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 draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)

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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptySam 15 Fév - 12:35

Halbrad & Euphemia
C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX...

« Le seul choix qu'on ait, c'est de passer sa vie à se battre contre, ou se résigner et accepter avec plus de facilités notre condition. » Là encore, il n'avait pas tort, elle voyait les choses aussi de cette manière, le seul point qui les séparait étant leur choix respectif. Lui, s'était plié à sa condition, acceptant cette vie qui lui était destinée à contrario de sa sœur qui elle avait choisi le chemin le plus difficile, le plus sinueux. À croire qu'elle aimait se compliquer la vie, mais têtue, elle préférait s'entêter, se battre pour vivre comme elle l'entendait et si elle avait été un tant soit peu raisonnable, elle aurait choisi la même route que son aîné. C'était certainement un combat vain, car quoi qu'elle fasse la réalité s'imposait toujours devant elle. Elle se débattait avec acharnement pourtant, mais le destin était toujours vainqueur malheureusement. « La véritable liberté n'est-elle pas d'avoir un endroit où vivre ? » Les gens du peuple étaient tous sans domicile fixe ? Et fallait-il nécessairement un chez soit pour être libre ? Euphémia avait une toute autre vision sur la question. Voyager, errer dans différentes contrées sans être contraint de rentrer justement, ça, c'était la liberté. Elle pouvait partir aussi loin que le temps pouvait le permettre, mais à l'heure, elle était obligée de rentrer. Un devoir plus qu'une obligation, car elle ne pouvait pas se permettre d'abandonner sa famille malgré un désir virulent de découvrir le monde. « Sauf que cette liberté, je ne l'ai pas. Si j'ai le malheur d'être marié, je ne pourrai pas choisir où je vivrai ... Ni l'époux, ni les couleurs. » Toutes les femmes portaient cette même malédiction, voyant le jour pour la première en étant prisonnière de leur condition, et en parlant de mariage, Halbarad répondit à sa question.
« J'ai connu Lady Aurore il y a deux ans, le jour de mon anniversaire. Nos parents m'avaient offert un voyage en Terremer pour que j'aille voir de mes propres yeux ces fameux spectacles organisés par sa famille, te souviens-tu ? » Buvant ses paroles, elle acquiesça se remémorant avec précision cette période festive. La jolie rousse regardait son frère d'un air plein de curiosités, arborant le même visage que lorsque qu'on lui racontait des histoires épiques et pleines d'aventure plus extraordinaire les unes que les autres, et elle le laissa continuer sans l'interrompre le regardant fixement. « Elle était extrêmement douée, très belle, mais elle était plus âgée et fiancée, je n'étais qu'un gamin comme un autre pour elle. Or nous avons sympathisé et nous sommes écrits de temps en temps à autre ... Jusqu'à ce que son fiancé soit assassiné. C'est moi qui ai vu en cette situation l'opportunité de remplacer Cellie. Je tiens beaucoup à Aurore, mais je n'en suis pas amoureux. Et on ne peut pas vraiment parler de mariage arrangé. » Faisant silence, la Princesse analysa chaque parole ou geste de son frère apprenant certaines choses dont elle n'était pas au courant comme la mort de son fiancé par exemple. Triste comme histoire, oui très triste, mais qui ne changea guère son point de vue sur elle. Néanmoins, elle ne fit aucun commentaire bon ou mauvais, ayant juste été une oreille attentive.

« Il ne faut pas être trop dure avec elle. Elle n'a jamais demandé à être ici, pas plus que tu n'as envie d'être barricadée entre ces murs. J'ai profité de sa peine et sa faiblesse pour la plier à mes désirs, alors qu'elle vaut mieux que cela. » Si elle ne méritait pas ça, pourquoi tu l'as choisi, elle ? Aurore était donc une malheureuse petite victime, toucher elle aussi par un destin non désiré à l'instar de la Princesse en somme, malgré une histoire bien différente de la sienne. Euphémia en était touchée ? Non, absolument pas. Est-ce qu'elle comprenait par contre ? Oui, mais ça s'arrêtait là. Peut-être sans cœur pour la favorite au teint halé, elle n'était pas apte à compatir pour elle. L'adolescente faisait passer un interrogatoire à son aîné, lui demandant quelques informations supplémentaires, il réfléchit quelques instants passant son doigt sur ses lèvres comme le faisait leur père autrefois. « Grayswandir n'est pas née seule. Elle a été forgée il y a bien longtemps par deux frères, des nains, en même temps que sa sœur jumelle, Werewindle. Mais lorsque l'un des deux est mort, il a confié Grayswandir à son frère, qui est mort à son tour quelques années plus tard. Ce sont les Tilney qui ont hérité des deux épées. Grayswandir a été offerte aux Hammer durant la Grande Guerre, cadeau en signe d'allégeance entre nos deux familles. Aujourd'hui, c'est oncle Alvin qui dispose de sa jumelle. » Comme tout Hammer qui se respectait, Euphémia connaissait cette histoire sur le bout des lèvres, demoiselle ou non. C'était une histoire familiale, cette épée était un trésor pour leur maison, et bien souvent à un âge très jeune, son père ou son oncle lui contait le récit de la fameuse grande guerre. Esquissant un sourire, elle ne le coupa pas pour autant, toujours friande de cette histoire malgré qu'on lui ait souvent raconté. « Mais je suppose que tu voulais que je te raconte quelque chose de personnel. »

« Tu es perspicace. » Un air joueur sur le visage, elle pouvait se permettre de jouer à ce genre de jeu avec lui, chose qui lui aurait été sévèrement interdite si elle n'avait pas été sa sœur. Certainement privilégiée, elle apprécier parfois d'être une Princesse et elle en jouait souvent. Seulement Princesse quand ça l'arrangeait, elle profitait énormément de son titre lorsque ça lui profitait. « Parle-moi de cette personne que tu vois dehors. » Ce n'était pas du jeu ! Elle l'avait demandé en premier. Roi par le sang, il changeait les règles le bougre. Mine boudeuse, elle se détendit cependant quand il se pencha vers elle et lui chuchota à l'oreille « Je ne suis plus pur. Et c'est tout ce que tu sauras. » L'information ne mit pas longtemps pour être traitée. Lui montrant un visage quelque peu surpris, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise de but en blanc ce genre de vérité. Une bonne surprise, elle n'en attendait pas autant. Cependant, il en avait dit un peu trop ou pas assez. Qui était la personne à se glisser dans le lit du Roi ? Des visages défilèrent dans son esprit, elle voulait savoir. « À toi, maintenant. » La lâchant il fit des pas rapides, comme autrefois, elle avait l'impression de remonter quelques années en arrière où là, ils n'étaient encore que des enfants insouciants. « J'aimerais beaucoup venir voir l'un de tes entraînements. » Prenant place sur le banc en faisant virevolter ses cheveux encore humides, elle réfléchit à ce qu'elle allait dire « On pourrait s’entraîner ensemble même ... Oncle Dezial m'apprend beaucoup. » Hormis son oncle, elle n'avait jamais combattu avec quiconque. C'était là une occasion de voir son frère à l'œuvre. Faisant une pause, elle allait se plier à sa demande. Il lui avait dit une vérité, du moins la moitié et elle allait faire de même pour l'en remercier « La personne que je vois a une couleur chaude sur la peau. Les cheveux et les yeux couleurs d'ébène, elle est d'une certaine manière fascinante, car venant d'une contrée lointaine au centre de Tameriel, elle me conte souvent des histoires plus fantastiques les unes que les autres. Elle est belle malgré la poussière sur ses vêtements et ses joues ... » Souriante, elle ne put s'en empêcher en repensant à lui. Et elle n'avait qu'une hâte, le revoir le plus vite possible. Inconsciemment à chaque sortie, elle le cherchait, et bien souvent, elle ne le voyait pas. « Et d'une étrange façon, je peux voir oncle Dezial ou Adrian Rivers dans ses gestes. » Détail important, qu'elle trouvait bien étrange au fur et à mesure de son entrainement. « À ton tour ... Était-ce avec une personne que je connais ? » Sourire espiègle, sa curiosité la poussait à en savoir plus.



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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptySam 15 Fév - 14:32

euphemia & halbarad hammer
and the fiercest foes rout when they hear triumph's shout.



La proposition d’Euphemia le fit sourire. « On pourrait s’entraîner ensemble même ... Oncle Dezial m'apprend beaucoup. » Halbarad acquiesça, ravi. « Tu n’as aucune chance. » lança-t-il, joueur. Il ne demandait que ça, de pouvoir faire un duel contre sa sœur. « Je continuerai de m’entraîner avec Azrael, mais je serais ravi de participer aux tiens de temps à autre. » Si j’en ai le temps … Il préférait ne rien lui promettre cette fois, n’étant pas certain de pouvoir s’y tenir. Il l’avait déjà déçue, il était préférable de ne pas en rajouter une couche. « La personne que je vois a une couleur chaude sur la peau. Les cheveux et les yeux couleurs d'ébène, elle est d'une certaine manière fascinante, car venant d'une contrée lointaine au centre de Tameriel, elle me conte souvent des histoires plus fantastiques les unes que les autres. Elle est belle malgré la poussière sur ses vêtements et ses joues ... » Halbarad observa attentivement Euphemia tandis qu’elle décrivait cette étrange personne qu’elle avait connu à Aubétoile. Elle ressemblait à une enfant émerveillée, et le jeune homme eut de moins en moins de doute quant à la nature du sexe de l’autre. Elle avait beau employer le féminin, il s’agissait sans aucun doute d’un homme. D’ailleurs, si cela avait été une femme, elle l’aurait immédiatement dit. Sa cadette confirma elle-même ses craintes quand elle ajouta : « Et d'une étrange façon, je peux voir oncle Dezial ou Adrian Rivers dans ses gestes. » Halbarad fronça les sourcils, suspicieux. « Il s’agit donc bel et bien d’un homme. Non seulement tu sors seule mais en plus tu côtoies un homme. » Halbarad soupira et serra les dents, la colère menaçant de gronder de nouveau. « Qu’est-ce que tu veux dire quand tu dis que ses gestes ressemblent à ceux de Dezial et Adrian ? » enchaîna-t-il en ignorant la question d’Euphemia. Dans un premier temps. Car finalement, le jeune Roi finit par répondre : « Je suis encore pur, Euphemia. Ce n’était pas vrai. » Pas sûr qu’elle le prenne bien. Elle s’était fait avoir, il avait joué avec sa confiance. Il aurait pu s’enfoncer dans son mensonge, mais c’était inutile. Il l’avait mise en garde dans le bain : il la protègerait coûte que coûte, quitte à se faire détester d’elle. Ce qu’il avait appris grâce à ce mensonge était des plus intéressants, d’autant qu’Auréa, parfaitement bien cachée dans l’arbre au-dessus d’eux, avait également entendu la conversation et serait apte à reconnaître l’homme dont avait parlé Euphemia lorsqu’elle la suivrait en ville.

« Ne fais pas quelque chose de stupide que tu pourrais regretter. » dit-il calmement. Il ne précisa pas de quoi il parlait, mais Euphemia comprendrait toute seule qu’il s’agissait de l’homme en question. Au fond, pouvait-il lui en vouloir de s’intéresser aux histoires des habitants de Kahanor ? Aux contrées d’où ils venaient ? Non, car il était exactement pareil. Mais Euphemia était une créature sublime, et s’il décidait de s’en prendre à elle, elle n’aurait aucun moyen de défense. Savoir se servir d’une épée ne lui serait d’aucune utilité. Ce n’était pas comme s’il essayait de la mettre en garde sans raison apparente, il parlait par expérience. La peur le rongeait, peur d’être découvert, humilié, peur que son ami soit en danger par sa faute. Et Euphemia savait parfaitement ça, puisqu’un garde trop téméraire avait été envoyé en pâture aux créatures de Sombrebois. Cela pourrait également arriver avec cet homme. « Surtout par les temps qui courent. » Ils étaient trop affaiblis et harassés par le travail pour avoir à gérer ce genre de problèmes, ou une perte supplémentaire. Halbarad détestait sa sœur. Il la détestait profondément et irrévocablement de l’obliger à s’inquiéter ainsi en permanence. Douleur constante dans la poitrine ; terrifié à l’idée qu’on vienne lui apprendre à n’importe quel moment qu’il était arrivé quelque chose à Euphemia. Mille pensées se bousculaient dans son esprit : et si elle lui annonçait être amoureuse ? Si elle s’en allait avec lui ? Chassant ces funestes images de son esprit, il tourna les yeux vers elle. « Tu as encore beaucoup de secrets de ce genre à me cacher ? Autant tout avouer maintenant. » Sa voix était douce, malgré une tension palpable, dans l’air. Une fois de plus, ça allait mal se terminer. Tous deux ne pourraient sciemment pas avoir une relation stable tant qu’ils continueraient à se faire des coups bas. Comme autrefois, d’une certaine manière, bien que cela ait pris une dimension différente. Quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils disent, leur relation à la fois passionnée et tendre les poussait toujours aux extrêmes sans qu’ils n’aient le moindre contrôle dessus. Ils s’adoraient, se déchiraient, se réconciliaient, jouaient, se haïssaient, et tout cela en peu de temps. Mais Halbarad n’aurait su nommer en ce monde quelqu’un qu’il aimât plus que sa sœur. Euphemia Hammer, le plus précieux de ses trésors. Il serra davantage ses fourrures contre lui, reportant son attention sur les fleurs en face d’eux. « Quelle promenade agréable. » conclue-t-il avec un sourire en biais, oscillant entre la colère et l’amusement d’être aussi pathétique, à se fâcher de nouveau. C’était justifié, mais tout de même.

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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptySam 15 Fév - 18:59

Halbrad & Euphemia
C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX...

« Il s'agit donc bel et bien d'un homme. Non seulement tu sors seule mais en plus tu côtoies un homme. » Prise de court, elle ne sût quoi répondre dans l'immédiat. Était-elle donc vouée à ne garder aucun secret, surtout pour son frère ? Elle s'était partiellement vendue, et essaya de rattraper son erreur en ne montrant aucune gêne, faisant l'innocente comme elle savait si bien le faire. Pire, elle faillit vendre la mèche concernant son oncle à qui elle avait promis de rester muette. Tout ce qui se passait dans la salle d'entrainement devait y rester. « Qu'est-ce que tu veux dire quand tu dis que ses gestes ressemblent à ceux de Dezial et Adrian ? » Ses yeux azur plongèrent dans ceux de son frère. Jouant maladroitement avec ses doigts, elle était quelque peu mal à l'aise pour mentir sachant très bien quel n'était pas doué dans cet art. « Je n'ai jamais dit que la personne était un homme. Lady Hedwige est une femme et pourtant, elle est bien plus masculine que certains hommes. » Loin d'être une critique, c'était un compliment, elle qui en avait assez des chichis et des froufrous. Tuant les stéréotypes fâcheux et vexants, Hedwige était une révolution à elle toute seule si bien qu'elle fût une source d'inspiration pour la belle rouquine. Éludant complètement sa question en restant silencieuse, elle devait garder secret l'enseignement qu'on lui apprenait. L'art d'être une ombre, se mouvoir comme tel et frapper sans qu'on ne s'en aperçoive ... Elle devait l'emportait dans la tombe, et ce, à n'importe quel prix comme lui avait appris le maître d'armes. Aucun témoin gênant, tous devait rester dans l'ignorance quitte à en mourir eux-aussi. « Je suis encore pur, Euphemia. Ce n'était pas vrai. » Le tricheur ! S'était-elle fait avoir comme une bleu ? Elle rajeunit revenant à l'époque où elle croyait encore tout ce que lui disait son frère. L'analysant sérieusement, elle chercha à y desseller le vrai du faux sans y parvenir pour autant. Elle se sentait trahit et manipuler comprenant les paroles ou plutôt l'avertissement de son frère tantôt dans le bain. Et se mordant l'intérieur de la bouche jusqu'au sang comme pour se punir, elle s'était fait prendre à son propre jeu. L'idiote. Son frère lui avait joué un mauvais tour, loin d'en être heureuse, elle ne pouvait cependant pas lui en vouloir, et c'était bien ça le plus gênant, car quoi qu'il fasse de bons ou de mauvais, il le faisait pour elle. De surcroît, il l'avait averti. La fin justifie les moyens ... Ce diction était, on ne peut plus vraie les concernant. Peut-être dût à leur relation ou au sang, chacun agissait de manière excessive avec l'autre. « Tu bluff ... » Plus une supposition qu'une affirmation, elle espérait avoir raison.

« Ne fais pas quelque chose de stupide que tu pourrais regretter. Surtout par les temps qui courent. » Dit d'une voix calme et qui pourtant frappait violemment sa poitrine, repensant inévitablement à son complice le garde. Elle était toujours rongée par le remords qu'elle emporterait certainement dans l'autre monde, et qu'elle puisse de nouveau mettre dans l'embarras quelqu'un la gênait, surtout 'lui'. Malgré qu'elle soit la sœur du Roi, celui-ci n'était pas du tout indulgent, elle avait eu beau lui demander des faveurs, le garde avait été jugé et malheureusement punit. Acquiesçant malgré tout, elle garda dans un coin de son esprit les mots d'Halbarad. « Je ferais attention. Tu noteras que je t'écoute pour une fois. » Elle n'était pas sûre elle-même de ce qu'elle venait de dire, mais elle portait une certaine confiance à l'homme aux cheveux d'ébène pour ne pas le craindre. Erreur fatale ou non, cette attraction ne la rendait pas indifférente, aveuglant peut-être son jugement. Soupirant quelque peu, elle constata que le monde ne tournait pas rond. Lui et leur mère étaient prêts à la vendre au premier venu, à celui qui possédait des terres à foison, et une armée au détriment d'un homme pour qui elle aurait une véritable affection. Elle savait qu'une union pleine de sentiments lui était impossible et inaccessible hélas, mais qu'importe, elle ne voulait pas se marier. « Tu as encore beaucoup de secrets de ce genre à me cacher ? Autant tout avouer maintenant. » Esquissant un sourire, elle le regarda d'un air sérieux « Je suis peut-être idiote, mais pas suicidaire. Tu m'as eu une fois, pas deux. Et puis je n'ai pas besoin d'avouer, tu le sauras d'une manière ou d'une autre si étrange soit-il ... » Elle cachait encore des choses oui, mais ses secrets-là, elle préférait les garder pour elle. Surtout qu'il n'était pas ouvert à lui faire des confidences, et donc à jouer le jeu. « ... As-tu des espions caché par hasard ? » L'idée lui avait effleuré l'esprit plusieurs fois. Elle savait qu'il était commun d'en avoir à la cour, alors que son frère en est n'était pas impossible, et que leurs yeux soient dirigés sur elle encore moins. Elle se rappela alors de cette soudaine présence perpétuelle d'Auréa ... Peut-être paranoïaque, elle la trouvait suspecte.

« Quelle promenade agréable. » Parles pour toi,  petit manipulateur ! Réchauffant un peu ses mains en soufflant dessus, elle se sentit désabusée. Regardant tantôt les plantes encore vivantes malgré l'hiver, tantôt son frère. « Ce n'est pas correct, tu ne respectes pas les règles du jeu ... Tu veux tout savoir sur moi, et en contrepartie, je n'ai droit qu'à des mensonges. Je ne te savais si habile en la matière. » Elle ne voulait surtout pas que leur conversation tourne de nouveau mal, elle se fit donc violence pour ne pas dire des mots qu'elle allait certainement regretter. N'ayant aucune envie de cumuler davantage de rancœur entre eux, surtout depuis qu'elle avait appris qu'il y en avait bel et bien. Une certaine crainte lui nouait la gorge, la crainte de le perdre, et une retenue qu'elle ne se connaissait pas la rendaient presque muette. « Pur ou non, tu me l'as dit à l'oreille comme si tu avais peur que le monde le découvre ... Ou pire que l'on connaisse l'identité de la personne qui a partagé ton lit ... Il n'est pas rare qu'un Roi batifole, le sujet qui fâche étant les partenaires ... » Elle trouvait étrange qu'il lui dise si secrètement, comme elle l'avait dit, il n'était pas rare qu'un Roi ait ce genre d'activité, même s'ils avaient eu un père irréprochable sur le sujet. À moins que ce soit pour la duper et rendre son mensonge plus vrai, il y avait quelque chose de bizarre. Ses paroles ayant un but, elle voulait voir sa réaction. Car quand bien même il arrivait à lui mentir, il n'en était pas moins son frère, qu'elle connaissait bien. Se camouflant davantage dans sa fourrure, elle ne le quitta pas du regard pour y déchiffrer un geste qui le trahirait. « Mais quel genre de partenaire pourrait endiabler la foule et faire trembler la Cour ? » Elle essayait de le mettre au pied du mur, de le faire parler, de découvrir quelque chose de croustillant, elle qui n'avait rien à se mettre sous la dent. Surtout qu'elle était fiable, elle ne savait pas garder ses secrets, mais ceux des autres étaient bien protéger avec elle. Et loin d'avoir l'envie de trahir son frère, elle voulait juste le connaitre un peu plus, tisser plus solidement leur complicité.



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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptySam 15 Fév - 22:08

euphemia & halbarad hammer
and the fiercest foes rout when they hear triumph's shout.



« Je suis peut-être idiote, mais pas suicidaire. Tu m'as eu une fois, pas deux. Et puis je n'ai pas besoin d'avouer, tu le sauras d'une manière ou d'une autre si étrange soit-il ... » Halbarad hocha vigoureusement la tête ; elle avait bel et bien raison. « ... As-tu des espions caché par hasard ? » Il tourna la tête vers elle et baissa la voix, puisque la conversation obligeait à être discret : « En dehors de Lady Theirin ? » Lady Theirin était la chef des espions de la cour, et siégeait naturellement au conseil restreint du Roi. Il ne pouvait pas trop en avouer à Euphemia, bien qu’elle soit sa sœur. Aussi se contenta-t-il de répondre : « C’est elle qui décide qui est espion ou non, et je ne connais pas toujours leur identité. Mais j’ai quelques hommes de confiance également. Pourquoi cette question ? » Quelques hommes, et Auréa. Mais il ne fallait absolument pas attirer les soupçons sur elle. Si ça venait à être dangereux, alors Halbarad lui demanderait d’arrêter ses activités secrètes pour se contenter d’être camériste, afin qu’elle conserve au moins cette tâche. « Ce n'est pas correct, tu ne respectes pas les règles du jeu ... Tu veux tout savoir sur moi, et en contrepartie, je n'ai droit qu'à des mensonges. Je ne te savais si habile en la matière. » Le Roi sourit, amusé. Lui non plus ne se savait pas si doué quand il s’agissait de manipuler les gens. Sans doute son jeune âge permettait-il de faire de lui quelqu’un de plus digne de confiance, en apparence seulement. « Je ne respecterai aucune règle tant qu’il s’agira de te protéger, je te l’ai dit. » souffla-t-il. Halbarad fut néanmoins soulagé de constater que la colère qui avait grondé s’était tassée, et qu’Euphemia prenait sa traitrise avec le sourire. Pourtant, son soulagement fut de courte durée car elle ne le croyait pas tant que ça. « Pur ou non, tu me l'as dit à l'oreille comme si tu avais peur que le monde le découvre ... Ou pire que l'on connaisse l'identité de la personne qui a partagé ton lit ... Il n'est pas rare qu'un Roi batifole, le sujet qui fâche étant les partenaires ... » Euphemia ne le lâchant pas des yeux, Halbarad décida d’adopter une réaction plutôt provocatrice qu’anxieuse. Il détestait lui mentir, mais il allait être obligé de le faire une nouvelle fois. Il haussa un sourcil et sourit en signe de défi, la laissant continuer sur sa lancée. « Mais quel genre de partenaire pourrait endiabler la foule et faire trembler la Cour ? » Le jeune homme fit mine de regarder autour d’eux afin de s’assurer qu’aucune oreille indiscrète ne traînait et se pencha en avant, sans se départir de ce regard taquin. « Une femme mariée, sans doute. » murmura-t-il avant de reculer. Le coup de la femme mariée était très convaincant, et il fut ravi de l’avoir trouvé si rapidement.

« Je compte sur toi pour rester discrète. Ce n’est pas moi qui aurais des problèmes si cela venait à s’apprendre. » conclue-t-il, le plus sérieusement du monde. Il y avait bon nombre de femmes mariées dans leur entourage, et cela occuperait Euphemia un moment. On déposa entre eux une coupe de fruits qu’Halbarad fixa sans y toucher. On lui avait formellement interdit de manger quoi que ce soit sans que ça ait été goûté auparavant. Paranoïa collective, depuis que ce cher cuisinier avait été accusé d’avoir empoisonné Halbarad Premier et avait pris la fuite du Château. Aussi le goûteur s’avança et prouva qu’il n’y avait aucun danger, et que le Roi et la Princesse ne craignaient rien. Le jeune homme les congédia et s’empara d’une grappe de raisin. Basculant la tête en arrière, il s’amusa à en prendre quelques-uns ainsi et mâcha de façon décontractée. « Comment t’es-tu divertie, ces derniers jours ? » demanda-t-il pensivement. Il se doutait bien que sa captivité n’avait pas dû être des plus festives, mais cela ne coûtait rien de demander. Puis il posa une deuxième question qui n’avait absolument rien à voir avec la précédente, mais qui lui tenait à cœur : « N’y a-t-il pas à Kahanor un seul homme suffisamment noble qui te plaise un tant soit peu ? Quelqu’un que tu accepterais d’épouser ? » Ce n’était pas comme si Euphemia n’avait pas le choix. Parmi les six grandes familles, certains hommes avaient plus ou moins leur âge, et si Euphemia venait à choisir l’un d’eux alors il appuierait sa demande auprès de leur mère. Il s’inquiétait énormément de ce qu’allait être l’avenir de sa sœur si elle continuait à rejeter tout ce qui faisait la vie d’un noble. « Ça passe par là aussi le courage … Ce n’est pas seulement savoir tenir une arme, mais également faire face à ses responsabilités. Et je te sais assez intelligente pour comprendre, et assez courageuse pour y arriver. » expliqua-t-il avec tendresse sans la lâcher des yeux. Il aurait pu se noyer dans son regard d’azur, océan de secrets inavoués, de non-dits, d’espoirs de petite fille et de désillusions de jeune adulte. Peut-être que cet homme-là dehors la rendait heureuse. Peut-être voyait-elle la vie différemment à ses côtés. Car non, Halbarad ne pouvait pas croire qu’il s’agisse d’une femme, même aux allures d’homme. Pas avec un regard comme celui qu’elle avait quand elle parlait de la personne en question.


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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
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ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptyDim 16 Fév - 17:53

Halbrad & Euphemia
C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX...

« En dehors de Lady Theirin ? C'est elle qui décide qui est espion ou non, et je ne connais pas toujours leur identité. Mais j'ai quelques hommes de confiance également. Pourquoi cette question ? » Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle avait des soupçons, malgré des preuves inexistantes. Auréa, sa nouvelle camériste était jusque-là une parfaite servante, cependant la Princesse avait su déceler un comportement étrange chez elle. Toujours présente, bien plus qu'avant, surtout depuis qu'elle eut le malheur d'être punit. Soupçons fondés ou non, Euphémia était méfiante, et elle s'en voulait un peu, car plus qu'une camériste la jolie blonde était une amie. « Pour savoir, c'est tout. » Que son frère sache qu'elle ait des soupçons, et il allait certainement retourner la situation, hors si l'adolescente avait vraiment raison, elle préférait avoir une longueur d'avance. Elle faisait preuve de sournoiserie quand elle le voulait, et au fur et à mesure que le temps passait, elle modelait ce trait de caractère chez elle. Qualité ou défaut, il lui fallait cet outil caché dans la manche pour vivre au château, des gens bien plus malins et calculateurs qu'elle vivant dans son entourage. « Je ne respecterai aucune règle tant qu'il s'agira de te protéger, je te l'ai dit. » Je n'ai pas oublié, et c'est bien pour ça que je ne peux pas t'en vouloir. De quoi pouvait-on être capable pour protéger les gens que l'on aime ? Il y avait-il des limites ou est-ce que tout était permis ? Mentir, tricher, manipuler, ... Tuer. « Et je ferais de même ... » Elle avait pris la décision depuis un moment déjà, depuis le premier entrainement avec son oncle, elle s'était promise de tout faire pour protéger Halbarad quitte à voler des vies. En était-elle capable ? Elle n'avait pas encore de réponse, mais elle avait le cran pour le faire.
La belle avait voulu lui tirer les vers du nez se sentant désavantager par rapport à lui qui savait presque tout sur elle, alors prêchant le faux pour savoir le vrai, elle eut une réponse qui la laissa fort perplexe. Se penchant vers elle, il lui murmura quelques mots : « Une femme mariée, sans doute. Je compte sur toi pour rester discrète. Ce n'est pas moi qui aurais des problèmes si cela venait à s'apprendre. » Arquant un sourcil, elle le regarda d'un air suspicieux, l'analysa même, et elle ne perçut chez lui que cet air taquin qu'elle lui connaissait si bien. Elle avait du mal à croire ça, lui qui avait toujours suivi aveuglément les pas de leur père, il ne pouvait pas avoir fait ce qu'il revendiquait. Impossible. Leur paternel était un homme droit, juste et par-dessus tout honnête et franc, jamais Euphémia n'avait eu de soupçons sur lui concernant les femmes. Jamais. Qu'il mente était une chose qu'il la prenne pour une imbécile en était une autre. Naïve, mais pas idiote, elle avait tout de même un minimum de jugeote. « C'est ça, et moi je ne suis plus vierge grâce à un garde, et je me suis mariée en douce avec le premier venu. Euphémia de la maison tout le monde, enchantée. » Sérieuse comme une none, elle se surprit elle-même. Un serviteur apporta une grosse coupe pleine de fruit, accompagné d'un gouteur, et les enfants royaux attendirent bien sagement que le goûteur fasse son travail malgré cette tentation d'y fourrer la main. Il était formellement interdit de manger quoi que ce soit sans qu'un goûteur n'y ait goûté au préalable. Désagréable, mais nécessaire. Il valait mieux prévenir que guérir. Son frère congédiant le personnel, il s'appropria une grappe de raison. Le regardant manger, il faisait penser à une certaine civilisation antique, et avant qu'il ne mette en bouche un raisin, elle le lui vola.

« Comment t'es-tu divertie, ces derniers jours ? » Il était gonflé de lui demander ! Elle avait dû faire preuve de stratagème pour faire ce qu'elle voulait. « J'ai lu de nombreux livres qu'Auréa m'a apportés qui relataient surtout de la grande guerre, et des engeances. Passionnants, mais rébarbatifs. » Ce n'était aucunement un mensonge, outre cette sortie qu'elle s'était permise, elle s'était divertie de manière intellectuelle, car malgré son penchant pour l'art de la lame, elle n'en était pas moins une grosse lectrice depuis son plus jeune âge. Attrapant une fraise bien rouge qu'elle porta à ses lèvres, elle apprécia son met sucré jusqu'à ce qu'il pose une question « N'y a-t-il pas à Kahanor un seul homme suffisamment noble qui te plaise un tant soit peu ? Quelqu'un que tu accepterais d'épouser ? Ça passe par là aussi le courage ... Ce n'est pas seulement savoir tenir une arme, mais également faire face à ses responsabilités. Et je te sais assez intelligente pour comprendre, et assez courageuse pour y arriver. » Esquissant un sourire mi-gêné, mi-amusé en pensant à quelqu'un qui était tout sauf noble, elle le regarda, lui donnant une réponse catégorique « Non. » Elle ne pouvait pas faire plus clair. Il y avait beaucoup d'hommes à épouser parmi les nobles, des hommes puissants et élégants, mais aucun n'avait ce petit truc en plus qui éveillait son intérêt, et même s'il y en avait eu un, elle ne voulait de toute manière pas se marier. Détail bien fâcheux, Euphémia n'ayant jamais connu dans toute l'histoire une Princesse encore pure. « Je te l'ai dit tout à l'heure, je ne veux pas me marier. Quel avantage je tirerai d'un mariage ? Si j'ai de la chance, il sera gentil, il me donnera des enfants, et si j'ai vraiment beaucoup de chance peut-être m'aimera-t-il ... Et ? Je ne désire aucune de ces choses. Je ne veux porter aucune autre couleur si ce n'est les nôtres, je n'ai pas besoin de l'amour d'un homme si ce n'est le tien et celui de notre famille, et j'ai encore moins besoin d'enfant. Le mariage n'est qu'un fardeau, un sinistre système hypocrite. Ce n'est qu'une question d'argent pour les nobles, et un contrat légal sexuel pour les pauvres. Les femmes ne sont que de la marchandise, et je maudis les dieux d'être née ainsi. » Elle avait un avis très arrêté sur la question. Sachant pertinemment qu'un jour ou l'autre, qu'elle le veuille ou non, on la donnerait à l'homme le plus offrant. Lui volant habilement un autre raisin avec ses lèvres rougit par la fraise, elle s'adossa confortablement sur le banc, collé au Roi pour se réchauffer un peu plus. « Obéir aveuglément et suivre les coutumes, est-se faire preuve d'intelligence ? Les moutons suivent la cadence ... Et je ne veux pas être du bétail, je veux être une lionne. » Le regardant d'un air rieur, elle lui posa une question. « Deux hommes nages dans une rivière violente. Un se laisse porter ayant abandonné, tandis que l'autre nage férocement à contre-courant. À qui donnes-tu le point du courage ? » Plongeant de nouveau son regard dans le sien, elle voulait connaitre son avis sur le sujet.



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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptyDim 16 Fév - 20:14

euphemia & halbarad hammer
and the fiercest foes rout when they hear triumph's shout.



« C'est ça, et moi je ne suis plus vierge grâce à un garde, et je me suis mariée en douce avec le premier venu. Euphémia de la maison tout le monde, enchantée. » Halbarad fut quelque peu surpris et désarçonné par le sérieux dont elle fit preuve. Il plissa les yeux, tout aussi sérieux qu’elle, et répondit : « Il va bien falloir que tu me croies pourtant, cette fois. » Il garda le silence quelques secondes et reprit, plus sévèrement : « Par contre ne m’annonce pas que toi tu n’es plus pure et que tu t’es mariée en douce, sinon je te fais écarteler. Et brûler vive. Et dépecer, et je t’attache à une corde après un cheval que j’envoie galoper dans les plaines de Tameriel, dans le sable et la roche. » Ton sévère mais regard rieur, il souligna sa phrase par un sourcil arqué et un sourire joueur. Toutefois il ne plaisantait qu’à moitié ; si Euphemia faisait l’une ou l’autre de ces erreurs, il serait difficile de lui accorder son pardon. Il ne voulait pas d’une sœur humiliée, ou mariée à n’importe qui. Parce qu’au fond lui aussi était né à la cour, et lui aussi vivait en fonction de l’image qu’il renvoyait aux gens. Egoïstement, peut-être, il désirait qu’Euphemia suive la norme et ne lui fasse pas honte. Même si cela devait en faire pâtir la vision du bonheur de sa sœur. « J'ai lu de nombreux livres qu'Auréa m'a apportés qui relataient surtout de la Grande Guerre, et des Engeances. Passionnants, mais rébarbatifs. » Halbarad hocha la tête, connaissant par cœur ces livres pour les avoir dévorés les uns après les autres. « Non. » La réponse tomba comme une sentence, et le Roi soupira. Il allait répondre quand celle-ci continua : « Je te l'ai dit tout à l'heure, je ne veux pas me marier. Quel avantage je tirerai d'un mariage ? Si j'ai de la chance, il sera gentil, il me donnera des enfants, et si j'ai vraiment beaucoup de chance peut-être m'aimera-t-il ... Et ? Je ne désire aucune de ces choses. Je ne veux porter aucune autre couleur si ce n'est les nôtres, je n'ai pas besoin de l'amour d'un homme si ce n'est le tien et celui de notre famille, et j'ai encore moins besoin d'enfant. Le mariage n'est qu'un fardeau, un sinistre système hypocrite. Ce n'est qu'une question d'argent pour les nobles, et un contrat légal sexuel pour les pauvres. Les femmes ne sont que de la marchandise, et je maudis les dieux d'être née ainsi. »

De nouveau, Halbarad ressentit une terrible déception. Euphemia détestait sa condition au point d’en maudire les Dieux, acte d’insulte suprême à Kahanor. Il ne réagit pas tout de suite mais son sourire avait disparu. « Obéir aveuglément et suivre les coutumes, est-ce faire preuve d'intelligence ? Les moutons suivent la cadence ... Et je ne veux pas être du bétail, je veux être une lionne. » Malgré ses efforts, il n’arrive pas à lui rendre son regard rieur. Il la regardait avec sérieux, ne sachant où mettre des limites dans le comportement rebelle et hérétique de sa cadette, à qui il voulait tout sauf du mal. Quoi qu’il dise elle lui désobéissait, or il faudrait bien lui dire d’arrêter définitivement de se conduire ainsi à un moment ou à un autre. Pour elle, pour lui, pour leur famille et pour l’image qu’elle renvoyait de la royauté. Lui aussi faisait des erreurs, mais il se pliait au Dogme et priait les Trois sans jamais les offenser. « Deux hommes nagent dans une rivière violente. Un se laisse porter ayant abandonné, tandis que l'autre nage férocement à contre-courant. À qui donnes-tu le point du courage ? » Plongé dans ses yeux bleus, Halbarad réfléchit. « L’issue sera la même, puisqu’aucun des deux n’aura réussi à vaincre le courant, même en y mettant toute la volonté du monde. Sans doute celui qui se sera battu le plus sera considéré comme le plus courageux, mais celui qui se sera résigné aura eu le courage de passer pour un faible à côté de l’autre et d’accepter plus rapidement le destin qui l’attend. » Halbarad leva sa main au niveau du visage d’Euphemia qui se serrait contre lui, et caressa sa joue avec tendresse. « Euphemia … Tu sais, je suis réellement fier de toi et de ce que tu es, mais … Vraiment, tu te mets en danger constamment en agissant ainsi, et tu nous mets tous en danger. Et puis ton comportement est réellement blessant. Détester ta vie au point d’en maudire les Dieux, je … » Il ne savait pas réellement quoi dire pour lui faire comprendre qu’elle ne pouvait et ne devait pas se comporter éternellement comme une enfant. « Tu es une lionne, tu en es déjà une. Tu n’es pas un mouton, puisque tu es à la tête du Royaume. Que te faut-il te plus ? Je ne comprends pas … Ce n’est pas faute d’essayer, pourtant. »

Il s’accouda sur le rebord de pierre du banc, derrière eux, et posa sa joue sur sa main pour lui faire davantage face. Ses doigts descendirent le long de son cou pâle et il continua calmement : « Ma belle et douce Euphemia, Tout ce que tu dis et fais est contradictoire. Tu le sais, ça ? Tu ne cherches qu’à sortir d’ici, et pourtant la seule opportunité que tu aies de le faire légalement, tu la rejettes parce que tu veux rester ici. Je suis honoré que tu veuilles rester pour me protéger, mais … Cette vie-là, tu n’y auras pas droit. Il faut que tu l’acceptes, même si à seize ans c’est impossible de se dire qu’on va passer notre vie avec quelqu’un que l’on n’aime pas. » Halbarad chercha un exemple plus pertinent, et c’est tout naturellement que s’imposa dans son esprit l’image de ses parents. « Mère avait quinze ans quand elle a été mariée à Père. Tu crois qu’elle en avait envie ? Et pourtant tu as vu comme moi que leur relation avait dépassé le simple stade de la rancœur et de l’obligation. Ils étaient complices, s’adoraient, s’aimaient. Ils étaient fidèles l’un à l’autre et nous donnaient ensemble de l’amour. » C’était grâce à ses parents qu’Halbarad avait fini par accepter que l’amour pouvait naître d’une autre manière, dans d’autres circonstances. Que l’amour ne prenait pas seulement la forme de la passion, mais que c’était plus fort et profond encore que cela. Il déposa un baiser sur son front et resta quelques instants ainsi, profitant de son souffle chaud sur son visage et l'odeur de sevon de ses cheveux. Que ressentait-il ? De la peur ? De l’appréhension ? De la tristesse peut-être ? Euphemia courrait droit à sa perte en voulant être quelqu’un. Si elle décidait de s’en aller pour vivre sa passion, elle allait être considérée comme traitre à son sang, allait être rejetée de la famille comme n’importe quelle gueuse de bas étage. Et Halbarad ne pouvait pas accepter que sa cadette gâche sa seule chance de devenir quelqu’un en prenant le mauvais chemin. Être Princesse de Kahanor n’était-il pas un destin suffisant ? Beaucoup donneraient cher pour être à sa place, et elle n’arrivait pas à le comprendre. Et lui n’arrivait pas à se mettre à sa place, et n’arrivait pas à la comprendre. Mais une chose était sûre ; il ne la laisserait partir qu’avec un époux officiel, bien que ce jour-là il se sente certainement bien plus seul que jamais.
Codes par Wild Hunger.
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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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Halbrad & Euphemia
C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX...

« Par contre ne m'annonce pas que toi tu n'es plus pure et que tu t'es mariée en douce, sinon je te fais écarteler. Et brûler vive. Et dépecer, et je t'attache à une corde après un cheval que j'envoie galoper dans les plaines de Tameriel, dans le sable et la roche. » Dit sur un ton rieur, l'adolescente le prit pourtant pour un énième avertissement, cacher sous son sourire, il était en train de la prévenir de manière subtile. Qu'un jour, elle fasse l'erreur d'être déflorer par un homme autre que son mari, ou qu'elle épouse un homme n'ayant aucune goutte de sang bleu, et s'en était fini d'elle. Dans cette société, une femme n'avait de valeur qu'en restant intacte, qu'elle est le malheur d'être salit, et elle devenait subitement un déchet bon à jeter. Traitresse, paria, et catin à la fois entachant en prime le nom de sa famille. Une véritable honte. La bêtise suprême. La femme était une marchandise qu'elle le veuille ou non, et au seuil de devenir une adulte, le glas du mariage allait bientôt sonner pour elle. Angoissant à l'idée que du sang entache son lit, Euphémia était en sursis. C'était là sa pire crainte, et qu'elle se débatte était vain. Seule contre le monde entier, les coutumes étaient bien trop encrées dans la société pour y changer quoi que ce soit, son frère étant lui-même adepte de celles-ci. « Dans ce cas, je ferais très attention de ne pas te le dire. » Réponse tout aussi blagueuse ... Ou pas. Lui ayant fait part de son avis sur le mariage, elle ne fut pas surprise de voir son sourire disparaître. La franchise n'avait pas toujours que du bon, cependant, elle voulait l'être avec son frère même si lui ne l'était pas toujours, voir peu souvent. Les gens étaient toujours en quête de vérité, et en la trouvant ils étaient souvent déçus. La Princesse en faisait l'expérience avec le Roi, un peu trop souvent. Tous les deux sérieux comme des papes, ils se toisaient.

« L'issue sera la même, puisqu'aucun des deux n'aura réussi à vaincre le courant, même en y mettant toute la volonté du monde. Sans doute celui qui se sera battu le plus sera considéré comme le plus courageux, mais celui qui se sera résigné aura eu le courage de passer pour un faible à côté de l'autre et d'accepter plus rapidement le destin qui l'attend. » Avoir le courage de passer pour un faible ... Elle n'avait jamais vu la chose de cette façon, les faibles étant traités ... Comme des faibles. C'était déshonorant à ses yeux, et les nobles étaient pointilleux sur le sujet. Se battre pour être fort, car c'étaient toujours les vainqueurs qui écrivaient l'histoire. Son frère devait le savoir pourtant. Caressant tendrement sa joue, comme il aimait le faire, et qu'elle aimait recevoir, il continua : « Euphemia ... Tu sais, je suis réellement fier de toi et de ce que tu es, mais ... Vraiment, tu te mets en danger constamment en agissant ainsi, et tu nous mets tous en danger. Et puis ton comportement est réellement blessant. Détester ta vie au point d'en maudire les Dieux, je ... » Ses mots avaient peut-être étaient un peu fort, c'était là des mots qui frôlaient le blasphème même. Cependant, elle avait remis en question sa croyance religieuse depuis la mort de leur père. Si les Dieux existaient vraiment, le Roi ne serait pas mort. S'il y avait bien des forces supérieures, elle n'aurait pas vu autant de désespoir en ville ... Elle était toujours croyante, elle avait toujours peur des Dieux bien évidemment malgré ses mots, mais elle se posait beaucoup de questions quand même. Elle qui était née femme, et faible comme elle l'était, elle ne pouvait déverser cette frustration que sur les Dieux. « Tu es une lionne, tu en es déjà une. Tu n'es pas un mouton, puisque tu es à la tête du Royaume. Que te faut-il te plus ? Je ne comprends pas ... Ce n'est pas faute d'essayer, pourtant. » Elle l'écouta sans l'interrompre, toujours fasciné par son regard si similaire au siens. Là encore, il n'avait pas forcément tort et elle fut même touchée qu'il essaye de la comprendre ne serait-ce qu'un peu. « Je suis à la tête du Royaume ... Me prendrais-tu pour une Reine par hasard ? Je ne suis que la sœur du Roi, et bien plus qu'une lionne, je suis un chaton qui doit obéir. Où est donc ce pouvoir que tu me prêtes ? » Elle n'avait aucune influence, elle n'avait qu'un nom. Hammer. Un nom royal certes, mais aucune personnalité à la Cour. Elle était la Princesse de Kahanor. La fille d'un Roi, la sœur du Roi voilà comment on l'identifiait, comment on la pointait du doigt. Elle n'était en somme qu'un nom, et des filles l'enviaient ? Quelles idiotes elles faisaient ! Car au fond, en mettant de côté son sang, elle n'était rien, et c'est bien pour cela qu'elle voulait devenir quelqu'un.

Sa main sur sa joue glissa doucement à son cou, lui procurant alors quelques frissons. D'habitude, ils se mettaient toujours en colère lors d'un désaccord, là l'ambiance était certes lourde et tendue, mais aucun mot n'était plus élevé que les autres. Une discussion sans être une véritable dispute et aussi loin qu'elle pouvait remonter dans ses souvenirs, la jolie Rousse ne se rappelait pas d'avoir vécu une expérience similaire avec Halbarad. Progrès ou un trop-plein de déceptions pour se mettre en colère ? « Ma belle et douce Euphemia, Tout ce que tu dis et fais est contradictoire. Tu le sais, ça ? Tu ne cherches qu'à sortir d'ici, et pourtant la seule opportunité que tu aies de le faire légalement, tu la rejettes parce que tu veux rester ici. Je suis honoré que tu veuilles rester pour me protéger, mais ... Cette vie-là, tu n'y auras pas droit. Il faut que tu l'acceptes, même si à seize ans c'est impossible de se dire qu'on va passer notre vie avec quelqu'un que l'on n'aime pas. » Alors j'ai une vie bien malheureuse. Peinée, ses paroles étaient comme une sentence. Admettre qu'il avait raison était comme accepter son destin. Malgré toute la violence qu'elle put se faire pensivement, sa gorge fut nouée ayant du mal à lui dire « Tu oublies quelque chose de fondamentale, Halby ... Oui, je sors bien en ville pour avoir un semblant de liberté, mais je reviens toujours à la maison. Si je me marie, je ne reviendrai plus jamais ... Tu acceptes tellement bien l'idée, que j'ai l'impression que ça ne te fait rien. » Le sens de la famille caractérisait bien les Tilney et les Hammer. Euphémia n'était pas une exception, et qu'elle imagine quittait sa maison et les siens étaient trop durs. Partir loin d'Aubétoile, ne plus avoir aucun repère ... Elle allait vivre un long et terrible cauchemar jusqu'à ce que la Faucheuse ne la libère.
« Mère avait quinze ans quand elle a été mariée à Père. Tu crois qu'elle en avait envie ? Et pourtant tu as vu comme moi que leur relation avait dépassé le simple stade de la rancœur et de l'obligation. Ils étaient complices, s'adoraient, s'aimaient. Ils étaient fidèles l'un à l'autre et nous donnaient ensemble de l'amour. » C'est vrai, mais je n'ai pas la force de Mère. Au fond elle avait un côté lâche, ce dont elle avait peur elle le rejetait de façon virulente. Ce qu'elle n'aimait pas, elle l'évinçait jusqu'à extinction. La Princesse n'avait jamais su vivre avec ses peurs. Comme une petite fille, elle se cachait les yeux. Sourire forcé et triste, elle reposa sa tête sur son épaule « Tu as toujours réponse à tout ... Et tu as raison en ce qui concerne nos parents. Je n'ai donc plus qu'à prier pour que mon mari soit aussi bon que le fut Père, car si l'infortune me guette, je serai l'épouse d'un monstre. » Tâche délicate, son père était parfait. Regardant au loin, elle allait certainement devenir dépressive avec tous ses fardeaux sur ses épaules. Elle était lasse, n'ayant pas les épaules larges, c'était trop lourd. Où était-il écrit qu'elle était obligée de se marier ? Finir vieille fille était une perspective bien plus alléchante que de s'unir à vie à un inconnu. « Tu as une vision bien positive du mariage arrangé, toi qui te plaignais dans le bain de ne pas pouvoir épouser une personne que tu aimes. » Apprendre à aimer avec le temps. Leurs parents avaient très bien su le faire, mais avec un caractère comme celui d'Euphémia il était difficile d'imaginer cela possible pour son propre mariage. Qu'allait-il donc faire d'elle ?



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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptyLun 17 Fév - 1:27

euphemia & halbarad hammer
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Euphemia était vraiment emplie de mauvaise volonté. Quoi qu’Halbarad dise, elle ne trouvait aucun contentement de quoi que ce soit. « Je suis à la tête du Royaume ... Me prendrais-tu pour une Reine par hasard ? Je ne suis que la sœur du Roi, et bien plus qu'une lionne, je suis un chaton qui doit obéir. Où est donc ce pouvoir que tu me prêtes ? » Il haussa faiblement les épaules. « Il suffit que tu claques des doigts pour qu’on t’obéisse et que tu me demandes ce que tu veux pour que je m’y plie. » Tant que ça ne te met pas en danger. Certes elle ne disposait pas de pouvoir politique direct, mais ses ordres avaient presque autant de poids que les siens. « Tu oublies quelque chose de fondamentale, Halby ... Oui, je sors bien en ville pour avoir un semblant de liberté, mais je reviens toujours à la maison. Si je me marie, je ne reviendrai plus jamais ... Tu acceptes tellement bien l'idée, que j'ai l'impression que ça ne te fait rien. » Halbarad lâcha un petit rire amer et secoua la tête aussi faiblement qu’il avait haussé les épaules plus tôt. « Encore la preuve que je suis doué pour sauver les apparences. » répondit-il seulement. C’était amplement suffisant pour comprendre ce qu’il ressentait. Car le jeune Roi souffrirait bien fort de l’absence de cette sœur qu’il aimait plus que sa propre vie. « Sens ta présence à mes côtés, mon cœur sera bien triste. » conclue-t-il en détournant les yeux. « Tu as toujours réponse à tout ... Et tu as raison en ce qui concerne nos parents. Je n'ai donc plus qu'à prier pour que mon mari soit aussi bon que le fut Père, car si l'infortune me guette, je serai l'épouse d'un monstre. » Halbarad se demanda si c’était une bonne ou une mauvaise chose d’avoir réponse à tout. Il espéra que cela en soit une bonne, en tant que Roi, mais aussi en tant que frère. Il était l’aîné et c’était naturel de s’occuper d’elle. « Tu as une vision bien positive du mariage arrangé, toi qui te plaignais dans le bain de ne pas pouvoir épouser une personne que tu aimes. » Aïe, touché. « Sache que je ne te laisserai pas sans défense si l’homme que épouseras venait à être violent. Crois-tu que je laisserai un homme toucher à un seul de tes cheveux ? S’en prendre à toi, c’est s’en prendre à moi. Et je ne pense pas que quiconque soit assez fou pour défier le Roi de la sorte. »

« Ma vision du mariage est très abstraite. A vrai dire oui, j’aurais sans aucun doute préféré épouser une femme que j’aurais aimée au premier regard. Mais j’aurais aussi aimé épouser Cellie, alors que ce mariage était tout ce qu’il y a de plus arrangé. A vrai dire, le mariage n’est pas le premier de mes soucis, c’est … En plus. Voilà pourquoi je ne m’en formalise pas. » Halbarad joua un peu avec les cheveux d’Euphemia, pensivement. Que dire de plus pour la rassurer ? Pour lui faire entendre raison ? Car le jeune homme savait qu’Euphemia, bien qu’elle lui désobéisse, prenait en compte ce qu’il lui disait. Il savait qu’il avait une influence certaine sur elle, et qu’elle n’était pas insensible à ses gestes et ses mots. « Être mariée ne t’empêchera pas de devenir quelqu’un. Et tu es déjà quelqu’un. Une jeune femme d’une beauté pure, surprenante, sauvage, qui apprend à se battre en secret et qui court les rues en pantalon pour revenir vêtir corsets et robes à l’heure du dîner. Tu es spéciale Euphemia, ne gâche pas tout en détruisant ta vie par pur esprit de contradiction. Prend les choses comme elles viennent. » Halbarad lui proposa de prendre le chemin du retour, non sans avoir pris avec lui une nouvelle grappe de raisin, puisqu’Euphemia s’était acharnée à lui voler les siens avec ses lèvres rosies par les fraises qu’elle avait englouties. Les gardes restèrent à bonne distance derrière, ayant finalement compris que le Roi n’aimait pas qu’on puisse entendre ses conversations lorsqu’il avait de la compagnie. Même si ces derniers étaient discrets, ils n’avaient pas à savoir de quoi parlait leur souverain. Halbarad fit un détour ; il ne voulait pas passer par l’entrée principale mais par les cuisines, pour se mettre quelque chose sous la dent. C’était là-bas qu’il avait découvert qu’Euphemia sortait en cachette du château et il n’avait pas pris la peine de s’excuser auprès des femmes qu’ils avaient distraites dans leur tâche. Son regard traîna un instant sur cette porte discrète et souvent peu gardée, qui menait vers l’extérieur du palais. Une porte que les cuisinières empruntaient pour aller en ville le plus rapidement possible lorsqu’elles avaient besoin d’acheter quelque chose dont elles ne disposaient plus. En la regardant, Halbarad se dit qu’il devrait la faire condamner. Ainsi, cela rendrait la tâche plus compliquée à Euphemia lorsqu’elle voudrait sortir, bien qu’il ne doute pas un instant de ses capacités à se montrer plus intelligente que les gardes.

Comme d’habitude, ce fut avec le sourire aux lèvres que les cuisinières les accueillirent avec le sourire. « Entrez tous les deux, entrez. Vous allez attraper froid. » La grosse femme frotta vigoureusement leurs bras à travers les fourrures et les poussa jusqu’à la table où Halbarad avait l’habitude s’asseoir quand il venait ici. Les cuisinières semblaient vivre dans un monde à part. Bien qu’extrêmement respectueuses, elles les traitaient comme elles auraient traité leurs propres enfants, sans s’enliser dans des formules de politesse surjouées. « Tenez, buvez ça. » On déposa devant eux du lait chaud et du miel. L’odeur donnait l’eau à la bouche et réchauffait son cœur. Si il aimait passer du temps ici, c’était bien parce qu’il s’y sentait … Comme chez lui. Il but une gorgée de lait et se tourna vers Euphemia à qui il n’avait plus dit mot, écoutant d’une oreille distraite les rires des cuisinières et les bruits de casserole. « Je suis heureux qu’on ait réussi à échapper à la dispute, cette fois. Un véritable miracle. Nous devons absolument cesser de nous quereller, alors que nous arrivons enfin à parler quand nous restons calmes. » Il lui sourit et se tourna de façon à s’adosser au mur. Son regard se posait obstinément sur la porte, comme s’il s’était attendu à voir débarquer n’importe qui d’une seconde à l’autre. Comme si il s’attendait à voir Euphemia rentrer encore une fois, lui désobéir encore. Parce qu’il savait qu’elle ne tiendrait pas sa promesse et qu’elle sortirait de nouveau. Et il la haïssait pour ça. Heureusement, à présent, Auréa et Bartholomey étaient là pour veiller sur elle. Ou au moins rapporter à Halbarad ce qu’ils avaient appris. « Quand est ton prochain entraînement ? » demanda-t-il en buvant une autre gorgée. Le goût de la boisson était exquis ; il aimait davantage ce breuvage au vin et à la bière qu’il semblait devoir boire maintenant qu’il était Roi. Seules les cuisinières savaient ce qu’il préférait et il les bénissait pour cela. Ce dont Halbarad avait envie, là, tout de suite, c’était de se battre. De tenir une épée et de taper de toutes ses forces, sans se soucier de la technique à adopter. De se défouler un peu, évacuer ce trop plein d’anxiété et de rage qui sévissait dans son cœur et son esprit.

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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptyMar 18 Fév - 20:52

Halbrad & Euphemia
C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX...

« Encore la preuve que je suis doué pour sauver les apparences. Sans ta présence à mes côtés, mon cœur sera bien triste. » Alors ne laisse aucun homme m'éloigner de toi. Ses mots restèrent en travers de sa gorge. Elle ne pouvait pas se résigner à partir de chez elle malgré tous les efforts dont elle pouvait faire preuve, ce n'était pas là une trace de son entêtement légendaire, c'était bien plus qu'un caprice. Elle avait peur, tenailler par ses devoirs de femme et son amour familial. Qu'elle était le meilleur choix ? Qu'est-ce qui était bien ? Suivre son instinct ou porter le lourd fardeau qu'était le sien ? Cruel dilemme. Le chemin qu'elle allait prendre allait être déterminant, et le choix allait être difficile. Elle ne voulait pas voir de la déception sur le visage de son frère ni sur celui de la Reine, mais le Roi voulait qu'elle se marie. C'était tout bonnement impossible et quitte à porter l'habille religieux ou à faire une autre bêtise, elle se sentait prête à tout. Stupide immaturité. Elle devait grandir, vite, avant de prendre le chemin du non-retour. Ironique quand on savait que c'était son rêve jadis de se marier à un bel homme. Quelle farce ! Le doux rêve se transformait peu à peu en cauchemar dont elle ne pouvait se défaire. Tous les nobles devaient un jour ou l'autre franchir le cap du mariage et Euphémia avait beau réfléchir, elle n'avait aucune issue de secours. « Sache que je ne te laisserai pas sans défense si l'homme que tu épouseras venait à être violent. Crois-tu que je laisserai un homme toucher à un seul de tes cheveux ? S'en prendre à toi, c'est s'en prendre à moi. Et je ne pense pas que quiconque soit assez fou pour défier le Roi de la sorte. » Ses paroles la réconfortèrent un peu, mais ne calma point son angoisse grandissante. L'époux marchait, l'épouse suivait. L'époque faisait preuve d'un sexisme sans faille, et qu'elle est le sang bleu, sœur du Roi ou non, son futur mari aurait main mise sur elle. Tel un objet, elle doutait de l'influence que pouvait avoir son frère. Il était le Roi, mais avait-il son mot à dire dans le ménage de son futur beau-frère ? « Ma vision du mariage est très abstraite. À vrai dire oui, j'aurais sans aucun doute préféré épouser une femme que j'aurais aimée au premier regard. Mais j'aurais aussi aimé épouser Cellie, alors que ce mariage était tout ce qu'il y a de plus arrangé. À vrai dire, le mariage n'est pas le premier de mes soucis, c'est ... En plus. Voilà pourquoi je ne m'en formalise pas. » Halbarad avait la tête bien sur les épaules heureusement, lui qui était à la tête du royaume. Elle l'admirait vraiment sur ce point, ne montrant jamais de signe d'une quelconque impulsivité, il était d'un tout autre niveau comparé à sa cadette et au plus le temps s'écouler au plus il ressemblait à leur paternel. « Tu avais et tu as de l'affection pour Cellie si je ne m'abuse, et c'est réciproque d'après ce que je sais. Un mariage sentimental plus qu'arrangé à mes yeux ... »

Il joua de façon enfantine avec ses cheveux, et le laissant faire, il continua sur sa lancée : « Être mariée ne t'empêchera pas de devenir quelqu'un. Et tu es déjà quelqu'un. Une jeune femme d'une beauté pure, surprenante, sauvage, qui apprend à se battre en secret et qui court les rues en pantalon pour revenir vêtir corsets et robes à l'heure du dîner. Tu es spéciale Euphemia, ne gâches pas tout en détruisant ta vie par pur esprit de contradiction. Prends les choses comme elles viennent. » Elle avait beau désobéir et avoir un sens aiguisé de la rébellion, elle n'en était pas moins toujours à l'écoute de son frère. Comme leur père autrefois, Halbarad lui prodiguait ses conseils qu'elle suivait ou non, mais qu'elle écoutait toujours d'une oreille attentive. Il avait une influence bien réelle sur elle, qu'elle n'avait jamais rejetée d'ailleurs. Peut-être à cause de leur lien fort, elle le mit cependant sur le compte de l'âge, le jeune homme étant l’aîné des deux « [color=#D89653Normalement, je te demanderais de me garder avec toi en pleurant, et de refuser toute demande de mariage sous peine que je passe nue sous l'œil aiguisé d'un fermier, mais comme j'ai un peu grandi en quelques minutes, je te dirais ceci : faisons un pacte ...[/color] » Laissant volontairement en suspens sa phrase pour éveiller soin intérêt, il l'invita à rentrer. Bonne initiative, car la Princesse commençait à avoir vraiment froid avec ses cheveux mouillés. Mais ne passant par l'entrée principale, ils firent un détour dans les cuisines rappelant à la jolie rousse de mauvais souvenirs. C'était à ce même endroit qu'elle avait été prise sur le fait. Entrant dans les cuisines, Euphémia ne put s'empêcher de sourire. « Entrez tous les deux, entrez. Vous allez attraper froid. » Ils étaient toujours bien accueillit ici, et une certaine forme de nostalgie lui empreint la poitrine. Comme son frère, elle venait souvent déguster des sucreries concoctées par les grosses dames. Frottant vigoureusement leur bras, la belle revint à ses premiers âges, et s'installant, on leur servit le pêché mignon de l'adolescente. « Tenez, buvez ça. » Du lait au miel. Elle adorait ça. Remerciant les dames, son attention revint sur Halbarad « Je me résigne à épouser un homme comme tu le souhaites, et en échange, tu donneras une fonction importante à ce dis homme pour que l'on soit obligé de rester au château. » L'idée du siècle ! Qu'elle prit très au sérieux cependant. Buvant avec gourmandise son nectar sucré, elle ne le lâcha par du regard. Quand elle se disait prête à tout, elle ne plaisantait pas. Elle ne fit preuve d'aucunes discrétions en parlant devant les cuisinières. Elles qui les avaient vus grandirent, elles les connaissaient aussi bien que la Reine. Euphémia n'avait donc rien à cacher aux cordons-bleus du château.

« Je suis heureux qu'on ait réussi à échapper à la dispute, cette fois. Un véritable miracle. Nous devons absolument cesser de nous quereller, alors que nous arrivons enfin à parler quand nous restons calmes. » Il avait là parfaitement raison. Euphémia avait volontairement cherché à éviter toute querelle entre lui et elle, tout bonnement angoisser de cumuler d'autres blessures et cicatrices qui pouvaient être évitées avec un minimum de pacifisme. Elle ne voulait pas détruire leur relation qu'ils avaient mis longtemps à construire, elle y tenait beaucoup trop ne pouvant être remplacé par aucun autre amour si fort soit-il. Elle voulait préserver leur lien, peut-être pas le garder intact car tout changé avec le temps, mais qu'il reste aussi solide et fort. Elle n'avait qu'un frère, et il était irremplaçable. « J'y travaille ... Je ferais n'importe quoi pour préserver ce l'on a. Je veux effacer cette rancœur si c'est possible. Tu vas m'aider ? » La Princesse remarqua qu'il regardait un point fixe, curieuse, elle suivit son regard pour comprendre quel était l'objet de cette soudaine fascination. Une porte. 'Cette' porte par laquelle elle était entrée quelque temps auparavant et où il l'avait surprise dans une situation plus que gênante. « Tu t'attends à voir surgir une rousse en franchissant la porte ? » Dit sur un ton rieur, le sujet ne l'était pas. « Quand est ton prochain entraînement ? » S'abreuvant de nouveau, le miel eut un effet bienfaisant pour sa gorge. « Demain. Tu veux venir ? » Elle n'avait pas trop d'espoir connaissant son emploi du temps, mais elle lui proposa quand même n'ayant jamais eu l'occasion de voir son frère à l'œuvre.



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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptyJeu 20 Fév - 0:08

euphemia & halbarad hammer
and the fiercest foes rout when they hear triumph's shout.



« Normalement, je te demanderais de me garder avec toi en pleurant, et de refuser toute demande de mariage sous peine que je passe nue sous l'œil aiguisé d'un fermier, mais comme j'ai un peu grandi en quelques minutes, je te dirais ceci : faisons un pacte ... » Halbarad ne put s’empêcher de sourire aux propos de sa sœur. Elle avait piqué sa curiosité, mais ils laissèrent pourtant ce sujet en suspens jusqu’à ce qu’ils soient au chaud dans les cuisines. « Je me résigne à épouser un homme comme tu le souhaites, et en échange, tu donneras une fonction importante à ce dit homme pour que l'on soit obligé de rester au château. » Le Roi se mordilla la lèvre en la regardant et croisa les bras. « Je vais considérer la question. Si ça peut te permettre d’accepter le mariage plus facilement … » Et si ça peut t’empêcher de partir loin de moi … Il ne pouvait rien promettre pour l’instant puisqu’aucun prétendant n’avait été choisi, mais au moment où ce jour viendrait, Halbarad pourrait bien trouver une tâche à l’époux de sa sœur. C’était une bonne idée, à laquelle il avait déjà vaguement pensé sans s’en préoccuper davantage. Naïvement, le jeune homme se voyait vivre ainsi pendant des années encore. Et dire qu’il lui fallait avoir une descendance au plus vite ! Voilà un sujet qui effrayait bien plus Halbarad que le mariage : être un bon père. Non seulement on lui demandait d’être Roi à dix-sept ans, mais père en plus … Pourrait-il assurer les deux fronts sans faillir ? A ses yeux la famille primait sur tout le reste et il offrirait à ses enfants tout l’amour dont il était capable ; en espérant qu’il puisse leur accorder ne serait-ce qu’une poignée d’heures par jour. Et c’était loin d’être certain. « J'y travaille ... Je ferais n'importe quoi pour préserver ce l'on a. Je veux effacer cette rancœur si c'est possible. Tu vas m'aider ? » Le jeune homme prit la main de sa sœur dans la sienne et la serra avec tendresse. « Bien entendu. C’est ensemble que nous serons forts, pas l’un contre l’autre à nous quereller et nous affaiblir. » Voilà qu’une chose qu’Euphemia devait absolument comprendre, et qu’elle finirait par accepter. Bien qu’Halbarad apprécie sa sincérité et son impulsivité enfantine, il ne pouvait tolérer qu’elle mette leur famille et la monarchie en péril en soulignant ouvertement l’objet de leurs désaccords en public. Même devant les servants, c’était dangereux. S’ils n’avaient été encore que Prince et Princesse, sans doute auraient-ils pu se permettre de se chamailler avec tendresse – ou non – or maintenant il était Roi et son autorité était tellement mise en doute que si Euphemia s’en prenait à lui, ça ne ferait que lui faire perdre davantage de crédibilité. Egoïste, certes, mais Halbarad tenait à la couronne, et à son image.

« Tu t'attends à voir surgir une rousse franchir la porte ? » Le petit Roi tourna les yeux vers Euphemia et lui rendit un sourire plus réservé. « Dois-je m’attendre à vous voir surgir encore ici, Princesse ? Ou puis-je avoir confiance en vous ? » La question ne se posait pas vraiment ; bien entendu qu’il ne pouvait pas avoir confiance en elle. Mais Halbarad espérait malgré tout que ses mises en garde et formes discrètes de supplication aient fait mouche. « Demain. Tu veux venir ? » Il but une gorgée de lait et acquiesça. « Si j’arrive à me libérer je viendrai te voir, oui. En fait, je ne manquerais ça pour rien au monde. Ou presque. » Il frémissait d’avance d’imaginer sa sœur avec une épée dans les mains. « Je suis certain que tu … » Et il se tut, attentif. Le jeune homme tendit l’oreille lorsque des bruits de pas résonnèrent dans le couloir, à travers la porte des cuisines. Les femmes elles-mêmes suspendirent un instant leur activité, curieuses de la précipitation des gardes, qui approchaient clairement d’ici. « Combien paries-tu qu’ils m’arrachent à toi ? » lança-t-il avec un sourire espiègle. Ces derniers entrèrent dans la pièce et s’excusèrent auprès des cuisinières. « Majesté, on vous demande en salle du Trône. » Halbarad acquiesça et but les dernières gorgées de lait d’un traite, se brûlant la langue et le palais. Puis il se leva et sourit à Euphemia. « Si nous n’avons pas l’occasion de nous croiser avant demain soir, au revoir ma sœur. Et je compte sur toi. » Je compte sur toi pour ne pas me désobéir, me décevoir. Il caressa sa joue du bout des doigts et se retourna avec regret pour suivre les gardes dans les couloirs du Château. Qu’est-ce qui pouvait être urgent à ce point pour que lui demande de se rendre de nouveau en salle du Trône alors que les visites du peuple n’avaient lieu qu’une fois par jour ? Heureusement, son bain et sa promenade dans les jardins avec Euphemia avaient eu le don de lui redonner de l’énergie, et le sourire. Alors qu’il était épuisé, plus tôt, il était de nouveau prêt à faire ce que l’on attendait de lui. Parfois, Halbarad avait davantage l’impression d’obéir que d’ordonner, ce qu’il trouvait fâcheux et désagréable. Mais il oubliait bien vite que c’était le cas et continuait à se faire marcher dessus sans s’en rendre compte. Pauvre garçon, si jeune et influençable ! Qu’allait-il donc faire de Kahanor ?
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Euphemia E. Hammer
Euphemia E. Hammerthe emperor
ɤ REGISTRATION : 02/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 682
ɤ STATUT DU SANG : Royale, son père était feu le Roi Halbarad I.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : La Cahoridie, la contrée des Rois.
ɤ METIER OU FONCTION : Princesse de Kahanor, qui cherche à évoluer pour aider le Roi, son frère.

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MessageSujet: Re: draco dormiens nunquam titillandus (euphemia)   draco dormiens nunquam titillandus (euphemia) - Page 2 EmptyJeu 20 Fév - 9:15

Halbrad & Euphemia
C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX...

Halbarad se mordilla la lèvre en la regardant, et croisa les bras. La Princesse espérait vraiment qu'il considère ne serait-ce qu'un peu, sa demande, elle voulait avoir de l'espoir, minime, soit-il. « Je vais considérer la question. Si ça peut te permettre d'accepter le mariage plus facilement ... » Esquissant un grand sourire, si elle n'avait pas eu un minimum de retenu, elle aurait sauté de joie en parsemant le visage de son frère avec pleins de baisers. Ce n'était pas là une promesse, mais c'était déjà bien suffisant pour Euphémia. Qu'elle épouse un homme sans pour autant quitter Aubétoile était tout ce qu'elle demandait. Buvant avec gourmandise son lait chaud, elle appréciait enfin cette journée qui avait pourtant si mal commencé. La tension dans les bains était redescendue, leur calme avait apaiser les choses, et pour la première fois en seize ans, aucun mot n'avait été plus haut que l'autre. Tout le monde le savait dans ce château, il était bien rare pour les enfants royaux de ne pas se disputer quand l'un était contrarié contre l'autre quelque soit le sujet aborder. Ça virait presque du miracle, un véritable exploit à marquer sur le calendrier, si bien qu'Euphémia n'allât pas oublier cette journée de si tôt. Que ce soit pour cette douce sérénité ou pour ce qui c'était accidentellement passer dans leur bain. Désireuse de préserver sa relation fraternelle à n'importe quel prix, elle sourit de nouveau. « Bien entendu. C'est ensemble que nous serons forts, pas l'un contre l'autre à nous quereller et nous affaiblir. » Prenant cette main qu'il lui tendit, elle le regarda. Acquiesçant, elle était d'accord et elle se promit de faire des efforts, surtout en public. Elle ne voulait plus être une gêne, mais un maillon de cette chaîne familiale qui se voulait indestructible. « Je vais faire mon possible, promis. »

« Dois-je m'attendre à vous voir surgir encore ici, Princesse ? Ou puis-je avoir confiance en vous ? » Je crois bien que je suis faible mon Roi. C'était presque une question rhétorique qu'il lui posait, elle le savait aussi bien que lui. Cependant, elle avait fait une promesse qu'elle allait tenir bien malgré ses désirs. Elle voulait faire des efforts, son frère lui quémandant sans cesse de ne plus sortir, elle allait s'y tenir ... Du moins, essayer n'étant pas sûr de résister à son désir de liberté. « En toute honnêteté, il ne serait pas très judicieux de e confiance pour le moment ... Mais sur ce point aussi, je vais faire des efforts. » Jouant avec sa tasse, elle avait un petit air taquin sur le visage, contemplant son lait qui fumait doucement. « Si j'arrive à me libérer, je viendrai te voir, oui. En fait, je ne manquerais ça pour rien au monde. Ou presque. » Relevant son visage, elle sourit de nouveau. C'était une activité à faire, ne l'ayant jamais expérimenter avec son frère. « Je suis certain que tu ... » Des bruits de pas de firent entendre, si fort et rapide que tout le monde cessa ses activités. Euphémia n'était pas devin, mais savait pertinemment qui on venait chercher. « Combien paries-tu qu'ils m'arrachent à toi ? » Riant un peu, ses yeux bleus se posèrent sur les gardes qui entrèrent avec précipitation dans la cuisine. « Majesté, on vous demande en salle du Trône. » Terminant rapidement son lait, il se leva. « Si nous n'avons pas l'occasion de nous croiser avant demain soir, au revoir ma sœur. Et je compte sur toi. » Acquiesçant de nouveau avec un joli sourire, Halbarad lui caressa tendrement la joue, puis elle le regarda partir. Terminant son lait avec quelques biscuits, elle remercia les cuisinières, promettant de repasser rapidement.



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