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 (hendrik) ☆ once there were oceans.

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(hendrik) ☆ once there were oceans. Empty
MessageSujet: (hendrik) ☆ once there were oceans.   (hendrik) ☆ once there were oceans. EmptyLun 28 Avr - 16:16

La journée avait été longue, extrêmement longue aux yeux de la jeune voyante. Elle avait vu plusieurs personnes d’affilées, toute avide d’en savoir un peu plus sur leur avenir, peu désireux de laisser leur vie entre les mains du hasard. Elle était là pour ça, les guider, dans la mesure du possible à travers leur destin, leur montrer comment déjouer un quelconque mauvais sort qui pourrait leur tomber dessus ou au contraire les rassurer quant à leur avenir. Elle faisait ça tous les jours, c’était devenu son métier, ce qui lui permettait d’avoir une vie décente, presque loin de la misère des rues de la Cité libre. Pendant des années, elle n’avait été qu’une orpheline au beau milieu de cette Citée, une pauvre fille sans avenir, vouée à mourir de faim ou de soif sous le soleil qui n’avait de cesse de taper contre les dalles de la cité. C’était fini aujourd’hui, cette misérable vie à laquelle on l’avait condamnée quand elle n’était qu’une enfant. Elle s’était sortie de la misère grâce à ce don dont la nature l’avait dotée. Elle sortait enfin la tête de l’eau et les journées, bien que longues, trop longues parfois, lui semblaient toujours moins difficile que lorsqu’elle avait été plus jeune. Aujourd’hui, il y avait quelque chose de spéciale. Elle était bien incapable de dire de quoi il s’agissait, mais elle le ressentait. Dans ses veines, dans ses membres, dans chaque partie de son être, mais aussi dans l’air qu’elle respirait elle sentait quelque chose qu’elle ne savait pas expliquer. Comme une impression indéterminée. Elle était habituée aux visions, à la certitude qu’une chose allait arriver si rien ne venait contrer le destin. Elle avait l’habitude de savoir les choses, de pouvoir agir dessus, or là, ce n’était qu’une vague impression. Quelque chose allait arriver, c’était tout ce qu’elle pouvait dire et ça n’avait aucun sens à ses yeux, après tout, selon elle, il y avait toujours quelque chose qui arrivait. D’habitude, elle savait exactement ce qui la tracassait, il s’agit de choses qu’elle avait déjà vues, souvent, elle attendait le bon moment pour agir et empêcher certaines choses d’arriver, là elle ne pouvait rien faire. Tout ce que cette étrange sensation dans ses veines avait causé, c’était un manque cruel de concentration pendant toute la journée et elle détestait ça.  Au final, elle n’avait eu qu’une envie durant la journée : qu’on la laisse enfin tranquille. Elle ne pouvait pourtant refuser personne, elle gagnait sa vie comme ça, elle gagnait en réputation dès qu’un client passait le seuil de sa porte et, plus elle gagnait en réputation, plus les gens venaient vers elle, plus elle avait de l’argent. Elle vivait dans la Cité libre, là où le seul maitre était l’argent. C’était la loi du plus fort dans la région et ce qui donnait force et pouvoir c’était les richesses, il n’y avait qu’avec un minimum de d’argent qu’on pouvait échapper à l’esclavage, à la prostitution et à la vie dans la rue. Idryss avait compris ça depuis longtemps déjà. Née dans un bordel puis jetée à la rue à la mort de sa mère, elle avait toujours eu la certitude qu’un jour viendrait où elle retournerait dans ce bordel pour offrit ses services. Ça valait mieux que la vie dans la rue, ça ne faisait aucun doute. Elle se souvenait encore de sa mère qui lui disait que ça valait également mieux que la vie d’esclave. Ça aurait dû être la destinée de la jeune Idryss et pourtant, elle s’en était bien sortie. Trop bien pour que de maudites impressions viennent la déranger pendant son travail.

Enfin, la dernière personne qu’elle devait recevoir aujourd’hui était partie, elle savait que c’était la dernière, parce qu’au moins ses visions lui permettait de savoir ça. Un avantage non négligeable selon la brune. Le soleil avait déjà commencé à descendre dans le ciel, mais il faisait encore assez clair et chaud, le soleil ne serait couché que dans quelques heures. La journée n’était pas encore finie, ainsi, la jeune femme décida de sortir de chez elle, ne supportant bizarrement, plus les quatre murs de sa maison. Il y avait des jours comme ça, où elle avait un soudain besoin de s’évader, aujourd’hui faisait parti de ces jours là. Elle pouvait expliquer cela par cette dérangeante sensation qui ne semblait pas à même de vouloir disparaitre. Elle détestait ça et il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour la faire disparaitre. Cependant, si elle restait là encore longtemps, c’était l’insomnie assurée et elle n’avait guère envie de passer la nuit éveillée. Ses visions lui permettaient de ne jamais croire au hasard, elle avait l’impression que tout pouvait s’expliquer si on se donnait la peine de chercher un peu. C’était pour cette raison qu’elle avait besoin de sortir, pour chercher. Chercher quoi, elle n’en savait trop rien, mais elle saurait trouver, elle trouvait toujours ou alors les choses la trouvaient d’elles-mêmes. Elle arpentait lentement les rues de la Cité, ces rues qu’elle connaissait par cœur pour y avoir passé tant de temps. Elle connaissait chaque recoin de cette ville, elle connaissait les lieux idéals pour se cacher, elle connaissait cette ville mieux que la plupart de ces habitants. Certainement mieux que les riches qui se reposaient sur leurs lauriers en profitant de tous ce qu’ils avaient, or et esclaves. Eux, moins ils mettaient les pieds dans les rues, mieux ils se portaient. Idryss ne les avait jamais aimé tous ces riches, que ce soit ceux de la cité libre où ceux d’ailleurs. Ceux de la capitale, censés régner sur le royaume et qui en oubliaient certainement une partie. Les pirates – bien que peu fréquentables d’après ce qu’on disait – lui avait toujours semblés de meilleurs compagnie. Elle était la fille d’un pirate, l’un de ceux qui étaient certainement en mer encore à l’heure actuelle, un qui ignorait qu’il avait un enfant, un parmi tant d’autres. Un autre, avait tué sa mère, sans raison apparente, simplement parce qu’’ils étaient comme ça. Violents, sans foi ni loi. Au moins, ils savaient faire honneur à leur réputation, ce n’était pas le cas de ceux qui gouvernaient le pays. Bien-sûr, elle savait que tous les pirates n’étaient pas si mauvais que ça. Ces pensées à présent tournées vers la piraterie, c’était à peine si la jeune voyante s’était rendue compte du chemin qu’elle avait emprunté. Pourtant, elle était là, sur les hauteurs de la ville, là où elle venait souvent pour observait les bateaux qui venaient vers la Cité libre. Elle venait toujours, presque tous les jours depuis plusieurs années dans l’espoir d’en voir un arriver. Pas un parmi tant d’autres d’après elle. Celui qu’elle espérait toujours voir venir à l’horizon, c’était celui dans lequel son meilleur ami était monté bien des années plus tôt. Il allait revenir, elle le savait. Elle le savait, comme elle était capable de savoir tout un tas d’autres choses. Ses visions ne s’étaient jamais trompées jusqu’à présent. Idryss laissa échapper un léger soupire alors qu’enfin, elle se concentrait sur la mer. Un regard vers l’horizon et enfin, elle fut capable de le voir, ce fameux bateau qu’elle avait toujours voulu revoir. Aucun doute, Hendrik était là et il arrivait vers les côtes de la cité libre. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme alors que cette maudite pression qu’elle ressenti pendant toute la journée venait de disparaitre. Il fallait qu’elle rejoigne le port au plus vite, si bien, qu’elle se mit à courir pour y être le plus vite possible. Heureusement qu’elle connaissait ces rues par cœur, elle connaissait les meilleurs raccourcis et bien rapidement, elle arriva à destination : le port de la Cité libre. Elle s’assit sur un tonneau le temps de reprendre son souffle, regardant les gens qui passaient. Elle reconnaitrait Hendrik entre mille malgré les années qui séparaient leur dernière rencontre, alors elle surveillait. Légèrement nerveuse, elle passa ses doigts dans ses longues boucles brunes pour les remettre en place, comme si ça avait de l’importance. Après plusieurs longues minutes d’attende qui lui semblèrent durer une éternité, elle l’aperçu, d’un bond  elle se leva pour aller vers lui, ignorant subitement le reste du monde. « Bien le bonjour, monsieur le pirate. » Un grand sourire semblait être gravé sur ses lèvres. Elle avait attendu ce jour depuis si longtemps, depuis qu’il était parti, sans doute et le volà enfin arrivé, elle ne pouvait que s’en réjouir.  
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MessageSujet: Re: (hendrik) ☆ once there were oceans.   (hendrik) ☆ once there were oceans. EmptySam 3 Mai - 10:56


ONCE THERE WERE OCEANS





Les yeux fermés, Hendrik sentait les embruns se déposer délicatement sur son visage tourné vers l’océan. Il inspira profondément, l’iode lui remplissant les poumons d’une odeur saline. Il aimait la mer. Il l’aimait plus que n’importe qui. Belle, attirante, à la fois dangereuse et envoutante, elle était tout pour lui, véritable allégorie de son autre amour de toujours : les femmes. Toutes deux étaient fatales et tentatrices, parfois douces ou mortelles, dociles ou caractérielles. Et le pirate adorait ça. 
Il s’éloigna du bastingage sur lequel il était resté là, la main sur le bois, pendant plusieurs minutes, surveillant l’horizon qui s’étendait à perte de vue. Levant le regard vers le gouvernail, il croisa celui de Lucian qui manœuvrait sur l’eau calme depuis plusieurs heures. Ils rentraient en Yelderhil, leurs cales pleines d’or après un sabordage bienheureux. Voilà trois mois qu’ils n’étaient pas rentrés sur leurs terres, naviguant d’îles en îles pour se ravitailler et prendre un peu de bon temps. Les roulements de la mer allaient lui manquer lors de leur séjour à terre, mais il savait que ce ne serait l’histoire que de quelques jours, quatre ou cinq, tout au plus. Il connaissait son capitaine et savait qu’il ne supportait pas la terre ferme. Pour le Capitaine Lawrence, la mer était un refuge, et Hendrik commençait à partager le même avis. La terre ne leur apportait rien de bon, que du soucis et du malheur. 
La mâchoire du brun se crispa sous cette pensée. Oui, la terre ferme n’était qu’un ramassis de merde. Si il le pouvait, il resterai en mer, pour le restant de ses jours, pillant, voguant sur les flots, s’aventurant là où nul homme n’eut jamais osé aller. Mais cette pensée fut soufflée aussi vite qu’elle était venue, accompagnée d’un brusque alizé, comme si la météo elle-même faisait le tri dans ses rêveries.

Ils venaient ainsi d’amarrer au port, les matelots descendant du bâtiment le sourire aux lèvres, heureux de retrouver un peu leur cité. Même certains pirates avaient de l’affection pour leurs terres, certains comptaient même les jours qui les séparait de cette bénédiction. Ceux-ci agaçaient Hendrik. Il se demandait quelle joie y avait-il à être un pirate lorsque l’on attendait avec impatience la terre ferme. Crachant de dégout à leurs pieds, il sauta à terre et jeta un regard à Lucian, lui indiquant d’un coup d’œil qu’il reviendrait avant la nuit. 
Les mains dans les poches de son manteau virevoltant autour de lui et le visage fermé, il n’eut cependant pas beaucoup de mètres à faire, car une tornade de boucle brune lui boucha la vue.

Un sourire éclatant, de grands yeux verts et un parfum qu’il reconnaitrait entre mille, voilà ce qui était soudainement apparut devant lui. Idryss se tenait là, fière et heureuse, le visage fendu en un immense sourire dont elle semblait ne pas pouvoir se défaire. Le brun fut surpris et réprima un leger sursaut. Alors ça, même si on lui avait dit que ce serait aujourd’hui qu’il retrouverai sa meilleure amie, la sœur qu’il n’avait jamais eut, il ne l’aurait pas cru et aurait balayé d’un revers du crochet pareilles balivernes.
Combien d’années séparaient ces deux êtres que la vie avait éloignés ? Hendrik ne voulait même pas y réfléchir il regarda, ébahit, le visage de la jeune fille, comme s’il n’était pas réel, comme si lui-même n’y croyait pas une seconde.

« Bien le bonjour, monsieur le pirate. » Cette voix, elle lui parut claire et limpide et était légèrement différente de celle de ses souvenirs, elle avait muri, vieilli et le cœur du pirate rata un battement.

Trop hébété pour répondre quoi que ce soit, le brun attrapa d’un coup la jeune femme et la souleva du sol, tournant sur lui-même en serrant ce corps frêle tout contre lui. Qu’est-ce qu’elle lui avait manqué ! Qu’est-ce qu’il avait pu penser à elle, lors des moments difficiles comme des bons, elle avait été son moteur, sa seule pensée le poussait à avancer. Son visage lui était toujours apparu lorsqu’il se pensait perdu et les moments de bonheur qu’il avait vécu, il avait toujours rêvé de les partager avec elle.
Il reposa la brune à terre, captant son visage dans ses mains. Ses paumes rugueuse, rongées par le sel de l’ocean étaient collées aux joues d’une douceur démesurée de la jeune femme, les doigts d’Hendrik entrelacés aux boucles brunes de ses tempes. Le marin resta là un moment, ses yeux plongés dans ceux de sa meilleure amie, son cœur battant une chamade qui lui coupait le souffle.

« Idryss tu .. J’arrive pas à y croire … » Furent tout d’abord les seuls mots que Sawkins réussi à prononcer, sans doute trop secoué par la surprise de ces retrouvailles. « Qu’es-tu devenue ? Enfin, regarde toi, tu es une véritable femme aujourd’hui ! » Un sourire éclatant fendit à nouveau le visage du brun tendis qu’il s’éloignait un peu pour la reluquer de haut en bas. « Et je suis heureux de voir que tu n’as pas l’air de dormir sous les ponts … » Lui attrapant la main, il la fit tourner devant lui afin de l’admirer sous toutes les coutures. Qu’elle était devenue belle ! Ses cheveux resplendissait et son visage avait gardé quelque chose de juvénile, une malice qui faisait d’Idryss la femme qu’Hendrik aimait plus que tout. Elle était sa seule attache en Yelderhil et il s’en voulait de ne pas l’avoir retrouvée avant. « Je suis tellement désolé de t’avoir abandonnée .. Tu peux même pas imaginer combien je m’en suis voulu, depuis toutes ces années … » Il tenait toujours la main de la jeune femme dans la sienne, mais son regard était baissé sur son crochet, comme s’il se sentait coupable de tout ça. C’est lui qui était parti vivre son rêve, après tout, la laissant là, seule. Il avait été purement égoïste, mais en même temps, comment pouvait-il en être autrement ? Il avait toujours été fait pour être un pirate, il le savait maintenant, au plus profond de son cœur, et être pirate comprenait certains travers. Et ils étaient nombreux, trop sans doute …



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