Nom et Prénom : Yseult Doux prénom à connaissance celtique, Yseult correspond parfaitement à cette jeune femme, vive et alerte qui n’hésite jamais à donner son avis, aussi affuté et dérangeant soit-il. Dans la grande lignée des Stormrage, nombreuses ont été les femmes à porter ce prénom. Avec fierté, avec grandeur et avec puissance. La douce Yseult ne veut point faire honte à ses aïeules qui ont réussi, malgré leur condition de beau sexe, à se faire une place particulière dans la hiérarchie des Stormrage. Les yeux verts de la jeune Yseult pétillent de satisfaction à chaque fois que son père lui parlait, enfant, de son arrière-arrière grand mère Yseult. C’était une femme qui n’avait pas hésité à tenir tête à son époux pour qu’il soutienne le pouvoir des Hammer dans leur lutte contre des assaillants venus du Grand Nord. Il y a une grande femme qui se cache derrière chaque seigneur faible et inquiet. La descendante de cette vieille femme veut lui prouver que toutes les futures Yseult suivront le chemin qu’elle leur a tracé. Celui du pouvoir et de la pugnacité. Stormrage. À vrai dire, la profondeur du regard emeraude de la jeune fille, la douce pâleur de sa peau ne trompent personne. Il s’agit bien d’une Stormrage. Néanmoins, sa filiation avec cette grande famille de Terremer ne se distingue pas par la force qui émane de ses traits. Dans son caractère affuté et directif, il est facile de discerner l’étoffe des Stormrage qui ne se sont jamais reposés sur leurs lauriers, ou du moins leurs acquis. Sa vivacité d’esprit, sa soif de savoir et son tempérament ferme en font une digne descendante de cette famille suzeraine. Yseult tire de cette affiliation une grande fierté. Elle ne reniera jamais d’où elle vient. Terremer est sa patrie, son sang et elle tient à prouver sa grandeur à travers tout Kahanor. Une vraie Stormrage, incapable de se satisfaire du grand rayonnement dont dispose sa famille. Elle veut toujours plus, et met toute son énergie pour cela. Âge : C’était au début de l’octobre 1595. Sandora était déjà en travail depuis des heures déjà. Dans sa grande chambre du château de Thelsamar, elle regardait défiler les bateaux sur cette mer tumultueuse. Les heures passaient, mais l’enfant ne daignait pas sortir. Ce n’est que lorsque la mer retrouve son calme que la douce enfant vit pour la première fois respirer l’air iodé de la contrée de Terremer. Yseult fit immédiatement la fierté de son père, Geoffroy Stormrage. Dans son petit regard de nouveau-né, il perçut la flamme du pouvoir et c’est à partir de cette nuit d’octobre que Geoffroy voulut mettre son enfant sur la plus haute marche du pouvoir royal. Contrée de naissance : Terremer. Combien de fois, encore à peine assurée sur ses petites jambes, Yseult dévala les marches de la grande cité de Thelsamar. Située en hauteur et sur des falaises escarpées, les risques de chute ne manquaient pas pour une petite fille habillée d’une robe à la soie raffinée. Pourtant, malgré les nombreuses blessures, Yseult n’avait jamais réfléchi deux fois avant de recommencer à s’aventurer sur les terres qu’elle considérait comme siennes. Présomptueuse ? N’est-ce dont pas un trait inhérent à tout bon Stormrage ? Puis en grandissant, Yseult l’intrépide n’eut cesse d’exploser cette contrée qu’elle chérissait tant. Les navires qu’elle avait maintes fois visités, le faucon cuit au bois dont elle s’était tant de fois délectée... tout cela fait partie entière d’elle. Yseult comparait souvent les femmes Stormrage à la mer de Terremer. Par la fermeté de leur comportement, elles étaient aussi destructives que les tempêtes maritimes. Néanmoins, par leur beauté, elles étaient aussi attirantes que l’eau, et aussi fertiles qu’elle. Allégeance : Aux Stormrage. Quelle question voyons ! Yseult tient à montrer au royaume tout entier que sa famille est digne de confiance, et surtout puissante. La main du Roi n’est-elle pas un Stormrage ? Il serait mentir de dire que la jeune Yseult n’en tire pas une certaine fierté de voir son cousin à une place aussi prestigieuse. Statut du sang : Noble. Il serait difficile de voir dans ses traits affinés, la douceur et l’éclat de ses cheveux les traits d’une gourgandine de Yelderhil. Cependant, elle ne passe pas des heures à se coiffer contrairement à certains de ses cousines. Non, elle préfère être sur le terrain auprès du peuple. Les échanges, les débats et les poignes de fer la galvanisent. Être une femme n’est pour elle pas un signe de faiblesse. Par sa beauté, elle veut bien être vue comme une orfèvrerie mais en aucun cas, elle ne veut faire tapisserie. Race : Humaine. Statut civil : Célibataire. Malgré son âge avancé, elle n’est toujours pas mariée et encore moins engagée dans des fiançailles. Pourtant, cela ne saurait tarder selon elle. Mais pourquoi donc vous demandez-vous ? Voyons, voyons... La patience est une vertu, et il semble que Yseult en ait été pourvue. À qui veut-elle s’unir ? Grands curieux que vous êtes ! Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Métier ou fonction : Ambassadrice des Stormrage. Une jeune femme noble du rang de Yseult ne travaille pas. Ses mains doivent rester exemptes de toute cicatrice, ses vêtements ne doivent pas être tachés. Elle ne se tourne pas les pouces pour autant. Yseult est en effet toujours prête à ajouter un mot aimable, une marque de bienséance qui charme ses interlocuteurs. Sa beauté est un atout pour que les visiteurs de toutes les autres contrées gardent un souvenir éternel et éblouissant de leur visite en terres Stormrage. Faction : Les Cavaliers verts. Yseult n’a ressenti l’appel il y a à peine une année. Cette envie irrépressible d’atteindre la Cahoridie, et de se retrouver au Drôme. Ça avait été si perturbant que Yseult avait repoussé jusqu’à ce que l’attente en devienne insoutenable. Est-ce que son appartenance à cette faction perturbera-t-elle ses plans ? C’est une certitude. Rang ; Écuyer Il ne reste plus que quelques mois d’apprentissage à Yseult pour devenir un cavalier vert à part entière. Armes possédées : Étrangement, Yseult possède une dague... qui ne lui appartient pas. Cependant, elle n’est pas prête de s’en débarrasser. Mais pourquoi la garde-t-elle ? Par affection ou pour avoir une preuve d’un méfait ? Patience, mon bon ami, patience...

ɤ Une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du Roi Halbarad II, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des Sombrelames, pensez-vous que la Guilde soit devenue une menace pour le royaume ? Comment ne pourrait-ce pas être une menace ? Seuls les mécréants et vils personnes peuvent s’en prendre à Halbarad II. Le jour de cette tentative d’assassinat, Yseult n’avait pas été présente. Bien trop occupée à s’entraîner pour devenir cavalier vert, elle avait décliné l’invitation que de nombreux Stormrage lui avaient faite. Un tournoi organisé en l’honneur de sa Majesté, comment avait-elle pu ne pas en être ? C’était une question que de nombreux nobles s’étaient posés lorsqu’ils n’avaient pas discerné dans la foule la douce blondeur des cheveux d’Yseult. Néanmoins, la nouvelle parvint vite aux oreilles des occupants du Drôme. Des sentiments qu’elle avait du mal à comprendre avaient envahi son corps de jeune fille, et ce n’était pas bon. Elle ne devait pas réfléchir ainsi, elle devait garder la tête froide. Son rapprochement avec Halbarad II était primordial pour elle et sa famille, que serait-il passé s’il avait été touché ? Yseult refusait d’écouter les battements effrénés de son cœur et le soulagement qu’elle avait ressenti quand elle sut que Halbarad était sain et sauf. Aujourd’hui, elle reste persuadée que la Garde des Sombrelames est une menace. Menace pour le Roi, et donc une menace pour elle aussi. ɤ Les animaux qui peuplent la forêt de Pestebois semblent être devenus fous. Des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de Pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. Pensez-vous que cela annonce le retour d'un Enclin ? Une menace aurait été plus insidieuse, moins claire et nette. C’est pour cette raison que Yseult pense que c’est bien plus qu’une menace. C’est le début d’un nouveau déclin, et ça n’a rien de rassurant. Quelles sont étranges créatures qui habitent la forêt de Pestebois ? Les seules fois où Yseult avait été à proximité de ces inquiétants bois, elle avait mis un point d’honneur à ne pas trop s’en approcher. Et si le mal ne faisait pas que détruire le corps, mais également l’esprit ? Peut-être ces créatures indiscernables et inattaquables pouvaient s’insinuer dans l’esprit d’un corps malade, et le manipuler ? Ces pensées et hypothèses inquiétaient Yseult, même si elle ne sentait pas menacée. Sa condition de noble la protégeait, mais qu’en était-il des opprimés et des pauvres ? Yseult ne pouvait se satisfaire de les savoir prêts à risque leur vie simplement pour rejoindre Alcahar. En effet, le passage par Pestebois permet de gagner beaucoup de temps pour atteindre les autres contrées. Les marchands ou autres voyageurs itinérants n’ont pas le choix. Pour gagner sa vie, il faut gagner du temps. Yseult s’inquiète pour son peuple, et même pour tout le bas peuple de Kahanor. Ils n’ont pas à payer pour les erreurs et l’aveuglement des gouvernements passés. ɤ Suite à la destruction d'une partie de la Tour du Cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les Templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ? La révolte fait malheureusement partie de toutes les strates de la société. Pourquoi est-ce que cette Tour aurait-elle été épargnée ? Yseult ne connait que très peu de choses à propos de la magie, et des raisons qu’ont les Templiers d’enfermer les Mages dans cette tour exclue et lointaine. Peut-être ont-ils raison ? Peut-être est-il plus prudent de les enfermer pour éviter qu’ils ne causent à nouveau d’effroyables dégâts ? Néanmoins, devenir mage est une condition que l’on ne choisit pas. Elle s’impose à nous et... Yseult les comprend. Accepter une partie de soi n’est jamais évident, pourquoi les mages n’avaient pas le droit de se réveiller par le mal qui nourrit leurs veines ? Yseult ne tient pas la magie en bonne estime, mais elle peut pourtant s’avérer utile et bénéfique. Toute une question de dosage et d’entraînement... comme tout. ɤ Quelles ont été vos motivations à rejoindre les Cavaliers verts ? C’est amusant cette façon de poser la question. Devenir cavalier vert n’est pas un choix, c’est une nécessité. Il y a ce mal qui vous dévore les chairs et l’esprit lorsque vous n’écoutez pas le signal. Alors Yseult n’a rien choisi de tout cela. Si un jour elle avait eu le choix, croyez-la, elle n’aurait pas fait celui-ci. Comment avoir une réelle influence à Aubétoile si elle est tout le temps à cheval sur les routes de Kahanor ? Cette question qu’elle se pose chaque nuit la perturbe. Lorsqu’elle deviendra une cavalière à part entière, arrivera-t-elle à avoir la même emprise que maintenant ? Ne perdra-t-elle pas de son aura pour se mettre au service de sa majesté comme son corps et son cœur l'appellent à le faire ? La vie a un drôle de sens de l’humour, vous savez. Par le mariage qu’elle espère faire avec Halbarad, Yseult voulait être au service du Roi pour ses intérêts et ceux de l’illustre famille Stormrage. Par sa condition de Cavalier vert, Yseult sera au service de Halbarad sans arrière pensée égoïste. Et par son amour, à qui elle voudra rendre service ? C’est un mystère qu’elle refuse de résoudre pour l’instant.

Juin 1605 ; « Yseult, ma douce enfant, venez vers moi.» La voix de mon père était emprunt de gentillesse et de chaleur. Il me surnomme toujours ma douce enfant malgré mon caractère intrépide et volontaire. Je ne ressemble guère à toutes ces petites filles nobles qui s’amusent à se cacher dans les jupons de leurs mères. Je préfère gambader dans les jardins verdoyants du château de Thelsamar. Ces lieux sont une citadelle imprenable, et impénétrable et il est difficile de s'en extraire. Néanmoins, je ne la quitterai pour rien au monde. « Oui, père.» Ma petite voix douce contraste avec la flamme qui balaye mon regard. Mon père a l’habitude de me dire que dès que j’ai ouvert mes petits yeux, cette flamme n’a jamais quitté mon regard. « Venez, il faut que je vous parle d’un sujet de la plus haute importance.» Lorsque j’étais plus jeune, mon père s’amusait à me conter avec une voix théâtrale l’histoire des défunts Stormrage qui ont fait notre renommée à travers tout Kahanor. Je buvais ses paroles, et chaque mot, chaque victoire de notre illustre famille s’ancrait un peu plus dans ma chair. « Une histoire à me conter père encore ? Laquelle cette fois ? Celle de Hasbon qui a repoussé l’invasion ennemie des... » Mon père assise sur un vulgaire banc de bois dans les jardins lève la main pour que je cesse de parler. Ça n’a rien de vexant, mais pourtant, je fais une mine boudeuse. « Ne faites pas cette petite mine mon enfant. Une Stormrage doit se montrer toujours sous son meilleur jour, qu’importent les conflits et ses débats intérieurs. Ai-je été clair Yseult ? » Je secoue frénétiquement la tête tout en tentant de changer les traits revêches de mon visage. Je regarde le visage de mère au loin, qui parle avec d’autres ladies. Père a raison. Malgré les épreuves et les chagrins, le visage de mère est toujours superbe et dénué de tout sentiment. Par mimétisme, je tente de reproduire sur mes petites joues d’enfants le même faciès apaisé et charmant qu’est celui de Mère. « Voilà qui est mieux mon enfant. Mais approchez-vous de moi, ce que je vais vous dire est un secret.» Le regard amusé de mon père pique ma curiosité à vif. Je m’approche alors un peu plus de lui, malgré ma robe bouffante et légèrement encombrante. Il faut avouer que ce genre de vêtements n’est pas très pratique pour gambader dans les dédales escarpés de Thelsamar, mais il est hors de question que je sorte mal fagotée. Je représente les Stormrage, et en aucun cas je ne dois leur causer la moindre honte. « Lorsque votre mère vous a mise au monde en octobre 1595, elle a fait de un homme et un seigneur heureux. Dès que la nourrice vous a mise dans mes bras, j’ai tout de suite compris que vous étiez promise à de grandes choses Yseult.» J’ouvre la bouche pour lui demander de continuer, mais la ferme tout aussi vite. Père m’a déjà dit maintes et maintes fois que l’impudence et la précipitation n’ont pas lieu d’être chez les Stormrage. Je pose alors mes mains sur ma robe, et fais mine d’attendre. Je crois percevoir un petit sourire de satisfaction sur les lèvres de mon père. « Vous apprenez vite Yseult, et c’est une qualité dont de nombreux nobles sont dépourvus ma douce enfant. Dans notre monde, il ne suffit pas simplement d’être jolie et douce pour grimper les échelons et gravir les plus hautes marches. Il faut être rapide, vivace, intrépide, téméraire, audacieux ! » L’envolée lyrique de mon père attise un peu plus ma curiosité. Qu’attend-il de moi ? Je ne parviens plus à cacher mon impatience, sûrement dû à mon jeune âge. Je commence à me trémousser sur le petit banc, alors que mon père fixe un point au loin dans la mer. « Vous avez toutes ces qualités Yseult. Vous êtes belle, et votre charme pourra chavirer de nombreux cœurs, mais vous ne devez pas rester dans l’ombre d’un suzerain non. Vous devez atteindre les sommets... les Stormrage ont besoin de ses enfants pour construire l’avenir. Vous souvenez-vous des histoires que je vous contais avant que vous ne dormiez lorsque vous n’aviez que sept ans ? » J’acquiesce de la tête. Comment pourrais-je les avoir oubliées ? Encore aujourd’hui, pour trouver le sommeil, il m’arrive de fermer les yeux et de me souvenir de la voix de mon père me racontant les exploits de ma chère famille. « Je vous ai parlé du passé, mais le passé est... défini déjà. C’est à votre tour maintenant Yseult de construire le futur. Le vôtre, le nôtre mais pas seulement. Celui de la famille Stormrage. Vous êtes une Yseult, et chaque fille Stormrage ayant porté ce prénom a laissé un souvenir éternel dans les mémoires de tous les Stormrage. Vous ne voulez pas être oubliés de vos descendants, n’est-ce pas mon enfant ? » Le regard de mon père agrippe le mien, et j’y perçois toute sa détermination et sa force. Elle doit être communicative, puisque je réponds dans la seconde. « Bien sûr que non Père. Je veux être reconnue, et non pas l’ombre de mon futur époux. Je veux servir les Stormrage comme les aïeux l’ont fait avant moi.» La main puissante de mon père englobe les miennes, plus petites et frêles. « C’est bien Yseult. Seule l’ambition vous mènera loin, et je ne doute pas que vous irez loin. Bien plus loin que vous ne pouvez l’imaginer...» Mon père regarde de nouveau la mer tumultueuse qui s’abat sur les falaises de Terremer. Je suis alors son regard, et me plonge à nouveau dans mes pensées. Est-ce normal d’avoir tant d’ambition à l’âge de dix ans ? Ai-je le caractère pour elle aussi loin ? Père semble avoir tant confiance en moi, je ne peux pas le décevoir. Je ne peux pas entacher la réputation de Stormrage. Il est de moins devoir de la redorer encore un peu plus. « J’y mettrai toute mon énergie Père, je vous en fais la promesse.» Il me tapote les mains, et je sais que ça signifie que c’est la fin de la conversation. Je me lève rapidement de ce modeste banc en bois, et me tourne une dernière fois vers lui. « Allez jouer mon enfant. Profitez de votre jeunesse avant que la vieillesse n’ait raison de vos ambitions. Allez profitez mon enfant ! Nous avons encore le temps...» Son ton sûr et puissant me rassura. Après l’avoir salué, je cours rejoindre quelques petits camarades qui jouent avec des coquillages. Mais quel est ce sentiment ardent qui assaille mon cœur d’enfant ? Pourquoi ai-je tant envie d’exaucer les attentes de mon père ?

Octobre 1607 ; La beauté des lieux me laissa quelques secondes sans voix. Les dorures étaient rehaussées par le soleil qui enflammait la salle du trône. Les moulures donnaient un aspect très solennel à cette pièce où grouillait une fouille immense. Il n’y avait que du beau monde. Toutes les grandes familles suzeraines de Kahanor avaient répondu présentes à la présentation officielle du jeune Halbarad II. Le roi Halbarad I et sa bienaimée épouse Éléonore passaient de petits groupes en petits groupes, pour saluer connaissances et amis de longue date. Aujourd’hui, malgré quelques querelles royales ou de pouvoir, tout le monde faisait bonne figure. Et je faisais partie de cette immense assemblée, je n’en suis pas peu fière. Mes parents discutaient avec des proches des Stormrage alors que je tente de trouver du regard le jeune Prince. Mon visage s’était affiné, signe que je devais une femme. La rondeur de mes joues d’avant n’était bientôt plus qu’une pâle souvenir, ma poitrine naissante laissait deviner que je devais une femme. Ces changements ne m’effrayaient guère, mais les regards sur ma personne avaient bien changé. Mes contemporains ne voyaient plus en moi une jeune enfant, mais bien une future grande dame. Les regards étaient moins bienveillants, plus inquisiteurs, plus pénétrants. Cependant, sûre de mon charme, je ne baisse jamais les yeux. J’adresse des sourires de circonstance à certains étrangers qui me regardent, et je discute avec des connaissances. Où est donc Halbarad II ? Nous nous sommes déjà rencontrés dans les jardins du château de Aubétoile. Il nous est également arrivé de jouer ensemble à des jeux puérils et sans grands intérêts. Néanmoins, j’avais fait mine de m’amuser pour plaisir à sa majesté. Lui avais-je laissé un souvenir impérissable ou alors ne se souvenait-il de moi que comme une énième Stormrage ? Il est vrai que nous sommes nombreuses à vouloir attirer le regard du futur Roi. Peut-il en être autrement lorsque le descendant de la famille royale est unique ? Halbarad II n’ayant pas de frère, il est incontestablement le futur roi de toutes les contrées de Kahanor. Le parti des partis... tout ce dont je rêve. « Mademoiselle Stormrage, votre beauté vantée à travers tout Terremer n’est donc pas la conséquence d’un esprit divaguant. Vous êtes de toute beauté aujourd’hui.» Devant cette flatterie, je fais mine de rougir pour passer pour une douce et timide jeune femme. Bien sûr, il n’en est rien. Mon petit nez fin, ma bouche dessinée comme une fleur laissent peu d’hommes indifférents. « J’espère que ma beauté sera bientôt vanté dans tout le royaume, et non plus simplement dans les frontières des terres Stormrage monsieur.» Mon regard espiègle et fier ne lui échappe pas. L’assemblée commence alors à émettre un petit rire lorsqu’un silence s’installe. Mon cœur bat immédiatement un peu plus fort. Il est grand temps de te servir de tous tes charmes Yseult. « Veuillez accueillir le Prince, Halbarad Hammer, fils de notre bienaimé souverain Halbarad I et de son épouse Éléonore.» Un silence dérangeant et presque glacial s’installe dans l’assemblée alors que tous les regards convergent vers une grande porte. Elles s’ouvrent presque au ralenti alors que mon cœur bat plus vite. Imperceptiblement, je me fraye un chemin à travers les autres jeunes femmes pour ne pas être en retrait. Le jeune homme arrive, et d’une révérence crispée salue l’assemblée. Un sourire franc se dessine sur mon visage. Il n’a pas l’air très assuré devant tant de monde. Est-ce que cela sera plus facile pour moi de le séduire ? Rien n’en est moins sûr. « Mon enfant, nous allons vous présenter au jeune Halbarad, venez.» Mon père m’a chuchoté ces quelques mots à l’oreille avec un sourire à peine dissimulé. La plus haute marche du pouvoir. Voilà ce que mon père souhaite pour moi, et je partage cette envie bien plus que de raison. Ma longue robe aigue-marine relève la profondeur de mon regard emeraude. « N’oubliez pas que cette première rencontre officielle est bien plus importante que tous vos jeux d’enfants passés Yseult. C’est maintenant que vous devez...» Mon père redevient silencieux alors que nous nous approchons du couple royal. Rapidement, je mords mes lèvres pour les rendre plus rouges, un petit tour que toutes les femmes présentes connaissent. Mon regard se perd quelques instants sur Cellie Stormrage. C’est la jeune femme promise à Halbarad depuis bien longtemps déjà. La candeur de son visage est certes attrayant, mais je n’ai nullement à avoir de complexes. D’un mouvement de la tête, je la salue alors qu’elle me regarde à son tour. Aucun mot, aucun geste. Rien, nous nous regardons quelques secondes, comme si nous n’étions que toutes les deux. Est-ce un combat qui s’installe entre nous ? Bien sûr que non. Nous autres, nobles filles élevées dans la tradition du pouvoir, n’avouons jamais que nous sommes en conflits. Nous nous sourions, nous nous parlons mais... la bataille est interne. Elle est plus difficilement perceptible, et ma foi, c’est ce qui la rend si intéressante. « Yseult ! » Mon père me reprend et je pose de nouveau mon regard sur le futur roi. Ses cheveux bruns ont poussé depuis notre dernière rencontre. Il a changé, et moi aussi. « Votre Altesse Halbarad.» Mes parents font une révérence face à leurs souverains, et j’en fais de même. Cependant, mon regard ne quitte pas celui de Halbarad. Je plonge dans le sien. « Je vous présente notre enfant, Yseult Stormrage.» Je quitte les yeux profonds du jeune homme pour les poser sur Éléonore. Ne faut-il pas d’abord charmer la mère avant d’avoir le fils ? « Mes honneurs ma Reine.» Le visage pâle d’Éléonore se tourne vers moi, et c’est la première fois que je me sens légèrement vaciller. Elle a le regard des femmes du Monde. Il n’est pas possible d’y décerner la moindre pensée, la moindre émotion. Lui fais-je bonne impression ? Je ne sais guère mais je continue à sourire tout en me relevant de ma révérence. Mon père échange quelques banalités avec le Roi Halbarad alors que je fixe leur fils. « C’est un plaisir de vous revoir mon Prince. Un plaisir immense.» Je lui ai à peine chuchoté cette phrase, que lui seul a pu entendre. Le brouhaha a en effet repris ses droits dans l’assemblée. Un vrai plaisir Halbarad. Vous et moi sommes promis à de grandes choses, et je ne vous laisserai pas m’échapper. Même si pour cela je dois user de toutes les ruses et de tous les charmes qu’ont les femmes Stormrage. À bon entendeur...

Mai 1608 ; Les falaises de Terremer ne me sont pas inconnues. Je les connais par cœur. Chaque renflement de terre, chaque endroit où la houle a creusé la pierre. L’air iodé pénètre mes narines, et balaye mes cheveux. Arriverai-je un jour à me passer de cet air marin qui m’a aidée à grandir et a nourri mes plus grandes ambitions ? J’en doute... pourtant, je ne dois prendre en compte mes sentiments. Dans les calculs pour arriver à mes fins, il m’est impossible d’écouter les battements de mon cœur. Je n’ai pas le droit de prendre en considération ce que je veux au plus profond de moi. La blondeur de mes cheveux qui vole autour de mon visage me rappelle qui je suis. Une Stormrage. Une Stormrage. Ce nom frappe mon esprit un peu plus chaque jour. J’ai l’impression que toute mon ascendance coule dans mes veines. Je n’ai pas le droit de les décevoir, je ne peux pas salir mon sang noble. Que dirait père ? Je ferme quelques instants les yeux, me remémorant tous ces mots qu’il m’a glissés petite. Plus j’y réfléchis, moins les mots tendres et doux se font rares entre nous. Pouvoir, calcul, puissance, ascension, royaume. Ce sont les seuls mots que nous échangeons à présent. Si Mère n’est pas contre mes ambitions, elle ne veut pas que je bâtisse ma vie sur un fait aussi aléatoire que le pouvoir. Elle m’a bien souvent dit que le pouvoir peut changer de mains d’un jour à un autre. N’a-t-elle pas raison ? Une révolte, un coup d’État et tout peut être changé. Tous les efforts fournis pour se rapprocher de la famille gérante restent vains. Je ne veux pas être prise à mon propre piège, alors je ne compte pas me mettre à dos les autres familles de Kahanor. Il en est hors de question. Je respire une dernière fois l’air marin qui me fait tant de bien. Pourrais-je vivre aussi loin de ces lieux qui ont bercé mon enfance ?

« Tes mains ! Montre moi tes mains ! » Le silence de la minuscule ruelle est trahi par les suppliques d’un homme. « Ne me tuez pas ! Ne me tuez pas ! » Ma raison aurait dû me faire rebrousser chemin, mais je continue sur ma lancée. Les gémissements effrayés de cet homme me poussent à venir voir ce qui se passe ici. Pourquoi a-t-il si peur ? Malgré mon accoutrement peu pratique, je me fraye un chemin pour rejoindre le lieu d’où viennent les plaintes. « Ne bougez pas ! Je...» Mon regard se plonge alors dans celui d’un homme, et je reste quelques secondes paralysée sur place. Un homme est à terre, suppliant son assaillant de lui laisser la vie sauve. Je fais un pas en avant alors que je n’aurais pas du. Je ne peux tolérer que l’on s’en prenne à un innocent. Malgré le sang noble qui coule dans mes veines, le peuple est un tout essentiel pour moi. Les orphelins, les opprimés, les vieillards, je ne peux tolérer qu’ils soient sacrifiés par des vagabonds de mauvaise vie. « Laissez le ! » Ma voix est forte, et je ne suis plus en mesure de contrôler les mots qui s’envolent par mes lèvres. « Laissez cet homme tran...» Un cri perce l’air frais de cette ruelle que j’ai rarement prise. Est-ce le destin si je me suis retrouvée ici alors que ce n’est mon chemin habituel pour rentrer au château ? L’assaillant grimace alors qu’un coup de poignard s’abat dans son épaule. La victime semble être passée en assassin. Le sang pulse dans mes veines. « Arrêtez ! » Que dire de plus ? Je ne suis de toute évidence par en mesure de me battre, je ne sais à peine manier une épée. Malgré sa blessure, l’homme aux cheveux bruns et à l’allure imposante achève d’un coup de dague dans la gorge le pauvre homme. « Ne...» Je tente de faire un pas en arrière, mais je suis comme tétanisée sur place. J’entends le malheureux suffoquer sous la douleur. C’est la première fois que je vois la mort d’aussi près, et c’est... effrayant. L’homme s’approche de moi, et me jette un regard étonnant. Va-t-il également me supprimer pour que je ne le dénonce pas ? Ce serait stupide, je ne le connais même pas. Cependant, je le fixe pendant quelques secondes tentant de retenir les traits de son visage. La carnation de sa peau, la lueur de ses yeux, la courbure de son nez, je tente de les graver dans ma mémoire mais tout va si rapidement. L’assassin passe à côté de moi, et se faufile dans le dédale de Terremer. Je tente de l’interception, mais tous mes essais restent vains. Mon regard se perd sur cet homme qui n’est à présent plus qu’une autre.

« Je...» Je franchis rapidement la distance qui me sépare du mourant. Le sang coule sur son cou, et je ne peux rien faire. « Restez calme, je...» Un sentiment de panique naît en moi. Je suis pourtant si maîtresse de mes émotions, mais là, c’est... trop effrayant. Pourquoi avoir tué cet homme ? Pourquoi avoir pris sa rapidement la fuite ? « Je...» Les dernières souffles de l’homme caressent ma peau. Ce doux effleurement me pétrifie. Il a le goût, l’odeur, l’âpreté de la mort. « Non...» Ce mot d’échec passe douloureusement la barrière de mes lèvres, et je ne peux rien faire d’autre. Je déteste cet état de faiblesse, d’échec. Mon regard un peu embué est attiré par le fer étincelant de la dague enfoncée dans la gorge du malheureux. Je fais un mouvement la prendre avant de m’arrêter. Je... cette dague taquine ma curiosité. Et si je la prenais... Je ferme les yeux quelques instants. L’odeur âcre du sang empeste, et j’ai l’impression qu’elle s’insinue dans ma trachée. Je déglutis difficilement, et ôte d’un geste franc la dague de son cou. Le sang jaillit et tache ma robe. « Je suis désolée...» Il n’y a que moi pour entendre ces quelques mots plaintifs. Mes yeux emeraude inspectent de nouveau cette dague, et je décide de la garder. Pourquoi ? Un souvenir, un indice ou une preuve de culpabilité ? Je ne sais guère...

Août 1611 ; « Yseult ! » Mon prénom s’évapora dans la distance qui me séparait de Terremer. C’était plus fort que tout, plus puissant que mon attachement à Thelsamar. C’était impalpable, intouchable, inhérent à mon corps tout entier. Je ressentais cette envie au plus profond de mon âme. Celui de chevaucher le premier cheval venu et de rejoindre un point qui m’était encore inconnu. Je n’avais nullement besoin de carte, de parchemins pour me guider. Je ressentais les quatre points cardinaux en moi. Ma longue chevelure au vent, je m’éloigne un peu plus de cette contrée que j’ai tant chérie. Pourtant, l’absence de ce lieu n’était pas douloureuse. J’avais toujours pensé que ce serait un véritable déchirement de la quitter, mais il n’en était rien. L’éloignement de ce lieu encore inconnu était encore plus intolérable à supporter. Au fur et à mesure que les sabots du cheval heurtaient la terre de Kahanor, je me sentais dépassée par tout ce qui se déroulait sans que je ne puisse m’y soustraire. J’avais tant de fois déjà fait preuve de pugnacité et de maîtrise dans toutes les situations que la vie m’avait menée à affronter. Cependant, aujourd’hui, je ne contrôlais plus rien. L’envie qui tiraillait mes entrailles était intarissable. J’avais tenté pendant plusieurs jours de ne pas répondre à ces envies d’escapade qui étreignaient mon cœur. J’avais fait la sourde oreille face à cette souffrance invisible. J’avais tenté de lutter mais... en vain. Ce sentiment d’échec faisait naître en moi un tout autre sentiment. Celui de la faiblesse. J’étais une Stormrage, il était hors de question que je sois sous la coupe de sentiments ou de considérations autres que celles que ma famille m’a inculquées. Je ne veux pas de tout ça... Mais pourtant, je m’éloignais un peu plus du fief des Stormrage, et je n’en ressentais aucun mal être. Comment explique ce bien être mêlé d’incompréhension qui envahissait mon corps tout entier ? Mes cuisses étaient douloureuses, parce que je n’avais pas l’habitude de chevaucher un cheval au galop. Pourtant, je ne lui demandais d’aller encore plus vite, encore plus loin. La distance était de plus en plus courte mais je ne pouvais pas... je n’arrivais pas à m’arrêter. À quoi mon corps, mon âme et mon cœur aspirent ? Vers quoi est-ce que je m’aventure ?

« Ouvrez-moi ! » Je tape sur la porte, à bout de forces. Le voyage que je viens de faire m’a épuisée. Je n’ai jamais parcouru une telle distance en si peu de temps. Je n’ai dormi que grâce à l’hospitalité du peuple de Kahanor. Je me suis à peine nourrie, ne voulant pas perdre de temps. La souffrance d’être si loin avait commencé à être insupportable à endurer. Je pensais être forte, mais je ne l’étais pas. C’était amusant de voir que pendant seize années, j’avais pensé être une vraie Stormrage. Fière et puissante, il n’en était rien. Me suis-je fourvoyée à ce point ? Je n’ose le penser, et je ferai tout pour que ces pensées stupides quittent mon esprit fatigué. La porte finit alors par céder. Mes longs cheveux auparavant si bien coiffés sont ébouriffés, mais ça m’est égal. Le mal s’apaise... je ressens que ce vide en moi se referme et est comblé. Je ne comprends pas pourquoi. « Pourquoi... pourquoi ? » Je répétais comme une faible litanie ce mot. Pourquoi moi ? La femme me faisant face à belle allure contrairement à moi. « L’Appel mademoiselle. Vous avez essayé de lutter, et il a commencé à vous dévorer. Mais tout ça est terminé maintenant.» L’Appel ? Exténuée par le voyage, je ne prends pas la peine de lui demander ce que signifie ce mot Appel. « Je voudrais... s’il vous plaît.» Je ne parviens même pas à terminer ma phrase. La fatigue tiraille mes articulations, et j’ai juste envie de comprendre. Comprendre pourquoi l’air est aussi insipide ici. Pourquoi j’ai quitté ma terre natale ? Pourquoi est-ce que j’ai moins mal alors que tous mes plans futurs sont remis en question ? Il est hors de question que je me laisse avoir par cet Appel. Je dois lutter... encore. Je ne dois pas faire honte aux Stormrage. « Je dois...» La femme en face de moi me tend la main. Je la fixe quelques instants. Elle semble douce et accueillante, alors j’y pose la mienne. Vers quel chemin vais-je ?

ɤ Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; A Bicyclette, Chloé, Avalon, Avale, Avaboobs, Avaplanche Ça va, ce n’est pas bientôt fini les surnoms pourris ? Je tiens à dire que les trois derniers ont été trouvés par nos très chers membres que j’aime Je suis une jeune femme qui va sur ses 21 printemps. Je m’accroche à la vingtaine, mais cette gueuse ne veut plus de moi ɤ Fréquence de connexion ; La bonne blague Je suis là... tout le temps ? Oui, tout le temps Le matin, le soir, au goûter, à l’apéro ! Je garde un n’œil sur vous, que croyez-vous ɤ Que pensez-vous du forum? ; Je pense qu’il ne serait rien sans tous ces membres qui le font vivre ! Vous êtes parfaits Oui, c’est le moment romantique ɤ Comment l'avez-vous découvert ? Longue story les gueux ! Il était une fois, Marion déguisée sous les vêtements d’une vile tentatrice. (Suis-je la seule à avoir tout d’un coup la chanson du générique de l’île de la Tentation dans la tête ? ). Elle m’a attachée de force pour que je travaille avec eux. Ayant adopté le syndrome de Stockholm & bien je suis restée. Même pas que j’aime Marion Puis, les graines ont fait des arbres, puis des fruits et des bourgeons ! Aujourd’hui, Tok vit & ma foi, j’en suis bien aise ɤ Code du règlement ; Autovalidation ! ɤ Célébrité choisie ; Gabriella Wilde ɤ Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr & co

Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE EMPEROR.

Maaah, ta fiche est parfaite, comme toujours ! Bon par contre que ce soit clair : c'bien paske c'est toi que j'mets du bleu, VILAINE, alors profite bien de ma grande générosité. Amuse-toi bien avec elle.   

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !