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 Cloud and Shade - Phinéas & Cellie

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Cellie O. Stormrage
Cellie O. Stormragethe emperor
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 521
ɤ STATUT DU SANG : Noble
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Cahoridie
ɤ METIER OU FONCTION : Fille de la main du roi... Oisive naturellement

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MessageSujet: Cloud and Shade - Phinéas & Cellie   Cloud and Shade - Phinéas & Cellie EmptyDim 30 Mar - 11:08

Phinéas & Cellie
Cloud and Shade




Un bruissement de jupons au détour d’un couloir. Un coeur qui battait fort dans une poitrine. Des mains qui tremblotaient comme deux feuilles sous la force du vent. Jamais elle n’avait fait cela auparavant, jamais elle n’aurait osé. Mais quelque chose lui disait que son père cachait quelque chose, quelque chose de bien grave, toutefois il lui fallait des preuves de sa culpabilité et quoi de mieux que d’aller chercher - ou plutôt fouiller - dans ses appartements ? C’était la seule idée qui lui était venu, et même si elle doutait qu’elle soit très bonne et que sa plus proche suivante avait tenté de la dissuader la jeune femme était persuadée que c’était la seule et unique chose à faire.
Avançant à un rythme précipité dans les couloirs du palais, ignorant ostensiblement les regards appuyés des courtisans et de certains cerbères, qui devaient sans aucun doute se demander pourquoi Cellie Stormrage était aussi pressée et visiblement pas aussi calme que de coutume.  Se glissant dans un nouveau couloir, visiblement désert, elle s’engouffrait dans les appartements de la Main refermant avec soin la porte derrière elle. Jetant un regard autour d'elle rapidement, pour vérifier que son père était bel et bien au conseil, elle poussait un léger soupir en constatant que tout était vide. Le pourpre régnait, comme dans ses plus lointains souvenirs. Et elle n’avait pu s’empêcher de se demander si c’était le sang des ennemis de son géniteur qui tapissait ces murs. Touchant du bout des doigts la paroi, imaginant qu’en les retirant elle y trouverait cette même couleur vermeille qui coulait dans ses veines, un sinistre frémissement la parcourut sans qu’elle puisse sentir le liquide poisseux laisser une trace sur son épiderme.

Son regard parcourut rapidement les alentours. Assurément elle ne trouverait rien dans la chambre à coucher… mais peut-être que… Son regard se tournait plus loin, vers la porte close d’un bureau dans lequel elle n’avait dû mettre les pieds qu’une seule et unique fois et c’était il y a plusieurs années, quand elle voyait encore son géniteur comme un père et non comme un bourreau.
Prudemment elle poussa de nouveau la porte. Si elle ne trouvait pas quelque chose ici, elle ne trouverait probablement jamais rien. La jeune femme tenta de calmer son coeur, et commença à regarder les papiers s’amoncelant sur le bois sombre de la table de travail. Elle les parcourut rapidement, les sourcils froncés. Rien que des affaires concernant Terremer et d’autres concernant le royaume. Elle chercha dans les tiroirs, les livres. Elle ne voyait guère le temps s’écouler, prise dans son action criminelle. Une lettre soudain, posée plus loin attira son attention. Elle portait le sceau de Phinéas, et avait pour Cellie un aspect qui résonnait comme important. La Stormrage vint s’en saisir et cherchait de quoi l’ouvrir sur le bureau…

Son coeur manqua un battement lorsqu’elle entendit la porte tourner bruyamment sur ses gonds. Cellie fermait les yeux “C’est un cauchemar je vais me réveiller” se murmurait-elle tandis qu’elle entendait les pas se rapprocher, les talons claquant au sol quasiment militairement. Il n’était plus temps de reculer, elle n’était pas une lâche, elle était une Stormrage. Et elle ne fuirait pas.
Phinéas était dans la pièce. Elle pouvait entendre son souffle calme et régulier. La jeune femme se tourna mécaniquement vers lui, serrant la lettre dans son poing, un papier qu’elle n’avait eu guère le temps de lire et dont elle doutait qu’elle conserve une information d’une quelconque importance. S’inclinant comme elle l’avait toujours appris baissant les yeux devant le regard de glace de son paternel un seul mot réussit à franchir la barrière de ses lèvres “Père…” Que pouvait elle dire d’autres ? Se confondre en excuses ? Elle ne l’aurait pas fait. Ce serait s’humilier plus encore qu’elle ne l’était déjà en s'étant fait prendre à fouiller comme une simple voleuse. Se relevant doucement, osant regarder un père qu’elle n’avait plus rencontré aussi intimement depuis ses fiançailles avec Halbarad. Aucune autre parole ne pouvait franchir ses lèvres, elle ne pouvait esquisser un autre geste. Cellie se retenait difficilement de trembler, craignant la réaction de la Main comme elle aurait pu craindre une violente tempête…

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MessageSujet: Re: Cloud and Shade - Phinéas & Cellie   Cloud and Shade - Phinéas & Cellie EmptyDim 30 Mar - 19:31



U
ne session du Conseil comme il les abhorrait. Vaine, une convergence des plus hauts dignitaires de Kahanor pour ergoter sur des sujets dont l'on savait déjà tout ou presque, pour ressasser les mêmes proses et repasses les forces et les précarités de chacun. Dans l'échine du jeune berger qu'était Halbarad II, sa Main mettait toujours un point d'honneur à se tenir informé des moindres activités qui avaient cours dans les environs, tout comme en d'autres confins. En l'occurrence, il s'était déjà entretenu individuellement avec le Trésorier, le Maître des Espions et même le Lord Commandant de la Garde Royale.  Non pas dans le dessein de conspirer contre le roi – qui prendrait ce risque absurde, ainsi entouré de ces féaux à la couronne ? - mais pour gérer au mieux les affaires tant intestines que plus anodines. Le peuple comme la catégorie seigneuriale pouvaient bien prôner ce qu'ils désiraient, il n'empêchait que sans son expérience en la matière et son intellect, l'ordre aurait tôt fait de se désagréger. Le souverain, aussi déterminé et avide d'apprendre était-il, ne savait que trop peu de choses sur la bonne gestion de landes aussi étendues. Bien en dépit de son ambition pernicieuse, Phineas n'avait pas l'intention de laisser le gouvernement s'effondrer sur lui-même, car le cas échéant, tous ses efforts seraient réduits à néant. Qui disait acte de régicide ne signifiait pas dévastation complète de ce qu'était, ou avait été le Pouvoir. Au moins, pouvait-il se rassurer en constatant que le monarque s'investissait dans son rôle, malgré les coercitions inhérentes à un tel titre de prestige. Qu'à cela ne tienne, il s'arrangerait pour alléger sa peine, à cet héritier qu'il aurait pu bercer de ses propres bras, mais qui n'était rien de plus qu'un pion fondamental sur l'échiquier. Alors, il avait fait ce qui lui incombait, avait dirigé cette réunion, l'avait endurée jusqu'à son déclin sans miroiter une once de son exaspération.

Une fois sa liberté acquise – plus tôt qu'initialement estimé, pour son plus grand et impavide bonheur. - il eut tôt fait de s'élancer dans le corridor pour rallier ses appartements, où maintes épîtres attendaient d'être lues ou rédigées. Talonné par sa garde personnelle composée des quidams Warwick, les conjectures fourrageant les méandres de son esprit retors, et ce fut intuitivement qu'il pénétra dans les lieux qui lui étaient strictement réservés. A peine eut-il ouvert l'huis qu'il sut. Dans l'air, flottait une fragrance juvénile et félonne qui lui fit arborer un rictus quasi répugné. Ses foulées placides le firent avancer jusqu'à ce qu'il puisse distinguer son office, attenant à la pièce principale. Il s'immobilisa de profil, empoignant le galbe féminin de son regard diaphane qu'il toisa d'une prépotence davantage altière que paternelle. Puis, il s'approcha, tandis qu'elle baissait mirettes et rotules dans une révérence légitime, et à l'instant t, le qualificatif d'un enfant à son parent résonna telle une injure sur laquelle il aurait volontiers craché. Voilà qu'il prenait la vipère en flagrant délit, une impudence qui pourrait lui coûter cher, s'il se décidait à dûment la châtier. Pourtant, il demeura serein, comme laissé indifférent par la donzelle enhardie... comme incapable de ressentir la moindre particule affective parmi des atomes qui, peut-être, avaient un jour été crochus - il ne s'en souvenait plus. « Certaines espèces du règne animal ont un tel instinct qu'elles sont aptes à savoir par avance quel sera l'avenir de leur progéniture... Le savais-tu ? » Il la contempla, une allure de pédagogue marbrant ses traits creusés et un ton instructif modulant son phonème rayé par le temps. Sans forcément attendre de réponse, il reprit. « De façon naturelle, elles s'avèrent être d'excellents parents, mais, contrairement à l'humain, la notion du sacrifice leur est intrinsèque. Il ne s'agit nullement d'évènement psychique, tout n'est qu'une question d'intuition, d'un sixième sens qui va au-delà de la logique de société que nous nous imposons. C'est pour quoi, lorsqu'un petit est informe, ou trop faible, elles l'abandonnent dans le meilleur des cas, et le tuent dans le pire. Je trouve cela remarquable... » Une ridule apparut à la commissure de ses lippes fines, tel le simulacre d'un sinistre sourire. « Ce sentimentalisme décapité sans une once d'hésitation... Nos lignées s'en porteraient infiniment mieux, et qu'y a t-il de plus important que la piété filiale ? » Qu'elle fasse ses propres conclusions, sur la sombre théorie de l'évolution servie par son géniteur.

Celui-ci guigna la paume de la sylphide, et avec une tranquillité olympienne, lui saisit le poignet d'une main pour le lui lever, et récupérer la missive dérobée de l'autre. « Si j'avais su que tu t'intéressais au trafic maritime, je t'aurais envoyée étudier cela de plus près, quelque part à Yelderhil. Même avec tes piètres talents, ils sauraient encore quoi faire de toi, eux. » Car c'était ce dont la lettre traitait, en l'occurrence. L'acrimonie, Cellie était venue la puiser à la source, et même si elle n'avait jamais prévu de croiser le maître de l'endroit, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Aucun augure de mansuétude ou d'une quelconque émotion assimilable, Phineas fronça les sourcils et arbora une mimique plus fielleuse, manifestement exaspéré par la frasque de sa tendre enfant. Il secoua sensiblement le crâne, tout en énonçant, plus pour lui que pour elle. « Les Stormrage ont décidément du mauvais sang à se faire à propos de leur postérité... De l'ivraie ne peut naître que l'ivraie, quoi que ta sottise puisse en dire. » Elle clamait des valeurs plus épurées que les siennes, mais elle venait de lui offrir la preuve que, à bien y songer, elle ne valait peut-être pas mieux que lui... pour le peu de savoir qu'elle possédait le concernant. A l'instar de tous les descendants qu'il avait pu avoir, légitimes ou adultérins, elle n'avait aucune valeur. Sans l'ombre d'un remord malgré l'acerbité de ses dires, la Main fit le tour de son bureau et s'y installa, feignant de se plonger dans son travail sans pour autant en omettre son hôte. « Assise. » L'enjoignit-il comme l'on commanderait à un animal docile, ce dont elle serait éventuellement surprise, car cela voulait dire que le larcin raté se transformait dès lors en entretien. « Y a t-il quelque chose que tu aimerais savoir, pour t'introduire ainsi dans mes appartements et fureter dans mes affaires ? Je suis tout ouïe. »
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Cellie O. Stormrage
Cellie O. Stormragethe emperor
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MessageSujet: Re: Cloud and Shade - Phinéas & Cellie   Cloud and Shade - Phinéas & Cellie EmptySam 12 Avr - 8:19

Phinéas & Cellie
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Sa main tremblait légèrement sur la dépêche qu’elle serrait encore dans sa main, la jeune femme empêchait son corps de faire de même par une volonté insoupçonnable, mais elle était terrifiée. Terrifiée par les prunelles glacées de son géniteur qui semblait lire en elle ses pensées les plus sombre et profonde. Elle le craignait oui, mais seul les sots ne redoutait pas Phinéas Stormrage. Qui savait ce qu’il allait lui faire subir pour cet affront ?
Son coeur tambourinait dans sa poitrine à un rythme effréné. Prise en flagrant délit dans le bureau de son propre père, elle aurait mieux fait d’attendre un autre moment. Cherchant une échappatoire du regard, elle jetait un coup d’oeil derrière l’une des larges épaules de la Main où elle vit les hommes qui formaient sa garde personnel. Cellie serra le poing plus encore. Il lui était impossible de sortir d’ici sans une confrontation, et cela l’inquiétait plus qu'elle n'aurait su le dire. Ses prunelles s'agitaient, seules preuves de son grand émoi.
« Ce sentimentalisme décapité sans une once d'hésitation... Nos lignées s'en porteraient infiniment mieux, et qu'y a t-il de plus important que la piété filiale ? » Sortant de sa torpeur Cellie replongea son regard dans celui, terrifiant, de son paternel. Rien n’était pire que quand il gardait cette attitude calme et mesurée. Le pire restait à venir, et pourtant cela n’empêchait pas Cellie de rétorquer avec une pointe d’insolence, alors qu’elle aurait sans doute mieux fait de garder le silence
“Passionnant en effet. Mais quel dommage père que nous soyons et non des animaux. Je présume qu’aucun de vos enfants n’aurait pu voir la lumière du jour si cela avait été le cas.” Elle savait pertinemment que Phinéas ne portait aucune affection particulière à sa progéniture, et encore moins à ses deux filles légitimes qui visiblement n'avait pas eu les capacités de le faire monter assez haut dans les sphères du pouvoir. La cadette n'avait été qu'un moyen d'approcher au plus près le trône et même si à ce moment elle l'avait compris, cela n'avait pas toujours été le cas.

Le contact de son épiderme contre le sien la révulsait, comme la brûlant avec une force inouïe. La jeune femme fut soulagée quand il la lâchait, mais baissait les yeux perdant toute sa superbe. Ce n’était donc que cela…le trafic maritime. Un pâle sourire vint étirer ses lèvres, c’était ridicule. Comment avait elle pu être assez idiote pour croire que la moindre trace de félonie - si il y avait trace - pouvait être se dissimuler en un lieu qui était si vulnérable. Elle ne tiquait même plus face à son mépris plus que perceptible. C’était soit cela ou l’indifférence la plus totale, et même si plus jeune elle aurait préféré attiré son attention, aujourd’hui toute cette volonté de lui plaire avait disparu puisqu’en réalité rien ne pourrait jamais le contenter et qu’elle ne le désirait plus.  Elle savait ce qu’elle était : la fille malléable, manipulable, une aubaine pour un homme comme son paternel.
La Stormrage ne pipait mot, n’osant rien dire de plus tant les preuves de sa bêtise étaient immenses.
Se tenant debout, aussi droite que possible, la peur ne l’avait pas quitté, mais la colère, la haine, la répulsion, commençait à l’envahir insidieusement, comme un fleuve venait s’enrichir petit à petit du courant d’une rivière. En le voyant elle repensait à Elizabeth, à Halbarad I également puisqu’elle doutait qu’il n’ait rien à voir dans cette affaire. En le voyant faire le tour de sa table de travail, elle pensait que tout était fini. Elle s'apprêtait à faire un pas vers la sortie lorsqu'une voix l'arracha à ses pensées de fuite « Assise. » On parlerait ainsi à un animal bien docile, non à sa propre fille, et même si son esprit fut bien tentée de lui refuser cet ordre incisif, son corps lui, commandé par sa peur obéit sans rechigner. Dans un léger bruissement elle se retrouva bientôt assise devant son géniteur les mains croisées sur ses genoux observant ses traits brièvement avant de contempler ce qu’il se trouvait sur le bureau.
“Seriez vous prêt à écouter les dires d’une sotte seigneur Stormrage ? Je crains de vous ennuyer plus encore.” Elle lui jeta un regard avant de retourner contempler la blancheur de ses mains “Et puis…” elle hésitait pendant quelques secondes “Auriez vous quelque chose à cacher pour que vous soyez si prompt à morigéner votre propre fille pour une action d’une si moindre importance ?”
Son acte délictuel avait au contraire tout de répréhensible , mais elle savait désormais que Phinéas ne cachait rien en ses lieux, et que si preuve de sa déloyauté il y avait, rien ne se trouvait en ce lieu. Maintenant elle devait surtout sortir de cette mauvaise passe sans y perdre trop de plumes. Elle se saisit délicatement d’un nouveau papier avec effronterie en le parcourant distraitement du regard : encore une affaire commerciale. La jeune femme lâcha le document en regardant son père avec une audace dont elle se croyait incapable  “Si j’avais épousé le souverain vous me traiteriez sûrement avec moins de mépris. Bien que je doute que vous en soyez capable.” fit elle en serrant discrètement les dents.



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