus loin. Levant les yeux, la demoiselle discerna plus loin la silhouette d’un cavalier. S’il semblait seul, elle ne put s’empêcher de se méfier, d’instinct. Si bien que la seconde qui suivit, la cavalière avait son arc à la main, il ne manquait pas grand-chose pour qu’elle n’encoche une flèche si jamais cette rencontre tournait au vinaigre d’une quelconque manière. Attendant que l’inconnu exécute quelques pas de plus en sa direction, elle finit par le héler avant qu’il ne soit trop proche, toujours postée aux côtés de sa jument

« Je peux vous aider ? »

Un semblant de politesse, dans l’espoir d’être fixée sur les intentions de cet homme. La confiance n’était pas son fort, et le fait que cet individu soit seul ne changeait rien à la donne pour elle.

•••

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