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 Les coeurs insondables des pirates enfantins. [Llewelyn & Lucian]

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MessageSujet: Les coeurs insondables des pirates enfantins. [Llewelyn & Lucian]   Les coeurs insondables des pirates enfantins. [Llewelyn & Lucian] EmptyDim 19 Jan - 17:49

Llewelyn & Lucian
Les coeurs insondables des pirates enfantins.


Juillet 1612. Ce n’était pas la première fois que Llewelyn empruntait cette route. A vrai dire, elle la connaissait même très bien. Chaque pierre du chemin lui était familière, chaque arbre, et puis les maisons près des cultures étaient habitées par des familles qu'elle visitait de temps en temps. Elle savait se faire des amis là où elle passait, c’était une des qualités qu’elle avait acquerrie chez les pirates. La bonne humeur, la jovialité (la bonne tenue de l'alcool aussi, mais ça ...), ce genre de chose qu’on n’apprend pas vraiment. Qu’on ressent. Certains jours, la compagnie de ces hommes lui manquait cruellement. La compagnie de ces gens qu’on préférait rejeter ou bien dont on avait peur (à raison bien souvent) et qu’on voulait à tout prix éviter. Llewelyn elle, avait trouvé sa famille sur un bateau de pirate. Avait trouvé son père et son mentor en un capitaine étonnant. Et c’est à lui qu’elle comptait rendre visite.

Le rendez vous était prévu depuis plusieurs mois, ils avaient réussi à communiquer grâce des corbeaux inter changés, et il devait la retrouver à Hurlevent, en Sermar, afin qu’elle passe quelques temps avec lui sur les mers de Grand Line, tout l'été peut-être. Elle avait besoin de changer d’air, de retrouver quelque chose de différent, de quitter le continent quelques temps. Elle était une fille des mers, the lady of Yelderhil comme aimait l’appeler Ewilan. Une dame des océans, la terre ferme avait ses avantages, mais elle avait toujours eut une nette préférence pour les bateaux et les barques. Le mouvement de la mer est quelque chose de difficilement retrouvable à Aubétoile, songea-t-elle en enjamba une racine sortant de terre. La forêt était éclairée par un faible soleil d’été qui semblait se faire un devoir de toujours plus élever la température. Avant de partir du chateau, une de ses amie lui avait prêté un chapeau, et jamais elle ne la remercierait assez pour cela ... La chaleur lui donnait le tournis et elle avait remonté les manches de sa chemise ainsi que celles de son pantalon pour respirer un peu. Ses cheveux étaient remontés en un chignon qui perdait de sa forme de minute en minute, à mesure que les pas le détendait, et des mèches de cheveux se balladaient doucement devant ses yeux. Seul son couvre chef réussissait à retenir quelques mèches. Elle n’y faisait pas attention. Elle avait l’habitude d’emprunter de telles routes, lorsqu’elle entreprenait quelques excursions, quand elle avait droit à quelques congés, elle  s’en allait toujours dieu sait où à l’autre bout du pays pour voir du monde. Les sentiers défoncées ou au contraire les larges routes la connaissait bien, et elle ne s’en lassait pas, mais parfois, elle aurait aimé savoir monter à cheval. Le trajet jusqu’à Sermar aurait été effectué en à peine quelques jours, tandis qu’elle marchait là depuis une semaine. Elle touchait enfin au but. Lucian avait intérêt à être à l’heure. Deux ans qu’ils ne s’étaient pas vus et s’il s’avérait qu’il ne fut pas comme convenu pile poil à midi le lendemain, elle lui ferait voir du pays.

Lorsqu’elle a vit enfin la grande cité de Hurlevent, un large sourire s’inscrivit sur son visage. C’était un endroit qu’elle connaissait assez bien et dans lequel elle avait quelques connaissances. Cette cité était le premier endroit du continent qu’elle avait vu lorsqu’elle avait débarqué, quatre ans auparavant, sur la terre ferme. Elle en gardait encore un souvenir mémorable. La cité libre de Yelderhil est belle, certe, mais face à une telle démonstration de prouesse architecturale, l’adolescente qu’elle était s’était retrouvée sans voix. Encore aujourd’hui, il lui semblait que la cité était toujours plus imposante. La jeune fille s’aperçut rapidement que, contrairement à certaines régions plus au Nord, l’herbe était devenue brune, ce qui signifiait que le soleil avait tapé excessivement fort ces derniers temps. L’air commençait à se rafraichir avec la nuit qui n’allait pas tarder à tomber, mais elle avait toujours passablement chaud. Elle quitta la forêt et à la lisière de celle-ci, elle croisa quelques chasseurs en chemin. Elle les salua d’un bref signe de tête et ils firent de même, poliment. Les chasseurs de cette région étaient les plus talentueux, mais aussi les plus têtus qu’elle eut jamais connu. Lorsqu’elle était de passage, une famille de ces chasseurs l’accueillait, une bande de tête de mule qu’elle appréciait particulièrement. C’était d’ailleurs chez eux qu’elle comptait passer la nuit, l'hospitalité des sermariens n'étant plus à démontrer.

La route menant à la cité n’était pas très longue, et rapidement, elle passa les portes de celle-ci. Elle avait croisé plusieurs citadins en pleine discussions entrant et sortant de la ville pour rejoindre leur maison ou pour aller récupérer leurs prises de la journée. L’intérieur de la cité était impressionnant. C'était un grand marché en forme d'étoile à chaque branche, et dans chacune d'elle, un type de marchandise était vendue. Les gens se bousculaient pour passer mais s’excusaient toujours, les bâtiments abritant les maisons étaient immense, si bien que le ciel semblait irraisonnablement loin d’elle. Llewelyn regarda le soleil, bien bas dans le ciel.  Elle eut un sourire et continua d’avancer dans l’allée centrale, son sac en bandoulière bien posé sur son épaule. Un cadeau d’un des pirates qu’elle avait reçu, deux ans auparavant, lors de son dernier voyage. Elle avança encore un peu plus loin, reconnaissant l’endroit qu’elle appréciait tant dans la cité. Un haut belvédère, donnant sur la mer déchaînée de Grand Line. Les bâtiments étaient à présent derrière elle et plus rien ne cachait l’horizon. C’était juste la mer et elle, juste les vagues et la dame de Yelderhil. Elle posa son sac au sol, enleva son chapeau de peur qu'il ne s'envole, puis s’appuya sur la ballustrade et se pencha légèrement. Quelques centaines de mètres plus bas, il y avait l’eau, le les vagues déferlant sur la falaise, et puis un port, un peu plus loin. Elle devinait que Lucian ferait accoster son navire là-bas. Son regard s’illumina et elle prit une grande bouffée d’air marin. Un immense sourire naquit sur son visage comblé. Du bonheur. Un profond bonheur, c’était tout ce qu’elle ressentait à cet instant. Elle se trouvait devant un magnifique couché de soleil, elle allait retrouver ses amis, et demain elle reverrait Lucian. Son parrain. Elle leva la tête vers le ciel se tourna sur elle-même, effectuant une pirouette. Puis, après un long soupir contenté, elle retourna vers la cité, pour passer la nuit chez ses amis.


***


Le lendemain matin, elle végéta quelques heures au lit, profitant d’une grasse matinée bien méritée dont elle n’avait que rarement l’occasion de profiter. Puis, elle salua les chasseurs qui l’avaient gracieusement accueillit et se dirigea vers le port de Hurlevent. Elle descendit les escalier à flanc de falaise, croisant quelques pêcheurs, puis elle dévala les dernières marches pour se retrouver sur la jetée. Elle jeta un coup d’œil au cadran solaire incrusté près de l’escalier. Midi. Llewelyn observa l’océan, mais n’y trouva aucun signe de bateau pirate. Démoralisée, elle poussa un soupir sonore agacé avant de se laisser tomber à terre. Sa sacoche posée à côté d’elle, elle patienta. Elle avait la tête posée dans ses mains, les coudés appuyés sur ses genoux en tailleurs, dans une posture d’une désinvolture effrayante. Un pêcheur qui déchargeait son bateau l’interpella :

« Qu’est-ce que tu fiches ici toute seule ? T’attends quelqu’un ? »

Elle lui jeta un regard traduisant une certaine mauvaise humeur, puis elle lâcha, blasée :

«  Mes amis devaient arriver vers midi et … ils sont pas là. »

« Bah, ils vont bien finir à arriver, tu t’inquiétras quand ils auront trois jours de retard. »

« Oui mais c’est Lucian Lawrence, il est toujours à l’heure et … »

Le pêcheur écarquilla des yeux ronds. Elle s’arrêta au milieu de sa phrase en s’apercevant qu’elle aurait peut-être mieux fait de ne pas évoquer le nom de son ami. Un des plus redoutables pirate de Grand Line, un nom trop bien connu. Il lâcha :

« Tu es amie avec le capitaine Lawrence ? »

Amie n’était pas le mot juste. Elève, filleul, apprentie mousse, comptable à sa botte … oui amie éventuellement, mais la jeune fille aux multiples talents préféra répondre, évasivement :

«  Euhm … Bah pas exactement … ‘fin j’imagine que si … m’enfin bref, vous voulez de l’aide pour vos poissons ? »

Elle vit clairement que dans ses yeux, tout exprimait un oui (car vraiment, il avait l’air d’avoir du mal à sortir toute sa marchandise), mais, fronçant les sourcils, il préféra répondre, pour ne pas avoir à faire avec une des amis du capitaine Lawrence sans doute :

« Non … merci … ça ira. »

Elle soupira et se remit à contempler l’horizon. Il avait intérêt à ne pas la laisser passer la nuit dehors.

Elle attendait depuis six heures lorsqu’elle vit enfin un point noir se dresser à l’horizon. Son regard s’illumina et elle se releva d’un bond. Un instant, elle crut à un autre bateau, mais sa bonne vision ne la trompa pas : c’était bien un drapeau pirate qui flottait en haut du mât ! Elle sourit et commença à faire de grands gestes à mesure qu’il se rapprochait. Une petite demi-heure plus tard, le bateau accostait et elle se précipita près du navire. Tous les pirates de ce bateau la connaissaient et savaient qu’il valait mieux ne lui faire aucun mal (sous peine de recevoir de plein fouet le courroux du capitaine), mais de toute manière, ils l’appréciaient. Ils mirent en place une échelle pour la faire monter, et sans perdre de temps, elle escalada. Elle connaissait chacun d’eux et elle les salua tous un à un alors qu’elle posai le pied sur le pont du navire, sous le regard effaré du pêcheur qui n’avait toujours pas fini de décharger ses poissons. Tous commencèrent par dire qu’elle avait énormément grandi. En effet, en deux ans elle avait pris une dizaine de centimètres, ses courbes s’étaient affirmées et elle était plus que jamais bien dans sa peau. On lui demanda comment elle allait, ce qu’elle avait fait ces deux dernières années, comment allait Seo’ et Ewilan, comment se portait le continent, les derniers ragots intéressants de la capitale etc … Elle répondit patiemment avec un immense sourire à chacune des questions.

Puis Lucian apparut, sortant de sa cabine. Il avait aux lèvres un sourire insolent qui lui allait toujours très bien, comme une seconde nature. Llewelyn retint un sourire pour prendre un air outré. Désignant le cadran solaire du doigt, elle déclara,dans un ton royal et théatrâle qui ne trompait personne :

« Capitaine ça fait six heures que je vous attends. J’voudrais des explications et des excuses ! … »

Il la regarda en haussant les sourcils, vraisemblablement étonné qu’elle « ose » lui parler sur ce ton, avec un tel air outré. Elle craque finalement en lâchant un sourire, puis, en se précipitant vers lui. Elle parcouru la distance qui les séparait en courant, puis se jeta dans ses bras. Elle savait qu’il n’apprécierait sans doute pas, mais elle n’en avait pas grand-chose à faire présentement, et elle se contenta de le serrer dans ses bras, doucement.

Comme si un court instant, elle retrouvait son père, mort depuis trop longtemps, et qu’elle pouvait enfin lui montrer à quel point il lui avait manqué.
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