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 death is all man's fate ◊ edwin

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Dellyn Herondale
Dellyn Herondalethe world
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 348
ɤ STATUT DU SANG : fille d'une Elfe et d'un éleveur de chevaux.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Elle a vu le jour dans la contrée de Tameriel, alors verdoyante et magnifique contrée des Elfes.
ɤ METIER OU FONCTION : Guérrisseuse, mais elle passe sa vie à se cacher ou à errer.

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MessageSujet: death is all man's fate ◊ edwin   death is all man's fate ◊ edwin EmptyVen 4 Avr - 15:21

La forêt était silencieuse, les oiseaux s'étaient tus. Le ciel était encombré de nuages gris et peu de lumière filtrait à travers les branches épaisses des arbres. Le sol était humide des pluies récemment tombées. Dellyn se frayait un passage parmi la végétation dense, maudissant sa robe dont la jupe s'accrochait aux plantes. Le dos brûlant à force de s'être agenouillée des heures durant, Dellyn n'en démordait toujours pas, et son regard attentif examinait le sol, à la recherche des herbes et des plantes dont elle avait besoin.
Décidant qu'elle en avait assez, la demi-elfe décida de rebrousser chemin et de rentrer chez elle. Chez elle. Pour combien de temps encore ? Elle l'ignorait et ne souhaitait pas y penser. Elle avait parfaitement conscience qu'elle aurait dû partir, ayant été découverte, mais elle n'en avait pas le courage. La Forêt de Tirisfal était un refuge parfait, tout ce qu'elle désirait, elle l'avait à portée de main.
Avec un soupir de soulagement, Dellyn poussa la porte de sa maison, qu'elle avait bâtie elle-même. Rares étaient les personnes qui osaient s'aventurer jusqu'ici. Généralement, lorsqu'on venait la trouver, c'était des villageois, ceux-là même qui vivaient en bordure de la forêt, et cela signifiait que c'était grave. Jamais elle n'avait été trop dérangée pendant une centaine d'années. Mais les temps changeaient. Presque avec nostalgie, Dellyn embrassa la pièce du regard. Encombrée d'herbes, de potions, et d'une grande table, l'espace était assez réduit, mais cela lui suffisait. Elle vivait seule, et le serait durant les longues années de sa vie. Soit quelques centaines d'années encore. Des membres de sa « race », elle était l'une des plus jeunes, l'une des plus faibles sans doute. Car les rares demi-elfes qui restaient, les rares qu'elle avait rencontré étaient tous des guerriers. Capables de se défendre. Ils vivaient sur les routes, au jour le jour. Cela était arrivé à Dellyn de vivre ainsi, mais elle n'était pas faite pour mener une vie errante. Elle voulait le calme, et la tranquillité. Elle avait cru trouver tout cela ici, mais elle s'était leurrée. Brusquement, pour tenter de chasser les pensées qui l'assaillaient, elle déposa les herbes et les plantes qu'elle avait cueillie sur la table, et s'assit sur une chaise, commençant à trier.  Il lui faudrait également aller près d'une rivière, trouver des plantes poussant à côté des cours d'eau, voir même des algues, qui possédaient de nombreuses propriétés médicinales, mais pour cela, il fallait qu'elle se décide à sortir de la forêt. Elle grimaça en pensant à la dernière fois où elle en était sortie, pour se rendre à Aubétoile, la capitale. Elle avait failli y rester, l'oncle du Roi étant convaincu qu'elle était une empoisonneuse et qu'elle était peut-être liée à la mort du précédent Roi. Quel idiot. Un idiot qui l'avait percée à jour, sachant qu'elle cachait un secret. Le couteau qu'elle tenait à la main dérapa et elle s'entailla un doigt. Furieuse contre elle-même, elle se releva et tourna en rond, tel un lion dans sa cage. Elle devait se changer les idées. Impérativement.
Elle ouvrit la porte et sortit dehors, s'adossant contre la porte. Tout semblait normal et pourtant, tout avait changé. La demi-elfe s'avança jusqu'au ruisseau qui coulait non loin de là, s'absorbant dans la contemplation de son reflet. Elle avait l'air humaine, elle l'était à moitié. Mais elle s'était toujours posée la question de savoir à quel peuple elle appartenait vraiment. Aucun des deux pensait-elle le plus souvent. Les hommes les traquaient et les tuaient, les elfes les avaient abandonnés. Un lointain craquement la fit sursauter. Comme si quelqu'un approchait. Mais c'était impossible que ce soit le cas. Qui viendrait dans ce coin perdu de la forêt ? Et surtout aussi peu connu ? Si Tirisfal était un refuge aussi parfait aux yeux de Dellyn, c'était également parce que la forêt était très peu fréquentée. Les hommes la craignait, et craignaient plus encore les créatures qui y vivaient. Des créatures, qui, comme elles, étaient issues de temps anciens, passés, oubliés, révolus. Des bêtes traquées et pourtant magnifique. Toutes les forêts de Kahanor étaient un refuge, et Tirisfal était le plus paisible. Il suffisait d'aller plus au nord,  à Sombrebois, pour y trouver des créatures dangereuses et des Rôdeurs. C'était un endroit où Dellyn, comme beaucoup, allait chasser quelque fois. Mais de toutes les forêts, Pestebois était la pire. Heureusement qu'elle était lointaine, car elle abritait le mal. Dellyn le sentait, qui grandissait chaque jour. Un mal qu'elle avait déjà rencontré bien des années auparavant et qui était endormi. Mais il s'était réveillé.
Frissonnant, elle se redressa et rebroussa chemin vers la maison. Instinctivement, elle se dirigea vers un coffre qu'elle ouvrit pour en sortir son arc et ses flèches. Elle ne prit pas le temps de caresser le bois ancien, et ressortit aussitôt. Le bruit s'accentuait. Quelqu'un approchait. Dellyn encocha une flèche, prête à tirer si besoin était. Elle était une excellente archère, un talent qu'elle avait sans doute hérité du peuple de sa mère. Elle était plus rapide, plus agile également, prête à s'enfuir à toute vitesse. Elle connaissait ces bois mieux que quiconque pour vivre depuis une centaine d'années.

Lentement, Dellyn baissa son arc lorsqu'elle vit qui s'approchait. Impossible. Son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine tandis qu'elle se raidissait légèrement, prête à faire face. D'une voix suffisamment forte pour se faire entendre, elle lança « Pourquoi es-tu revenu ? » Était-il là pour la tuer ? La dénoncer ? Une partie d'elle en doutait fortement, mais désormais, les choses étaient claires dans sa tête. Dans tout les cas, elle devrait fuir.
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Edwin E. Ferboys
Edwin E. Ferboys
ɤ REGISTRATION : 29/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 68
ɤ STATUT DU SANG : Noble, digne descendant de la lignée des Ferboys.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Originaire de Sermar, il a vu le jour à Blancherive.
ɤ METIER OU FONCTION : Templier, proche du Chef des Templiers dont il prendra un jour la relève, il le sait.

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MessageSujet: Re: death is all man's fate ◊ edwin   death is all man's fate ◊ edwin EmptyMer 30 Avr - 22:32

L’idée de la retrouver ne quittait pas ses pensées. Elle. Cette créature qui hantait ses nuits, sa tête et son cœur. Il savait que la passion qu’il lui vouait était au-delà du raisonnable, elle n’était pas humaine, elle représentait tout ce qu’il exécrait, et qu’il s’évertuait à traquer, à chasser, à tuer. Tout ce qu’on lui avait appris à mépriser depuis son plus jeune âge. Et pourtant, cette rencontre l’obsédait, n’accordait pas un instant de répit à son cœur tourmenté. Souvent, il repensait à sa longue chevelure couleur ébène, son visage d’ange illuminé par deux grands yeux dans lesquels il s’était perdu, et ses lèvres… Ses lèvres qu’il aurait aimé cueillir comme un fruit défendu. Que lui arrivait-il donc ? Il ne se reconnaissait pas, il n’était plus lui-même depuis que leurs chemins s’étaient croisés. Cette sorcière lui avait jeté un sort, l’avait envoûté, ensorcelé, il ne voyait pas d’autres explications à ce comportement étrange qu’était le sien depuis quelques temps maintenant. Un Templier ne pouvait éprouver de tels sentiments pour une créature maléfique, fléau de l’humanité. Elle devait briser ce charme, lui rendre sa vie, le libérer de son emprise ; et il allait s’assurer que sa volonté soit respectée.

Si cette décision lui avait paru sensée dans un premier temps, à présent, il regrettait amèrement son choix. Cela faisait des jours qu’il errait comme un pauvre hère dans cette vaste étendue sauvage, sans jamais croiser âme qui vive. Peut-être était-il enfin temps de reconnaître qu’il était perdu. Edwin rêvait d’exploits et de gloire, de chansons qui narreraient ses palpitantes aventures dans tout Kahanor, et au lieu d’embrasser ce destin héroïque auquel il aspirait tant, il allait stupidement mourir – d’ennui, probablement – dans une forêt parce qu’il ne retrouvait plus son chemin. Au moins se consolait-il en songeant que personne ne sera là pour assister à cette déchéance. Il allait mourir tout seul, dans l’indifférence générale, et personne ne saurait jamais ce qu’il lui était arrivé.

Dans cette partie de la forêt, la végétation se faisait si dense que son cheval n’arrivait plus à se frayer un passage à travers les broussailles. Edwin fut alors contraint de descendre de sa monture et de continuer à pied, en guidant l’animal du mieux qu’il put pour éviter qu’il ne se blesse. Et quand tout espoir semblait perdu, il aperçut enfin une cabane à l’allure familière. Son cœur rata un battement quand il comprit qu’il était au bon endroit. Il scruta des yeux les alentours à la recherche de sa frêle silhouette ; mais peut-être sa quête était-elle vaine, peut-être avait-elle déserté les lieux depuis longtemps, après qu’il ait malencontreusement découvert sa cachette au fond des bois. Pour des raisons qu’il ignorait encore, Dellyn lui avait sauvé la vie ce jour-là, et il avait envers elle une dette inestimable qu’il ne pourrait jamais rembourser. Une dette de sang. Il ne comprenait pas pourquoi elle lui était venue en aide, alors qu’il n’y avait aucun doute sur son identité. Un Templier. Un ennemi. Si les rôles étaient inversés, ne l’aurait-il pas laissé mourir, sans daigner lui porter secours ? Edwin venait à se demander qui de l’humain ou de l’elfe était le plus monstrueux des deux.

Soudain, elle fut là, devant lui, arc à la main, mais très vite, elle le reconnut et baissa lentement son arme, méfiante. « Pourquoi es-tu revenu ? Lui-même n’avait pas de réponse à cette question. « Je ne te veux pas de mal. »lui affirma-t-il en levant les mains devant lui pour confirmer ses propos. Son épée ceinturait ses hanches mais il n’avait pas l’intention de l’extirper de son fourreau, et de toute façon, Dellyn ne lui en laisserait pas le temps. Elle le transpercerait de plusieurs flèches avant même qu’il n’ait réussi à s’emparer de Blancherive. « Je sais que je ne devrais pas me trouver ici mais il fallait que je te revois. » lui avoua-t-il, sincère. « Depuis ce jour où nous nous sommes rencontrés, je n’ai eu de cesse de penser à toi. » Il se maudit en son for intérieur, venir à sa rencontre avait été une grave erreur. Il se devait d’oublier cette créature, la chasser de ses pensées ; jamais il n’aurait dû chercher à la retrouver. Mais il n’y avait plus d’échappatoire, désormais. Il était là, face à elle, et il ne pouvait plus faire marche arrière. Devait-il la tuer ?
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