La charrette avançait doucement dans la neige d'Alcahar. Qu'il faisait froid dans cette contrée. Peter n'aimait pas tellement y aller pour le climat. Il aimait quelque peut le paysage. En attendant bien il pourrait peut-être voir une aurore boréale ? Non ? Il sourit à ses idées. Il souffla doucement sur ses mains à travers ses gants pour les réchauffer. Il siffla Tom pour qu'il reprenne la route. Il devait trouver Méada Mjalmar. Une belle brune pour un contrat compliqué. Apparemment elle était au courant de tout et elle l'attendait. Elle devait l'informer à son arrivé. Tom tira sa capuche par dessus son chapeau de feutre et il resserra son écharpe autour de son visage. On ne voyait plus que ses yeux. Tom avait aussi une pièce de cuire qui lui tenait un peu chaud enfin, il l’espérait.
Il arrêta dans un « Hooow » son avancé. Tom regarda en arrière comme pour lui signaler qu'i ne pourrait pas prendre ce chemin. Il poussa un hennissement l'air de dire
« Nan, mais, tu crois vraiment que je vais gravir cette colline et que toi tu vas rester à roupiller sur le chariot ? » Peter soupira et se jetta hors du chariot. Il posa le pied sur le sol mais malheureusement pour lui c'était une plaque de glace et il s'étala de son long dans la neige en poussant un
« RAAAAAAAAAAAAAAH ! JE DETESTE CETTE CONTREE ! » Il se releva pleins de neige et gelé et se réinstalla sous le hennissement de son cheval qui voulait probablement dire
« Ahahahah maintenant magne toi. » Il grogna doucement comme réponse et se plaça derrière et poussa de toutes ses forces avant de se ramasser dans la neige parce que le chariot n'avançait pas. Il en avait marre, ça y est. Il hurla « Avance » et comme par enchantement le chariot se mit à avancer. Il soupira d'aise et continua de pousser jusqu'en haut de la colline.
Il s'arrêta et fixa les longues étendues neigeuses un peu partout lorsqu'il remarqua que son cheval et son chariot, eux avançaient toujours. Il soupira et hurla comme si son cheval allait le comprendre
« Hé, attends-moi ! » Il se jeta en courant en bas de la colline. Il rattrapa son cheval et grimpa place conducteur et reprit les reines. Mine de rien, il s'était dégourdit les jambes et ça l'avait un peu réchauffé. Il tira doucement son carnet de dessin et tira sa plume et son encrier en plomb. Il cala l'encrier entre ses jambes et tout en tenant le carnet ouvert avec son pouce, il commença à dessiner. Il commença par dessiner quelques courbes pour décrire le tour d'une femme encore invisible et qui se traçait petit à petit dans son esprit.
Il traça sa robe tout d'abord magnifique fine et soyeuse le juste équilibre entre les bijoux et les détails qu'il rajoutait ne faisait qu'embellir cette image. Il observa un instant le cercle vide du visage lorsque le cheval buta que sous l'arrêt imprévu Peter perdit son équilibre et que son encrier alla s'écraser dans la neige et qu'un trait barrait maintenant allègrement déforment ce futur chef d'œuvre. Peter leva les yeux. Ils étaient arrivés. Le village se découpait dans la nuit noire. Peter sauta du siège et tira le cheval par la bride à travers les ruelles. Il chercha l'échoppe de sa comparse qui devait être une tailleuse. Il chercha pendant quelque minute avant de se planter sur la place du village. Il se mit en quête de quelqu'un pour lui indiquer le chemin.
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