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 les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués

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MessageSujet: les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués   les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués EmptyMer 1 Jan - 22:48


les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués

AUBÉTOILE
———— ɤ ————

Le regard perdu, Azrael observait les flammes. Captivé par l'étrange danse des flammèches orangées, il semblait dans un autre monde, comme s'il n'existait que lui et l'âtre de la cheminée. Il ne sursautait même pas lorsqu'une branche ou une braise éclatait sèchement, ni lorsqu'une étincelle tentait vainement de s'échapper de la fournaise. Le jeune chevalier sentait la douce caresse des flammes, profitant de la chaleur bienfaisante l'enveloppant dans un suave voile de chaleur. Alors que le froid de l'hiver régnait sur la Cahoridie, Azrael profitait de la simplicité d'un feu. Vêtu d'habits en cotons d'excellente facture, l'apprenti Sombrelame se trouvait posé sur un confortable canapé depuis maintenant presque une heure. L'envie de ne rien faire le prenait parfois, et il savait parfaitement qu'il ne servait à rien de chercher de quoi s'occuper. Il lui suffisait de se poser et d'attendre, l'esprit occupé. Il avait passé la matinée à s'entraîner au maniement des armes en compagnie de Dezial, ne récoltant que quelques bleus, dont un sur le coude gauche lui faisant un mal de chien. Profitant de sa condition de noble, de la famille royale qui plus est, Azrael avait fait remplir sa baignoire personnelle d'eau bouillante avant de s'y plonger avec délectation, sentant peu à peu ses muscles se détendre, la fatigue de l'intensif entraînement s'évanouissant peu à peu. Voulant ensuite se changer quelque peu les esprits, Azrael avait occupé son après-midi à parcourir la ville en compagnie de son frère, parlant de tout et de rien, des sujets les plus importants comme des ragots les plus triviaux en vogue dans la capitale. Passer du temps avec Lizandre se révélait toujours pour Azrael un moment joyeux, comme s'il se trouvait en présence de la seule personne sur Kahanor à pouvoir le comprendre. Et il savait que du côté de Lizandre les sentiments étaient identiques. Les deux faces d'une seule pièce, complémentaires, faisant de leurs minces différences une force.

❞ ❞ ❞
Azrael fut forcé de quitter le feu des yeux lorsqu'il entendit trois petits coups résonner contre la porte en bois. Il resta l'espace de quelques secondes aveuglé, ayant sans doute observé l'attirante danse des flammes trop longtemps, avant de finalement répondre. « Entrez. » Il n'attendait aucune visite, et sa nature curieuse se demanda bien qui pouvait venir le visiter à l'instant. Lizandre ? Aucune chance, il s'était rendu en compagnie d'autres nobles dans les rues de la cité, sans doute pour profiter de l'excellente bière servie dans quelques tavernes d'Aubétoile. L'espace de quelques secondes l'idée de les rejoindre avait traversé l'esprit d'Azrael, mais il se sentait si fatigué qu'il sentait que quelques chopes viendraient à bout de son corps épuisé. D'autant plus que dernièrement Dezial se montrait particulièrement exigeant et féroce avec lui, poussant Azrael dans ses derniers retranchements. Ce n'était pas plus mal, du moins c'était ce que le jeune homme se disait lorsqu'il y repensait, même si sur le moment il n'avait qu'une envie, étriper le maître d'armes qu'il appréciait pourtant énormément, et pas uniquement parce qu'il faisait partie de la famille. Et ce malgré le Rivers dont il était affublé. Lorsqu le battant s'ouvrit sans un bruit, Azrael reconnu une des caméristes de sa tante la Reine Eleonore. Il fronça les sourcils, intrigué. Que venait-elle faire dans sa chambre, alors qu'il disposait de ses propres caméristes ? Même s'il les avait disposé pour quelques heures. « Monseigneur, sa majesté la Reine Eleonore aimerait vous conviez à la pièce de théâtre qui se tiendra ce soir dans la grande salle. » Azrael haussa les sourcils, des rides de surprise se formant sur son front. Une pièce de théâtre ? Pourtant sa tante devait savoir que son neveu n'était pas un grand appréciateur de ce divertissement. Mais en y réfléchissant deux secondes, il n'avait rien de mieux à faire de sa soirée. Par contre Azrael ignorait totalement de quelle pièce il s'agissait, même si quelques ragots entendus dans les couloirs l'informaient que tout se jouerait après le repas du soir. Et celui-ci le chevalier avait prévu de le tenir en compagnie de Rhael, le commandant de sa garde personnelle. Il quitta la prénommée Simul des yeux quelques instants pour observer le ciel à-travers la grande fenêtre dominant le mur du fond. Il se rendrait bientôt auprès de Rhael, qui l'attendrait devant l'une des portes de service du Palais Royal. « Bien. Remerciez ma tante pour son invitation, et informez-la que je la rejoindrai après le repas du soir. » D'un signe de la main, Azrael signifia à la camériste qu'elle pouvait disposer. Le chevalier espérait que la pièce ne serait pas l'une de ces pièces traitant de sujets ennuyeux et somnifères telles que l'amour impossible entre une noble dame et le meunier du coin, un truc dans le genre. Sans quoi il risquait bien de s'endormir au milieu des spectateurs, ce qui n'était pas très conseillé lorsqu'il s'agirait en partie de membres de la famille royale ou d'autres nobles d'Aubétoile.

Une pensée traversa alors l'esprit d'Azrael, qui se releva de son canapé d'un seul coup. Ses lames jumelles en Sombrefer, elles étaient posées sur son lit lorsque la camériste était entrée ! Nul ne savait, hormis son Maître Sombrelame et quelques autres membres de la Guilde, qu'il possédait de telles lames, et Azrael préférait que personne ne les voie pour l'instant. Car de telles armes n'étaient pas du tout courantes chez les chevaliers, et son appartenance à la Guilde des Sombrelames devant rester secrète, il ne fallait pas qu'on les aperçoive, afin de ne pas les associer aux Assassins. Et dans une fourmilière telle qu'Aubétoile, le moindre ragot pouvait prendre des proportions inimaginables en très peu de temps. Dérapant presque sur les épais tapis tapissant le sol de sa chambre, Azral couru jusqu'à son lit, où son coeur manqua un battement. Une des lames manquait, seule une des dagues reposant sur les douces fourrures parant l'imposant lit. Azrael se souvenait de les avoir déposées là avant de prendre place devant l'âtre, donc il ne pouvait s'agir que de cette camériste, Simul ! Ouvrant la porte à la volée, Azrael prit immédiatement le chemin des appartements de la Reine, espérant atteindre la voleuse avant qu'elle ne prenne trop d'avance, espérant qu'elle ne prenne pas un chemin trop tortueux pour se rendre auprès de sa tante.
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Alizarine Khan
Alizarine Khanalizarine
ɤ REGISTRATION : 29/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 322
ɤ STATUT DU SANG : la roture, sans passer par la case savonnette à vilains, merci
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : née à Brenwall, en Alcahar
ɤ METIER OU FONCTION : alleresse (servante de Gilraen & la Mère, dans un sens) & maître assassin, ça va bien ensemble
ɤ INVENTAIRE : (toujours avec elle) un prénom de merde • un nom de famille inventé (qu'importe) • une vie de merde • des fringues rouges • deux poignards • des onguents • une paire de ciseaux • quelques rares bijoux • une sacoche dans laquelle elle pourrait presque transporter toute sa vie

(caché à Brenwall) un bocal de conservation longue durée (une sorte de formol médiéval) où un bébé mort-né attend patiemment qu'elle remplisse le contrat qu'elle a avec les déesses Mère & Gilraen.

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MessageSujet: Re: les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués   les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués EmptySam 4 Jan - 16:19

La Reine avait profité du fait que Simul refaisait son lit pour lui demander d'aller mander le chevalier Azrael Hammer. Ayant terminé son devoir de camériste, Simul était donc devenue une messagère, comme cela lui arrivait déjà par moments. C'était toujours plus rapide que d'ordonner à un laquais de bouger le tas de graisse qu'il avait au niveau de la bedaine. Au moins, Simul était leste et agile, et rapide, qui plus est. Bref.
Elle avait donc toqué à la porte des appartements du chevalier Hammer et avait attendu qu'il l'autorise à entrer pour s'exécuter. Elle l'avait déjà vu plusieurs fois, mais jamais pour lui parler directement. Des messages, elle en portait souvent, mais avait encore du mal avec l'étiquette. Entrant en poussant sans bruit la porte, elle fit la révérence qu'on attendait d'une servante, tête baissée pour regarder le sol. Et, sans regarder directement le noble, mais en fixant toujours un point plus bas que le regard du chevalier, elle parvint à prononcer ces mots sans se tromper ni se reprendre : « Monseigneur, sa majesté la Reine Eleonore aimerait vous convier à la pièce de théâtre qui se tiendra ce soir dans la grande salle. » C'était le message qu'on l'avait chargée de transmettre et elle s'était pliée à la requête de la reine sans demander le pourquoi du comment. Elle s'était postée près du lit d'Azrael pour lui exposer le message, et une de ses mains avait vagabondé lorsqu'elle avait fait une nouvelle courbette après avoir reçu la réponse du chevalier. Il viendrait. Après le repas du soir. Une réponse pas trop dure à retenir.

Sans qu'elle ne s'en rende compte, sa main gauche avait glissé l'objet qu'elle avait saisi dans une poche de son tablier beige. Et elle s'était éclipsée, en saluant de nouveau le seigneur. La kleptomanie avait de nouveau frappé, et Simul ne s'en rendrait compte que trop tard, sans doute.
Pour l'heure, la jeune camériste avançait dans les couloirs empruntés par les nobles. Pas qu'elle se sentait dans une phase de grandeur quelconque. Surtout que les chemins des domestiques étaient plus tortueux et plus compliqués à prendre dans cette partie du château. Et qu'elle était plus vite rendue auprès de la Reine si elle suivait les chemins des nobles. Toujours aller au plus pratique, donc. Et l'étiquette ne s'offusquerait pas, pour une fois. Enfin, elle espérait. Sinon, Roza allait lui faire une nouvelle leçon (qu'elle mériterait, certes).

Elle fut arrêtée en chemin par une autre camériste d'un des nobles logés au château et, oubliant l'urgence de sa mission de messagère, entama la discussion. Jusqu'à ce que l'autre camériste demande à Simul si elle savait pourquoi le chevalier Hammer arrivait à grande vitesse avec l'air d'un fou furieux. Simul jeta un coup d'œil en arrière, et ne voyant pas ce qu'elle avait pu faire de mal, et ne se doutant même pas que c'était elle qu'il venait chercher, elle haussa les épaules, prit congé de sa camarade et reprit sa route. Son but ? Bifurquer dans un couloir de domestiques derrière une tenture, parce qu'elle préférait quand même s'écarter de la route des grands. Un mauvais présage ? Sans doute. Et encore, elle n'imaginait pas qu'elle était responsable de la fureur subite du chevalier Hammer, qui avait été tout à fait mesuré quand elle était dans ses appartements.
Sauf qu'elle accrocha sa robe à une armure qui trônait contre le mur alors qu'elle allait passer derrière la tenture. Et que le chevalier Azrael Hammer arrivait à sa hauteur.
Et, l'innocence même, la pureté incarnée, la sincérité érigée sur un autel, elle demanda d'une voix douce et révérente : « Puis-je vous aider, Monseigneur ? »
Oui, parce que, vu qu'il avait l'air un peu énervé, il valait mieux qu'elle soit parfaitement collaborante.
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https://tales-of-k.forumactif.org/t704-i-m-a-sinner-i-m-a-saint-a
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MessageSujet: Re: les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués   les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués EmptyDim 5 Jan - 13:55

Tout en avançant rapidement dans les couloirs, courant presque, Azrael fulminait. Pourquoi cette camériste lui avait-elle dérobé sa dague ? Il n'arrivait tout simplement pas à comprendre l'utilité qu'elle en ferait, ne sachant sûrement pas très bien l'utiliser. Le jeune homme savait que nombre de demoiselles cachaient un petit couteau sous leurs habits, afin de se défendre un minimum en cas de besoin, mais que ferait Simul d'une vrai dague, en Sombrefer qui plus est ? Cela ne se tenait pas comme un couteau, et ne s'utilisait pas comme tel, et encore moins comme une épée de chevalier. Donc dans la caboche de l'apprenti Sombrelame il ne resterait que deux possibilités. La premier était que quelque soit au courant de son appartenance à la Guilde, lui volant sa dague juste pour l'emmerder, ou le prendre au piège. A moins qu'il ne s'agisse d'une sorte d'épreuve concoctée par son Maître, mais Azrael doutait que Samael s'amuse avec lui de la sorte : trop risqué d'intégrer une simple employée de maison dans leur cercle. Mais alors il s'agissait d'un simple vol ? Cela ne pouvait être que ça, et donc Simul planifiait de vendre la lame, forgée dans un métal plutôt rare. Et cher. Compréhensible donc, même si dérober un objet de valeur à un chevalier alors qu'il se trouvait dans la même pièce et que le butin se révélait être une de ses armes personnelles ... pas une très bonne idée donc. Ce qui expliquait la colère avec laquelle Azrael avança dans les couloirs, se demandant brièvement ce qu'il allait bien pouvoir faire de la servante. N'étant pas directement sous ses ordres, et ne sachant pas si sa tante appréciait ou pas cette Simul, le chevalier ne pouvait pas lui faire grand chose, hormis reprendre son bien et la dénoncer à la Reine. Le sort réservé aux voleurs n'étaient jamais très agréables, et plus d'une fois en se promenant dans les bas fonds d'Aubétoile le jeune homme avait remarqué des gens leur manquant un doigt, ou pire, une main. Mais dans le cas de Simul elle serait sans doute renvoyé du service royal, tout en passant quelques jours, ou semaines, dans une des prisons de la capitale. Rien de très enviable, mais ça lui apprendrait à dérober dans les chambres. Quel culot, alors qu'Azrael s'y trouvait ! Et qu'il remarquerait forcément la disparition d'une des dagues jumelles, utilisées logiquement toujours pas deux !

Il aperçu finalement Simul au détour d'un couloir, qui discutait avec une autre employée du Palais Royal. Remarquant sans doute le chevalier avançant à toute vitesse, la camériste s'excusa auprès de sa compère et s'éclipsa derrière une tenture, empruntant ainsi l'un des innombrables couloirs utilisés par les domestiques pour rejoindre plus rapidement certaines ailes de l'énorme bâtisse. Sauf qu'au dernier moment de passer derrière la pièce de tissu représentant Aubétoile sous un soleil éclatant, Simul passa un peu trop près d'une armure décorative, un coin de sa robe s'accrocha à un coin en acier, stoppant net l’escapade de la jeune femme. Celle-ci, comme si de rien n'était, parla alors au jeune chevalier d'une voix agréable et complaisante. « Puis-je vous aider, Monseigneur ? » Jetant un coup d'oeil aux alentours, Azrael vit que personne d'autre ne semblait se trouver dans le couloir. Mais dans le Palais Royal, les serviteurs étaient légion. Décrochant d'un geste rapide la robe de Simul, le cousin du roi entraîna doucement la camériste derrière la tenture, afin de se mettre à l'abri des regards. Il darda alors sur la voleuse un regard d'acier, afin qu'elle comprenne bien toute sa détermination. « Ne faites pas l'innocente, et rendez-vous ce que vous m'avez pris immédiatement. » Car n'étant pas cruel par nature, Azrael n'avait aucune envie d'envoyer Simul dans les cachots, ni de lui faire perdre son travail, surtout un si réputé pour une camériste. Car ce n'était pas n'importe quelle personne qui pouvait aspirer à servir la Reine de Kahanor.
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