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 — Two lost souls ∞ Alaric.

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Avalon Scalesinger
Avalon Scalesingerjusticeadmf
ɤ REGISTRATION : 18/11/2013
ɤ PARCHEMINS : 1500
ɤ STATUT DU SANG : Noble ɤ Avalon est née dans une famille noble, les Scalesinger. C'est une des familles bannerets des Dummers. Ils sont surtout connus pour la beauté de leurs arcs.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Avalon est née à Blancherive dans la contrée de Sermar. Néanmoins, elle a quitté sa demeure à l'âge de huit ans. Elle n'en a donc que peu de souvenirs.
ɤ METIER OU FONCTION : Avalon se fait passer pour un homme ɤ Templier depuis cinq années au cercle des Mages.
ɤ INVENTAIRE : ɤɤɤ

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MessageSujet: — Two lost souls ∞ Alaric.   — Two lost souls ∞ Alaric. EmptyLun 16 Déc - 13:16


 Alaric & Avalon


Two lost souls.

« Cassidia, vous ne pouvez décemment pas supporter sa décision. Ce n’est qu’une enfant.» Les paroles étaient douces mais le ton était grave. Comment Père pouvait rester si calme après tout ce qui venait de se passer ? Le décès de son petit garçon, la décision de sa jumelle, la folie à peine dissimulée de son épouse. Comment arrivait-il à ne pas perdre pieds ? À ne pas, lui aussi, se laisser sombrer dans la folie sans même avoir l’envie d’en réchapper ? « Hughues, Avalon la vengera. Il vengera notre famille. Ce sentiment ne pourra que m’aider à vivre. Et vous aussi, réfléchis-y.» Ces mots heurtent mon petit cœur d’enfant bien plus que je ne le voudrais. Pourquoi Mère ne m’appelle-t-elle plus Anna-Lily ? Ce prénom si doux et si mélodieux écorcherait-il ses douces lèvres ? Ses douces lèvres qui à présent ne rient plus, ne sourient plus. Si ma décision de venger l’honneur et le bonheur de ma famille lui rendait le sourire, alors j’en serai heureuse. « Cessez de l’appeler ainsi Cassidia. C’est Avalon, notre fils, qui est décédé. Anna-Lilya est en vie, en chair et en os ! Voulez-vous réellement la laisser quitter notre foyer pour un monde cruel et masculin ? Imaginez cette petite fille avec une épée, une armure bien plus lourde que son poids.» J’entends dans le ton de mon père une certaine inquiétude.  Il a peur que je ne parvienne pas à me faire passer pour un garçon, que les entraînements aient raison de ma vie. Il ne sait plus lui, non il ne sait pas. Depuis que mon double est parti, la colère que j’ai s’est transformée en force. Cette rage qui assaille mon cœur un peu plus chaque jour décuple mes muscles, décuple ma détermination. S’il perdait une partie de son cœur, une partie de son âme, alors il saurait. Pourrais-je lui expliquer les raisons de ma décision ? Assurément pas. Qui pour me comprendre ? « Ne voyez-vous pas Cassidia que notre fille...» Un bruit de chaise grinçant me sort de ma torpeur. Je me lève le plus rapidement possible, voulant m’échapper de derrière la porte. Si père et mère savaient que j’écoutais derrière, jamais ils ne parleraient avec tant de liberté. « Cessez Hughues ! » C’est Mère qui a dû se lever pour regarder Père dans les yeux. Lorsqu’elle veut mettre un terme à une conversation douloureuse ou inutile, elle fixe son autre interlocuteur dans les yeux. Ce dernier ne peut échapper son regard froid, dur et sévère. Il ne peut y échapper. Malgré des années de mariage, Père n’a pas encore trouvé la solution. Comment moi, petit enfant de huit printemps, pourrais-je l’avoir ? « Bien Cassidia, puisque tel est votre souhait... Perdons un autre enfant.» Ces mots claquent dans le silence de la nuit, et heurtent mon esprit. En ayant pris cette décision, j’ai également fait le choix de quitter ma douce et paisible vie. Mais que valent les commodités de vie face au chagrin et à la haine dévorante ? Tout ça ne vaut rien. Seul l’honneur de mon frère parti m’importe. Alors soit. Je perdrais ma famille. La force des mots de père m’ont quelque peu laissée interdite. Mes petits pieds semblent ancrés dans le sol alors que j’entends de lourds pas arriver vers moi. Quelles sont ses larmes qui coulent le long de mes joues ? Je ne veux pas pleurer. Pleurer est signe de lâcheté. Avalon n’est pas lâche. « Anna-Lilya...» Je lève mes petits yeux vers mon père. Il referme tout doucement la porte pour ne pas affoler père. Les traits de son visage sont crispés. En suis-je la raison ? Je voudrais m’excuser de lui causer tant de soucis mais je ne peux pas accéder à sa requête. Je ne peux pas rester ici. Pas alors qu’il n’est plus. « Anna-Lilya, êtes-vous sûre de vous mon enfant ? » Il s’est accroupi face à moi. Il n’a jamais été aussi proche, n’a jamais fait preuve d’autant de proximité. Est-ce la pensée de me perdre définitivement qui le fait agir ainsi ? Sans aucun doute. Je pose mes petites mains tremblantes sur ses épaules. Elles sont si fortes et si puissantes. Dîtes Père, aurais-je un jour votre force ? « Oui Père. Mère a raison... Avalon doit être vengé. Je ne peux vivre sans lui alors je vivrais par lui.» Le regard de mon père se fait un peu plus introspectif. Finira-t-il par comprendre ma décision ? Par me pardonner ? Oui, le pardon. Me pardonner d’avoir quitté ma famille en deuil, ma mère folle de chagrin, mes frères qui ne rient plus aussi souvent... Je suis navrée Père de vous quitter mais je fais ça pour le bien de mère. Vous le savez, elle ne pourra vivre sans s’accrocher à ce sentiment de vengeance. Et je ne le peux. Père me colle soudainement contre son torse. J’entends son cœur battre au même rythme que le mien. J’ai encore envie de pleurer. Son odeur, la texture de sa peau. Je ne veux rien oublier Père. Vous allez tant me manquer.

ͼҨͽ

Mes yeux se perdent sur le flot de la grande Line. J’ai l’impression d’être au bout des terres de Kahanor, l’impression que si je fais un pas de plus, je me retrouve dans l’infini. Je n’ai pas ressenti une telle sensation depuis bien longtemps. Celle d’être libre, d’être seule et apaisée. La solitude me manque. Ce n’est pas celle de n’avoir ni compagnon ni ami qui me manque. Non, c’est la solitude que l’on a avec soi-même. Celle où l’on peut être soi sans faire attention aux regards des autres. À la tour, j’ai l’horrible impression d’être constamment épiée. D’être celle que l’on regarde du coin de l’œil en marmonnant quelques noms d’oiseaux à son camarade de gauche. Me fais-je des idées ? Sans doute. J’ai montré à de biens diverses occasions que j’étais un Templier à part entière. Personne à la Tour ne peut me retirer ma force et ma détermination. Alors quelle est cette solitude qui englobe mon cœur et mon âme ? Je ne sais pas... Mais ce vent qui parcourt mes cheveux m’apaise. Oh j’aime tant cette froideur, ce vent claquant sur mes joues. Elles sont rosées, tant mieux. Mon teint pâle presque blafard me donne l’air maladif. Mes yeux se perdent encore dans la beauté du paysage qui s’offre à moi. Le temps est si clair que je parviens à discerner les côtes de Yelderhil. Cette île est libre. Liberté. Que signifie réellement ce mot pour les habitants de cette contrée ? La liberté de vivre, d’aimer ? Mais à quel prix ont-ils eu cette liberté ? Je ne suis pas libre, mais je ne vis pas si mal. Derrière mon dos, au loin, je pourrais voir Blancherive. Blancherive... Mais je ne me retourne pas. Les mots de Père sont encore ancrés dans mon esprit comme s’ils avaient été gravés là à jamais. Perdons un autre enfant. Est-ce votre sentiment actuel ? Êtes-vous même encore en vie Père ? J’ai coupé les ponts, tout lien avec vous. Comment aurait-il pu en être autrement ? Vous revoir une fois par an m’aurait causé bien trop de mal. Aurais-je trouvé la force de retourner à Alcahar ? Rien n’est moins sûr. Comme aujourd’hui, j’ai décidé de m’éloigner un peu des Mages et des Templiers. Personne pour me dire où je dois aller, alors j’en ai profité pour m’éclipser. Loin de cette île où nous sommes enfermés. J’ai fait ce choix, mais s’il était à refaire, mettrais-je de nouveau ma vie entre parenthèses ? Des bruits derrière moi me sortent de mes pensées. Je me retourne, la main sur l’arc serré autour de ma taille. Mes longs cheveux blonds coulent le long de mon dos, le vent les rendant très indisciplinés. Ma robe est assez fluide et surtout très peu épaisse. Mais je n’ai pas froid. « Qui êtes-vous donc ? » Qui pour traîner ainsi sur les ruines de Hurlenfer ? Cet endroit est réputé maudit. À bien des égards, il me semble que ce ne soient pas que des inepties. Je descends quelque peu du rebord des ruines, ne laissant pas à l’intrus le plaisir de me pousser et de me faire passer par-dessus bord. « Il n’est pas recommandé de se promener ainsi seul et sans escorte. Montrez-vous, il me semble que nous ayons passé l’âge de jouer à cache-cache.» Seul le bruit des pierres qui roulent sous les pas se fait entendre. Ma poigne se crispe un peu plus sur mon arc. Allez, viens à moi mon beau... N’aie donc point peur.
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https://tales-of-k.forumactif.org
Alaric Dar'nrustler
Alaric Dar'nrustleralaric
ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 577
ɤ STATUT DU SANG : fils d'un soldat et d'une éleveuse de bétail
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Cahoridie
ɤ METIER OU FONCTION : vagabond, voleur du dimanche et pilier de taverne
ɤ INVENTAIRE : ɤ une épée usée
ɤ une armure mailles
ɤ une fourchette


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MessageSujet: Re: — Two lost souls ∞ Alaric.   — Two lost souls ∞ Alaric. EmptySam 21 Déc - 23:54

"Tu veux que j'te dise vieux, moi j'la trouve quand même un peu bizarre cette fille". Le nez en l'air, il réajusta le sac de cuir à moitié vide sur son épaule, traînant les pieds sur le sol rocailleux et escarpé de la côte. Devant eux, les vieilles ruines d'Hurlenfer se découpaient sur le ciel lourd, gris et nuageux d'où les rayons du soleil peinaient à filtrer. Un endroit des plus chaleureux à en croire les légendes, mais Alaric n'était pas du genre à se dégonfler pour quelques racontars à propos d'un petit meurtre en famille. Une malédiction ? très bien, que la veuve fantôme ridée hantant ces lieux le condamne à la mauvaise fortune pour le reste de ses jours, ça n'allait pas vraiment changer grand chose à son quotidien. Et puis au fond, mieux valait avoir de la malchance que rien du tout, non ? on se console comme on peut. "Je sais pas... j'trouvais que y'avait un truc qui tournait pas rond, pas toi ? - waf", un sourire étira le coin de ses lèvres alors qu'il leva les yeux au ciel dans un rire. "Ooooh toi ! tu dis ça parce qu'elle t'as tapé dans l’œil, la renarde."

Ça leur avait pris deux longs jours de marche mais ils étaient enfin arrivés. L'énorme bâtisse en pierres sombres, salie par le temps, se dressait fièrement devant eux, les surplombant de toute sa hauteur. Ils baignaient dans son ombre, inquiétante, le ciel presque entièrement masqué par sa silhouette. Beaucoup y aurait sans doute vu les prémices d'un mauvais présage, mais Alaric se contenta d'hausser les épaules, cherchant du regard un endroit où il pourrait se faufiler. Il n'était pas certain de trouver quoi que ce soit ici, mais voler les morts était un moins gros risque à prendre que de s'attaquer aux vivants. S'il voulait rembourser sa dette envers Raina, car oui, il y était bien décidé, il allait devoir éviter les geôles un petit moment. "Ça me déplairait pas d'habiter un truc pareil !", baissant la tête, il s'infiltra à l'intérieur de la forteresse par un vieux trou creusé dans la pierre usée sur l'un des flans du château. "Bon rappelle toi, on prend tout ce qui brille", fit-il vers son comparse à quatre pattes qui, pour seule réponse, regarda dans sa direction, la langue pendue par la fatigue et la soif. Les fouilles pouvaient enfin commencer. C'était cependant sans compter cette fourchette placée sournoisement là, sur le sol, qui vint se planter dans la semelle de sa chaussure, le faisant sursauter. Heurtant le mur derrière lui, il persifla de douleur, une main plaqué sur son crâne. "Ça commence bien tiens." Maudit j'vous dis.

Une coupe, un morceau de tapisserie et une fourchette. Un bien maigre butin que voilà. "Comment j'pouvais savoir que tout le monde viendrait piller un château hanté" baragouina-t-il en réponse au regarde consterné de son ami qui bailla pour signifier sa fatigue et son mécontentement. Deux jours de marche pour trois babioles qu'il aurait pu récupérer dans n'importe quelle poubelle de marché de Tamarang. La coupe avait quand même l'air pas si mal, peut-être arriverait-il à en avoir une ou deux pièce d'argent en négociant bien. Peut-être serait-ce suffisant ne serait-ce que pour calmer les pulsions meurtrière de Raina qui allait sûrement l'étriper à son retour. Il avait filé à l'anglaise, elle ne l'aurait sans doute jamais laissé partir autrement, pas sans avoir remboursé sa dette en tout cas. Étrangement il s'était décidé à la rembourser plutôt que de simplement s'enfuir, sans vraiment savoir pourquoi tout d'un coup ses manière de roublard lui faisaient défaut. Quoi qu'il en soit, elle avait l'air un peu trop à cheval sur des principes pas vraiment compatible avec sa manière de faire. Gagner de l'argent d'accord, mais comment, en travaillant ? alors là plutôt mourir.

"On pourrait attraper quelque chose au fleuve Serpentine pour revendre au marché ?" frappant du pied un petit cailloux au sol, une moue sur les lèvres, il soupira bruyamment. La forteresse dans le dos, Ste'k le devançait de quelques mètres alors qu'ils s'éloignaient tout deux de cet endroit maudit, cherchant quel endroit pourrait être la cible idéale de leur prochain maraudage. "Ouais non oublie je sais pas pêcher de toute manière". Un jappement lui fit lever les yeux vers son compagnons qui, en alerte, s'était figé le regard braqué sur un point fixe au loin. Une silhouette, là bas, quelques mètres en contrebas. "Oh shit, quelqu'un !" souffla-t-il en attrapant Ste'k par le collier pour le tirer avec lui. Réaction primaire d'Alaric, individu de classe pleutre niveau 1 : "dissimulation derrière un rocher".

Mais qui pouvait bien se promener dans un endroit pareil ? A part lui bien entendu. Une femme à en juger la voix qui venait de s'élever. Mais qu'est-ce qu'une donzelle pouvait bien faire en ces recoins maudits enfin ?! Bon... il était grillé de toute manière, autant y aller avant qu'elle ne décide de venir d'elle-même. "Pierre papier ciseau ? c'lui qui perd y va." murmura-t-il à l'intention de son comparses qui bailla à nouveau. "Roooh d'accord je m'y colle". Grommelant, il jeta un coup d'oeil succinct à la besace accrochée a sa main qu'il fourra discrètement derrière un rocher pour la dissimuler. Il venait tout juste de sortir de taule, c'était pas pour se faire gauler à nouveau pour trois bricoles trouvées dans des ruines poussiéreuses.

Emergeant de sa maigre cachette, c'est face à une jeune femme la main sur son arc qu'il se retrouva. Damn' mais pourquoi les donzelles qu'il croisait ces derniers temps se baladaient toutes avec ces choses là ? La rouquine puis maintenant elle, il allait finir par s'en prendre une dans la fesse à ce train là. "Wow wow... du calme ma belle, pas besoin de s'affoler", dit-il en s'avançant vers elle d'un air penaud, les paumes des mains levées à hauteur de ses épaules en signe de bonne foi. "Je pourrais t'dire la même chose, hé. T'as pas l'air bien escortée non plus à ce que je vois." Plissant le nez dans un sourire adressé à sa charmante compagne, le vent froid et humide vint mordre sa peau, transformant sa mimique en grimace. Prenant le temps de la détailler un peu, il la lorgna de bas en haut d'un coup d’œil pas très discret. Pas très sexy la demoiselle, elle avait plutôt l'air d'un gaillard dans une jolie robe. "Je m'suis perdu", avoua-t-il l'air le plus sincère du monde. Avec un peu de chance, il arriverait à la convaincre sans trop de mal. "Et toi ? parce que c'est pas vraiment le genre d'endroit où une lady doit traîner, rapport à la malédiction tout-ça...". Émergeant du rocher comme si de rien n'était, sans doute alerté par l'absence un peu trop longue de son copain, Ste'k vint galoper jusqu'à lui, s'arrêtant à ses pieds. "On avait dit que tu te pointais pas tant qu'j'étais pas sûr et certain qu'elle veuille pas nous abattre, t'écoute rien", bougonna-t-il vers lui, revenant ensuite vers la jeune femme. "Jm'appelle Al', et toi donc ?"


Dernière édition par Alaric Dar'nrustler le Mer 15 Jan - 11:40, édité 1 fois
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Avalon Scalesinger
Avalon Scalesingerjusticeadmf
ɤ REGISTRATION : 18/11/2013
ɤ PARCHEMINS : 1500
ɤ STATUT DU SANG : Noble ɤ Avalon est née dans une famille noble, les Scalesinger. C'est une des familles bannerets des Dummers. Ils sont surtout connus pour la beauté de leurs arcs.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Avalon est née à Blancherive dans la contrée de Sermar. Néanmoins, elle a quitté sa demeure à l'âge de huit ans. Elle n'en a donc que peu de souvenirs.
ɤ METIER OU FONCTION : Avalon se fait passer pour un homme ɤ Templier depuis cinq années au cercle des Mages.
ɤ INVENTAIRE : ɤɤɤ

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MessageSujet: Re: — Two lost souls ∞ Alaric.   — Two lost souls ∞ Alaric. EmptyJeu 9 Jan - 13:04


 Alaric & Avalon


Two lost souls.

Le vent s’engouffre dans mes cheveux, les faisant glisser sur mon visage. J’arrive tout de même à deviner l’endroit où se cachent les deux individus. Le bruit qu’ils font est digne d’un troupeau de taureaux en Yelderhil. J’entends leurs voix s’élever dans les ruines d’Hurlenfer. N’ont-ils donc pas conscience que l’écho règne entre ces vieilles pierres ? Pathétique. Néanmoins, mon emprise se resserre sur mon arc et mes flèches. Ce n’est pas parce qu’ils ont l’air de deux idiots du village qu’ils ne seront pas danger. Je tends un peu plus l’oreille. La formation de Templier que j’ai reçue depuis mon plus jeune âge m’a appris à aiguiser mon ouïe et à pouvoir distinguer n’importe quel bruit. Pour le moment, je n’entends que des respirations saccadées et épuisées. Depuis quand cherchent-ils en ces lieux quelques pièces d’or et de vaisselles en argent à se mettre dans la besace ? Ces deux crétins n’ont pas réfléchi au fait que ces ruines sont désormais vides de tout trésor. Depuis le temps qu’elles sont abandonnées, pensaient-ils réellement que les rôdeurs et autres personnes de mauvaise vie n’avaient pas tout pillé ? Peu de personnes s’aventurent ici, par peur du la légende que l’on raconte. Foutaises. Qui peut penser que le bruit aigu et perçant que l’on entend est en fait un cri de femme désespérée ? Certainement pas moi. Durant mon enfance, je n’ai pas été bercée par des contes de princesses et de méchants. J’ai été bercée par le bruit de deux lames de fer s’entrechoquant ou d’histoires racontent les valeurs combats des défunts mages. Alors croire à de telles sornettes ? Certainement pas. Et les deux couards qui jouent à... pierre, papier, ciseau ? Je les entends se battre pour savoir qui va venir m’affronter. Plus le temps, moins j’ai d’appréhensions face à la puissance et à la force de mon futur interlocuteur. Quel bon chevalier qui se respecte oserait jouer à un tel jeu ? Je lève les yeux vers le ciel en signe de profond désespoir. Pourquoi, pour une seule fois, ne puis-je pas être tranquille ? Les yeux levés vers le ciel, je m’aperçois que le temps est en train de se couvrir. Les nuages deviennent menaçants, et la pluie ne devraient pas tarder à s’abattre sur nous. Allez, venez. Que vous soyez deux m’est égal. Qu’on en finisse. Je baisse de nouveau la tête et mes yeux s’ancrent dans le regard d’un homme aux cheveux bruns. Tu t’es enfin décidé bougre ! Il n’a pas l’air effrayé, ni même effrayant à vrai dire. Ses vêtements sont éliminés, et ses cheveux à peine propres mais... soit. Aujourd’hui, ce sera toi. « Wow wow... du calme ma belle, pas besoin de s'affoler.» Ma visage est pris d’une spasme physique lorsque j’entends le nom, ma belle. Pour qui se prend ce couard ? À vrai dire, je n’ai pas l’habitude que l’on m’appelle ainsi. Lorsque l’on s’adresse à moi, c’est plutôt avec le nom Avalon ou encore Templier Scalesinger. Jamais, ma belle. Et je ne voudrais pas que cela devienne une habitude. Je ne suis pas à l’aise dans cette robe que je porte... je ne suis pas à l’aise avec mes cheveux détachés. J’ai une apparence bien trop frivole, alors que je suis habituée à une discipline de fer depuis tant d’années. Je n’apprécie donc pas la frivolité de ces mots, et le ton un peu trop familier du jeune homme qui me fait face. Son air penaud lui donne un air stupide, me voilà bien. « Je pourrais t'dire la même chose, hé. T'as pas l'air bien escortée non plus à ce que je vois.» Un rire amusé passe la barrière de mes lèvres. Aurais-je à tes yeux besoin d’une escorte ? Ne vois-tu pas la force de mes bras, les muscles saillants au niveau des mes mollets ? Ma robe est pourtant assez courte pour que tu les vois. Et, selon toi, j’aurais besoin d’être accompagnée ? Mon brave, tu n’as jamais appris à voir, à regarder plus loin que le bout de ton petit nez. Mes yeux deviennent plus perçants. La flamme d’amusement laisse bien trop rapidement à celle de l’agacement. « Je m'suis perdu...» Oh vraiment ? Qu’en ai-je donc bien à faire ? Et il est rare que les rôdeurs en son genre se perdent ici. C’est un cul-de-sac, personne ne vient ici par hasard. Alors à d’autres mécréant. Mes mains serrent un peu plus le bois de mon arc. Un mot de travers, et tu risquerais de finir embroché. Es-tu prêt à prendre ce risque ? Cela m’étonne guère. Il fait quelques pas vers moi, et je reste immobile. Je suis très proche du bord des ruines, et je n’ai pas envie de passer par dessus bord. Ses pieds heurtent les pierres abîmées par le temps, créant un minuscule éboulement. « Et toi ? parce que c'est pas vraiment le genre d'endroit où une lady doit traîner, rapport à la malédiction tout ça...» Alors ce crétin y croit. Mon regard montre mon profond dédain. Qui peut encore y croire ? Cela fait des années qu’il ne s’est rien passé d’étranges, alors pourquoi continuer à se laisser berner par des racontars de vielle femme ? Tout un coup, un bruit roque arrive vers moi. Je m’apprête à lever mon arc lorsque je vois une petite bête rejoindre le jeune homme en face de moi. « On avait dit que tu te pointais pas tant qu'jétais pas sûr et certain qu'elle veuille pas nous abattre, t'écoutes rien.» Ce n’est pas qu’un crétin... c’est un fou. Il parle à un animal qui se lèche outrageusement le derrière. Je détourne mon regard qui se pose à nouveau sur mon maître. Parmi tous les gens étranges qui parcourent ces terres, il fallait que je tombe sur toi. « J’m'appelle Al', et toi donc ? » Je m’appelle ennuie, et toi crétin. Est-ce vraiment la réponse que tu attends ? À ce stade, c’est bien la seule que je suis prête à te donner.

D’un geste lascif, j’enlève les cheveux qui me cachent la vue. Le vent est de plus en plus fort. Un orage ne devrait pas tarder à arriver, et je préfèrerai être au sec avant. Mon regard parcourt un peu plus le jeune homme présent en face de moi. Il n’est ni beau ni laid, il est... un rôdeur. Que voulez-vous dire d’autres ? Mes muscles se relâchent un petit peu. Je n’ai pas totalement baissé ma garde, mais aucune menace ne peut venir d’un être tel que lui. « Vous parlez à votre chien maintenant ? Après avoir... ne me dîtes-pas que c’est avec lui que vous jouez à pierre papier ciseau ? » Mon regard étonné et passablement circonspect ne peut le tromper sur ce que je ressens. La folie attaque donc n’importe qui. Même les personnes paraissaient saines d’esprit. « Il me semble peu probable que vous vous soyez perdus en ces lieux. La première bourgade n’est pas si loin... Mais ne comptez-pas faire fortune ici. Les derniers rôdeurs ayant trouvé un petit trésor sont aujourd’hui morts et enterrés. Mais ce que j’en dis...» Si ce jeune Al’ pouvait rebrousser chemin, j’en serai ravie. J’ai réellement besoin de me retrouver seule. La pression constante à la tour ne me laisse aucune minute de répit. Toujours obligée d’être sur le qui-vive, attendre la prochaine sortie pour chasser un mage... tout ça me fatigue. Je suis lassée de cette vie répétitive. Mais puis-je y échapper ? Je ne crois pas. J’ai fait ce choix lorsque j’avais à peine huit printemps. Il faut que je m’y tienne. Une Scalesinger ne tourne jamais le danger au danger et à l’adversité, elle les affronte. Et bien que ce jeune Al ne soit pas un réel danger, je me dois de l’affronter. « Je m’appelle Avalon... simplement Avalon.» Un prénom assez peu connu. Il n’est ni plaisant ni rebutant... Il est devenu mon prénom. Je ne réponds plus à celui d’Anna-Lilya. Je ne l’ai plus entendu depuis tellement longtemps. Me retournerai-je si l’on me nommait ainsi ? « Contrairement à vous, il semble que je sache où je me trouve. Êtes-vous réellement perdu ? Dans ce cas, je peux vous indiquer les directions. Il y a de nombreux villages aux alentours... pour revendre une coupe, un morceau de tapisserie et une fourchette ? Un bien maigre butin...» Le jeune homme avait laissé sa besace presque grande ouverte. Il n’était pas difficile de voir tout ce qui s’y trouvait dedans. Je n’y ai vu aucune arme tranchante ou dangereuse... Néanmoins, un éclat éblouissant m'aveugle quelques secondes. Il présente au niveau de sa taille une grande épée. Ce n'est donc pas totalement un crétin. « Derrière moi, se trouvent les Terres de Tameriel. Il est préférable d’y aller par la Terre. Les eaux sont bien troublées en ce moment... Sinon à votre gauche, après la mer se trouve... Blancherive. Une bien belle bourgade, croyez-moi.» Je suis plutôt aimable avec ce rôdeur. J’ai nullement besoin d’être agressive puisqu’il n’est pas menacent. Je lui adresse même un minuscule sourire. Presque imperceptible. Je n’ai plus l’habitude de sourire, et encore moins de rire. « Vous devriez rebrousser chemin assez rapidement. Les gardes de Hurlevent viennent souvent patrouiller par ici... Il n’est jamais bon de les croiser.» Je le préviens simplement que les rôdeurs ne sont pas appréciés dans le contrée de Sermar. Ils sont vus comme des malotrus venant des autres contrées de Kahanor. « Et bien... bon vent Al ? » Une forte bourrasque emmêle mes cheveux, et fait voler un peu ma robe. « Vous devriez mieux partir avant que la tempête n’arrive...» Je lui adresse encore un mince sourire. Laissez-moi seule puisque je ne supporte plus aucune compagnie.

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Alaric Dar'nrustler
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ɤ REGISTRATION : 13/12/2013
ɤ PARCHEMINS : 577
ɤ STATUT DU SANG : fils d'un soldat et d'une éleveuse de bétail
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : Cahoridie
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ɤ INVENTAIRE : ɤ une épée usée
ɤ une armure mailles
ɤ une fourchette


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MessageSujet: Re: — Two lost souls ∞ Alaric.   — Two lost souls ∞ Alaric. EmptyMer 29 Jan - 22:22

Pas très loquace la donzelle, se dit-il, évitant de la fixer trop intensément vu la trogne qu'elle lui tirait à chacune des phrases qu'il pouvait sortir. Était-il tombé sur la seule femme de Kahanor qui n'aimait pas se faire appeler par quelques mots doux ? ou bien était-ce un trait commun chez toutes les demoiselles de Sermar ? Il l'ignorait mais son petite manège ne semblait pas bien marcher, pire encore, elle semblait plus qu'agacée par sa compagnie. Tout bien réfléchi, il n'avait rien demandé de son côté non plus, il n'était d'ailleurs pas pas celui ayant cherché cette entrevue; s'il pouvait vite décamper d'ici en évitant de se prendre une flèche dans le séant, il ne s'en porterait que mieux. Jetant un coup d’œil vers la demoiselle, une moue penaude passe brièvement sur ses lèvres d'un simple constat insinué à demi-mots : elle n'avait pas l'air très commode. De toute manière, rien ici ne semblait inviter à passer quelques instants de délices et de bienfaits puisque outre le paysage désolé, le vent semblait se lever lui aussi, accompagné d'un ciel gris, sombre et menaçant. Mieux valait déguerpir de cet endroit avant que les choses ne se gâtent réellement, tant avec cette bonne femme que par la tempête qui se profilait au loin.

Rejoignant au même instant le duo, Ste'k ramena avec lui la besace à moitié pleine du "butin" qu'Al' s'était pourtant efforcé de cacher. Mais quel idiot celui là, songea-t-il en silence alors que, jetant un regard assassin vers son compagnon à poils, il soupira, passant une main sur son visage déconfit. Elle s'attarda quelques instants sur ses lèvres, ne révélant que ses yeux profondément désabusés. Récupérant le sac de cuir souple d'un geste vifs, il la noua à sa ceinture, tâchant vaguement de faire mine de rien. Un combat perdu d'avance, si la donzelle n'avait pas eu la pertinence d'esprit de se rendre compte qu'elle faisait face à un voleur en mousse, c'était le cas à présent. "Vous parlez à votre chien maintenant ?" Nom d'un petit bonhomme, elle le vouvoyait ? vraiment ? enfin pourquoi pas après tout, ça n'était pas vraiment dans les habitude du garçon de faire dans l'éloquence, voilà qui changerait de l'ordinaire. "Après avoir... ne me dîtes-pas que c’est avec lui que vous jouez à pierre papier ciseau ?" les lèvres fendues d'un sourire, il leva un sourcil à l'intention de la demoiselle, haussant les épaules. "Bah pourquoi pas ?" répondit-il le plus naturellement du monde, jetant un regard vers Ste'k à ses pieds dont la fourrure poussiéreuse formait des paquets de poils agglutinés ornés de quelques toiles d'araignées par endroits. Il avait au moins aussi mauvaise allure que son maître. "Il comprend plutôt bien ce qu'on lui dit vous savez!". Comme pour lui donner raison, le principal concerné laissa s'échapper un jappement enjoué, la langue pendant contre ses babines ouvertes, la queue battant d'un rythme endiablé. Maintenant ça tenait lieu du miracle si en plus de "voleur du dimanche" elle ne lui avait pas collé l'étiquette de "fou à lié".

Quand elle lui donna enfin son nom, ne manquant tout de même pas de lui offrir un petit cours de "géographie & histoire des ruines d'Hurlenfer", il répondit en levant les yeux au ciel, les lèvres étirées d'un sourire impatient. Effectivement oui, il avait eu l'occasion de se rendre compte qu'il n'y avait plus rien ici, dommage qu'elle n'ait pas été là pour le prévenir avant qu'il ne décide de faire le trajet pour rien. Une belle perte de temps que tout cela. Refermant  d'un geste vifs la besace toujours pendue à sa hanche quand elle fit l'inventaire de ce qui s'y trouvait, il ne pu retenir cet air quelque peu boudeur qui vint animer son visage. Oui bon d'accord, il avait compris qu'elle avait bien cerné quel genre de brigand de pacotille il pouvait faire. Elle n'avait pas non plus l'air d'avoir gobé cette histoire d'égarement inopiné. Diantre, c'était vraiment pas sa journée !

"La prochaine fois qu'il me vient en tête de faire du tourisme, je vous appellerai avant !" argua-t-il sans pour autant aller dans la mesquinerie, cherchant plutôt à dérider la demoiselle qui avait l'air aussi enjouée qu'une porte de prison. Elle sourit. Pas très visiblement, mais le détail n'échappa pas à Al' qui lui rendit en retour. Au fond elle devait pas être si terrible que ça, pt'être même qu'elle était du genre chaleureuse en cherchant bien, très très bien. "Bah ! les gardes et moi c'est une longue histoire d'amour vous savez. Et vous ? vous allez pas... 'fin... chai pas, m'arrêter ou un truc du genre ?" Elle n'avait pas l'uniforme d'un quelconque garde, et il aurait de toute façon été étonné de croiser une femme parmi eux - à l'exception de la garde des ombres qui n'avait pas l'air de faire de distinction - pourtant il retrouvait en elle cette espèce de solennité des représentants de l'ordre. Il n'aurait pas été étonné de la savoir guerrière dans tous les cas, elle n'avait rien d'une gueuse sortit de sa pile de fumier ou d'une noble engoncée dans son corsage trop serré. "Vous vous êtes quoi au juste ? un genre de justicière qui parcours le continent pour prévenir les marauds égarés ?"

Remis dans son contexte météorologique, le "bon vent" lui arracha un rire, ses cheveux blonds dansant la gigue sur sa petite tête, il ne pouvait pas dire mieux. Elle avait raison, il était temps de filer puisque le temps se faisait de plus en plus menaçant. Il n'était même pas certain d'échapper au déluge qui n'allait sans doute pas tarder à pointer le bout de son nez. Au loin, le tonnerre gronde, il semble déjà ne plus faire jour. "Pas bête, vous devriez pas rester là non plus d'ailleurs." Faisant signe à Ste'k qu'il était temps de lever le camps, il se tourna une dernière fois vers la jeune femme, lui adressant bref signe de main en guise d'au revoir avant de tourner les talons. "Au plaisir de se recroiser une prochaine fois peut-être, dans d'autres contrées désertes et morbides !"

Tout aurait pu se terminer là, comme ça, le plus simplement du monde : sans complication, sans casse, pas même une petite égratignure. Mais non, bien entendu, il fallait que cette saleté d'entité toute puissante responsable de sa malchance habituelle se mêle à nouveau de son existence. Il n'avait pas parcouru vingts pieds ni même eu le temps de se dire qu'il s'en sortait plutôt bien cette fois qu'un flash aveuglant annihila d'un seul souffle tout ce qui l'entourait. Sous ses pieds, la pierre se mis à gronder, tremblant jusqu’à le balayer comme s'il n'était fait que de papier. S'ensuivit une détonation, perçante, fracassante, cacophonique, qui traversa ses tympans. L'écho du choc se répandit dans ses os, lui arrachant un cri rauque qui résonna à ses oreilles comme un bruit lointain et étouffé. Puis un silence de mort. Tout ça n'avait duré qu'une fraction de seconde. Il n'entendait maintenant plus qu'un sifflement strident. Grognant, face contre sol, il chercha à se relever malgré ses muscles en proie à une complète tétanie. Cherchant des yeux son compagnon allongé à ses côté, il avait toujours l'air en un seul morceau en dépit de ses couinements déchirant, ses pattes plaquées contre ses oreilles. Détournant son attention de lui, il se hâta alors de chercher du regard la fille qu'il venait de laisser, priant pour qu'elle n'ait pas été la cible de la foudre qui venait de tomber.


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