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 à la croisée des chemins (+) AZGHABAL&NOVA

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Novadwynn Aeducan
Novadwynn Aeducanthe emperor
ɤ REGISTRATION : 13/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 77
ɤ STATUT DU SANG : du sang royal coule dans ses veines, descendante de la famille royale.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : née à Forteterre, la contrée qui a vu naître la plupart des gens de son peuple.
ɤ METIER OU FONCTION : héritière du trône perdu de Forgenerg, princesse sans royaume.
ɤ INVENTAIRE : une lance noire fabriquée par son peuple, son épée et son bouclier, des dagues, un diadème, des trésors de la famille Aeducan, un miroir et... un rasoir? ;P

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MessageSujet: à la croisée des chemins (+) AZGHABAL&NOVA   à la croisée des chemins (+) AZGHABAL&NOVA EmptyMar 15 Avr - 3:20


ɤ à la croisée des chemins
AZGHABAL ZIRAK & NOVADWYNN AEDUCAN

Des mois d'errance sur les Terres de Kahanor. Des mois seule, perdue et ses appels à l'aide sans échos. La noblesse humaine n'a que faire d'une princesse sans royaume à moins que celle-ci ne se présente avec des joyaux perdus uniques à son héritage. De simples profiteurs à ses yeux. Jamais elle ne les laisserait profiter de la dernière gloire de son peuple. Sa maison, sa famille avait disparue périssant lentement depuis les dernières années. Partout où elle allait, tout ce qu'elle voyait était les grandes jambes de ses humains avares. Elle en avait assez d'être ignorée, de devoir se faufiler dans les rues de la ville humaine surchargées et dans lesquelles elle se faisait bousculer. Surtout depuis quelques temps... Quand la nouvelle d'un assassinat contre le jeune roi était parvenue à ses oreilles, la naine avait compris qu'elle ne serait en sécurité nulle part. Et la nouvelle rendait anxieux les humains et la ville lui avait semblé encore plus agité encore... si cela était possible. Novadwynn avait donc quitté la Cahoridie et cela faisait plusieurs jours qu'elle arpentait les territoires de Medraven. Depuis qu'elle était tombée entre les mains sales d'un marchand-forgeron sans aucun talent, elle ne supportait pas les semblables de son ravisseur. Lorsqu'elle était passée par Lakeshire, elle était tombée sur le marché où déambulait les membres de la fameuse Guilde marchande. Elle avait tenté, tant bien que mal, de faire quelques affaires mais, finalement, elle n'avait pas réussi à se départir des quelques biens précieux qu'elle possédait toujours. Un marchand avait même exigé sa couronne en échange d'un peu de nourriture.

Outrée, Nova avait quitté sur le champ le marché. Elle n'avait pas réussi à se procurer un petit quelque chose à manger. Son ventre émettait quelques grognements plaintifs. Cela faisant deux jours qu'elle n'avait pas vraiment mangé. À la croisée des chemins entre deux villages, elle s'était arrêtée sur le bord d'une rivière à l'eau claire et limpide. Le courant était doux et elle pouvait voir quelques poissons se faufiler entre les algues au fond du cours d'eau. Elle plaqua ses mains contre son ventre, la faim la tenaillant méchamment. Elle avait grandi dans un petit palais, la demeure des derniers représentants de sa famille et jamais elle n'avait eu droit de le quitter, du moins, sans une garde rapprochée. Jamais elle n'avait eu besoin de chasser ou pêcher et encore moins se battre. Depuis les derniers mois cependant, elle avait dû trouver des moyens de survivre. Les dix années passées, enchaînée dans la cave humide et froide de son ravisseur avait forgé son caractère et son désir de vivre était encore plus fort. La naine avait dix années de liberté à rattraper... Elle n'avait jamais pêché auparavant, mais cela lui parut nécessaire à ce moment précis. Elle devait trouver un moyen d'attraper les petits poissons. Elle posa son sac de voyage et s'avança sur les rochers glissants avec précaution. Le dernier espoir du peuple nain mourant d'une stupide chute sur des rochers acérés puis, noyée était loin d'être l'image glorieuse qu'elle voulait laisser au monde entier.

Alors, lentement et mesurant chacun de ses pas, elle agrippa des branches fines et brisées qui traînaient sur le sol et entreprit le travail minutieux de fabriquer une canne à pêche improvisée. Étant habile forgeronne, elle se dit que fabriquer une simple canne de bois ne devait pas être si compliqué et pourtant, cela lui prit une bonne heure pour enfin être satisfaite du produit final... s'assurant que la corde allait tenir. Elle ne voulait pas que les poissons lui filent entre les doigts. Elle s'installa confortablement... du moins, le plus confortablement possible sur la pierre froide de la rive et jeta la petite ligne couverte de gelée à l'eau. Les poissons semblèrent effrayés par le choc sur la surface paisible de la rivière mais, Nova ne se laissa pas abattre. Elle resta patiente... immobile. Incertaine de la marche à suivre, elle guettait les mouvements dans l'eau et gardait ses mains fermement accrochée à la canne. Le soleil brillait dans le ciel, aveuglant parfois la naine lorsque ses rayons venaient frapper les petites vagues et se refléter sur son visage. Elle laissa son esprit vagabonder, se demandant de quoi aurait l'air une de ses damoiselles de la cour qu'elle avait croisé à Aubétoile en train de pêcher comme elle le faisait à l'instant. Cette pensée fit glisser un léger sourire sur le coin de ses lèvres. Les dames de la cour étaient loin de se salir les mains et seraient probablement fort maladroites dans sa situation. Elle sursauta lorsqu'un premier poisson agrippa sa ligne. Elle le remonta vers elle et constata qu'il était plutôt petit. Elle décida d'utiliser sa première prise comme second appât pour attirer une plus grosse proie. Elle était une naine, par tous les dieux, il lui fallait plus que cela pour assouvir sa faim. Son appétit et son goût pour la bonne bière lui avait attiré bien des regards perplexes dans les villes humaines, probablement surpris de voir autant de viande englouties par un si petit bout de femme.

Sa ligne de nouveau dans l'eau, elle se mit à siffloter et chantonner une chanson. Un hymne nain que sa mère lui chantait souvent lorsqu'elle était petite... enfin... plus petite encore qu'elle ne l'est aujourd'hui. Un chant grave venu des profondeurs de Forgenerg, une mélodie pour se souvenir de ses origines. Nova ne chantait pas aussi bien que sa mère, certes mais son chant était mélodieux et doux. Elle se laissa bercer par sa propre voix, laissant de nouveau ses pensées vagabonder. Ainsi, elle ne perçut la présence dans son dos uniquement lorsque l'inconnu posa les pieds sur les branches qu'elle avait utilisé pour fabriquer sa canne. Elle sursauta et glissant dans le cours d'eau lorsque le craquement s'éleva. Le bas de son corps termina dans l'eau, mais elle réussit à se soutenir sur la berge et sortit immédiatement de la rivière pour se lever d'un bond sur le rocher. Elle se retourna promptement, une petite lame à la main pour faire face à l'inconnu. Sa canne, résultat d'un travail acharné, venait de couler dans le fond de la rivière. Elle se mit à pestiférer contre l’intrus, le traitant de tous les noms dans toutes les langues possibles.

" Arg... Espèce de Garn puant, t... Mais, vous êtes un Nain! " s'exclama-t-elle bêtement. La surprise la cloua sur place, immobile comme une statue.

Un semblable se tenait debout devant elle ; un autre nain. Le premier, et peut-être le dernier, qu'elle croisait sur son chemin. Elle ne savait pas si elle devait sauter de joie, aller le serrer dans ses bras en bonne camaraderie ou bien se méfier. Dix années avaient passées, son peuple disparaissait lentement... qui sait ce qu'ils étaient devenus. Son peuple n'était peut-être plus aussi droit et juste qu'elle se rappelait. Peut-être ce nain était-il devenu un voyou... Sa petite couronne dans son sac de voyage et quelques autres trésors, il était peut-être là pour la dépouiller? Elle savait que certains nains avaient survécus mais jamais elle n'aurait cru en croiser de si tôt. Elle baissa sa dague tout en gardant ses distances, ignorant ses jambes mouillées et frigorifiées.

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Äzghabâl Zìräk
Äzghabâl Zìräkthe hermit
ɤ REGISTRATION : 01/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 253
ɤ STATUT DU SANG : Le clan Zìräk était noble il fut un temps, mais désormais, qui s'en soucie?
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Dans les montagnes autour de Loch Modan à Medraven
ɤ METIER OU FONCTION : Aventurier et Forgeron itinérant.

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MessageSujet: Re: à la croisée des chemins (+) AZGHABAL&NOVA   à la croisée des chemins (+) AZGHABAL&NOVA EmptyMer 23 Avr - 21:06


♫ Vous qui m'appelez l'étranger, de vous je n'ai plus rien à faire
Vous qui m'avez tant demandé, j'ai laissé passer du temps
ɤ


« Nombreux sont ceux qui ont toujours rêvé de pouvoir abandonner leur vie pour prendre la route. Certains, simplement en tant que voyageur, certains en explorateurs, désirant découvrir le monde pour qui sait ? Écrire ses mémoires, afin d'en faire profiter le plus grand nombre, écouter les histoires des différents peuples de Kahanor, apprendre à leur côtés leur coutumes, leur histoires, leurs légendes. D'autres encore plus battant rêveraient plutôt de devenir voyageur, survivant comme ils le pourraient, affrontant divers dangers au cours de leur périples, s'engageant auprès de divers nobles et bourgeois.Pour les plus nantis d'entre eux, et les plus valeureux, certains épousaient la carrière de paladin, chevalier errant au service du peuple, se voulant secourir la veuve et l'orphelin. Une vie simple et altruiste. Pour d'autres encore, bien moins scrupuleux, il était possible de devenir brigands de grands chemins. Malgré leur différences, nombreux étaient ces hommes et ces femmes à vouloir voyager vers l'inconnu. Était-ce, l'inconnu qui les fascinaient ? Ou bien était-ce l'envie de vivre une vie ou la monotonie ne pouvait exister ? Certains d'entre eux cherchaient à apaiser leur soifs de combats, d'honneur, et d'aventure, tandis que d'autres eux, ne cherchaient qu'un moyen de remplir au mieux leur bourse. Dans tous les cas, ces fameuses routes permettaient de nombreuses rencontres, bonnes ou mauvaises. Nombreux sont ceux à avoir trouvé la mort sur celles-ci, s'étant montrés trop téméraires contre un groupe de brigands, ou dévorés par une quelconque horde de bêtes sauvages. Mais … Plus nombreux encore sont ceux à s'être lié profondément avec l'une de ses rencontres hasardeuses. Combien sont ceux à pouvoir parler, le baume au cœur, de l'un de ses plus proches amis rencontrés durant un voyage ? Un ami avec qui ils auraient combattus de nombreuses fois, dos à dos, chacun veillant sur la sécurité de l'autre, surmontant ainsi tous les dangers grâce à une confiance absolue ? C'est le cas d'un certain nain, Äzghabâl de son prénom. Forgeron itinérant et aventurier à ses heures perdues. Reconnu comme un spécialiste du Sombrefer. Cela faisait bien plus de cent ans que notre « homme » voyageaient, parcourant tout le royaume en quête de richesse, et de richesse seule. Car oui, autant le dire franchement, la gloire, il n'en avait pas grand chose à faire. Tout ce qui l'intéressait était de pouvoir gagner suffisamment pour se retourner la tête à n'importe quelle taverne, tout en se permettant de passer du bon temps dans un bordel. Durant ses nombreux voyages, il rencontra beaucoup de personnes. Toutes plus exécrables les unes que les autres. Pour ne rien vous cacher, l'aventurier détestait les Hommes, arrogants, ignorants et dédaigneux, il ne pouvait les supporter, du moins, pour la plupart. Il lui était arrivé de se faire quelques « copains » dans des soirées bien trop arrosées. Bien sûr, il appréciait la présence des humaines qu'il se payait, mais, les personnes qu'il pouvait appeler « amis » était rares, bien trop rares. Et, aussi étonnant que cela puisse être, la personne qu'il considérait comme la plus proche de lui était une humaine, une magnifique humaine, répondant au nom de Morrigan Storm. Il fit sa rencontre sur une mission, bien payée, bien que de prime abord ils allaient combattre, ils finirent par s'allier, et s'apprécier. Durant de nombreuses nuits, lui ne pensait qu'à une seule chose : partager sa couche. Mais, peu à peu … Äzghabâl se lia à elle, profondément, plus qu'à quiconque.

Pourquoi vous parler de tout ça ? Car, sur les routes, notre ami moustachu fit une rencontre bien plus marquante que celle avec Morrigan. Une rencontre qui valait tout l'or du monde, tout les bordels qu'il aurait pu visiter, plus que tout.

L'histoire qui nous intéresse se déroule par une belle après-midi, tandis que l'Hiver touchait à sa fin. Äzghabâl ayant trouvé un travail à Lakeshire, il y était resté quelques jours, s'occupant de retaper diverses pièces des marchands du coin. Un essieu par-là, un portail par-ci, ou encore diverses armes abîmées. La paie fut correcte, en plus d'offrir un lit confortable et de quoi se remplir la panse. Le nain le savait très bien, la guilde des Marchands pouvait se montrer généreuse pour la collaboration d'un nain et de ses talents. Après tout, n'était-ce pas de notoriété publique que ces derniers étaient les meilleurs artisans ayant foulés le sol de Kahanor ? A vrai dire, cela était à moitié vrai, car, les elfes, bien que disparu avaient laissés derrière eux des armes dignes des Dieux, dont Äzghabâl ne saurait recréer ne serait-ce que le quart de leur qualité. Malgré tout, ces armes font désormais office de légendes pour la plupart. Donc, pour en revenir à notre histoire, une fois son travail terminé, on lui expliqua que le village voisin était potentiellement à la recherche d'un bon artisan. Des rumeurs racontaient que leur unique forgeron avait rendu l'âme voilà un moment déjà et que le travail s'accumulait, ce qui pouvait donc promettre un joli petit paquet de pièces à se mettre dans la poche.

Déterminé à rejoindre le travail qu'on lui promettait, le nain prit la route, longeant une rivière, préférant suivre le conseil d'un des marchands, pour trouver plus facilement l'endroit, il semblait heureux de ses deniers jours, il avait ramassé suffisamment d'argent pour bien fêter ça au prochain village, en plus de quoi on lui avait gentiment offert un casse-croûte à dévorer sur le chemin. Que demander de plus après tout ?

Alors qu'il avançait paisiblement, quelque chose attira son attention. Un sifflotement. Bien qu'au début il n'y prêtait guère attention, très vite, l'air lui rappela quelque chose. Il s'arrêta un instant afin de pouvoir se concentrer et se remémorer où est-ce qu'il l'avait entendu. Oui, vous savez … Ce sentiment énervant de connaître quelque chose mais de ne plus pouvoir mettre un nom dessus, alors que ce dernier est sur le bout de notre langue ? Le forgeron aurait fini par pester si, très vite, des paroles ne s'étaient pas jointes à la musique sommaire. Ces paroles … Étaient en langue naine. Était-ce possible ? Était-ce réel ? Ces vers étaient ceux que lui chantaient sa mère lorsqu'il était encore jeune et imberbe. Qui d'autre qu'un nain pouvait connaître ce chant ? Qui d'autre qu'un nain pouvait avoir un si bon parler ? Qui d'autre ? Après une brève réflexion, il s'avéra très vite pour notre ami que cela ne pouvait qu'être un de ses très rares confrères.

Décidé à rencontrer cette personne venue, tout comme lui, de l'Ancien Monde, il se mit à chercher d'où provenaient cette voix. Il ne mit pas longtemps à trouver et fut surpris. Cette personne était assise près de l'eau, pêchant semblait-il. Il fut d'ailleurs surpris par la carrure de la dite-personne, fine, trop fine. Se nourrissait-il suffisamment ? Non, impossible qu'un nain puisse être si maigre, sauf peut-être en étant privé de nourriture durant de très longs moments. Car oui, l'idée même que cela puisse être une représentante de sa race ne lui effleura même pas l'esprit. En effet durant ses voyages il avait eu la chance de croiser de rares survivants, d’entendre des histoires sur de quelconques voyageurs ayant rencontrés des nains, mais, jamais il n'était question de femmes, jamais. S'approchant avec douceur, il finit, par mégarde, par marcher sur une brindille qui craqua sous ses bottes, bruit qui surpris le pêcheur et le fit tomber dans l'eau jusqu'aux cuisses. Mais à peine fut-il dans l'eau que le nain bondit hors de l'eau sortant une dague avant d'insulter tant qu'il le pouvait le prétendu garn qui s'était glissé derrière elle. Elle, oui. Äzghabâl venait de se rendre compte, c'était une naine. Une magnifique naine. Une sublime blonde au visage fin, envoûtant, qui, malgré la colère sur ses traits ne pouvait qu'attirer l'attention du forgeron. Avait-il déjà vu pareille merveille durant ses voyages ? Non, bien sûr que non. Ni Tali, ni Morrigan ne pouvaient l'égaler. Peut-être était-ce la dernière femme de toute une espèce, elle était … Resplendissante. Un bref instant, Äzghabâl était dans un autre monde, revenant des cieux uniquement pour comprendre qu'elle avait fini par se rendre à l'évidence qu'il n'y avait aucun garn en face d'elle, uniquement un de ses confrères. Ainsi, tout en gardant ses distances, la belle abaissa son arme. De son côté, toujours sous le charme, et sous le coup de la surprise, le nain ne put que balbutier quelques mots maladroits.

« Vous … Vous êtes … Vous êtes magnifique ... »


Sur ses mots, ses yeux se remplirent d'étoiles, tandis qu'il retira son chapeau pour venir le serrer entre ses deux mains, ne sachant quoi faire d'autre pour montrer un tantinet de respect envers sa consœur. Que faire ? Que dire ? Il ne le savait pas. Nerveusement, il la détailla de haut en bas, malgré ce que la politesse voulait dans ce genre de situation. Mais, bien vite il se rendit compte de ce qui paraissait évident, la naine était trempée. Malgré l'hiver finissant, la température était encore basse, suffisamment pour tomber malade. Ainsi, il se permit, avec attention une petite remarque.

« Vos .. Vos jambes, il faut pas rester comme ça. Vous … Allez attraper la mort, tenez ... »


En douceur, il déposa son lourd marteau sur le sol, avant que son sac ne le rejoigne. Il l'ouvrit avec un sourire avant d'enfourner ses mains à l'intérieur pour en ressortir une épaisse couverture qu'il tendit à l'inconnue. Son regard se perdit alors sur le sol, lui faisant rappeler l'activité précédente de la jeune femme. Il n'y vit pas un seul poisson, n'avait-elle rien attrapé ? Il remarqua aussi la canne qui se faisait la malle grâce au cours d'eau. Si elle avait eu des yeux, il était certain qu'elle aurait été en train de les narguer. Oubliant bien vite cette idée, il regarda dans son sac et y sortit le sandwich offert par les marchands.

« Je … Je suis désolé pour votre canne. Et … Je n'ai pas très faim … Peut-être pourrais-je me faire pardonner en vous offrant mon repas ? »


Pour la première fois de sa vie, Äzghabâl était gêné, horriblement gêné. Comment se comporter avec elle ? Que faire ? En faisait-il trop ? Pas assez. De nombreuses questions ne cessaient d'alimenter son esprit torturé. Et encore … Il ne savait pas à qui il avait à faire. Son cœur battant résisterait-il à cette révélation ? Qui sait ... »
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