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 h & i ≈ hell is round the corner.

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Eremir Whitehill
Eremir Whitehilleremir
ɤ REGISTRATION : 19/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 476
ɤ STATUT DU SANG : une famille de bannerets haïe et maudite en kahanor. un sang riche détesté.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : enfant aux couleurs du nord né dans les terres du sud; tameriel.
ɤ METIER OU FONCTION : il fut rôdeur, écuyer royal, pirate, voleur, mercenaire et il est maintenant propriétaire de l'auberge le bouclier d'argent, mais son coeur sera toujours volage.
ɤ INVENTAIRE : une bourse remplie d'or et deux poignards accrochés à la ceinture • l'arc familial et un carquois dans le dos • sa cape de voyage • de quoi se nourrir sur les routes • un médaillon qui a appartenu à son épouse.

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MessageSujet: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyMer 18 Juin - 11:13

hell is round the corner.
siège des sombrelames, tamarang (cahoridie), hedwige tarly, irina, eremir whitehill + MODE SPEED RP. @ ALASKA.
Les deux silhouettes avancèrent d'un pas rapide dans la ruelle lugubre et sombre qui menait à la Guilde des Sombrelames. Rares étaient les gens qui osaient s'aventurer en ces lieux, et surtout pas les riches commerçants de Tamarang. Tous savaient que ce n'était pas un endroit où il faisait bon flâner, et l'on racontait que les pires atrocités y étaient commises. L'homme s'arrêta devant une porte aux allures des plus classiques et déclina son identité, ainsi que celle de la femme qui l'accompagnait. La porte s'ouvrit, puis se referma derrière eux. Eremir ôta sa cape de sa tête et soupira : le voyage avait été long. Mais retrouver la quiétude du Siège des Sombrelames avait toujours le don de le revigorer. De plus, la perspective de s'enquérir d'un contrat intéressant, en Tameriel de préférence, était excitante. Il se tourna vers Irina et lui fit signe de la suivre. « Allons-y. » dit-il simplement. Depuis cette fameuse soirée où ils s'étaient rapprochés de manière inattendue, Eremir avait repris vis à vis d'elle un comportement distant, un peu froid. Il n'arriverait jamais à aller au bout de sa formation sinon. C'était mieux ainsi. Il était amusant de constater qu'ils se trouvaient dans le plus grand nid d'assassins de Kahanor. Ici et là, des bruits d'armes qu'on aiguisait, des rires, des chuchotements. Ils croisaient d'autres Sombrelames qui les saluaient, courtoisement, faiblement ou avec plus de ferveur. La plupart d'entre eux ne connaissaient pas Irina, et Eremir la leur présentait de sorte qu'elle commence à se faire son propre réseau de contacts : c'était bien là le plus important lorsqu'on parcourait les routes pour ôter la vie. Il fallait du soutien, des couvertures, des amis. Les couloirs qu'ils traversaient étaient sombres, éclairés par des torches accrochées aux murs et soutenues par des crânes humains. Ils finirent par déboucher dans la salle principale, qui était de toutes la plus vivante et chaleureuse. « Nous passerons la nuit ici. Si tu veux prendre du temps pour aller à la rencontre des autres, libre à toi. Mais je ne veux pas que tu sortes de cette pièce sans m'en avertir. » Eremir ne plaisantait pas. Il avait confiance en ses frères et sœurs de la Guilde, beaucoup moins en les hommes qui se cachaient derrière ces masques d'assassins. Irina était trop jolie et pas encore assez expérimentée pour échapper à l'un d'eux, si les choses tournaient mal. « Il va nous falloir également te choisir un contrat. » L'assassin fit quelques pas jusqu'à une table vide où il se laissa tomber sur une chaise de bois un peu branlante, pour se servir une choppe de bière. De la mauvaise bière, mais de la bière quand même. Avant de commencer les choses sérieuses, il avait envie de prendre du bon temps. Cependant, son repos fut de courte durée. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'une femme vint dans leur direction. Cette démarche féline et puissante, ce regard d'azur et ces cheveux noirs corbeau … C'était impossible. Eremir manqua de s'étouffer et reposa sa choppe sur la table, poing devant la bouche pour tousser discrètement. Quand enfin il parvint à reprendre son souffle, il se leva lentement et plongea son regard dans celui d'Hedwige Tarly. « Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda-t-il durement. Il tourna brièvement les yeux vers Irina et son cœur se serra. C'était sans aucun doute la situation la plus étrange et la plus embarrassante de sa vie. Etait-il en train de rêver ? Est-ce que c'était une mauvaise blague ? Les Trois devaient vraiment le haïr pour lui infliger cela. Il ancra de nouveau son regard dans celui d'Hedwige. Les souvenirs de leur nuit au creux de l'arbre et leurs baisers passionnés ne devaient pas l'envahir. Ce n'était pas cette femme-là, debout devant lui au beau milieu de la Guilde, qu'il avait connue.
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyMer 18 Juin - 20:43


 
hell is round the corner

 
Cité de Tamarang, Siège des Sombrelames – Novembre 1 612
SPEED RP
 

Hedwige était seule depuis son arrivée à Tamarang. Elle avait chevauché en compagnie du maître d’armes pendant deux jours, s’entraînant avant chaque repas avec intensité, renouant un lien de confiance avec cet homme qui lui avait menti durant de trop nombreuses années. Peut-être bien qu’elle comprenait ses motivations, au final, mais elle était bien trop rancunière pour le pardonner aussi aisément. Elle s’était sentie trahie, délaissée, abusée. C’était plus facile de le détester pour ça que de prétendre que sa révélation n’avait rien changé. Puis ils étaient arrivés dans la cité, ils avaient empruntés des ruelles dérobées jusqu’à s’arrêter devant une porte des plus banales devant laquelle Dezial avait décliné leurs noms et la raison de leur venue. Elle se souvenait l’étrange pressentiment qui avait étreint son cœur au moment de passer le seuil de cette porte, comme si elle franchissait la fine ligne entre deux mondes. Elle basculait de l’autre côté, du côté sombre et mystérieux, celui des Sombrelames dont elle faisait désormais partie. Ayant suivi les démonstrations du Maître pendant cinq années sans se douter un seul instant des variations subtiles qu’il lui imposait, elle avait acquis inconsciemment certains gestes et mouvements de cette guilde. Toutefois, cela n’avait rien à voir avec les jouxtes physiques qu’il lui proposait à présent. Tout était question de rapidité, de légèreté, de maîtrise et de précision. La force brute n’était pas le meilleur allié du Sombrelame, c’était son imprévisibilité, sa versatilité. Il lui apprenait désormais à se mouvoir comme une ombre, à se servir du poids de son adversaire. Parfois, leurs mouvements ressemblaient davantage à une danse. Gracieuse et terriblement mortelle malgré sa beauté.

Mais depuis qu’elle avait pénétré dans le siège de la Guilde, Hedwige ne savait plus ce qu’elle devait faire. Dezial avait été obligé de l’abandonner pour parler aux membres du Conseil des récents évènements de la Capitale et aussi du fait qu’il avait choisi de l’initier à leurs arts, de façon assez spéciale puisqu’il s’agissait surtout de lui éviter de se faire tuer au prochain affrontement. Elle lui avait parlé durant leur trajet de la proposition d’Adrian Rivers de l’aider à se perfectionner durant son temps libre, aussi n’était-elle pas réellement inquiète de la réaction des aînés à ce propos. Après tout, les deux hommes étaient au sommet de leur hiérarchie et ils avaient maintes fois prouvé leur sagesse ainsi que leur valeur. Non, ce qui la rendait nerveuse et moribonde, c’était ce lieu. Il lui était parfaitement inconnu, il était le point central d’un monde dont elle avait nié l’existence jusqu’à la toute fin. Il était le cœur noir de Kahanor, ni mauvais, ni bon. C’était ici que les contrats étaient acheminés afin d’être approuvés et sélectionnés par des jeunes recrues en tant qu’épreuve finale. C’était ici que des meurtriers s’entraînaient, riaient, discutaient. Ils avaient beau agir comme des personnes lambda, elle ne pouvait s’empêcher de river sur eux un regard curieux. Peut-être aussi un peu froid, parce qu’elle savait grâce aux dires de Dezial que certains ne partageaient pas le même point de vue sur l’harmonie et l’équilibre. Certains étaient simplement là parce qu’ils aimaient le meurtre et le sang, parce qu’ils aimaient s’enrichir. Il lui avait aussi parlé de cet homme qui avait juré se venger des Sombrelames à cause d’une défaite. Tout était encore obscur et confus dans son esprit. Elle espérait que le maître d’armes reviendrait rapidement de son entretien pour qu’elle puisse balayer ses doutes.

Et alors qu’elle se décidait à quitter la salle principale pour dégourdir un peu ses jambes du voyage, une once de Chaos la secoua toute entière. Ce regard. Ces prunelles azurées. Elle ne les connaissait que trop bien. Leur contact visuel n’avait duré qu’un très bref instant, le temps d’un battement de cœur et il s’était déjà détourné. Sur le moment, elle n’avait pas remarqué la silhouette blonde qui le suivait comme son ombre, trop choquée par sa présence en ces lieux. Que faisait-il ici ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Elle resta immobile pendant une poignée de secondes, figée devant l’absurdité de cette situation. Les Dieux, encore et toujours, profitaient de leurs souhaits insouciants pour jouer leurs pions. Parce qu’ils n’étaient que des pions, au final, des pions qui se séparaient et se réunissaient à leur bon plaisir. D’une démarche rapide et louvoyante, elle slaloma entre les Sombrelames pour se porter jusqu’à la table où il venait de s’asseoir. Il la remarqua rapidement, sans doute alerté par la venue d’une étrangère – le genre d’aptitude qu’un tueur doit posséder. Pendant que la distance entre eux s’amenuisait, elle remarquait d’autres détails. La chope qu’il tenait à la main, l’air presque détendu qui s’effaçait progressivement à sa venue, la jeune femme à ses côtés. Qui était-elle ? Son esprit ne lui fournissait pas les réponses qu’elle désirait, il était bien trop obnubilé par la vision que ses yeux lui offraient. Ce n’était pas possible. Pas lui. Pas lui aussi.

Elle s’arrêta presque brutalement à portée de voix, la mâchoire légèrement contractée, ne sachant que dire ou que faire. Ce fut lui qui s’exprima en premier, d’un ton qui lui déplu immédiatement. Avait-il oublié à qui il avait à faire ? Elle n’était pas de celles qui se laissaient marcher sur les pieds sans sourciller. Peut-être s’était-elle montrée trop douce et conciliante lors de leur dernière nuit. « Ce que je fais ici ? » Elle haussa un sourcil inquisiteur, crachant ces cinq mots d’un ton sarcastique. Il lui avait menti, lui aussi. Et cela la blessait plus profondément que ça ne l’aurait dû. « Bonsoir, Eremir. Tu ne me présentes pas ta jeune amie ? » Sans attendre sa réaction, elle se tourna vers la principale intéressée en collant son avant-bras contre sa poitrine, poing fermé, en signe de salut. Sa posture était raidie par la douleur et la colère naissante ; elle ne chercha pas à le dissimuler à son compagnon, car l’effort aurait été purement inutile. Il devait la connaître… Elle pensait le connaître, tout du moins. « Hedwige Tarly, Capitaine des Cavaliers Verts. » Puis, après avoir attendu que l’apprentie décline son identité, elle daigna enfin regarder Eremir dans les yeux. Ce regard intensifia sa colère. Il était plein de surprise, de distance, d’incompréhension. « Tu devrais demander à ton cher ami Dezial ce que je fais ici. Je pense que les Sombrelames ne se montrent finalement honnêtes qu’entre eux. » Menteur, sifflait sa voix. Traître, hurlaient ses prunelles d’acier. Pourquoi fallait-il que tu me mentes, toi entre tous ?, murmurait son âme meurtrie.

 
Code by Fremione.

 
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Irina
Irinathe hermit
ɤ REGISTRATION : 19/03/2014
ɤ PARCHEMINS : 103
ɤ STATUT DU SANG : fille de marchand
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : toutes et aucune
ɤ METIER OU FONCTION : Apprentie Assassin

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyLun 23 Juin - 20:12

hell is round the corner.

eremir & hedwige.

L’aube commençait seulement à poindre qu’Irina et Eremir étaient déjà debout. Affairés autour de leur chevaux respectifs. Un long trajet les attendait. Le jour était venu, ce jour où Irina allait recevoir son premier contrat. Elle n’en avait pas dormi de la nuit, Eremir était venu lui annoncer la nouvelle la veille au soir. Le sommeil l’avait évité, se retournant dans tous les sens, redoutant presque ce moment. Mais avant d’aller ôter la vie à une personne qui le méritait surement, il fallait d’abord qu’ils se rendent à Tamarang, la ville des assassins. La destination de leur voyage. Irina n’y avait jamais mis les pieds et une fois en selle sur son cheval, elle se sentait impatiente mais en même temps très angoissée. Elle se souvenait d’y être allée une fois, entourée des sombrelames qui à l’époque l’effrayaient énormément. Elle se demandait si elle se serait toujours aussi peu à l’aise. Est ce que son entrainement depuis sa première visite l’avait tant changé que cela ? C’est une question qui ne la quitta pas durant tout le trajet. Ils n’avaient échangé que très peu de mots sur le chemin et une fois dans la ville, le silence était d’or. A vrai dire, ils ne parlaient plus depuis cette étrange soirée. Comme s’ils s’évitaient mutuellement… Tels des ombres, ils se faufilaient dans les rues de la ville, capuchon sur la tête. Irina se laissant entrainer dans le tumulte des ruelles, n’arrivant pas à se souvenir du moindre croisement, de la moindre parcelle de la ville. Elle suivait donc aveuglément son maitre jusqu’à une porte. On les fit entrer après avoir vérifié leurs identités. Pour pénétrer à l’intérieur de la guilde des sombrelames, il fallait montrer patte blanche. Ils empruntèrent de nombreux couloirs sombres, éclairaient par de simples torches. Irina ne quittait pas son maitre des yeux, marchant juste derrière lui pour éviter tout problème. Elle n’était quasiment jamais venue à Tamarang, un assassin qui ne la reconnaît pas et qui sait où cela peut amener. Arrivée non loin de la grande salle, Irina jeta un coup d’œil vers la porte qui menait à l’arène. Elle se souviendrait toujours de cette porte. D’y être allée une fois et d’avoir lu les nombreux noms de ceux qui ont échoué. Eremir le lui avait montré, histoire de mettre tout de suite dans l’ambiance. Depuis, elle ne cessait de voir ces noms, se demandant si le sien serait également gravé sur cette arène. Mais cela signifiait échouer et l’échec n’était pas une option envisageable. La jeune apprentie se dépêcha de rejoindre son maitre qui avait continué d’avancer et ils pénétrèrent dans la grande salle. La pièce était immense et de nombreux assassins étaient déjà à l’intérieur. A boire, à manger, discuter ou même s’entrainer, cette pièce centrale était le lieu de détente et de rencontre des assassins. Autant dire un rassemblé de tueurs experts, une meute de chiens prêts à bondir aux moindres doutes. Quand Eremir prit à nouveau la parole, Irina acquiesça d’un signe de tête « Bien maitre. » Pas de Eremir ici, il était son maitre, son mentor. L’appeler par son prénom serait une offense et sa réputation auprès des autres sombrelames pourrait être entachée.

Aller dans l’arène la tentait bien mais avec le chemin qu’ils venaient de faire, s’asseoir un peu n’était pas une mauvaise idée. Pourtant, elle préféra ne pas suivre Eremir cette fois ci. Elle retira son capuchon et admira la grande salle. Le plafond était haut, la pièce noire comme le charbon. La seule source lumière provenait des torches dispersées partout dans la pièce. Irina fit mine de se balader dans la pièce, écoutant surtout d’une oreille attentive les sombrelames. Mais comme elle se doutait qu’elle ne pouvait pas quitter cette pièce parce qu’il aurait du mal à la retrouver, Irina se retourna alors aux côtés d’Eremir. Et sa réaction n’était pas celle qu’elle attendait. Une femme s’approcha d’eux, grande, belle, la chevelure sombre comme une nuit sans lune.  La tension entre eux était palpable et Irina ne savait pas si ça annonçait du combat qui avait mal fini ou si c’était autre chose qui avait mal tourné… En tout cas, ça ne sentait pas bon. La jeune assassin resta derrière son maitre et quand la femme se présenta, elle fit de même, baisant la tête en signe de respect « Irina, apprentie assassin. » Les cavaliers verts, c’était les messagers du roi. Qu’est ce que leur capitaine faisait ici ? Un traitre au sein de la faction royale ? Difficile à croire et pourtant… En tout cas, l’entente ne semblait vraiment pas être cordiale. Irina se risqua alors de demander à Eremir « Question idiote mais… Vous vous connaissez tous les deux ? » Elle n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passé entre eux mais Eremir qui se tend, son attitude contractée… Irina ne l’avait jamais vu comme ça et cela ne semblait pas être un bon présage. Et le ton condescendant employé par la certaine Hedwige ne rassura pas vraiment Irina. Elle ne savait pas si tous les sombrelames se parlaient de cette façon mais c’était plutôt étrange... Elle restait tout de même sur ses gardes, sentant que la situation risquait de s’envenimer. Et plus tôt qu’elle ne le pensait surement…

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Eremir Whitehill
Eremir Whitehilleremir
ɤ REGISTRATION : 19/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 476
ɤ STATUT DU SANG : une famille de bannerets haïe et maudite en kahanor. un sang riche détesté.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : enfant aux couleurs du nord né dans les terres du sud; tameriel.
ɤ METIER OU FONCTION : il fut rôdeur, écuyer royal, pirate, voleur, mercenaire et il est maintenant propriétaire de l'auberge le bouclier d'argent, mais son coeur sera toujours volage.
ɤ INVENTAIRE : une bourse remplie d'or et deux poignards accrochés à la ceinture • l'arc familial et un carquois dans le dos • sa cape de voyage • de quoi se nourrir sur les routes • un médaillon qui a appartenu à son épouse.

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyLun 23 Juin - 23:33

hell is round the corner.
siège des sombrelames, tamarang (cahoridie), hedwige tarly, irina, eremir whitehill + MODE SPEED RP. @ ALASKA.
Eremir ne sut pas si il devait davantage être frappé par le ton acerbe que prenait Hedwige pour s'adresser à lui – et à Irina – ou par la déception ostentatoire qu'il pouvait lire dans ses yeux. Lui aussi était déçu. Irrité. Abattu. Il s'était attendu à tout sauf à la croiser là. Et la présence de son apprentie qui avait toujours su apaiser sa colère et ses ardeurs ne soulageait en rien la rage qui l'envahissait, tandis qu'Hedwige remuait le couteau dans la plaie. Comment osait-elle lui parler de la sorte ? Il la foudroya du regard, même regard qu'il posa sur Irina quand elle posa la question fâcheuse : bien sûr qu'ils se connaissaient, c'était évident. Il l'aurait volontiers tuée, elle aussi. Eremir croisa les bras sur son torse et inspira une grande bouffée d'air, avant de répondre : « C'est une vieille connaissance, en effet. Nos routes se sont croisées quand je travaillais pour la famille royale. » souffla-t-il d'une voix plus douce à l'attention de son apprentie, qui était celle des deux qu'il désirait le moins brusquer. L'assassin reporta son attention sur Hedwige, et son regard redevint plus froid, plus menaçant, plus intense. Personne ne prêtait vraiment attention à eux, car les querelles n'étaient pas rares en ces lieux. Surtout pas entre hommes et femmes, qui se considéraient comme égaux ou cherchaient à se prouver que c'était bel et bien le cas. Combien de fois Eremir avait-il failli se battre clairement avec l'une d'entre elles, qui dépassait les bornes ? Sohane Sherazi par exemple avait ce don unique de le rendre fou au point qu'il ait envie de l'écraser. Mais elle était une sœur de la Guilde, il ne pouvait sciemment pas le faire. En fait, en cet instant, tout l'énervait. Absolument tout. Leur séjour à Tamarang aurait du être agréable, mais c'était une erreur monumentale d'être venu ici. « Il vaut mieux se méfier des gens à qui on accorde sa confiance. On peut très vite être déçu par une personne qu'on pensait connaître. » murmura-t-il avec un sourire hypocrite et forcé, provocateur et méchant. Eremir ne parlait pas seulement de lui, il parlait également d'Hedwige. Après tout, Eremir avait traversé mille épreuves depuis seize ans, alors qu'Hedwige était restée au Château. Qu'est-ce qui justifiait qu'elle soit là, aujourd'hui ? Elle n'avait rien d'un assassin. Pas plus qu'Irina, quand on y regardait de près. Il s'empara de sa choppe de bière restée sur la table et se planta aux côtés de son apprentie. « Il est clair que j'ai pourtant été le plus sincère des deux. N'ai-je pas dit qu'il y avait quelqu'un dont je devais m'occuper ? Il me semble t'avoir entendu dire, quant à toi, que tu ne connaissais mon cher ami Dezial que de loin. » Lorsqu'il lui avait parlé d'Irina, Eremir avait largement laissé comprendre qu'il se tramait quelque chose de particulier. C'était même un indice important que de dire que cela ne durerait pas toujours. Il but une gorgée de breuvage et soupira encore, las. L'assassin n'avait aucune envie de s'énerver maintenant, après le voyage qu'ils venaient d'achever. « Je te prie de nous excuser, dit-il à l'attention d'Irina calmement, Lady Tarly et moi avons quelques différends à régler. » Il n'était pas en train de la congédier, pas du tout. Il s'excusait réellement, ce qui arrivait extrêmement rarement. Comme le fait d'appeler Hedwige Lady Tarly, ce qui était sans doute le summum de la provocation. Il enchaîna rapidement, dans un murmure : « Et je veux que tu prennes le temps de manger et de boire. Les jours prochains vont être épuisants. » Il se laissa tomber sur sa chaise derrière lui, proposant les chaises vides aux deux femmes qu'il regarda avec un mélange de crainte et de fascination. Elles étaient tellement différentes l'une de l'autre ! La conversation n'était pas terminée, Eremir le savait très bien. Mais quitte à continuer de se battre, autant le faire assis. Ils attireraient encore moins l'attention, et n'auraient pas à s'épuiser inutilement. Sa seule envie était d'aller s'enfermer dans le dortoir et de dormir, après avoir bu suffisamment d'alcool pour s'assommer. Eremir détestait être ivre, perdre le contrôle de ses émotions et de ses sens. Néanmoins, cette situation dépassait de loin tout ce qu'il avait pu connaître de désagréable. Il laissa la bière couler dans sa gorge d'un air désabusé, en tendant l'oreille au cas où il entendrait quelque chose d'utile. Un contrat, une rumeur, une souffle vague qui déterminerait leur destination.
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyMar 1 Juil - 23:33


hell is round the corner


Cité de Tamarang, Siège des Sombrelames – Novembre 1 612
SPEED RP

Enfant, Hedwige Tarly était réputée pour son manque flagrant de considération pour les convenances et son tempérament flamboyant. Cela ne faisait pas d’elle une lady convenable, mais c’était grâce à ce caractère qu’elle allait être capable de devenir un Cavalier Vert, et un membre d’exception qui plus est. Toujours à la recherche de la perfection – tout du moins la sienne à travers ses exercices et ses efforts – elle parvint rapidement à un niveau d’épéiste que d’aucuns jugeraient plus que satisfaisant pour sa mission et elle continua à s’améliorer avec les années. Elle devint Capitaine, un titre qui l’a rendue plus humble et plus réfléchie, mais elle ne s’est pas arrêtée là pour autant. Non, elle a encore cherché à devenir quelqu’un de meilleur, de plus méritant, de plus sage. Si elle échouait dans son travail, c’était une trahison envers son ancien Capitaine, envers ses Cavaliers, envers elle-même. Or, il est rapidement devenu notoire que la fille d’Alcahar était de nature peu conciliante envers les parjures et qu’elle n’avait pas le pardon facile. Ce qu’elle demandait des autres, elle l’exigeait d’elle-même à un niveau plus grand encore. Aussi se sentait-elle souillée depuis qu’elle avait appris le secret du maître d’armes de la cour et qu’elle avait été forcée de l’aider à le conserver. Pire encore, elle avait accepté de devenir son apprentie afin d’être apte à se défendre face à des guerriers de sa trempe. Elle mentait désormais. Elle qui abhorrait le mensonge était obligée de le cultiver et de le soigner : avec le roi, avec la reine, avec ses subalternes, avec Eremir. Même lui avait souffert de ses mensonges. Et elle s’en voulait pour ça, elle s’en voulait d’avoir manqué de courage pour lui avouer la vérité – ou peut-être était-ce justement ce courage qui l’en avait empêchée ? Cependant, quand bien même le malaise d’avoir été forcée de lui dissimuler certains faits la taraudait, ce n’était rien comparée à la tristesse qu’elle ressentait face à sa propre trahison. Tristesse mêlée de rage, car elle était ainsi faite, de pulsions et d’impulsions, de passion et de fugacité. Une enfant des neiges à l’âme de feu. Un jour, il lui avait dit que c’était pour cela qu’il était tombé amoureux d’elle. Et elle le haïssait pour cette confession à présent qu’elle l’entendait répondre à son apprentie qu’ils étaient de vieilles connaissances, enchaînant sur les risques à donner sa confiance à quelqu’un. Elle affronta son regard, digne et fière, mais elle était persuadée de ne pas parvenir à le faire longtemps. Avait-il conscience de l’effet que ses paroles avaient sur elle ? Avait-il subitement perdu son cœur pour agir ainsi ? Elle-même avait beau s’être montrée froide et acerbe, elle n’avait pas voulu le blesser aussi durement. Ou bien si, pour être honnête, elle l’aurait désiré. Afin qu’il ressente la douleur qui étreignait son cœur et ses poumons, afin qu’il sache ce qu’elle endurait. Les émotions de la jeune femme passaient par une palette impressionnante aux mille et une déclinaisons, la laissant déboussolée et perdue. Pourtant, extérieurement, elle parvenait miraculeusement à garder son sang-froid et ses traits fermes. Alors que son esprit perdait pied, son corps restait bien campé sur ses deux jambes.

Lors de sa troisième remarque, alors qu’il s’adressait à nouveau à elle, elle serra les mâchoires en le fixant. Ses iris qui pouvaient être si doux n’étaient maintenant qu’acier et colère. Rage et déception. Où était la peine dans ce tumulte ? Quelque part dans son âme, c’est une louve qui hurle à la face de la lune. Elle aurait aimé hurler elle aussi, le frapper, mais elle se tint immobile et lui servit son sourire le plus narquois. « Ai-je dit cela ? Je me souviens parfaitement de cette nuit, Eremir, et ce ne sont pas mes mots. Si je ne le connaissais que de loin, comment saurais-je qu’il est maladroit en communauté et qu’il est un grand épéiste ? Plus important encore, si j’avais prétendu ne pas le connaître, comment expliquerais-je ma présence ici ? C’est lui qui m’y a menée. » Elle restait volontairement évasive dans ses propos, laissant planer le doute quant à la véritable relation qu’elle partageait avec Dezial. Elle ne l’avait pas décrit comme un ami lors de leur dernière rencontre, parce qu’il ne l’était pas. Il était un homme qu’elle avait cru connaître, qu’elle avait pensé pouvoir compter comme un ami et qui s’était révélé être un maître assassin. La chute avait été terrible, néanmoins elle n’était rien comparée à celle qu’elle vivait en cet instant. Elle tombait, tombait, et le sol lui semblait si lointain qu’elle était certaine de ne jamais l’atteindre. Elle continuerait de chuter, comme ces oiseaux aux ailes brisées. Elle était brisée.

Elle observa ensuite Eremir lorsqu’il s’adressa à sa jeune protégée, remarquant instantanément le changement dans son attitude et la douceur modérée dans sa voix. Il l’appréciait énormément. Et elle devait sans doute lui rendre son affection, à voir la façon dont elle le dévisageait. Quelque chose dans l’attitude de cette jeune femme lui rappelait sa brève liaison avec le Whitehill, un regard un peu trop appuyé, un sentiment de confiance quasiment inébranlable. Il acheva de marquer la séparation entre les deux femmes en prononçant « Lady Tarly » comme s’il réfutait tout lien entre eux. Elle vacilla imperceptiblement. Elle ne se sentait pas si bien, plus si vaillante tout à coup. Elle avait l’impression qu’un animal grattait dans sa cage thoracique pour en sortir, qu’il griffait la chair, rongeait les os, écartelait les muscles. Qu’il emportait son cœur au passage. Ce n’était pas un sentiment auquel elle était habituée, aussi du-t-elle se faire violence pour ne pas laisser ses émotions s’emballer. Elle ne comprenait pas d’où provenait cette faiblesse, cette tempête que l’on aurait cru capable de faire chavirer le plus solide navire. Ses hormones rendaient les choses plus intenses et imprévisibles… et elle ne comprenait pas. Une main posée sur le dossier de la chaise en face d’eux, elle passa encore quelques secondes à les observer avant de secouer la tête. Est-ce que ses yeux étaient en train de la brûler ? Allait-elle pleurer ? Non. Certainement pas. Elle était Hedwige Tarly, elle n’était pas une jouvencelle pleurnicharde ! Qu’il aille au Diable, qu’ils aillent tous au Diable ! « Irina, j’aurais souhaité que nous nous rencontrions dans d’autres circonstances. Vous me semblez être une personne qui gagne à être connue et je suis désolée de vous avoir infligé ce… spectacle. » Sa voix avait perdu son acidité et sa froideur, elle était neutre et dépourvue de vivacité, presque morne. « Mais votre Maître a tort. Il n’y a plus rien à régler entre nous. » Il fallait qu’elle parte. Vite. Avant que quelque chose d’autre ne se brise, avant qu’elle ne soit plus capable de se tenir debout. Les muscles de ses jambes étaient douloureux à force d’avoir été crispés. Elle refusait de rester là à discuter autour d’une table avec lui, pas alors qu’il la traitait comme la dernière fille venue. Et elle ne s’en sentait plus la force. Quelque chose n’allait définitivement pas. Elle se sentait nauséeuse et fébrile. Il fallait qu’elle parte.

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Irina
Irinathe hermit
ɤ REGISTRATION : 19/03/2014
ɤ PARCHEMINS : 103
ɤ STATUT DU SANG : fille de marchand
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : toutes et aucune
ɤ METIER OU FONCTION : Apprentie Assassin

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyMer 2 Juil - 20:16

hell is round the corner.

eremir & hedwige.

Le passage à Tamarang ne s’annonçait finalement pas aussi paisible que ce qu’Irina avait espéré. Elle se doutait bien qu’une altercation était possible avec les différents assassins de la guilde mais pas qu’elle serait aussi froide et étrange. Irina ne se sentait pas très à l’aise face à la tension qui régnait entre Eremir, son maitre, et cette Hedwige. Irina essaya d’en savoir plus sur ce qu’il se passait, ou du moins s’était passé, entre les deux assassins mais elle se sentait maladroite. Un être étranger pris dans une situation qui le dépasse totalement. Eremir essaya de l’aiguiller un peu, d’une manière douce qui se voulait rassurante mais l’apprentie connaissait son maitre. Il paraissait calme alors qu’en lui, son sang bouillonnait. Autant dire que la suite des évènements ne la rassurait pas plus, au vu du comportement de la personne d’en face. Ils semblaient tous les deux énervés et à la fois désemparés. Et n’être que de simples connaissances n’entraineraient pas ce genre de réaction. Il y avait quelque derrière, de plus profond. Irina ne savait pas quoi en penser, commençant à s’imaginer des choses, entre Eremir et Hedwige. Et elle se surprit d’avoir un pincement au cœur. De le sentir se rétracter dans sa poitrine, comme si quelqu’un le pressait dans sa main, de toutes ses forces. Mais elle se devait de ne pas ressentir ça, elle ne pouvait pas se le permettre, elle ne le devait pas. Elle essaya de refouler ses pensées pour se concentrer sur le semblant de joute verbale que se lancer les deux assassins. Eremir s’excusa calmement et avec cette phrase, Irina avait espéré comprendre qu’il la congédiait. Même si rester aux côtés de son maitre était un devoir et un honneur, le voir envoyer des pics à une personne qu’elle ne connaissait et dont elle ignorait les raisons de cette froideur et dureté ne la réjouissait pas tant que cela. Elle avait eut la fugace pensée de pouvoir retirer et pourquoi pas se rendre dans l’arène. Elle n’y été allée qu’une seule fois mais comme un pèlerin qui se rend au temple, elle avait besoin d’y retourner. Aussi malsain et sordide que cela puisse être. Mais malheureusement cet espoir de pouvoir échapper à cette tension s’enfuit bien vite quand Eremir s’assit et proposa une chaise aux deux femmes, restées debout. Aller se recueillir auprès des anciens apprentis morts au combat sera pour une autre fois. Elle prit alors place à côté de son maitre et attrapa à son tour une coupe pour se rafraichir. Le silence s’était installé, aussi pesant de sens que les mots qu’ils employaient. Eremir lui conseilla vivement de prendre des forces, son premier contrat risquait d’être aussi chargé psychologiquement que physiquement. Elle hocha la tête et lui souffla simplement « Oui maitre. » Se sentant étrangère à ce qu’il se passait entre eux, elle essaya de se nourrir sans repenser à ce qui s’était dit. Bien qu’elle mourrait d’envie de les questionner. Pourquoi, comment, quoi. Toutes ces questions fusaient dans sa tête comme un troupeau de chevaux lancé au grand galop. Mais elle n’osait les poser. Les mots s’entassaient dans sa gorge, ne tenant pas à franchir la barrière de ses lèvres. Elle ne préférait pas imaginer la réaction de son maitre si elle se risquait à en savoir plus sur sa vie privée. Déjà qu’elle en savait trop à son goût, elle n’allait pas s’enfoncer encore plus. Alors qu’elle était entrains de refouler ses pensées et questions, Hedwige l’interpella directement et Irina leva alors les yeux vers la Capitaine. Ses paroles étaient monotones, plates, sans aucune colère ou rancœur. Eremir semblait la faire rager, Irina ne lui donnait aucune émotion, aucune vie dans ses mots. La jeune apprentie fut surprise de ce qu’Hedwige lui disait et elle se dit qu’elle fallait qu’elle lui rende la pareille. D’une voix très calme, elle lui répondit « Ne vous en faites pas… » elle eut toutefois un moment d’hésitation avant de continuer « Lady Tarly… Mais je suis persuadée que vous aussi vous mériteriez une attention particulière. Le Capitaine des Cavaliers Verts chez les Sombrelames. Ca ne se voit pas tous les jours. » Irina était sincère en disant cela. Connaître son histoire, comment en était elle arrivée à entrer dans une guilde d’assassins alors que son métier premier est de servir la famille royale. Surtout qu’apparemment, elle continuait d’exercer ce métier. Ce qui était loin d’être banal. Toutefois elle n’était pas sûre que ce soit l’endroit et le moment pour en discuter. Quelque chose lui disait que ce pseudo calme n’allait pas durer longtemps.

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Eremir Whitehill
Eremir Whitehilleremir
ɤ REGISTRATION : 19/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 476
ɤ STATUT DU SANG : une famille de bannerets haïe et maudite en kahanor. un sang riche détesté.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : enfant aux couleurs du nord né dans les terres du sud; tameriel.
ɤ METIER OU FONCTION : il fut rôdeur, écuyer royal, pirate, voleur, mercenaire et il est maintenant propriétaire de l'auberge le bouclier d'argent, mais son coeur sera toujours volage.
ɤ INVENTAIRE : une bourse remplie d'or et deux poignards accrochés à la ceinture • l'arc familial et un carquois dans le dos • sa cape de voyage • de quoi se nourrir sur les routes • un médaillon qui a appartenu à son épouse.

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyLun 7 Juil - 23:13

hell is round the corner.
siège des sombrelames, tamarang (cahoridie), hedwige tarly, irina, eremir whitehill + MODE SPEED RP. @ ALASKA.
Cette conversation ne menait à rien. Ils étaient en train de se piétiner le cœur devant cette pauvre Irina qui ne voyait en surface qu’une banale querelle entre deux assassins de mauvaise humeur. Ils ne pouvaient même pas dire ouvertement ce qu’ils avaient sur le cœur, tout n’était que stratégie pour ne pas attirer l’attention sur la nature profonde de leur colère. Eremir serra les dents, tandis que les deux femmes échangeaient des politesses qui semblaient plus sincères que n’avait pu l’être leur conversation. Cela ne rendait pas Eremir plus à l’aise, au contraire. Hedwige et Irina n’avaient pas à sympathiser. Elles n’auraient jamais dû ne serait-ce que se croiser.  Chacune de ces deux femmes auraient dû appartenir à un monde différent ; Hedwige était ses jours, Irina ses nuits. Toutefois, l’assassin fut pris d’un lourd sentiment de culpabilité quand Hedwige déclara qu’ils n’avaient plus rien à se dire. Son cœur se serra. Cela sonnait comme une fin, la fin de quelque chose. Peut-être était-il allé trop loin. Mais Eremir n’était pas du genre à agir dans la demi-mesure, s’embarrasser de ce qui l’énervait. Son regard se posa sur Irina, puis sur Hedwige, avant de se poser de nouveau sur sa bière. « Tu devrais vraiment t’asseoir un moment et manger, tu es pâle comme la mort. » Sa voix était plus mesurée, plus calme. Toutefois, Eremir évita d’en dire plus, parce qu’il savait que sa colère pourrait de nouveau éclater n’importe quand. Le mot de trop pouvait bien vite arriver. Tout n’était que contrôle de soi-même, lutte perpétuelle contre cette rage et cette violence qui grondaient en lui comme un deuxième cœur. Bien des années auparavant, l’homme avait pris l’habitude de materner Hedwige, habitude qu’il retrouvait aujourd’hui avec Irina. « Puisque nous sommes à présent frère et sœurs de la Guilde, il est de notre devoir d’agir comme tel. » Il marqua une pause. Son silence était extrêmement significatif sur la nature des pensées qui traversèrent son esprit à cet instant précis. « Nous soutenir dans les moments de doute comme dans la gloire est essentiel pour le maintien de l’équilibre. » récita-t-il comme une leçon apprise par cœur, avant d’esquisser un sourire oscillant entre le sarcasme et l’amusement. Il ne considérait aucune d’elles comme ses sœurs, aussi cette situation avait quelque chose de terriblement ridicule. Une lueur de malice enfantine traversa ses yeux bleus électriques. C’est à ce moment-là qu’une silhouette encapuchonnée s’arrêta près de leur table. « J’ai ouï dire que tu désirais te rendre en Tameriel. » Eremir ne prit la peine de lever la tête vers lui, fixant avec intérêt les traces de mousse de sa bière sur le bord de la chope. « En effet. » répondit l’assassin avec une nonchalance qui aurait pu être insultante si elle n’avait pas été logique ; les Sombrelames n’avaient pas à montrer de joie particulière à l’idée d’executer des contrats. Ils n’étaient pas censés prendre de plaisir à tuer. Aussi, Eremir préféra contenir le sourire qui menaçait de se dessiner sur ses lèvres. Personne ne devait savoir que rien ne lui apportait plus de satisfaction en ce monde que le meurtre. « Ceci devrait t’intéresser. » répondit l’homme en lui tendant un parchemin. Eremir daigna enfin lever les yeux et déplia le parchemin qu’il lut attentivement. C’était parfaitement ce qu’il fallait. Durant les jours à venir, Eremir aurait tout loisir de penser à une stratégie et une mise en scènes qui détruiraient idéalement à ce monstre dont le nom et la fautes étaient gravés en lettres sombres. « Le prends-tu ? Tu sais ce qu’il en coûtera. » L’homme se mordit la lèvre quelques instants et hocha la tête. « Je le prends. » L’autre esquissa un maigre sourire et s’éloigna d’eux sans ajouter un mot, avec la simple promesse qu’Eremir lui céderait son prochain contrat, aussi intéressant soit-il. Il le secoua en direction d’Irina avec, cette fois, un sourire franc aux lèvres. « Je crois que j’ai décroché la perle rare. Il nous faudra partir dès les premières lueurs du jour, demain. » expliqua-t-il. Mais il ne lui tendit pas, préférant le ranger dans sa tunique de cuir noir sans lui en faire profiter. Tout venait à point pour qui savait attendre : son apprentie serait plongée dans les conditions du contrat comme si elle avait été un assassin aguerri. Eremir esquissa une moue joueuse et provocatrice et but une nouvelle gorgée de bière, avant de retrouver un sérieux plus désarmant pour se tourner vers Hedwige. « Et bien, si tu nous contais la raison de ta présence ici ? Avec ce qu’il se passe présentement à la Cour, le Maître d’Arme et la Capitaine des Cavaliers Verts ne devraient-ils pas être au Château ? » Si le timbre de sa voix restait mesuré, il était clair que la colère n’avait pas totalement disparu. C’était tellement douloureux de savoir Hedwige ici qu’Eremir se demandait comment il arrivait à rester assis à boire de la bière, alors que sa seule envie était d’aller détruire de ses poings et de ses pieds tout ce qui se trouverait sur sa route.
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Hedwige A. Tarly
Hedwige A. Tarlythe justice
ɤ REGISTRATION : 14/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 278
ɤ STATUT DU SANG : noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : capitaine des Cavaliers Verts.
ɤ INVENTAIRE : outre les possessions coutumières d'un Cavalier Vert, à savoir sa broche, une bourse d'argent et une paire de gants en cuir, Hedwige porte une longue épée dans un fourreau suspendu en travers de son dos ainsi que deux dagues jumelles soigneusement rangées dans des étuis attachés à ses cuisses. elle privilégie les tenues en cuir, agrémentées de capes en fourrure de renard - elle en garde une précieusement, en fourrure de loup géant, qu'elle tient de son défunt père et qu'elle ne sort que par grand froid.

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyMar 8 Juil - 15:17


hell is round the corner


Cité de Tamarang, Siège des Sombrelames – Novembre 1 612
SPEED RP

Le visage d’Hedwige avait perdu ses couleurs au fur et à mesure que la révélation empreignait son cœur. Elle s’était fourvoyée, une fois de plus, sur les intentions d’une personne chère à ses yeux. Sans doute était-ce encore plus difficile à gérer parce qu’elle avait partagé plus de choses avec cet homme-là et que ses yeux la dévisageaient pourtant comme une étrangère. Parviendrait-elle à s’en remettre ? Les récents évènements n’épargnaient aucunement la belle Capitaine qui s’efforçait pourtant de garder la tête haute et le sourire. Mais ce soir… Ce soir, sa détermination faiblissait. En d’autres circonstances, la compagnie d’Irina aurait pu être très agréable, elle n’en doutait pas. La façon dont la jeune femme tentait d’apaiser le conflit lui tirait des sourires intérieurs qu’elle n’avait pas la force d’exprimer. Quand bien même elle la devinait dotée d’un bon fond, elle ne pouvait empêcher les doutes de s’infiltrer en elle, rognant sur leur relation naissante. N’était-elle qu’une apprentie ? Non, visiblement pas. L’attention que lui portait Eremir était bien trop développée pour cela. Elle était belle, gracieuse, dotée d’une chevelure lumineuse qui encadrait un visage aux traits doux. Irina avait pris une place importante dans la vie du Maître Sombrelame et ce constat lui sautait douloureusement aux yeux. Elle n’était pas la seule à accompagner l’âme d’Eremir, car son apprentie veillait sur lui au moins autant qu’il le faisait avec elle. Une main posée – crispée – sur le dossier de la chaise en face de l’homme, elle les fixait sans les voir, tourmentée par un mal qui lui donnait envie de s’enfuir comme une gamine que l’on aurait vexé. Elle ne se sentait plus à sa place, un comble pour elle qui avait toujours pensé qu’il serait son seul havre de paix. Au bout de quelques secondes de silence, il lui suggéra de s’asseoir et de manger quelque chose, lui faisant remarquer qu’elle avait pâli. Etait-ce sa nausée qui avait provoqué cela ou le fait qu’elle ait subitement perdu l’un des derniers repères de son existence ? Obstinée, elle secoua la tête. « Je vais bien. Je suis restée assise toujours la journée, je préfère rester debout. Et je n’ai absolument pas faim. » Leur discussion lui avait ôté tout appétit. Elle se savait bornée, cependant : elle aurait mieux fait de se taire et de s’asseoir plutôt que de vouloir lui montrer qu’elle n’était pas une enfant que l’on maternait et qu’elle n’avait pas besoin de sa considération. Toutefois, elle avait fait de son mieux pour ne pas se montrer agressive dans ses propos et elle cherchait encore un prétexte pour s’en aller sans provoquer plus de dégâts qu’ils n’en n’avaient déjà été faits.

L’assassin reprit la parole après coup : « Puisque nous sommes à présent frère et sœurs de la Guilde, il est de notre devoir d’agir comme tel. Nous soutenir dans les moments de doute comme dans la gloire est essentiel pour le maintien de l’équilibre. » Hedwige se mordit pratiquement la lèvre inférieure pour ne pas répondre. Elle n’était la sœur de personne et surtout pas d’Eremir. Il le savait, cependant, en attestait son sourire sarcastique. Mais au-delà de leur relation, elle ne se considérait pas comme une Sombrelame ou une véritable apprentie. Tout ce qu’elle faisait, c’était apprendre de nouvelles techniques de combat pour être en mesure d’affronter des tueurs de l’ombre renégats et résoudre enfin le meurtre d’Halbarad Ier. Elle savait la Main du Roi impliquée, mais elle ignorait ce quelles alliances le Stormrage avait bien pu créer pour asseoir sa suprématie politique dans le dos de leur seigneur. La tentative d’assassinat sur le jeune Halbarad quelques jours plus tôt ne l’avait pas rassurée à ce propos. Plongée dans ses pensées, elle combattait la fébrilité de ses membres en se focalisant sur autre chose que les deux personnes lui faisant face. Elle avait perdu son bel aplomb quelque part dans cette bataille. Hedwige passa une main lasse sur son visage, chassant au passage les mèches brunes qui s’y étaient attardées. Un homme s’approcha alors de leur table, s’adressant uniquement à Eremir. Si ce dernier était surprit, il n’en montra rien. Ils s’échangèrent un parchemin, puis l’étranger tourna les talons sans plus rien ajouter. Ce qu’il lui en coûtera ? A peine la question lui traversait-elle l’esprit qu’elle sut ce qu’elle signifiait. C’était un contrat, un assassinat inscrit sur un morceau de vélin. D’un ton presque enjoué, il signifiait à son apprentie qu’ils devraient partir aux premières lueurs du jour nouveau et la nausée reprit Hedwige. Elle ne pourrait jamais être ainsi, elle ne pourrait jamais se réjouir de la mort de quelqu’un ou des préparatifs de son meurtre prochain. Si cet homme était si néfaste à la société, peut-être, oui peut-être… Mais comment le savoir ? Qui donnait les ordres et qui ramassait les indices ? Comment pouvaient-ils être certains que leurs cibles n’étaient pas en réalité des personnes piégées par d’autres ? Il existait aussi des contrats visant des êtres innocents, des contrats généralement mieux payés et qui trouvaient tout de même preneurs. Elle se surprit à penser que c’était peut-être l’un de ces parchemins. Puis elle se reprit : non, Eremir n’était pas un homme mauvais. Il avait ses fautes, ses chemins tortueux, mais il ne faisait pas le mal. Vraiment ? Quelle preuve avait-elle de son honnêteté ou de sa sincérité ? Quelle preuve pourrait apaiser les souffrances de son cœur ? Aucune. Il n’y en avait plus aucune à laquelle elle aurait pu se fier.

Sans s’en rendre compte, la cavalière se laissa choir sur le siège dans un soupir inaudible, gardant ses mains sur ses cuisses et le regard fuyant. Ses jambes tremblaient bien trop pour qu’elle reste debout à présent. Elle avait besoin de temps… Et alors que cette réflexion la prenait, elle se demandait à nouveau les raisons de sa faiblesse. L’intervention d’Eremir l’empêcha de se questionner et elle l’accueillit avec amertume. Tout n’était question que de cet univers sombre dans lequel ils évoluaient, dans cette nuance de gris auquel elle n’était guère familière. Bien malgré elle, Hedwige rencontra les prunelles inquisitrices du Sombrelame, dans lesquelles elle parvint à déceler la colère qui couvait dans sa voix. Il n’était pas apaisé, pas plus qu’elle n’était délivrée de son mal. Par égard pour Irina et l’intérêt qu’elle lui avait porté juste avant, elle ne suivit pas son instinct qui lui soufflait de se lever et de s’en aller sans lui répondre. Au lieu de ça, elle tourna son regard vers l’apprentie, peinant à conserver le contact avec l’assassin qui lui avait dérobé son cœur des nuits plus tôt. « J’aurais maintes fois préféré me rendre ailleurs qu’ici, mais les Dieux m’en soient témoins, je n’ai plus vraiment voix au chapitre depuis bien longtemps. La mort du roi n’était pas aussi sensée que le peuple peut le penser. Il était en parfaite santé. Rien ne suggérait pareil décès. Aussi me suis-je inquiétée et ai-je commencé à me renseigner à ce sujet. Le hasard a voulu qu’un Sombrelame soit à la cour depuis plusieurs années. Dezial Rivers, proclamé maître d’armes par Halbarad Ier en personne après qu’il lui ait sauvé la vie. » Elle posa ses mains à plat sur la table, fixant ses doigts froids et gourds. « C’est Dezial qui m’a dévoilé la vérité le concernant et sur la Main du Roi, dont il est persuadé de la culpabilité. C’est cette nuit-là que j’ai découvert l’existence de la Guilde, en vérité. » Elle marqua une pause, s’humecta les lèvres, eut un sourire peu sincère. « Je pensais pouvoir me fier à Dezial, je pensais qu’il était un allié si ce n’était un ami et ses révélations m’ont démontré qu’il se jouait de moi depuis cinq ans. Malgré tout, j’ai consenti à lui prêter le concours de mes Cavaliers afin qu’il étende son réseau d’informateurs et qu’il puisse transmettre ses ordres plus librement. J’ai accepté aussi de suivre ses enseignements, bien qu’apparemment j’ai été son élève depuis nos premiers entraînements, ou presque. Il m’apprenait des techniques plus avancées, dépouillées des arts secrets des Sombrelames, mais tout aussi dangereuses et mortelles. Sans que j’en ai conscience, bien entendu. » Elle ne savait pas pourquoi elle mentionnait cela, peut-être pour leur montrer qu’elle n’était pas comme eux, qu’elle n’avait pas choisi la voie du sang. Peut-être pour se venger d’Eremir en le laissant penser ce qu’il voulait de sa relation avec l’homme. Peut-être simplement pour parler, pour tenter d’évacuer sa faiblesse ainsi. « Si je suis son apprentie, c’est entièrement professionnel. Nous avons eu à affronter un Sombrelame renégat au tournoi donné en l’honneur du roi et j’ai réalisé que je n’étais pas aussi efficace que je l’espérais. Pour m’éviter une mort certaine face à l’un des siens, il m’a proposé de me former aux arts secrets de la Guilde. Je ne deviendrai pas une Sombrelame pour autant. Je n’en serai jamais une. » Concluant ainsi son long monologue, elle releva le regard pour tenter de percevoir celui d’Eremir. Peut-être parlait-elle pour se faire pardonner de son silence à ce sujet lors de leurs retrouvailles. « Je ne pourrais pas mentir à mes proches plus longtemps que nécessaire. Le secret de Dezial pèse sur mes épaules depuis qu’il me l’a confié, mais je ne compte pas le garder… Dès que cette affaire sera résolue, je reprendrai ma vie là où elle s'est arrêtée. » J’irais peut-être à Yelderhil… si je suis toujours en vie d’ici-là.

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Irina
Irinathe hermit
ɤ REGISTRATION : 19/03/2014
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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyJeu 10 Juil - 21:06

hell is round the corner.

eremir & hedwige.

L’illusion éphémère de pourvoir échapper à tout cela lui avait traversé l’esprit aussi vite qu’un cheval au galop et s’était d’ailleurs évanoui aussi rapidement. La joute verbale entre le capitaine des cavaliers verts et son maitre avait beau semblé disparaître, une certaine froideur masquée persistait dans leur timbre de voix. Et malgré sa curiosité grandissante, Irina ne tenait pas spécialement à rester pour assister à leur querelle. Même s’il fallait bien avouer qu’elle n’avait rien de mieux à faire. Malgré la tension palpable, Eremir tint à ce qu’Hedwige reste. C’était à se demande s’il n’avait pas envie d’avoir une chope fendue sur le crâne. Etrangère à leur relation et au pourquoi de cette querelle, Irina ne pouvait qu’être spectatrice et même si cela pouvait être une distraction des plus intéressantes, être dans l’expectative peut aussi devenir très lassant. C’est pourquoi elle essaya de jouer le rôle de médiateur, enfin à peu près. Elle essayait de s’intéresser, sincèrement, à leur interlocutrice. Même si son arrivée n’était pas très engageante, Irina connaissait aussi le caractère pas toujours facile d’Eremir, elle ne pouvait pas en tenir rigueur à Hedwige. Qui sait quelle tête elle ferait lorsqu’elle serait assassin et qu’elle le croiserait à nouveau, peut être avec une autre apprentie ? Peut être qu’elle aussi elle serait froide et peu encline à la sympathie. Même si à première vue Hedwige était sensiblement du même âge que son maitre, difficile de penser qu’elle puisse avoir été un jour son apprentie. Non ça devait être autre chose. Et en attendant qu’Irina trouve de quoi il s’agisse, elle s’intéressa alors à la jeune femme, lui faisant diverses remarques. Bien que quelque peu personnelles, s’intéressant notamment sur ses motivations à faire partie de la guilde des assassins de Kahanor alors que son métier tendait plutôt à repousser et à punir ce genre de métier peu propice à la paix et à la quiétude du royaume. Mais avant qu’elle ne puisse répondre, un homme s’approcha de leur table. Encapuchonné, Irina ne put voir son visage. Un maitre à n’en point douter. Et apparemment porteur d’un contrat. La jeune apprentie le regarda avec intention, c’était peut être lui qui amenait le premier vrai contrat de sa vie. Elle écouta attentivement le moindre de ses mots et quand Eremir ouvra le parchemin, elle essaya de lire au dessus de son épaule mais rien n’y fit, elle n’eut pas le temps de voir quoique ce soit. Ni un nom, ni un lieu, rien. Il fallait bien avouer que cela était quelque peu frustrant. Et quand son maitre se tourna vers elle, elle eut une lueur d’espoir de pouvoir enfin savoir de quoi il s’agissait. Mais comme l’espoir de pouvoir quitter la pièce, celui de lire le contrat s’envola aussi vite. Et en plus cela semblait être une « perle rare » selon les propres dire de son maitre. Il y avait de quoi d’être frustrée de ne pas savoir. Irina en mourrait d’envie. Et il fallait qu’ils partent aux premières lueurs du jour, c’était une plaisanterie ?! N’arrivant pas à croire ce qu’elle entendait, elle regarda son maitre avec de grands yeux, essayant de lui montrer toute sa frustration et son agacement « Comment espérez vous que je dorme cette nuit ? » C’était un constat des plus vrais. Bien qu’avec les entrainements qu’il lui réservait et aujourd’hui la route qu’ils avaient parcouru, elle avait toujours une raison pour s’écrouler lorsqu’elle s’allongeait. Là elle le savait… Elle n’allait pas dormir de la nuit… « Sans savoir ce qu’il m’attend, je ne suis pas sûre de réussir à trouver le sommeil. » Mais elle savait très bien que c’était non négociable, Eremir avait déjà rangé le parchemin dans sa poche. Elle ne saurait rien avant le lendemain matin. Elle se tourna alors Hedwige qui répondit à sa remarque. Irina attrapa sa chope et but une gorgée sans quitter le capitaine des yeux. Elle l’écoutait avec un réel intérêt, trouvant alors des réponses sur le pourquoi elle était ici. Et c’était plus qu’intéressant… Hedwige exprima son mépris le plus total pour la guilde, elle n’avait pas pour vocation d’être assassin, juste apprendre les techniques de combat qui leur étaient spécifiques, rien de plus. Elle ne savait pas que c’était possible de faire cela. Elle pensait que dès que l’on a un maitre et que l’on est apprenti, on devient soit assassin soit on meurt dans l’arène. La possibilité de profiter de l’enseignement sans réelle contrepartie l’étonna beaucoup. Elle eut envie de demander à son maitre si c’était effectivement possible de faire cela. Et quand le nom de Dezial tomba, Irina n’en revenait pas « Dezial Rivers… » souffla t’elle, plus que surprise. Le membre du conseil, l’autorité suprême des Sombrelames. Irina ne le connaissait que de vu, aucun lien ne les relié réellement mais sa réputation le précédait. Et l’avoir comme maitre était un grand honneur et une chance inouïe. Même si la jeune apprentie ne vouait pas un culte à sa guilde, elle connaissait les talents de certains et le respect qu’elle leur devait. Elle ne savait quoi dire ni quoi faire devant ce genre d’expérience et de privilège. Irina n’était qu’une apprentie de base, que l’on pouvait écraser comme un moucheron si on le désirait. Elle était aussi étrangère à cette table autant dans leur relation que dans leur rang. Elle attrapa à nouveau sa coupe et le liquide glacé coulant dans sa gorge lui faisait un bien fou. Avec un peu de recul, Irina repensa aux paroles du Capitaine. Elle méprisait les assassins, cela se sentait dans sa voix. La faire venir, lui montrer où se trouve la cachette des Sombrelames, comment on rentre… Cela semblait être un pari assez risqué tout de même… L’apprentie se garda bien de dire quoique ce soit, rangeant ses pensées et conclusions dans un coin de son esprit, le temps d’en parler avec Eremir viendrait plus tard. En attendant, elle attrapa un morceau de pain qu’elle grignota sans grand appétit, attendant la suite des évènements.

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Eremir Whitehill
Eremir Whitehilleremir
ɤ REGISTRATION : 19/01/2014
ɤ PARCHEMINS : 476
ɤ STATUT DU SANG : une famille de bannerets haïe et maudite en kahanor. un sang riche détesté.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : enfant aux couleurs du nord né dans les terres du sud; tameriel.
ɤ METIER OU FONCTION : il fut rôdeur, écuyer royal, pirate, voleur, mercenaire et il est maintenant propriétaire de l'auberge le bouclier d'argent, mais son coeur sera toujours volage.
ɤ INVENTAIRE : une bourse remplie d'or et deux poignards accrochés à la ceinture • l'arc familial et un carquois dans le dos • sa cape de voyage • de quoi se nourrir sur les routes • un médaillon qui a appartenu à son épouse.

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MessageSujet: Re: h & i ≈ hell is round the corner.   h & i ≈ hell is round the corner. EmptyJeu 17 Juil - 15:05

hell is round the corner.
siège des sombrelames, tamarang (cahoridie), hedwige tarly, irina, eremir whitehill + MODE SPEED RP. @ ALASKA.
Eremir lança un regard amusé à Irina tandis que celle-ci avait exactement la réaction qu’il espérait : elle voulait savoir ce que ce parchemin contenait. Elle allait devoir attendre le lendemain pour qu’il lui donne des indices sur ce qui les attendait. Aussi se contenta-t-il simplement de dire : « Tout ce que tu dois savoir, c’est qu’il nous faudra des tenues de fête que nous irons acheter avant de prendre la route. » Son sourire s’élargit, avant que ne se dessine de nouveau sur son visage fatigué son éternel masque de calme et de froideur. Hedwige leur conta alors les raisons de sa présence ici. Il connaissait cette histoire, l’histoire de Dezial Rivers et les nombreux doutes quant à la sincérité de la Main du Roi. Hermeus Mora, vieux camarade pirate lui avait déjà fait part de ses doutes bien des mois auparavant, l’enjoignant même à l’aider à s’en débarrasser. Eremir écouta néanmoins le récit d’Hedwige, observant les réactions de son apprentie qui semblait fascinée par ce que le Capitaine des Cavaliers Verts lui racontait. Parfois, Irina ressemblait encore à une gamine et ça fendait le cœur d’Eremir de se dire qu’il la transformait un peu plus chaque jour en machine à tuer. Il reporta alors son attention sur Hedwige et croisa les bras, légèrement agacé par ses propos. Elle creusait nettement un fossé entre elle et eux, comme si elle avait été meilleure que ne le seraient les Sombrelames. Son regard plongea dans le sien et il ricana quelque peu. « Reprendre ta vie là où elle s’est arrêtée ? C’est malheureusement impossible, ma chère Hedwige. Quand tu deviens Sombrelames, tu restes Sombrelames. » Eremir se servit une nouvelle chope de bière et continua : « Tes raisons sont nobles, mais comme d’habitude tu n’en as fait qu’à ta tête, sans penser aux conséquences de tes actes. Lorsque tu seras devenue un assassin, tu en resteras un. Tu ne pourras pas te laver des meurtres que tu auras commis, pas même en faisant le bien autour de toi. Les Dieux auront été témoins  de tes agissements. Toutes les nuits, tu rêveras des visages de ceux qui seront tombés sous ta main. » Son sourire devint plus triste, plus amer. Ses nuits étaient hantées de centaines de visage qui ne cessaient de répéter qu’il était un monstre, un meurtrier. Mais ces gens-là ne valaient pas mieux : voleurs, brigands, violeurs de femmes et d’enfants, hommes violents et alcooliques, femmes autoritaires et terrifiantes, ils passaient leur vie à rendre leur entourage malheureux. Leur existence importunait les gens, leur mort les soulageait. Le choix était vite fait. Voilà bien longtemps qu’Eremir n’avait pas bu autant. La fatigue, la faim et la bière ne faisaient pas bon ménage et ses sens se brouillaient déjà. Il soupira, laissant courir son regard bleu-gris sur les diverses silhouettes de la pièce. S’il n’arrêtait pas maintenant, il risquait d’être de mauvaise humeur durant le voyage du lendemain, qui n’en serait que d’autant plus pénible pour Irina. Il releva les yeux vers cette dernière et continua, bien qu’il s’adresse à Hedwige : « Il n’y a aucune honte à être Sombrelame. Nous maintenons l’équilibre, puisque la justice des Rois n’est pas capable d’endosser seule ce fardeau. Nous sommes haïs de toutes et de tous alors que nous les délivrons de ceux qui ont décidé de basculer dans les Ténèbres et de leur faire du mal. Qu’y-a-t-il de plus noble que cela ? » Quelque part, Eremir souhaitait aussi convaincre Irina. Il savait qu’Hedwige pouvait se montrer convaincante quand elle le voulait, notamment avec les jeunes personnes qui suivaient ses directives sans broncher. Or Eremir n’avait nullement envie qu’Irina décide que le point de vue de la Cavalière était préférable au sien. Il fixa Irina pendant ce qui lui sembla être une éternité, afin de lui faire prendre conscience qu’il n’accepterait pas la moindre insubordination. En lui offrant ces trois années de sa vie, elle avait accepté de le suivre, lui, et ses idéaux. Il se retourna vers Hedwige et la toisa plus calmement qu’il n’avait pu l’être jusqu’à présent. L’alcool et la fatigue lui étaient d’une grande aide, bien qu’il sache que cela ne durerait pas : si ça l’apaisait, ça pouvait nettement avoir l’effet inverse. A la moindre contrariété, il sortirait les crocs. « Irina aussi a ses raisons d’être ici, comme j’ai les miennes. Nous cherchons tous à accomplir un but, à moins que nous ne souhaitions nous prouver quelque chose, ou nous faire pardonner des actes passés. Néanmoins, il faut faire des sacrifices … Et je persiste à penser que tu ne devrais pas être là. » Au fond, ce qui énervait le plus Eremir, c’était de ne pas pouvoir protéger Hedwige. Toutes ces années, il l’avait pensée en sécurité parce qu’elle était loin de lui et loin de ce monde trop sombre pour elle. Cependant, maintenant qu’elle était là … Il ne pourrait pas la protéger. Il pouvait veiller sur Irina qui ne le quittait jamais, mais pas sur Hedwige. Dezial le ferait à sa place, et ça aussi ça l’énervait. C’était bien pour cette raison que ça le rendait fou de rage. Eremir ne pouvait sciemment pas en parler à Dezial, ce qui se tramait ne le regardait pas. Il ne tenait pas à perdre cet ami qui gardait un œil sur Auréa, en échange de quoi il gardait les plus précieuses de ses armes à l’Auberge, dans un endroit connu de lui seul, et d’Astrid. Il détourna son regard, inquisiteur, d’Hedwige. La regarder était douloureux. Et elle avait l’air réellement fatiguée. « Tu es sûre que tu ne veux pas t’allonger ? Tu es vraiment pâle. Je pensais que tu étais plus robuste, pour une Cavalière. » conclue-t-il d’un ton qui aurait dû être moqueur, mais qui fut plus froid que prévu. « Irina, tu devrais montrer l’Arène à Lady Tarly. Je vous y retrouverai bientôt. » lança-t-il avant de se lever pour s’éloigner en direction d’autres tables où il salua des connaissances qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Il voulait surtout s’enquérir d’un autre contrat, en plus de celui-ci qu’il avait déjà gagné. Un contrat qu’il pourrait exécuter au retour, proche d’Aubétoile, de Tamarang ou de Lakeshire et qui lui permettrait de gagner un peu plus d’or. Il se fondait bien plus facilement que les deux jeunes femmes dans cet endroit dans lequel elles n’auraient pas du se trouver, si le Destin en avait décidé autrement.
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