L'air de la capital, il allait bientôt y goûter. Elle était en vue, la radieuse ville des rois de Kahanor. Il sourit un instant c'était là qu'avait commencé la première étape de son aventure. Après Medraven, c'est là que son maître l'avait emmené en premier. C'est là qu'il avait découvert la splendeur des rois d’antan et des plus beaux chef d’œuvres que ce contient ait porté. Il sifflota doucement pour donner le signal à Tom de reprendre la route. Il répondit par un petit hennissement pour lui signifier en langue cheval qu'il était d'accord pour reprendre la route.  Lorsqu'ils dépassèrent les portes, Peter sourit. Il y avait de la vie ici. Il y avait des gens, de l’animation, des chants, du vin, des femmes et surtout aucuns nid de poule.... Il soupira doucement en se levant mais, il parla trop vite et manqua de se vautrer sur son cheval lorsque la roue de droite s'affaissa.

Il soupira deux minutes et bailla avant de s'étirer comme une loutre. Il fît craquer deux trois os avant de sauter sur le pavé. Il y avait temps à faire, temps à voire. Il aurait aimé rester longtemps mais, il n'avait pas le temps. Il repartirais dans trois jours. Juste le temps de faire le pleins d'herbe à pipe et d'autres herbes d'alchimie. Il tira doucement Tom par la bride n'oubliant pas de suivre n'importe que derrière attirant. Et alors ? Temps qu'on est en vie, on a le droit à un peu de compagnie ?  Il hocha la tête comme pour se dire oui à lui même. Il tira doucement Tom pour l'aider à monter une côte un peu plus haute que les autres. Les gens l'observait d'un drôle d'air. C'est vrais qu'avec toutes ces aventures, il devait sentir le bouc à force de dormir dehors. Il inclina légèrement la tête lorsqu'une femme le suivit du regard puis, il continua son chemin jusqu'au Dragon Vert.

Il arriva devant l'établissement et passant un doigt sur ses lèvres, il agita le doigt pour se convaincre que c'était bien là. Il se tourna vers Tom qui le regarda comme s'il ne comprenait pas pourquoi on entrait pas. Peter hocha doucement la tête et le tira dans l'arrière court. Un garçon s'avança et l'aida à déharnacher Tom. Le jeune peintre se saisit des harnachements et les rangea dans la carriole prenant soin de fermer la petite porte arrière à clef. Il rangea la clef à l'intérieur de sa veste après tout. Tom le regarda un instant et Peter s'avança vers lui pour lui caresser le crin « Alors ca va mon pauvre vieux ? Tu te sens bien ici ? » Le cheval lui répondit en lui léchant le visage. Il soupira d'aise et replaça son crin pour qu'il puisse voire devant lui. Il interpella le garçon «  Garçon ! Qu'on lui donne à manger et qu'on s'occupe bien de lui. Si je suis satisfais tu auras même une récompense »

Peter entra doucement. A cette heure il n'y avait presque personne hormis quelques braves chômeurs qui n'avaient rien d'autres qu'a cuver une petite chopine dans leurs coins. Peter ajusta sa veste en cuire et il tapota le comptoir pour interpeller le patron. L'homme grand, chauve se retourna avec un torchon sur l'épaule et s'essuyant avec, il le posa sur le comptoir après avoir posé ses mains de chaque côté. Peter racla le fond de sa gorge jusqu'à ce que le patron pousse d'une voix « Alors, petit merdeux, toujours en train de chercher le loup... Tu veux que je t'aide à déguerpir de mon auberge ? » Peter parla d'une voix clair «  Et toi ? Espèce de vieille souche ? T'es pas encore mort ? Pas mal pour un type comme toi... J'ai cru que tu ne passerais pas l'hiver » Le patron grogna doucement avant de sourire «  Alors Peter, tu nous rends une petite visite ? » «  Comme tu le vois Robert... Je suis venu voir si t'étais encore en vie. » «  Bon alors, tu restes un peu cette fois ? » « Trois jours, si j'arrive à te supporter » «  Bon, je vais te montrer ta chambre et demander à ce qu'on te prépare un bain, tu empestes... » « Ça me va. »  

Il suivit l'aubergiste jusqu'à sa chambre lorsqu'il fût enfin dedans il prit soin de profiter de son bain pendant une petite heure. Peter aimait se détendre à Aubétoile. Cette citée avait son petit charme entre richesse et malheur cercle intérieur et salle du trône. Qu'est-ce qu'on dit déjà ? Les riches sont encore plus riches quand les pauvres sont encore plus pauvres ? Il attendit doucement le soir en peignant un tableau dans sa chambre et lorsqu'il fît enfin nuit. Il descendit en bas chercher son repas, lire et fumer un coup. Qui sait ? Il pourrait profiter de la soirée ? Il ferma sa porte à clef après avoir vérifié que la fenêtre l'était aussi. Il descendit doucement l'escalier avant de s’installer à une table discrète dans un coin pour profiter sans encombre de la soirée. Il commença par manger doucement observant les alentours.