nom et prénom : Beaucoup d'hommes attendent de leur nom qu'il leur ouvre des portes, forge leur destiné. Une grande partie de ceux-là désirent plus que tout au monde réussir à insuffler l'admiration dans les yeux des enfants, la peur dans celles des plus âgées et la jalousie dans ceux de leurs contemporains. Caliban, pour sa part, jeta au loin toute ambition de porter le nom des Thorne aux portes de la gloire. Un nom n'est qu'un nom et pour lui, il ne signifie plus rien. âge :  Le brigand est né il y a de cela vingt-cinq longues années. contrée de naissance : C'est le soleil de Cahoridie qui a irradié le visage du jeune Thorne lorsque ce dernier vit pour la première fois la lumière du jour. allégeance : Caliban a depuis plusieurs années déjà cessé de participer à ces jeux incessants de la cour, ces vanités qui élèvent au rang de semi-dieux des personnes se contentant de dormir dans un lit en soie et de porter des joyaux sur le haut de leurs têtes aux cheveux soyeux. Il n'obéit qu'à lui-même et n'accorde allégeance à personne, refusant de se soumettre à qui que ce soit. statut du sang : noble de naissance, il ne niera jamais son rang, mais se fiche éperdument des  privilèges qu'il pourrait lui apporter. Caliban n'est un Thorne que de nom, de souvenirs. race : un humain, tout ce qu'il y a de plus banal et dangereux. statut civil : si dès sa naissance le jeune homme fut fiancé à une jeune femme dont aujourd'hui il ignore toujours le nom, ces noces ont tantôt étaient annulés qu'il disparu de la circulation à ses douze ans. Aujourd'hui il est libre comme il a toujours voulu l'être. orientation sexuelle : il n'y a que les courbes féminines qui trouvent grâce à ses yeux. métier ou fonction : cela fait à présent cinq ans que Caliban parcourt Kahanor en vendant sa lame au plus offrant, il est tueur à gage. faction ou guilde : aucune rang : // armes possédées :  en plus de ses réflexes acérés et sa vue infaillible, le jeune brigand possède un arc dérobé sur une de ses victimes, une dague provenant d'il ne sait plus où et un havresac contenant divers poisons, spécialité des Thorne.

ɤ que pensez vous de la mort du roi ? l’héritier étant encore jeune, arrivera-t-il à gérer le royaume selon vous ? merci de détailler un maximum votre réponse ! ɤ  a votre avis la garde des ombres a-t-elle encore lieu d'être ? les engeances ont-elles vraiment disparu ou la menace est-elle encore présente ? merci de détailler un maximum votre réponse ! ɤ les mages ont été bannis sur une île près des côtes d'alcahar, étant désignés coupables de tout le mal qui s'abattait sur le continent. a vos yeux était-ce juste ? la magie est elle une chose à proscrire ? merci de détailler un maximum votre réponse ! ɤ  la forêt de sombrebois regorge de créatures plus infâmes les unes que les autres, vous sentez-vous en sécurité malgré le fait qu'il se passe des choses étranges non loin de là ? le gouvernement devrait-il se préoccuper de ce qu'il s'y passe ? merci de détailler un maximum votre réponse ! ɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ? ne répondez que si vous appartenez à une guilde/faction. merci de détailler un maximum votre réponse !

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; asylium/17/f. ɤ fréquence de connexion ; 5/7. ɤ que pensez-vous du forum? ; l'univers es ttrès attractif et m'inspire réellement. ɤ comment l'avez-vous découvert ?  je crois me souvenir l'avoir découvert par bazzart.  ɤ code du règlement ; war will weather the souls of the lost. ɤ célébrité choisie ; hayden perfect christensen. ɤ credits (avatar, icon etc.) ;répondre ici.

La lune est haute et les étoiles parsèment le ciel comme une myriade de chandelles, sauf que la chaleur du feu laisse place à la glace que prédit ces astres à la lumière froide. Les collines sont calmes, l'heure avancé de la nuit leur permet de passer inaperçu, de retarder l'arrivée des gardes à leur poursuite d'encore quelques heures.   Tout c'était déroulé comme prévu. L'enfant était dans son lit, blottie parmi les soies et autres broderies que les mères de la noblesse exigent à leurs enfants. Un enfant tout ce qu'il y avait de plus normal en apparence, mais son sang était de ceux que l'on convoite pour s'en approprier les richesses. Les couloirs menant à la chambre étaient vides, comme promis par leur complice. Tout avait été très vite, trop vite. Arwen s'était emparé de l'enfant qui, réveillé en sursaut, avait laissé échappé un cris rapidement étouffé par les mains trapus du hors-la-loi. Personne n'était venu et l'homme avait pu filer hors de la demeure des Thorne sans même réveiller les chiens. Puis, une fois l'enfant ligoté, ils l'avaient laisser choir dans le fond de la charrette qu'ils avaient dérobés un peu plus tôt dans la matinée. C'est dans cette même charrette que Caliban se mit à regarder les étoiles. Maintenant, il a froid. Mais il continue de les regarder, ça le rassure, un peu. Il pense, non, il est certain que son père viendra le chercher, que lorsqu'ils se rendront compte qu'il n'est plus là, ils enverront toute la garde à sa recherche. Après tout, n'est-il pas un Thorne, un banneret des Hammer ? Sa protection est primordiale, jamais la royauté ne laisserait quoi que ce soit lui arriver. Il en est tellement persuadé, c'est avec ces mots-là qu'on l'a élevé, qu'on l'a forgé. Mais à douze ans, on ignore encore ce qu'est le monde, on n'ose même pas imaginer que père ou mère aient pu mentir. Pourtant ce soir-là, personne ne vint, personne ne hurla de colère face au lit vide. Le rêve, que dis-je, l'espoir auquel se rattachait Caliban depuis cette fameuse nuit dans cette charrette, pieds et mains liés, n'était qu'une farce, une chimère. Qu'était la vie d'un petit garçon dans une fratrie déjà bien fourni en héritiers masculins ? Après tout, il n'était pas une grande perte. Il n'avait jamais brillé avec une épée, ou sur un cheval. Sa perte ne pouvait être que profitable, à tout le monde. C'est ce que tenta de se convaincre sa mère, lorsque ses doigts frôlèrent la surface du parchemin, du contrat. Un contrat pour son fils, pour cet enfant, cet plaie.  


Il sait pas vraiment où il est. En fait, ça fait des mois que Caliban ignore sa localisation et les intentions des deux hommes. Il est là, dans l'arrière de cette charrette, avec toujours les même guenilles, la même crasse, le même silence. Deux hommes qui ne le lâchent pas d'une semelle, qui le suivent qu'importe ses déplacements. Il n'a que leurs noms. Arwen et Galaad. Mais cela pouvait tout autant être deux vulgaires pseudonymes sous lesquels pouvait se cacher les plus sombres secrets. Caliban ignore toujours pourquoi il est là, pourquoi ils ne l'ont pas encore tué. Il sait qu'une demande de rançon avait été envoyé, il sait aussi que personne n'y a jamais répondu. Les deux hommes ne l'avaient jamais clairement dit. Il avait deviné. Mais ils ne l'avaient pas tué. Ce n'était pas logique, ce n'était pas astucieux. Caliban sait qu'il les ralentis, qu'il entame leurs provisions et qu'il serait tellement plus facile de l'attacher à un arbre en espérant qu'il se fasse dévorer rapidement...  Mais non, non, ils continuent de le nourrir et prendre soin de lui. Il ne dort plus. Il somnole, il rêve de dormir, il rêve de partir, de courir loin. Très loin. Toujours plus loin...Il a arrêté de pleurer, il se souvient des premières nuits, de ces instants dans le froid et la légèreté nocturne de Cahoridie. Il avait eu peur, tellement peur. Qu'on l'égorge, qu'on l'enterre vivant, qu'on le laisse dans une forêt où les animaux auraient tôt fait de l'avaler sans plus de cérémonie. Une peur viscérale qui avait figé sur ses joues les larmes de son corps et de son coeur. Un enfant aimant, il l'avait été. Par les neufs il avait aimé. Ses parents, ses frères. Pourquoi ? Trop de questions auxquels aujourd'hui encore il n'a pas de réponses. Mais aujourd'hui il cesse de les poser, il sait que de toute façon personne ne lui répondra. Qu'Arwen et Galaad resteront silencieux face à lui et le regarderont comme une bête de somme, un animal de foire dont on estime le pesant d'or. Son corps c'est habitué à la charrette, son dos se crispe toujours autant. Il ne décrispe plus, il a cessé d'avoir mal au coeur, pas son corps. Son visage s'est émacié au fil des jours, des semaines et des mois. Combien de temps cela fait-il ? Combien encore à venir ? Il ignore et la réponse peut-être ne veut-il pas entendre. Mais cette dernière se précipite lorsque la charrette s'immobilise et que son corps est secoué. "Lèves-toi, sors de la charrette petit." lui ordonne Galaad. Il s’exécute, il ouvre les yeux et fait face avec recul au soleil de Yelderhil. Il plisse les yeux pour voir où il pose les pieds et sue sous son vêtement plus adapté aux régions tempérés de Cahoridie plutôt qu'au soleil ardent de cette région aride. Caliban est interrompu dans ses observations par Galaad qui saisit la corde rugueuse dont ils avaient enroulés les poignets de Caliban il y a de cela des semaines. Il tire pour le faire se dépêcher. Les jambes du jeune garçon tremblent et il tombe du chariot, s'écrasant au sol une pierre morte. Arwen éclate de rire pendant que Galaad le traîne pour le relever. "Espèce d'empoté. Avance !" hurle-t-il alors que le jeune Thorne se redresse sur ses jambes fragiles. L'homme envoie son pied contre le dos de son prisonnier qui se met à marcher plus vite. Caliban regarde ses pieds meurtris avancer sur le sol brûlant. Il sait pas ce qu'il fait là, il sait pas ce qu'ils veulent de lui. Il veut rentrer à la maison... 


L'air marin empli ses poumons alors que la nuit laisse planer un silence cadavérique sur le pont du navire. Oh il n'est pas vide, seulement le pauvre alcoolique accroché à la barre n'est surement pas la personne la plus vivante et avisé de tout le bâtiment. Caliban appuie la paume de ses mains sur le rebord du navire. Il laisse galoper son regard sur l'horizon. Un horizon fait d'eau, d'océan et du spectre grandiose de la lune.   Et dans cet immensité d'eau bleu, il se rappelle. Il se rappelle ce fameux jour il y a de cela sept ans. Ce jour où Arwen et Galaad, deux prénoms qu'il ne pourra jamais oublier, jamais. Ce jour où ces deux hommes l'ont vendus, comme un animal, à un pirate. Il se souvient la chaleur de Yelderhil, il se souvient la douleur de ses poignets lorsqu'ils lui ont enlevé cette corde, dévoilant ainsi des plais à vifs sur la peau de l'enfant qu'il était alors. Et ce pirate, ce pirate aux dents dévastés, au regard sombre et pourtant chaleureux. Il l'avait acheté, emmené sur son bateau et l'avait formé. Caliban ignore encore pourquoi, la raison pour laquelle cet homme a mit tant d'espoirs en lui. Mais il était reconnaissant, tellement reconnaissant. La vie sur un navire n'est pas la même que sur la terre ferme, il lui avait fallu prendre le pied marin, apprendre à manier une lame et il s'était découvert plutôt doué en matière de création de poisons.    


c'est ici que vous devrez raconter l'histoire de votre personnage.  elle devra faire un minimum de 1 000 mots pour les personnages inventés et 1 500 mots pour les postes vacants. n'hésitez surtout pas à en faire plus car plus vous nous en direz sur votre personnage, mieux ce sera !  cependant, si l'idée de décrire la vie de votre personnage ne vous inspire pas, vous pouvez toujours demander un test rp dans ce même sujet qu'un admin vous donnera. nous vous demandons bien évidemment de bien relire votre fiche et de la corriger correctement, afin d'éviter un refus.  


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