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 Visite de Tonton [Halbarad]

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MessageSujet: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyDim 12 Jan - 22:49

Il y a quelques jours de cela, des missives avaient été envoyées au palais royal. Des lettres du demi-oncle du roi, lui parlant de visite future pour discutez de l'avenir du royaume et la possibilité de faire une tâche dans le gouvernement. Bartholomey n'a même pas demandé à son neveu de lui répondre. Dans sa dernière lettre, il lui a dit qu'il préférait largement parler de ses choses en direct et seulement se préparer sa future visite. Bart était connu pour son style très direct dans ses relations avec les autres et il détestait avoir le moindre intermédiaire. Le problème c'était qu'il avait oublié de préciser quel jour, il allait arriver au palais royal. Le voyage entre ses terres et la capitale peut prendre du temps et il arrive souvent à l'oncle du roi de faire plusieurs arrêts aux diverses tavernes du pays.

En fait, notre homme est venu au palais très rapidement si on compare à ses visites précédentes. On peut se demander pourquoi il n'a pas fait ça plutôt. Disons qu'avec la mort soudaine de son demi-frère, il a préféré attendre quelques moments, avant de quémander quoique ce soit au nouveau souverain du royaume. Il sait qu'il n'est pas vraiment en bonne position pour demander des faveurs à son neveu. Pendant plusieurs années, il n'a fait que profiter de son pécule sur de la bière et des prostitués. Bien sûr cela faisait quelques années qu'il ne festoyait plus, mais en même temps c'était une réputation qui lui collait comme une tâche. C'était donc pour ça qu'il voulait s'illustrer devant lui, mais en même temps pratiquement tous les emplois de la couronne passent par appointement royal. Dans tout autre scénario, il finirait par devoir se mettre à plier les genoux devant son neveu. Il préférait davantage avoir affaire à sa nièce, mais malheureusement celle-ci est uniquement princesse et pas reine.

Notre homme se présente donc au palais, descendant de son cheval et annonçant sa visite au valet. On lui dit que le roi est présentement occupé avec des visiteurs, mais qu'on peut glisser sa visite tout de suite après. Il sait que c'est un peu mal poli d'être aussi à l'improviste, mais il préfère arriver soudainement plutôt que de paraître arriver en retard. Il doit attendre à peu près une heure avant de finalement voir son neveu sur le trône. Il s'approche devant lui et s'incline devant le nouveau roi du monde. Le sourire de Bart à ce moment est assez typique de celui qu'il montre habituellement à l’autre, c'est-à-dire un sourire très charmeur.

- Mon roi, j'espère que les choses vont bien pour notre souverain et mon neveu. Même si ce n'est pas le cas je suis venu d'apporter mon support et mes talents à ton gouvernement. Peu importe la tâche, même si tu peux uniquement offrir des tâches ingrates, j'accomplirais celle-ci avec dévotion et loyauté. Je veux prouver ma valeur au royaume et à la couronne.

Une partie de lui se dit qu'on risque de pas trop le croire. Il peut sentir sur lui des regards assez critiques, presque comme si la foule sera sur le point de rire de lui et de le renvoyer chez lui après avoir subi la plus grosse humiliation de sa vie. Toutefois, notre homme se tient devant le roi aussi fier et imperturbable que possible. Il n'est pas question de montrer autre chose que la plus grande des confiances. Bart est quand même un homme qui a eu quelques mérites. Aussi il faut qu'il montre qu'il soit sérieux et pas faible. Au moins, il montrera qu'il veut véritablement montrer sa valeur. Bien sûr il pourrait le faire montrer ses talents sur ses terres, mais voilà ses agriculteurs aiment la tranquillité, contrairement à lui.
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyLun 13 Jan - 11:15

tu avais l'impression qu'il se moquait de toi : après avoir disparu de vos vies, le voilà qui revenait, sans même un mot de condoléance.

theme song. L’heure des audiences : celle que j’apprécie le moins. Les habitants de Kahanor viennent me trouver pour me demander des choses aussi stupides que le partage d’un arbre entre deux terres. Parfois, les sujets sont intéressants et je me plais à y trouver des solutions même si je n’apprécie guère ne pas satisfaire les deux partis. Malgré tout, le peuple a l’air satisfait pour le moment et c’est tout ce qui compte. « Majesté, désolé de vous interrompre … » souffle un garde à mon oreille. Je me tourne vers lui. « Qu’y a-t-il ? » Il reprend sa respiration un instant, visiblement essoufflé, et répond : « Le Seigneur Bartholomey Hammer est arrivé et désire vous voir. » Je soupire. Dans la lettre qu’il m’a adressé, Bartholomey disait vouloir venir au château or il n’a pas précisé quand et le voilà qui débarque sans prévenir personne. « Faites le patienter jusqu’à la fin des audiences. » j’ordonne au garde qui fait chemin inverse. Mon attention se porte de nouveau sur le commerçant d’Aubétoile se plaignant de vols répétitifs. « Je vous en prie, continuez. » Je ne peux sciemment pas arrêter les audiences parce que mon oncle a décidé de venir maintenant, au moment où j’ai le plus de travail. Malgré tout, j’ai hâte que les audiences soient terminées afin de le voir devant moi. Que va-t-il me dire, cette fois ? J’ai bien compris que ce qu’il voulait, c’était du travail. Or mon avis à son propos est toujours aussi mitigé et j’ai du mal à croire que ses raisons soient tout à fait honorable. Le connaissant, je dirais plutôt qu’il veut s’illustrer de quelque manière que ce soit afin qu’on le respecte davantage et que quelques pièces d’or en plus lui permettraient de passer plus de temps encore à la taverne. D’un signe de tête, je salue le dernier homme qui quitte la pièce après avoir fait une révérence et relève les yeux vers le garde plus loin. « Faites entrer Bartholomey. » Je me redresse sur le Trône et frotte un instant mon cou douloureux. Je tiens quand même à ce qu’il ait en face de lui quelqu’un de digne et de droit, pour qu’il comprenne que j’ai beau être son neveu, je suis quand même obligé de le traiter comme je traiterais n’importe qui d’autre. Pas de faveurs pour un homme qui disparaît de nos vies quand bon lui semble pour ensuite venir nous voir quand ça l’arrange.

Bartholomey s’avance avec son habituel sourire charmeur. Quelques gloussements se font entendre autour de moi et je l’observe. Il a visiblement oublié la bienséance puisqu’il se permet de parler avant le Roi. Malgré tot je ne m’en formalise pas, le fait qu’il soit mon oncle étant une bonne raison cette fois. « Mon roi, j'espère que les choses vont bien pour notre souverain et mon neveu. Même si ce n'est pas le cas je suis venu d'apporter mon support et mes talents à ton gouvernement. Peu importe la tâche, même si tu peux uniquement offrir des tâches ingrates, j'accomplirais celle-ci avec dévotion et loyauté. Je veux prouver ma valeur au royaume et à la couronne. » Tout le monde s’arrête pour le regarder et les moues railleuses se dessinent sur les visages. « Quel plaisir de vous voir mon oncle ! » je lance en guise de salutation, n’ayant pas encore eu l’occasion de le faire à cause de son monologue un peu trop long. Je souris à mon tour, taquin, et continue : « Et bien c’est noble de votre part d’apparaître maintenant ! Toutefois je voudrais savoir une chose : pourquoi n’avez-vous pas été là pour votre famille lorsque nous avons eu le plus besoin de vous, il y a quelques semaines ? » J’entends par là le décès de mon père et les jours qui ont suivi, alors que je ne sortais plus de ma chambre et refusais de manger, qu’Euphemia pleurait sans cesse et qu’Eleonore devait assumer seule les charges du Royaume alors même qu’elle aurait aimé souffrir en paix. « Ainsi, est-ce vraiment par loyauté que vous vous présentez à moi aujourd’hui ? Ou bien est-ce simplement pour vous racheter, ou vous illustrer de quelque manière que ce soit ? Pourquoi aujourd’hui ? » Il n’y a rien de méchant dans mes propos et je ne lui refuse rien. J’ai simplement besoin qu’il réponde à ma question et qu’il fasse attention aux mots qu’il emploiera. Je fais partie de ceux qui connaissent la valeur des mots et qui savent les tourner à leur avantage. J’ai reçu une éducation stricte à ce sujet et c’est fort utile, lorsqu’on est Roi. Le provoquer ainsi est également pour moi une façon de m’assurer que Bartholomey a « grandi » et qu’il est réellement capable de mener à bien les tâches que je lui donnerai. Je n’ai pas besoin de quelqu’un qui soit simplement là pour sourire aux jolies créatures qui vivent entre les murs du château, même si Bartholomey a , en dehors de ça, des qualités indéniables.

« Par ailleurs, mon oncle, n’aviez-vous pas une idée précise de la tâche que vous voudriez vous voir confiée, en venant à moi ? Je ne pense pas que vous ayez envie de nettoyer les sabots des chevaux alors que nous avons besoin de davantage de palefreniers. » Quelques rires viennent troubler la fin de ma question que je fais taire d’un signe de la main. Du bout des doigts je caresse mes lèvres pensivement, manie héritée de mon défunt père. Beaucoup pensent que je lui ressemble énormément, autant physiquement que dans ma façon d’être, et ça m’emplit de fierté même si je ne veux pas être lui. Je suis Halbarad II, et je tiens à ce que mon nom soit gravé dans l’Histoire de Kahanor pour des raisons différentes que le fut celui de Halbarad I. « Non, ce que je veux savoir, c’est ce pourquoi vous êtes réellement doué et pourquoi je devrais vous engager. Cette chose pour laquelle vous vous démarquerez de tous les autres. » Je lâche Bartholomey des yeux un instant et tourne la tête vers deux femmes qui se tiennent droites, mains croisées sur leur robe discrète. Silencieuses, elles ne sourient pas comme le font les autres. « Préparez une chambre pour notre invité je vous prie. » Mon regard se pose de nouveau sur Bartholomey tandis que j’attends sa réponse. Je sais qu’il aurait préféré tomber sur n’importe qui d’autre que moi, après tout nos relations n’ont pas toujours été au beau fixe. J’apprécie Bartholomey malgré la réputation peu glorieuse qu’il traîne derrière lui comme un boulet trop lourd et il me fait même de la peine. Il arrive quand même à se tenir droit devant moi, ce que j’apprécie énormément. Qu’aurait fait mon père à ma place ? Si je ne veux pas être lui, je cherche pourtant à travers ses propres actes la force d’agir, en me demandant constamment si c’est la meilleure solution à adopter. Or ses décisions envers Bartholomey n’étaient pas très objectives, envers son demi-frère, le « bâtard » de la famille Hammer. Cela m’importe peu, ce que je réprouve davantage en revanche, c’est du manque de fiabilité de cet homme que j’espère sincèrement voir changer.

©alaska
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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyMar 14 Jan - 2:51

Bartholomey ne pensait pas que son neveu lui ferait de très grosses faveurs, mais là c'est pratiquement embarrassant d'avoir fait tout ce chemin pour et se sentir un peu moqué par sa famille. Notre homme ne se décourage pas, il doit garder la tête haute et le cœur fort, s'il est venu ici c'est pour prouver sa valeur et il le fera dans cette pièce, devant ses individus. Toute la cour finira par apprendre que Batholomey Patrick Hammer n'est pas un homme qu'on sous-estime. Sa pose reste la même malgré les réponses du ton du roi. Il lui reproche de ne pas être venu plutôt, le point à du mérite. Probablement juste un exercice d'autorité du nouveau roi qui veut prouver à la cour qu'il ne fera pas de simple népotisme, malheureusement pour Bart.

- Pourquoi pas ces trois raisons mises ensemble? C'est bien assez pour en faire une bonne idée. Désolé pour les absences, mais comprenez, je ne peux pas faire le voyage entre Ultear et la cour en instant. Même, recevoir les nouvelles des derniers prend du temps. La raison pour quoi je fais ça aujourd'hui est simple, c'est la journée où je viens d'arriver en ville.

Bart se dit qu'un roi veut rarement entendre des excuses, mais on lui demande des raisons et c'est bien les seules qu'il peut trouver. De toute façon, il sent qu'il peut difficilement se défendre de façon correcte.

- De ce que je sais je suis touché à tout et maître de rien, si vous me pensez palefrenier je veux bien m'essayer à la tâche. La polyvalence est mon talent principal, sinon pour ce qui est dans quoi je me suis démarqué...

il fait une pause, Bart se rend compte qu'il ne peut pas vraiment mentionner, ses exploits. Il peut sentir les regards de la cour, en particulier des commères, mais aussi celui de certaines femmes, des anciennes connaissances pour mettre ça simplement. On dirait qu'il s'attende à ce qu'il dise quelque chose de particulièrement grossier. Il aimerait presque que ce soit quelque chose qui ferait rire toute la galerie, mais en même temps, il veut prouver qu'il est capable d'être sérieux. Même si c'est histoire les plus cocasses sont toutes vraies.

-On dit que je suis un excellent seigneur d'Ultear, mais j'ai déjà cette place. Je crois toutefois qu'étant quelqu'un qui sait manier les armes, je crois, quelque chose d'un peu plus martial s'impose. Il doit bien avoir de la racaille quelque part qui a besoin d'être écrasé, j'ai quand même aussi une formation dans les lois de ce pays. Je crois que je pourrais être un agent de la justice sur le royaume.

Bart s'essaie pour un ton léger, probablement pour éviter que des conséquences négatives dans sa relation avec son neveu qui n'a jamais été très bonne. Malheureusement pour lui, il ne peut pas s'envoyer des messages à la personne qu'il était par le passé pour améliorer sa situation présente. Il se serait dit « Écoute durant les réunions de la guilde des marchands et arrête » ou « trouve un autre endroit que cette grange pour discuter avec les filles du fermier ».

- Merci des accommodements mon roi.

À savoir qu'il passerait la nuit ici, il aurait amené sa femme. En fait, cela aurait été une bonne chose de l'amené, autant pour la compagnie, mais au moins elle l'aurait défendu. Quoiqu'elle aussi elle a une mauvaise réputation. Au moins, il serait ensemble dans leur misère de riche, c'est bien pour ça qu'il aime sa femme. C 'était en fait l'une des raisons pour quoi il l'aimait. Ce n'était pas vraiment le moment de les énumérer.

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ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyJeu 16 Jan - 10:02

au fond il avait l'air de réellement vouloir s'investir, pouvais-tu vraiment lui refuser quoi que ce soit ?

theme song. « Pourquoi pas ces trois raisons mises ensemble? C'est bien assez pour en faire une bonne idée. Désolé pour les absences, mais comprenez, je ne peux pas faire le voyage entre Ultear et la cour en instant. Même, recevoir les nouvelles des derniers prend du temps. La raison pour quoi je fais ça aujourd'hui est simple, c'est la journée où je viens d'arriver en ville. » Je passai un doigt sur mes lèvres, un sourire amusé illuminant mon visage malicieux. Cela ne m’étonnait guère qu’il n’arrive que maintenant, finalement. J’aurais pu lui dire que je savais parfaitement qu’il s’était arrêté en chemin, mais cela n’aurait servi à rien d’autre qu’attiser les vieilles rancœurs de la famille royale à l’égard de cet homme qui n’était pas méchant pour un sou et qui, au-delà de son laxisme et son manque flagrant de sérieux, était quelqu’un de bien. « De ce que je sais je suis touche à tout et maître de rien, si vous me pensez palefrenier je veux bien m'essayer à la tâche. La polyvalence est mon talent principal, sinon pour ce qui est dans quoi je me suis démarqué... » Les explications tardèrent à venir et je sentis le mal à l’aise ambiant dans la salle du Trône. De quoi décourager Bartholomey qui, pourtant, continua sur sa lancée après une maigre réflexion, ne se laissant pas démonter par le regard critique et les gloussements des nobles qui m’entouraient. « On dit que je suis un excellent seigneur d'Ultear, mais j'ai déjà cette place. » Perspicace. Je souris et le laissai continuer. « Je crois toutefois qu'étant quelqu'un qui sait manier les armes, je crois, quelque chose d'un peu plus martial s'impose. Il doit bien avoir de la racaille quelque part qui a besoin d'être écrasé, j'ai quand même aussi une formation dans les lois de ce pays. Je crois que je pourrais être un agent de la justice sur le royaume. » Je réfléchis quelques instants. « Merci des accommodements mon roi. » J’acquiescai pour signifier que ce n’était rien et me mordillai la lèvre pensivement. Le faire patienter le temps de penser à quelque chose … Je fronçai les sourcils et demandai, au cas où : « Savez-vous être discret quand il faut l’être, mon oncle ? Aussi léger que le vent qui souffle dans les Contrées du sud, capable de disparaître à tout instant, de vous fondre parmi le peuple sans qu’on puisse soupçonner que vous ne soyez en exercice de mission ? »

D’un geste de la main je lui fis signe d’approcher. Je me levai du Trône et ajustai les fourrures que l’on avait installées sur mes épaules. Depuis la dernière fois que j’avais vu Bartholomey, j’avais grandi. Mes épaules étaient plus larges, et j’avais beau n’avoir que dix-sept ans, je n’avais plus la carrure d’un enfant. Et ça, je voulais qu’il en ait bien conscience. Mes lèvres s’approchèrent de son oreille, où je soufflai discrètement : « Il y a une chose que vous pourriez faire. Je risque de m’absenter quelques temps, et j’aurais besoin que quelqu’un surveille Euphemia, Lady Cellie Stormrage et ma favorite, Lady Aurore Hawklin, en toute discrétion. Puis-je compter sur vous, mon oncle ? Je ne demande pas un rapport détaillé de leurs activités et de leurs discussions, simplement qu’elles soient en sécurité. Je veux qu’elles se sentent libres, qu’elles n’aient pas l’impression que vous soyez collé à elles. Ne soyez que leur ombre. » Je m’éloignai de lui et le regardai avec intensité, avant de me retourner pour me rasseoir sur le Trône. « Disons que cela servira de test. » lançai-je avec un sourire mystérieux. Bien sûr il ne pouvait pas surveiller les trois à la fois, mais j’emmènerais certainement avec moi mes gardes les plus compétents, peut-être mes oncles, et l’idée même que les trois personnes auxquelles je tenais le plus soient seules ici si quelque chose devait arriver était peu rassurante. Sans doute Aurore rentrera-t-elle chez elle durant mon absence, auquel cas je ne me faisais guère de souci. Mais Euphemia et Cellie vivaient ici. « Si je suis satisfait du résultat, il est fort à parier que j’accepterai que vous patrouillez dans un lieu que nous choisirons ensemble afin que vous m’aidiez à y maintenir l’équilibre. » Je baissai les yeux vers mes pieds quelques instants, soudain fasciné par la couleur de mes bottes de cuir. Puis je les relevai vers lui et m’enquis, curieux : « Par ailleurs, comment va votre épouse ? N’est-elle pas venue avec vous ? » Voilà bien longtemps que je ne l’avais pas vue non plus. Sans doute n’avait-il pas voulu l’amener avec lui pour la balader de taverne en taverne. Cette pensée m’amusa mais je n’en montrai rien, gardant l’air sérieux.

(désolée c'est pas long mais depuis ma tablette je mets 2h à écrire ça déjà ...)
©alaska
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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptySam 18 Jan - 1:39

Ses petits lancers de dé verbaux semblent quand même assez efficaces, bien plus qu'il ne se l'attendait. En même temps, il était toujours un homme qui avait plus de chance à l'improvisation que dans la planification. Bart ne peut s'égailler en voyant la progression des choses visiblement en sa faveur, en même temps le visage un peu malicieux de son neveu. Bart se dit que son neveu a peut-être une mauvaise idée sur la tête pour se venger de son oncle venir quémander de l'argent des coffres royaux et qui n'aurait probablement aucune chance d'avoir cette tâche dans un monde où le sang n'était pas si important. Au moins, il ne fait pas lui le fou de la cour, il aime bien dire des blagues, mais le costume n'est pas son style.

Il leva un peu un sourcil à la proposition du roi. Un peu intrigué, on dirait qu'il veut le mettre à du travail d'espion, il ne s'attendait pas vraiment à ce genre de chose préférant quelque chose qui lui récolterait plus de gloire en même temps, il ne peut pas vraiment le contredire ouvertement, cela embarrasserait le souverain, mais aussi bien qu'il ne soit pas sûr qu'il a les talents pour ce genre de travail, il n'a jamais vraiment essayé. Pour ce qui était de ne pas attirer l'attention, bon il aimait trop les honneurs pour ne pas attirer.

- Bon comment dire, j'ai déjà une réputation, alors la discrétion n'est peut-être pas mon fort, mais en contrepartie, je suis souvent ignoré par les autres comme un bon à rien qui n'est pas une menace. Disons que les gens me laissent approcher facilement, je suppose que c'est une forme de discrétion.

Il rie un peu à sa blague contre lui même. C'était quand même la description la plus honnête de sa capacité à la discrétion. En fait, peut-être avait-il plus de talent naturel à la discrétion qu'il ne l'imaginait? S'il était capable de contrôler ses besoins d'attention, il pouvait probablement se faire oublier de pas mal de gens. Il n'avait jamais réussi à se démarquer malgré toutes ses tentatives passées. Peut-être qu'un peu plus de retenue et moins de gourmandise seraient plus efficaces. Il pouvait devenir une légende respectée. Bart avait quand même eu un certain désir de devenir plus mature et c'était peut-être la sorte de changement qu'il devait faire, même si cela devait dire sortir de sa zone de confort. Même si cela n'est pas très agréable.

- J'accepte l'offre. Je ne vous décevrais pas.

Le plan de son neveu le laissait un peu perplexe, il ne pouvait pas vraiment se coller et être discret surtout avec sa nièce bien-aimée. Il aurait largement préféré s'approcher et utiliser de bonnes relations avec elle pour être. Il est un peu difficile de ne pas se faire remarquer quand même avec sa taille surtout dans les milieux féminins. Le bâtard ne peut pas s'empêcher de se demander pourquoi le roi sent le besoin d'espionner. Bart peut bien imaginer qu'il est simplement protecteur, surtout, si l'on considère son absence et qu'il fait sa demande en public. En même temps, si l'on demande d'observer ces personnes par quelqu'un d'autre c'est que l'on aimerait savoir ce qu'ils font sans ce que l'autre partie sache cela.

-Euh ma femme, pas grande chose. C'est toujours l'amour de ma vie et le joyaux de mon existence..

C'était bien sûr sur un ton qui laissait miroiter une appréciation véritable, mais quand même toujours sur le même ton amusé.

- Disons qu'après le dernier incident au bal du printemps, elle a préféré se faire discrète, en fait vous la connaissez. Elle est plus douce qu'une souris. Peut-être qu'elle serait mieux pour cette tâche que moi, mais je crois qu'elle serait trop timide pour révéler ce qu'elle a vu.
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ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyLun 20 Jan - 22:53

derrière ce regard railleurs se cachait quelqu'un d'aimant, qui avait simplement appris à être détesté avant d'être aimé, et qui se protégeait du reste du monde.

theme song. « Bon comment dire, j'ai déjà une réputation, alors la discrétion n'est peut-être pas mon fort, mais en contrepartie, je suis souvent ignoré par les autres comme un bon à rien qui n'est pas une menace. Disons que les gens me laissent approcher facilement, je suppose que c'est une forme de discrétion. J'accepte l'offre. Je ne vous décevrais pas. » J’avais cru pendant un instant qu’il allait refuser. Sans doute l’aurais-je renvoyé sans autre forme de procès, achevant de croire que Bartholomey était effectivement peu fiable. Mais il avait su se rattraper au bon moment, et je préférais de loin qu’il accepte, quand bien même il n’avait aucun choix. Quand le Roi ordonnait, le peuple obéissait. Si les premiers jours de mon couronnement j’avais voulu me montrer bien amical, j’avais fini par comprendre qu’il fallait de la fermeté pour gérer un Royaume, quand bien même la bienveillance était ce qui différenciait un Roi d’un bon Roi. « Très bien, ravi de l’entendre. Je vous parlerai plus tard de votre tâche avec précision, car je ne peux sciemment pas le faire ici. » Non, je ne pouvais pas dire qu’Euphemia quittait le château comme une grande toute seule et qu’il fallait la suivre afin de la protéger, devant toutes ces oreilles avides de ragots à échanger. Cela ne devait pas se savoir qu’Euphemia prenait de telles libertés, et il y avait trop peu de gens à qui je faisais confiance véritablement pour le crier haut et fort. J’aurais volontiers confié la tâche à Alvin ou Dezial, mais ils avaient suffisamment de travail comme ça. Màebh ou Hedwige ? Idem. Car si Màebh l’aurait fait sans hésiter si je le lui avais demandé, je ne comptais pas lui ajouter un poids supplémentaire en ces temps difficiles pour la famille Graceford. « Pourquoi ne pas dîner ensemble ce soir ? J’aurai tout le loisir de vous expliquer ce que j’attends de ce travail exactement, puisque je vois que cela semble vous troubler. » Je me demandais sincèrement si Bartholomey allait être à la hauteur de la tâche qui l’incombait. Dans le cas contraire, je ne déciderais simplement pas de lui donner un travail récurrent, ou lui confierais une occupation ingrate. Comment allais-je savoir que sa mission était menée à bien ? Il faudrait simplement qu’il fasse en sorte qu’Euphemia ne se fasse pas une égratignure, que Cellie garde la tête haute et qu’Aurore rentre saine et sauve chez elle, dans le cas où elle irait rejoindre la famille Hawklin en Terremer. Je me perdis dans mes pensées quelques instants sans quitter Bartholomey des yeux, bien que mon regard le traversa plus qu’il ne le fixa. Sa voix me fit recouvrir mes pensées et je penchai légèrement la tête sur le côté.

« Euh ma femme, pas grande chose. C'est toujours l'amour de ma vie et le joyau de mon existence. Disons qu'après le dernier incident au bal du printemps, elle a préféré se faire discrète, en fait vous la connaissez. Elle est plus douce qu'une souris. Peut-être qu'elle serait mieux pour cette tâche que moi, mais je crois qu'elle serait trop timide pour révéler ce qu'elle a vu. » Si le ton de sa voix était sérieux, son regard était rieur et je ne pus m’empêcher de sourire. Je souris d’abord parce que les paroles de Bartholomey pouvaient sembler paradoxales venant de lui qui appréciait les plaisirs de la chair comme on appréciait un bon vin au coin du feu, et je souris également parce qu’à peine venait-il de se faire confier une tâche qu’il pensait déjà à qui pourrait agir à sa place. « Je n’en doute pas. » répondis-je sans me départir de mon sourire qui, si il était amusé, n’était pas moqueur. Quelques gloussements que j’aurais pu imiter s’étaient fait entendre, certainement venant des femmes qui avaient connu mon oncle sous un jour plus … Intime. Je ne pus m’empêcher de demander, curieux : « Quand allez-vous nous présenter un cousin, à Euphemia et moi ? » Je savais pertinemment qu’ils n’avaient pas d’enfant. Et ce n’était pas un reproche masqué non plus. J’avais simplement hâte que la famille Hammer s’agrandisse, bien qu’il s’agisse du côté bâtard. L’arrivée d’enfants donnerait certainement du baume au cœur aux Hammer qui venaient de subir la perte terrible d’Halbarad Ier. Quant à moi, si cette histoire de mariage ne s’était pas éternisée, peut-être serais-je déjà père à l’heure qu’il était. Cette simple idée suffit à me faire frémir des pieds à la tête : être Roi, être Père … Comment pouvais-je tout assumer à dix-sept ans ? « Et si nous marchions un peu ? » m’enquis-je en me levant de nouveau du Trône. Je désignai d’un signe de la main le chemin à prendre et, suivi des gardes, m’aventuraient dans les couloirs afin que nous soyons plus tranquilles que devant l’assemblée de la salle du Trône. J’en avais assez des regards moqueurs et des messes basses. Si Bartholomey était un phénomène à lui tout seul, il n’en restait pas moins mon oncle et j’appréciais peu les railleries aussi poussées. « Je vous prie d’excuser le comportement de certains de ces gens qui ont parfois du mal à trouver une limite entre l’humour et la méchanceté. » Nous nous arrêtâmes sur le grand balcon qui donnait sur les étendues de Cahoridie, vertes et dorées sous ce ciel plus frais que d’habitude. Malgré tout, le soleil léchait notre peau en cette fin d’après-midi et il me semblait renaître après des heures d’audience interminables.

©alaska
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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyMer 22 Jan - 0:53

Il hocha un peu la tête quand son roi répondit à sa réponse positive. Il ne pouvait plus faire marche arrière. Il devait admettre qu'il était quand même un peu curieux par rapport à toute cette affaire, alors juste savoir pouvait le satisfaire. Qui sait peut-être avait-il un complot contre tout le royaume derrière cela? Avec sa chance, il est de ses types donc on parle dans les romans épiques qui découvrent le pot au rose et qui viennent dire quelques brides d'information au protagoniste de l'histoire. Il peut difficilement croire qu'il a un destin plus grand que son neveu.

- Diner avec le roi est un privilège qui ne se refuse pas.

Même s'il y a bien sûr qui existe une familiarité entre lui et Halbarard, Bart préfère quand même mettre une couche de protocole dans ses rapports avec le jeune homme. Il sent que ça rend un peu service au jeune homme qui a probablement besoin de légitimité additionnelle dans son règne. Il reste quand même en tutelle, mais considérant l'âge le fait que sa mère soit régente n'est qu'une formalité plus qu'autre chausse. Dans quelques années les gens risquent même d'avoir oublié ce dernier point. Le point le plus négatif dans tout cela était peut-être que le roi manquait d'expérience administrative. En même tout reste à prouver à ce souverain. Il ne veut quand même pas saboter le règne de son neveu alors pour l'instant, c'est pour ça qu'il ne se bat pas trop malgré ses réticences.

La question d'une descendance venait, il était surpris, disons que jusqu'ici personne ne lui avait mentionné le besoin de faire un héritier. Son mariage était d'abord et avant tout une façon pour les Hammer de se débarrasser d'un traité avec la famille de son épouse. Des fois, il se demande si Darius n'a pas décidé de l'intégrer à la famille simplement pour cela. Il est quand même un peu surprenante qu'elle ne soit pas enceinte en trois ans de mariage. Certains en sont déjà à leur deuxième. Ce n'était pas comme si le roi n’en avait pas déjà des cousins quand même. Se pouvait-il qu'il ait un problème de fertilité? Il détesterait que ce soit le cas. Il veut être père. Au moins, avoir un enfant qui sera élève comme il faut. Au moins, cela balancera un peu l'univers par son enfance, bien que plus plaisante que la plupart avaient eu plusieurs manques.

- Croyez-moi. J'essaie à toutes les occasions possibles de vous en amener un et probablement à quelques occasions de trop.

Il n'élabore pas trop sur ces occasions de trop, mais disons tout simplement que certaines tables du château ont intérêt à être très bien nettoyées. On peut voir quelques visages aussi outragés dans la foule que ceux tout simplement amusés par la déclaration du bâtard de Darius.

Il ne fit aucun signe d'acquiescement particulier devant la demande du roi, mais il alla le rejoindre tout de suite. Il croisa les bras une fois loin de la cour, il croisa un peu les bras devant son neveu. Il peut maintenant se permettre d'être un peu plus direct.

- Alors, vous pouvez me dire pourquoi toute cette histoire de surveillance? De la simple curiosité ou quelque chose à votre attention? Le plus tôt je connaitrais vos raisons, le plus tôt je pourrais m'y mettre.

Il n'attendra quand même pas le diner pour des explications de toute façon, il aurait encore plus d'oreille attentive durant l'occasion et il préfère avoir une réponse aussi rapidement que possible sur ce sujet. Son ton est un peu plus ferme. Il ne veut pas intimider le roi, mais simplement monter qu'il est sérieux dans sa tâche, mais aussi parce qu'il serait plus motiver s'il sait les raisons de tout ça.
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyJeu 23 Jan - 1:37

au fond, vous vouliez la même chose : prouver qu'on pouvait croire en vous.

theme song. « Croyez-moi. J'essaie à toutes les occasions possibles de vous en amener un et probablement à quelques occasions de trop. » Je ne pus m’empêcher de sourire, surpris par la réponse cocasse de mon oncle. Bartholomey était vraiment un drôle de personnage qui savait comment amuser la galerie et faire réagir les foules. J’acquiesçai simplement, respectueusement. Se pouvait-il que son épouse soit stérile ? Ce serait là une bien triste nouvelle pour cet homme qui tentait désespérément de quitter son statut de bâtard afin de prouver sa valeur. Mais si sa femme était bel et bien stérile, sa lignée s’arrêterait là, aussi tristement qu’elle avait commencé. Une fois que nous fûmes arrivés sur le balcon, Bartholomey demanda : « Alors, vous pouvez me dire pourquoi toute cette histoire de surveillance? De la simple curiosité ou quelque chose à votre attention? Le plus tôt je connaitrais vos raisons, le plus tôt je pourrais m'y mettre. » Je lâchai un petit rire et soupirai, déclarant : « Vous êtes bien impatient, mon Oncle. » Je me retournai alors vers les gardes. « Laissez-nous seuls un moment, je vous prie. » Devant leur hésitation, je fronçai les sourcils. Depuis peu, la surveillance était renforcée autour de moi et rester seul en compagnie de quelqu’un relevait presque de l’impossible, même lorsqu’il s’agissait de membres de ma famille. Ils s’exécutèrent à contrecœur, nous laissant seuls tous les deux devant l’immensité des plaines de Cahoridie. Même si ils me gardaient dans leur champ de vision, les gardes étaient suffisamment loin pour ne pas entendre notre conversation. Je laissai courir mes doigts sur le rebord de la rambarde en pierre, le regard perdu dans l’horizon. Enfin, je commençai : « Je souhaiterais que Lady Aurore Hawklin ne soit pas importunée par quelques jalouses avec de mauvaises intentions. Elle est régulièrement victime d’insultes et de moqueries, mais je suis là pour tempérer. Il y a des chances pour qu’elle quitte le château en mon absence et dans ce cas, ce ne sera pas la peine de garder un œil sur elle. Mais si jamais … » L’idée même qu’il puisse lui arriver quelque chose me tordait le cœur. Elle n’était déjà pas heureuse, mais si en plus on s’en prenait à elle pendant mon absence, je ne me le pardonnerais pas. Je savais que Mère jetterait toujours un œil sur sa Dame de Compagnie, mais de là à veiller à sa protection … « Et puis il y a Euphemia. C’est elle que je veux que vous surveilliez particulièrement. » Le ton de Bartholomey avait beau être plus ferme, je pris mon temps pour réfléchir à quels mots je devais employer. Après tout, cette affaire n’était pas des plus urgentes car mon départ n’avait pas encore de date précise. « Nous avons appris il y a peu que ma chère sœur s’amusait à déjouer la surveillance des gardes ou qu’elle les séduisait afin de quitter le château seule, sans protection. Elle se promène dans Aubétoile et notamment dans des quartiers peu fréquentables. »

Je n’avais pas besoin d’en dire plus pour qu’il comprenne. La rumeur de la première escapade d’Euphemia en ville, par ma faute, s’était répandue comme une traînée de poudre dans la famille Hammer. A cause de moi, elle avait failli être violée. Je posai les yeux sur lui et repris : « Je lui ai interdit de sortir mais je la connais suffisamment pour savoir qu’elle recommencera à la moindre occasion. Puis-je compter sur vous pour l’en empêcher si vous en avez les moyens, ou de la protéger si elle arrive malgré tout à sortir ? Il n’y a pas intérêt à ce qu’il lui arrive quoi que ce soit. » Malgré la mise en garde, je restai courtois et doux. Cependant, cela ne laissait aucun doute sur mes intentions : si Euphemia venait à être blessée ou quoi que ce soit d’autre, Bartholomey pourrait tout simplement faire demi-tour pour rentrer chez lui. « Ce sera l’occasion pour moi de m’assurer de votre valeur et de votre fiabilité, même si je ne doute pas que vous vous montrerez à la hauteur de mes espérances. » Après tout, mon oncle avait besoin de la même chose que moi : qu’on croit en lui pour réussir. Lui confier une telle tâche était une preuve de confiance qu’il serait à même de mener à bien ou non. Je ne le lui laisserais pas de seconde chance, pas pour quelque chose d’aussi important que la sécurité de deux femmes qui comptaient particulièrement à mes yeux. Appuyé contre la pierre froide, je retrouvai le silence sans quitter le paysage des yeux. J’étais assez fatigué après la journée que je venais de vivre, mais la présence de Bartholomey était revigorante. Il avait réussi à apporter une touche d’humour à notre discussion sérieuse, faisant voler en éclat l’ennui qui m’avait terrassé avant qu’il ne se présente à moi. « Maintenant que nous sommes seuls … N’y a-t-il vraiment pas de raison particulière à ce que vous vous présentiez à moi aujourd’hui ? » Je me retournai et tournai le dos à l’immensité du décor, fixant les gardes sans vraiment les regarder. « Quoi qu’il en soit, cela m’enchante de vous voir, même si j’aurais préféré que vous soyez présent il y a quelques semaines. Nous avions besoin de notre famille, et vous en faites partie. » C’était sans doute un reproche. Pas méchant, mais un reproche quand même. En effet, jamais je n’oublierais et ne pardonnerais ceux qui auraient du être présents mais qui ne s’étaient pas montré à l’enterrement ni n’avaient présenté leurs condoléances. Halbarad n’était pas seulement le Roi, c’était également quelqu’un d’aimé dans la famille Hammer et je n’arrivais pas à comprendre que certains aient pu l’omettre.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyVen 24 Jan - 1:33

- Je ne vois pas de raison d'être patient quand vient le temps d'avoir des réponses à ses questions.

Il pousse un peu plus le ton, mais il préfère montrer qu'il n'est pas un bouffon ou un laquais. Même s'il sait que c'est son devoir et envers son roi et sa famille, il ne peut pas vraiment laisser ce genre de chose passer surtout en cas d'espionnage, surtout en cas qu'il s'agit un peu du début de son emploi envers la couronne. Il avait quand même de la chance d'avoir le droit de pouvoir se retirer sur ses terres en cas de problème.

Bart ne peut pas s'empêcher de grincer un peu en voyant les raisons derrière sa demande de surveillance. C'est un peu rassurant que ce ne soit pas de très grosses craintes en même temps, il trouve que c'est un peu mal utiliser ses talents. En même temps c'est qu'un test, il pourra probablement avoir quelque chose de mieux après que tout cela soit fini, du moins il l'espère. Apparemment il aurait à tirer sur les langues sales et éviter que sa nièce fasse des mauvaises rencontres. Bart vieillit, c'est clair. Il y a quelques années ce serait lui qu'on aurait demandé aux jeunes dames d'éviter qu'on s'en rapproche. Au moins, cela devrait aider à changer sa réputation. Bartholomey a remarqué un petit truc sur les dernières déclarations de son neveu.

- Vous avez oublié de me dire pourquoi vous voulez que je surveille Celile Stormrage.

Non pas qu'il pense que la raison doit être nécessairement sinistre, mais c'est quand même étrange qu'il ait mentionné des explications pour deux des trois cibles. Bart a demandé des réponses et il ira jusqu'au bout tout simplement. On n’essayait pas de lui en passer une. Un souverain devrait être aussi honnête que possible. Il n'a pas à être choisi pour arriver à sa tâchée, donc celui-ci n'a pas à manipuler les autres.

- Je vous ai déjà dit mes raisons. Je veux prouver ma valeur, je veux du travail et je veux aider ma famille. Je ne suis pas de ses araignées qui tissent constamment des toiles de complot. Je suis trop bête pour penser à autre chose que le court terme et l'instant présent. Voyez ça comme du positif, si jamais nous avons à nous opposer, ce que je n'espère pas le moins du monde. Je serais du genre à vous attaquer directement, plutôt que de vous poignarder dans le dos.

Ce n'était peut-être pas ce qui a les paroles les plus positives qu'un oncle à adresser à son neveu, mais pour lui cela à de l'importance pour lui. Pour lui les manipulateurs et les menteurs sont la pire vermine qui existe. En même temps, il est vrai que s'il était capable d'imaginer des façons de comploter, il serait peut-être plus sympathique à leur sujet. Qui sait peut-être qu'il se trouvera des talents pour ce genre de chose.

- C'est quand même un peu spécial de me demander de faire sûr que ma nièce ne saute pas son couvre-feu, elle est si en danger que ça? Je passais plus de temps dans les tavernes dans ma jeunesse. Elle a 16 ans quand même. En même temps, je peux comprendre qu'on puisse vouloir protéger sa sœur et la princesse.

C'est vrai qu'il y a un risque, mais bon elle peut bien avoir un peu de plaisir, non? Ce n'était pas comme si elle était en danger, en tout cas il ne pensait pas. Peut-être qu'Halbard a juste besoin d'être rassuré. En même temps, une jolie fille comme elle est légèrement plus en danger.
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ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
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ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyVen 24 Jan - 12:03

bartholomey & halbarad hammer
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Halbarad haussa un sourcil. « Je ne vois pas de raison d'être patient quand vient le temps d'avoir des réponses à ses questions. » Que devait-il répondre à cela ? Il aurait pu lui rétorquer qu’il n’avait pas été aussi impatient de venir ici, ou même de s’adresser à lui avec respect ; il était son neveu mais aussi son Roi. Or Halbarad préféra se taire, ne sachant comment réagir face à son oncle. Personne, que ce soit chez les Hammer ou les Tilney, ne se comportait de la sorte avec lui. Confronté pour la première fois à cette situation, le jeune homme ne savait sur quel pied danser. Et répondre aux provocations serait signe de puérilité, ce qu’il voulait à tout prix éviter. « Vous avez oublié de me dire pourquoi vous voulez que je surveille Cellie Stormrage. » Etait-il obligé de le dire ? Il balaya sa question d’un geste de la main. « Oubliez Lady Cellie, ça n’a pas d’importance. » Pas que Cellie n’ait pas d’importance à ses yeux, loin de là, mais il ne pouvait pas confier ses doutes sur Phineas à Bartholomey. Et puis Cellie était trop aimée et choyée au Château pour qu’on s’en prenne à elle, Halbarad n’en doutait pas. Si Bartholomey n’avait pas à la protéger, d’autres le feraient naturellement. « Je vous ai déjà dit mes raisons. Je veux prouver ma valeur, je veux du travail et je veux aider ma famille. Je ne suis pas de ces araignées qui tissent constamment des toiles de complot. Je suis trop bête pour penser à autre chose que le court terme et l'instant présent. Voyez ça comme du positif, si jamais nous avons à nous opposer, ce que je n'espère pas le moins du monde. Je serais du genre à vous attaquer directement, plutôt que de vous poignarder dans le dos. » Halbarad observa Bartholomey avec une gravité déconcertante. S’il n’avait pas connu son oncle, il aurait pu prendre sa remarque pour une menace implicite. Pouvait-il continuer à se laisser railler de la sorte ? Il sentait la colère monter en lui, mais n’en montra rien. Le jeune homme ne pouvait perdre la face devant son oncle. « J’espère également que nous n’aurons pas à nous opposer. Mais il n’y a aucune raison que cela arrive n’est-ce pas ? » Si il respectait les ordres qu’on lui donnait, alors il n’y aurait pas de problème entre eux. Or quelque chose disait à Halbarad que ça allait mal se terminer, d’une manière ou d’une autre. Bartholomey avait déjà l’air de contester ses ordres, et sa ne fut que renforcée quand il reprit la parole. « C'est quand même un peu spécial de me demander de m’assurer que ma nièce ne saute pas son couvre-feu, elle est si en danger que ça? Je passais plus de temps dans les tavernes dans ma jeunesse. Elle a 16 ans quand même. En même temps, je peux comprendre qu'on puisse vouloir protéger sa sœur et la princesse. »

Son corps fut parcouru d’un frisson. Il était réellement épuisé, à présent. Bartholomey ne changerait pas : il resterait à jamais cet homme trop insouciant, hantise des gens sérieux. Sa question le surpris tellement qu’il en fut perturbé. Mais Halbarad recouvra ses esprits et croisa les bras sur sa poitrine, faisant quelques pas pensivement. « Permettez-moi, mon Oncle, de vous dire que vos deux situations ne sont pas comparables. » Il n’y avait aucune animosité dans sa voix, mais cela trahissait légèrement son empressement d’en finir avec cette discussion. Après tout, Bartholomey n’avait pas à poser de questions : quand le Roi ordonnait, on obéissait. « Vous êtes un homme, elle est une femme. Vous comme moi savons qu’une fille de seize ans a peu de chances de ne pas faire de mauvaises rencontres en Kahanor. » Il se tut quelques instants, pensant de nouveau à ce qu’elle avait failli subir trois ans plus tôt. Secoué d’un nouveau frisson, le jeune Roi reprit : « Avez-vous donc oublié ce qu’il lui est arrivé il y a trois ans de cela ? » Ou peut-être ne l’avait-il jamais su ? Halbarad, lui, ne l’oublierait jamais. Et il ne se le pardonnerait pas. Alors oui, il était de son devoir de prendre soin de sa cadette, mais pas seulement pour lui et ses remords : elle comptait pour beaucoup de gens en ces lieux. Et elle était la Princesse ! Elle ne connaissait rien du monde extérieur et de sa violence, et il valait mieux qu’elle ne le découvre pas de la pire manière qui soit. « De plus, je vous conseille d’assurer vos propres arrières. C’est la famille Hammer tout entière qui est menacée, et pas seulement la Princesse. » La mort de feu Halbarad I n’avait rien de naturel, et la révolte grondait dans les familles Nobles de Kahanor. Chacun voulait la place de Roi, que le jeune homme ne cèderait sous aucun prétexte. Or si leur famille venait à être décimée, que se passerait-il ? Halbarad pensait sincèrement qu’on l’atteindrait à travers ceux qu’il aimait, et la liste était longue ; les Hammer et Tilney étaient une grande famille. Qu’il s’agisse de ses oncles ou de ses cousins, Azrael et Alban, ou même de sa sœur … S’il avait pu, Halbarad les aurait tous fait protéger. Or c’était eux qui le protégeaient. Parce qu’ils étaient courageux et nobles de cœur comme de sang, le jeune homme était fier de son clan. « Je pense que vous n’ignorez pas que depuis la mort de Père, chacun u voit l’opportunité d’accéder au pouvoir. La mort d’Halbarad Premier n’était certainement pas naturelle, et tout laisse présager que ce ne sera pas le dernier à s’éteindre trop tôt. » Une pensée plutôt pessimiste, mais il était terre à terre, et mature. Il savait que ce règne serait loin d’être aussi paisible que celui du Roi précédent et qu’il allait se confronter à bien des désillusions. Mais même si il était préparé au pire concernant la vie de ses proches, Halbarad savait qu’il tomberait de haut si ça venait à arriver.
   
   
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Dernière édition par Halbarad II Hammer le Dim 26 Jan - 22:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyDim 26 Jan - 4:10

Bartholomey baissa un peu la tête voulant être un peu repentant de son comportant un peu trop agressif par le passé. Dire qu'il y a quelque temps de cela il aurait pu le gronder comme il se doit, mais maintenait son neveu le surclasse à peu près tous les niveaux. Notre homme obéira au commandement sans rouspéter davantage. Au pire qu'est-ce qui pouvait arriver? Sa nièce se fait attaquer et il réussit à la défendre. Il s'adressa sur un ton visiblement plus gentil envers elle plus proche du ton léger qu'il utilise d'habitude. Peut-être avait-il été un peu trop suspicieux. En même temps ce qui se passe à Aubétoile est un peu hors de ce qu'il peut voir. Il devra probablement passer quelques jours de plus en ville. Quoique tant qu'il n'aura pas la satisfaction du roi, il serait d'amener son épouse à ses appartements. Ultear allait lui manquer.

- Si vous le dites, je vais donc éviter de passer du temps à observer, Mademoiselle Stormrage. Pour ce qui est de devenir opposant. Croyez-moi, je suis fidèle comme un chien. Je suppose que ce n'était peut-être pas la meilleure métaphore. Excusez-moi, mon roi.

C'était un peu étrange qu'il décide d'annuler une surveillance comme ça, mais son visage resta plutôt neutre devant tout cela, moins de boulot pour lui. Il se doute que de voir tout ce beau monde prendra quand même beaucoup de temps. Peut-être devrait-il davantage se préoccuper de la situation avec Euphemia? C'est vrai que si certaines crapules vont habituellement traiter un homme du sexe masculin avec un certain respect qu'ils n'utiliseront pas pour une femme. Il faut dire qu'il risque d'assumer qu'elle est une prostituée, ce qu'il ne laisserait pas arriver peu importe ce qui arrive. Même s'il est un peu plus indulgent que celle-ci, il est quand même protecteur, la seule différence c'est qu'il fait confiance à sa nièce, contrairement au roi. Toutefois, avec tout ce qui est arrivé avec son père, il peut comprendre que le garçon soit suspicieux de ce genre de chose.

- Il y a-t-il le moindre indice ou preuve qui laissent penser qu'il s'agisse d'un meurtre?

Il ne veut pas accuser son neveu de paranoïa, mais disons qu'il pense qu'un peu de calme, serait mieux. Ce genre de peur, amène les souverains à s'en prendre à leur population et à leur entourage. En tout cas, s'il y a vraiment un meurtrier il espère. Barth veut tout simplement qu'Halbbrard pense juste un tout petit peu à ce genre de chose. Il est tellement facile de penser des complots et des conspirations. Notre petit bonhomme cherche des coupables. Hypothétiquement s'il y a le moindre incident mixé avec le stress de ses responsabilités. Ce genre de chose peut rendre aisément les souverains complètement dérangés. Il sait quand même que son neveu est une bonne personne. Il ne peut pas si facilement l'imaginer comme un tyran. Peut-être qu'il s'inquiète un peu trop, c'était quand même son neveu et il ne l'a jamais vu faire de mal à une mouche. En même temps, il en sait pas trop quoi penser présentement, il n'est qu'un fou.

- Je crois malgré tout que tu as potentiellement raison, il faut garder nos yeux et nos oreilles ouverts et je m'assurais de suivre votre volonté.

Il soupira un peu. Bart se demanda si des forces inconnues pouvaient s'en prendre à sa famille. Il se demanda assez ironiquement s'il était sur la liste de qui ce soit. Peu importe, il sait que son devoir est envers les hammer et personnels d'autre. Qui sait peut-être pourrait-il voir quelque chose d'intéressant dans toute cette histoire.
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ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyLun 27 Jan - 3:05

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« Si vous le dites, je vais donc éviter de passer du temps à observer, Mademoiselle Stormrage. Pour ce qui est de devenir opposant. Croyez-moi, je suis fidèle comme un chien. Je suppose que ce n'était peut-être pas la meilleure métaphore. Excusez-moi, mon roi. » Halbarad acquiesça, se détendant quelque peu. « Je vous en prie. » répondit-il simplement, signifiant ainsi que c’était oublié. Quoi qu’avait-il le droit d’oublier ? Le Mal était partout quand il s’agissait d’accéder au pouvoir, il finirait par le comprendre tôt ou tard. Il ne devait cesser d’observer, partout, tout le monde. Lui plus que n’importe qui se devait d’être vigilant. « Il y a-t-il le moindre indice ou preuve qui laissent penser qu'il s'agisse d'un meurtre ? » Le Roi se mordit la lèvre et passa sa main dans ses cheveux brun, oubliant un peu trop souvent que sa couronne ne tenait qu’à un cheveu, et c’était le cas de le dire. S’il avait pu, il se serait volontiers passé de cet apparat qui ne faisait pas de lui un Roi meilleur une fois portée. Mais l’éthique voulait qu’il ait cet objet sur la tête, aussi devait-il arrêter de passer sa main dans ses cheveux. Être Roi, c’était faire des sacrifices. « En réalité, non. » Se remémorer ces souvenirs, c’était douloureux. Le cœur lourd, Halbaras soupira. Cherchait-il simplement un coupable à son malheur, ou son Père avait-il bien été tué comme chacun le pensait ? Le jeune homme voulait savoir, ça le rongeait de l’intérieur. Et le jour où il découvrirait qu’il avait raison, qu’Halbarad Premier avait bien été poussé à la mort, il se vengerait de l’assassin de son père de ses propres mains. « Mais Père était au meilleur de sa forme juste avant d’entrer dans ses appartements, les gardes l’ont certifié. Il s’est éteint comme ça, sans aucune raison apparente, à l’aube de prendre de grandes décisions pour le royaume. » Le jeune homme fit quelques pas en rond et continua : « Tout le monde sait que la soif de pouvoir pousse à faire des choses monstrueuses, et je ne doute pas un instant que la personne qui a causé … Tout ça, soit encore au château. C’est pourquoi nous devons être vigilants en permanence. Je n’accuse personne en particulier, ni même tout le monde, mais mieux vaut rester sur ses gardes tant que l’on n’en sait pas plus, vous comprenez. » Bartholomey ne fit que confirmer ce que dit Halbarad en concluant : « Je crois malgré tout que vous avez potentiellement raison, il faut garder nos yeux et nos oreilles ouverts et je m'assurais de suivre votre volonté. » Le Roi sourit et hocha la tête. « Bien. » répondit-il.

Sourire pour cacher sa peur, pour cacher sa douleur. Penser à son père lui donnait chaque fois la sensation de se prendre une épée dans le cœur. Il se revoyait enroulé dans ses draps de soie, à se retenir d’hurler sa peine. Recroquevillé sur lui-même, il maudissait le monde entier et aurait tué n’importe qui sous peu qu’on lui dise qu’il s’agissait de l’assassin de son père. Il avait parcouru énormément de chemin en peu de temps, s’en étonnant lui-même. Ce petit garçon qui pleurait la mort de son héros dans son lit n’était plus ; il était Roi à présent, à se tenir droit et à faire semblant de ne plus en souffrir. Seules les rares personnes à le connaître suffisamment savaient qu’Halbarad était encore meurtri par le chagrin, bien qu’il se soit montré extrêmement courageux. « Bon, et si je vous accompagnais à vos appartements ? Vous pourriez ainsi vous reposer avant le dîner de ce soir. Vous avez fait un long voyage et vous avez certainement envie de vous rafraîchir un peu. » Le jeune homme fit un signe de la main pour désigner le couloir. Il ne comptait pas courir, tous deux pouvaient tout à fait prendre leur temps. « Je m’excuse pour cette question mon Oncle mais, que pensez-vous de la magie ? La craigniez-vous ? » Halbarad se retourna une seconde vers les gardes qui les suivaient. L’ombre d’un sourire était dessiné sur les lèvres de l’un d’eux, ce qui fit sourire plus encore le jeune Roi. Les pauvres devaient en avoir assez de l’entendre poser toujours la même question. Mais si Halbarad la posait à tout le monde, c’était parce qu’il voulait un panel étendu de réponses. Ils croisèrent bon nombre de serviteurs, de gardes et de jeunes filles qui gloussèrent en les observant. Le garçon ne savait pas si il trouvait ça amusant ou agaçant ; sans doute les deux. « Comment avez-vous su que votre épouse vous plaisait vraiment ? » Voilà une bonne question. Aurore lui plaisait-elle vraiment ? Halbarad en était convaincu, mais tout cela était encore trop flou dans son esprit et dans son cœur pour qu’il arrive à mettre des mots dessus par lui-même. Il n’y a avait pas beaucoup de monde avec qui il pouvait parler de ça : Cellie et Euphemia détestaient Aurore, il n’allait pas raconter ça à sa Mère et ce n’était plus la peine d’en faire part à Màebh après ce qu’il était arrivé. En fait, Halbarad avait réellement peu de monde à qui se confier en ce qui concernait sa vie personnelle. Devenir Roi, c’était faire plus de sacrifices qu’une simple couronne qui glissait de sa tête quand on passait une main dans ses cheveux. C’était accepter d’être entouré mais d’être seul quand même, bien plus seul que n’importe qui.

   
   
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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyMar 28 Jan - 1:24

Bartholomey était assez satisfait (autant de lui-même que de son neveu) qu'Halbarad admette qu'il n'avait pas la moindre preuve de quoi que ce soit. Au moins, il montrait qu'il avait une certaine rationalité devant la question du destin de son père. Il ne sait pas trop si c'est plus sage pour le roi de laisser tomber ou de continuer de regarder dans cette question. Même s'il crie probablement beaucoup moins au complot que le reste de la famille royale, il doit admettre qu'il s'agit quand même d'un évènement qui perturbe tout le royaume. Autant secouer un peu l'arbre, voir ce qu'il en tombe. Si Halbarad continue de s'obstiner même si après qu'il soit clair qu'il ne s’agissait de rien du tout, il n'aurait qu'à lui dire d'abandonner. D'ailleurs pour l'instant son neveu n'est que suspicieux, il n'accuse personne et aucune tête n'est tombée.

- Le corps humain est une créature mystérieuse, la mort encore plus. Seuls ceux qui se suicide savent quand la mort les emporte, autant être certains des causes. Alors, l'investigation n'est probablement pas une mauvaise option. Je vous demande juste de faire attention si vous pensez avoir trouvé un coupable. Il ne faut pas agir avec hâte. Votre cœur peut demander une vengeance rapide, mais ce genre de sentiment aveugle facilement. La tête d'une personne innocente ne repoussera pas après qu'on l'a tranché par accident.

Il se sent un peu un besoin de dire faire ce genre de moral à son neveu parce qu'il sent que le reste de la famille royale d'Aubétoile est un peu aussi écorché que le jeune homme et donc eut aussi demande un coupable à l'échafaud. Bart se dit juste qu'il faut qu'au moins membre de la famille Hammer soit la voix de la raison et de la prudence dans cette affaire. Il espère tout simplement qu'il n'a pas l'air de trop s'incriminer. En tout cas, il aurait l'air vraiment bête si le roi a vraiment été assassiné. L'acte semble être tellement aléatoire qu'il peut difficilement le croire.

- Si ça vous dit, je n'ai rien contre.

Bien sûr il a sa résidence à Aubétoile, mais au moins rester sur les terrains du château lui permettra de faire ses missions d'observation des dames de la royauté. En plus, les appartements du palais sont bien plus chaud que son petit chez soi. Même s'Il vie souvent là, il est aussi attaché à ce lieu qu'au palais. Sa maison est à Ultear.

Bartholomey est un peu surpris qu'il amène le sujet de la magie. Ce n'est pas vraiment la question qui tue, mais c'est vraiment la dernière personne à qui on demanderait quelque chose sur la magie. Il leva un peu les épaules.

- La magie, la magie...

On dirait qu'il chercha à trouver une bonne réponse.

- Je dirais que la magie et moi, ça fait deux. Je n’ai pas de problème avec les mages loin de là, mais disons que je préfère utiliser mes deux mains et ma tête pour m'occuper de mes problèmes. Le moins de magie je verrais dans ma vie, la plus simple elle sera. Pourquoi vous demandez?

Il était encore un peu confus sur les motivations de son neveu, la seconde question amena encore un peu plus de confusion, mais il était prêt à répondre. Il est probable qu'il demande parce que le roi veut savoir pour sa propre vie maritale. Il y songe un peu, mais finit par répondre.

-Bien déjà en partant j'ai fait le vœu d'aimer que mon épouse, mais il y a eu ce moment. Je suis réveillé un matin et elle me caressait la tête et les cheveux, pendant qu'elle baignait dans la lumière du matin. C’était l'une des moments les plus heureux de ma vie. Je dirais qu'on sait qu'on aime vraiment quelqu'un quand elle égaie le moment le plus simple.

Bart sourit un peu, satisfait de sa réponse.
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Halbarad II Hammer
Halbarad II Hammerhalbarad
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 1196
ɤ STATUT DU SANG : un sang aussi pur et royal que le cristal.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : les étendues ensoleillées de cahordie, la contrée et des rois.
ɤ METIER OU FONCTION : jeune roi, marionnette favorite d'un peuple qui attend beaucoup de lui.
ɤ INVENTAIRE : l'épée des hammer accrochée à la ceinture • un poignard caché dans chacune de ses bottes • la couronne sur sa tête et des fourrures sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: Visite de Tonton [Halbarad]   Visite de Tonton [Halbarad] EmptyJeu 30 Jan - 2:54

bartholomey & halbarad hammer
TIME WAITS FOR NO ONE

   

   
« Le corps humain est une créature mystérieuse, la mort encore plus. Seuls ceux qui se suicide savent quand la mort les emporte, autant être certains des causes. Alors, l'investigation n'est probablement pas une mauvaise option. Je vous demande juste de faire attention si vous pensez avoir trouvé un coupable. Il ne faut pas agir avec hâte. Votre cœur peut demander une vengeance rapide, mais ce genre de sentiment aveugle facilement. La tête d'une personne innocente ne repoussera pas après qu'on l'a tranché par accident. » Pour une fois, Halbarad trouva que son oncle faisait preuve de bienveillance et de maturité. Il ne savait que trop bien que ce que disait Bartholomey était entièrement fondé, car il aurait assassiné le premier venu si on lui avait dit qu’il s’agissait du meurtrier de son père. « Vous avez raison, mon Oncle. Se précipiter n’apportera rien de bon. » La dictature par la peur … Quelle mauvaise chose ! Halbarad n’était pas partisan de cette façon d’agir mais comme tout un chacun, il était parfois poussé par des sentiments qui le dépassaient. La perte d’un père était sans doute le pire sentiment qui soit, et le jeune Roi se sentait si impuissant qu’il avait la sensation d’être humilié. « Si ça vous dit, je n'ai rien contre. » répondit Bartholomey quand Halbarad proposa de l’accompagner jusqu’à ses appartements. « C’est avec plaisir. Je dois me rendre aux miens, de toute façon. » Ils marchèrent en silence un moment, suivis par les gardes. « La magie, la magie ... Je dirais que la magie et moi, ça fait deux. Je n’ai pas de problème avec les mages loin de là, mais disons que je préfère utiliser mes deux mains et ma tête pour m'occuper de mes problèmes. Le moins de magie je verrais dans ma vie, la plus simple elle sera. Pourquoi vous demandez ? » Le cas de Bartholomey était sans doute le plus courant : au fond, les gens avaient peur, parce que ça leur était inconnu. Comme la vie, comme la mort, et toutes ces choses auxquelles on ne pouvait pas apporter de réponses. « L’avis de mon peuple est toujours le bienvenu … » commença-t-il. « … Surtout quand il est question de décisions qui le concernent directement. Je vous remercie pour votre réponse. » Bartholomey était troublé par la question d’Halbarad, et ne le fut que plus encore quand son neveu enchaîna sur un sujet qui n’avait rien à voir. Toutefois, le jeune Roi remarqua que la question le désarçonna moins : la passion était davantage dans ses cordes que la Magie. « Bien déjà en partant j'ai fait le vœu de n’aimer que mon épouse, mais il y a eu ce moment. Je me suis réveillé un matin et elle me caressait la tête et les cheveux, pendant qu'elle baignait dans la lumière du matin. C’était l'une des moments les plus heureux de ma vie. Je dirais qu'on sait qu'on aime vraiment quelqu'un quand elle égaie le moment le plus simple. » Le jeune homme hocha la tête, pensant les paroles de Bartholomey qui lui semblaient pleines de sens. Aurore égayait-elle les moments les plus simples de son existence ? En réalité, il ne passait pas assez de temps à ses côtés pour le savoir. « Les femmes causeront la perte des hommes. » répondit-il avec un sourire, alors qu’ils tournaient à l’angle du couloir menant aux appartements royaux.

  La porte de la chambre qu’on avait choisie pour Bartholomey était ouverte. Le jeune Roi entra, suivi de son oncle. Les gardes restèrent à la porte pour ne point troubler l’intimité des membres de la famille royale, ainsi que le travail minutieux des caméristes qui s’affairaient à faire des appartements un endroit qu’on n’avait plus envie de quitter une fois savourés. Les tissus les plus nobles de Kahanor recouvraient les lits à baldaquin. Au fond de la pièce, une cheminée de pierre réchauffait les nuits troublées et plus fraîches, encadrées par deux fauteuils de velours rouge, couleur et matière réservées aux Hammer. Des tentures représentant le blason de leur famille pendaient fièrement du plafond. Ici et là, des meubles de bois riche, une cruche avec de l’eau pour se rincer les mains et le visage faite dans la porcelaine de Tameriel. Les appartements royaux étaient tels qu’on les décrivait dans les légendes, mais ceux d’Halbarad n’avaient même rien à envier à ceux dans lesquels allait loger Bartholomey ou n’importe quel autre noble résidant au château. Il avait à sa disposition bien plus de trésors d’une valeur inestimable qu’il était fier de posséder. Les deux jeunes femmes chargées de la chambre cessèrent leur activité, achevée, et restèrent sagement près de la porte en attendant les ordres. « Cela vous  conviendra-t-il mon Oncle ? » Il se retourna vers les caméristes. « Veillez à ce qu’il ne manque de rien. Si il a besoin de quoi que ce soit, apportez-lui. » Elles firent une révérence. « Bien Majesté. » Et puis elles quittèrent la pièce. Halbarad se tourna de nouveau vers l’homme et joua avec le pommeau de l’épée attachée à sa ceinture, pensivement. « Nous nous verrons donc au dîner et reprendront notre conversation là où nous l’avons laissée. En attendant, vous êtes ici chez vous. » Il se retira et la porte se referma derrière lui. Le jeune homme acheva de traverser le couloir et tourna à l’angle. On ouvrit sa porte à son passage. Halbarad ordonna à ce qu’on lui fasse couler un bain au cœur des baignoires taillées dans la pierre, fierté de sa famille. Il se prélassa dans l’eau chaude durant ce qui lui sembla être une éternité, yeux clos, profitant du silence qui s’offrait à lui et du bien-être que procurait un tel moment de détente. Parfois, Halbarad avait la sensation d’être un vieil homme qui avait besoin de temps pour se retrouver, sensation tout à fait désagréable. Il laissa courir ses doigts sur la surface de l’eau, amusé par le clapotis qui lui rappelait les longues heures de jeu ici, lorsqu’il était enfant.

(je te propose donc de faire un petit saut dans le temps ... passer directement à l'heure du dîner ou ils se retrouvent, par exemple ! )  
   
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